Union des radicaux, centristes, indépendants et démocrates
L’Union des radicaux, centristes, indépendants et démocrates (URCID) est une association politique déclarée le 11 avril 2012[15] pour servir de recueil au Parti radical et à ses alliés pour les élections législatives de juin 2012. L'UMP ne finançant plus le Parti radical depuis 2011, ce dernier, pour bénéficier d'un financement public, a constitué cette association loi de 1901, qui permettra le rattachement d'au moins 50 candidats. L'URCID succède à l'ARES abandonnée par sa direction politique à la suite de différends sur la désignation d'un candidat du centre-droit à l'élection présidentielle de 2012. Elle préfigure aussi un futur groupe parlementaire centriste après les élections législatives de juin 2012 et une nouvelle formation politique résultant de l'association avec le Parti radical et d'une partie des membres du Nouveau Centre opposés à Hervé Morin et emmenés par Jean-Christophe Lagarde[16]. C'est donc sur cette base qu'est créé à l'Assemblée nationale le le groupe de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), présidé par Jean-Louis Borloo (Parti radical) et vice-présidé par François Sauvadet (NC).
Processus de fondation de l'UDI
Les élections législatives de , si elles sont marquées par un échec de la précédente majorité parlementaire (coalition UMP-NC), voient cependant l'élection d'une trentaine de députés centristes issus de cette dernière avec l'investiture du Parti radical, du Nouveau Centre ou de l'Alliance centriste. Alors que se forme la Force européenne démocrate (scission du NC qui accueille également en son sein plusieurs anciens membres du MoDem) au cours de l'été 2012 et accompagné de plusieurs députés, Jean-Louis Borloo (Parti radical) crée un groupe parlementaire « Union des démocrates et indépendants », dans le but de les rassembler, malgré l'opposition initiale de certains parlementaires qui échouent à conserver leur propre groupe. Le groupe compte alors une petite trentaine de députés, principalement issus de l'ancien groupe Nouveau Centre et des députés radicaux qui siégeaient au groupe UMP sous la législature précédente.
Le , à l'occasion des journées parlementaires du centre, Jean-Louis Borloo annonce la création d'un parti politique du même nom que le groupe parlementaire centriste, l'Union des démocrates et indépendants[17]. Le 9 octobre, les instances nationales des forces politiques constituant l'UDI mettent en place un bureau provisoire. Sur un modèle proche de l'ancienne UDF, l'UDI s'organise sous la forme d'une confédération de partis politiques et permet l'adhésion directe ou par l'intermédiaire de l'un de ses partis membres (souvent dénommée composantes). Le 21 octobre, une assemblée constituante se réunit à la Maison de la Mutualité à Paris afin d'officialiser la création du mouvement[18]. Sont présentes plus de 3 000 personnes, issues des divers partis fondateurs de l'UDI. Parmi les présents, se trouve notamment Simone Veil. L'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing adresse quant à lui un message vidéo d'encouragement dans lequel il « souhaite bonne chance » à ce nouveau parti[19]. Guy Verhofstadt, président du groupe ADLE au Parlement européen et ancien Premier ministre belge est également présent.
Le parti se structure ensuite territorialement et élit les instances de ses fédérations départementales.
Quelques élus se rattachent encore à l'UDI, comme Marianne Duranton qui a été élue en 2020 à la mairie pourtant historiquement communiste de Morsang-sur-Orge, et qui occupe par ailleurs la fonction de Directrice administrative et financière au sein du parti[21]
Plate-forme commune avec le MoDem au sein de « L'Alternative »
Le , Jean-Louis Borloo signe avec François Bayrou, président du MoDem, une charte qui unit leurs deux partis au sein d'une plate-forme politique commune, « L'Alternative », avec l'ambition de conduire des listes communes aux élections nationales, européennes et régionales. La possibilité d'une primaire commune aux partis centristes en vue de l'élection présidentielle de 2017 est également envisagée[22].
Élections municipales de 2014
Dans la perspective des élections municipales de 2014, l'UDI se veut « alliée mais concurrente » de l'UMP. L'UDI espère cependant l'emporter dans certaines villes, telles que Strasbourg, Tours, Toulouse, Pau ou Rouen[23]. Dans la plupart des communes, l'UDI participera ou conduira des listes d'union avec l'UMP, et souvent avec le MoDem, celui-ci s'étant clairement positionné comme opposant à la majorité présidentielle de François Hollande.
Le dimanche , après plusieurs mois de convalescence à la suite d'une pneumonie, Jean-Louis Borloo annonce sa démission du poste de président de l'UDI, estimant qu'il n'a pas « toute l'énergie nécessaire pour remplir complètement toutes [ses] responsabilités »[24].
Nommé président par intérim, Yves Jégo démissionne à son tour au mois de juin afin de présenter sa propre candidature à l'élection du nouveau président de l'UDI, prévue à l'automne suivant. Une direction collégiale provisoire est alors constituée pour le remplacer. Elle se compose des secrétaires généraux Laurent Hénart (PR) et Jean-Christophe Lagarde (FED), des présidents des groupes parlementaires Philippe Vigier (NC) et François Zocchetto (AC) ainsi que du président du conseil national, Hervé Morin (NC)[25].
Lors du vote à l'Assemblée nationale du sur le pacte de stabilité prévoyant 50 milliards d'économies par le gouvernement Valls, 17 députés de l'UDI s'abstiennent alors que 4 votent pour et que 7 votent contre. Ce vote est alors perçu comme pouvant marquer le début d'un rapprochement entre l'UDI et le Parti socialiste[26].
Liste commune avec le MoDem aux élections européennes de 2014
Le parti compte s'appuyer sur son positionnement pro-européen pour faire un bon score[27] aux élections européennes de 2014. Selon les sondages, l'UDI est créditée de 5 à 8 % des suffrages, ce qui lui permettrait d'obtenir des députés européens. L'Alternative, le projet d'une union électorale avec le MoDem est concrétisé par des listes communes aux deux partis dans l'ensemble des circonscriptions sous l'étiquette « UDI-MoDem, Les Européens - Liste soutenue par François Bayrou et Jean-Louis Borloo ».
Ces listes obtiennent près de 10 % des suffrages et sept sièges dont trois députés UDI, qui rejoignent tous le groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe, présidé par Guy Verhofstadt, qui avait soutenu la liste le à Paris, lors d'une réunion de travail sur le projet européen de l'UDI[28],[29].
2014-2017 : présidence de Jean-Christophe Lagarde sous le quinquennat Hollande
Élection de Jean-Christophe Lagarde
Quatre membres du parti sont candidats à la succession de Jean-Louis Borloo :
Dix jours après avoir officialisé sa candidature, Jean Arthuis (AC) annonce qu'il la retire afin de se consacrer à la présidence de la commission des budgets du Parlement européen[32]. Un autre membre du parti, Emmanuel Pasco-Viel (adhérent direct)[33], n'a pas obtenu les 500 parrainages nécessaires[34].
Jean-Christophe Lagarde poursuit sa stratégie d'alliance avec l'UMP, sans toutefois délaisser le MoDem. Il revendique ce partenariat avec la droite, tout en précisant que « c'est une collaboration, pas une soumission »[38].
En , le parti se trouve dans une situation financière difficile qui le contraint à réduire ses dépenses[41].
Élections régionales et départementales de 2015 : listes d'union avec LR et le MoDem dans la plupart des régions
Comme pour les municipales de 2014, l'UDI fait listes communes avec LR et le MoDem aux élections régionales de décembre 2015. Pour les élections départementales, le même type de candidatures est conclu.
Pour l'Île-de-France, le bureau politique de l'UDI désigne dans un premier temps Chantal Jouanno comme tête de liste (par 60 voix contre 42 à Rama Yade)[42]. Après une pré-campagne lancée le 7 avril 2015[43] et malgré des sondages donnant 6 à 12% à cette liste, un accord sera finalement conclu avec LR et le MoDem pour constituer une liste commune, menée par Valérie Pécresse.
En Auvergne-Rhône-Alpes, l'UDI et le MoDem sont dans un premier temps réticents à intégrer une liste LR menée par Laurent Wauquiez. Ils concluent un accord de principe devant conduire à une liste centriste distincte de celle de la droite. Cependant, l'une puis l'autre finissent par renoncer et à intégrer la liste LR.
Dans deux régions, la constitution des listes d'union avec LR est particulièrement difficile. En Bretagne, l'UDI retire finalement son investiture à la liste menée par Marc Le Fur. En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, elle laisse la liberté à ses militants de soutenir ou non la liste menée par Dominique Reynié, dont la composition est également contestée par une partie de LR, dont Nicolas Sarkozy[44].
Hervé Morin, tête de liste UDI-LR-MoDem en Normandie.
Philippe Vigier, tête de liste UDI-LR-MoDem en Centre-Val de Loire.
François Sauvadet, tête de liste UDI-LR en Bourgogne-Franche-Comté.
À l'issue du scrutin, seul Hervé Morin l'emporte (36,4 %), d'une courte tête, devant le socialiste sortant (Haute-Normandie) Nicolas Mayer-Rossignol (36,1 %), dans une triangulaire dont l'issue était incertaine au vu des sondages. Il devient le premier président du nouveau conseil régional de Normandie, issu de la fusion des Basse et Haute-Normandie. Donné vainqueur par les sondages, Philippe Vigier, en tandem avec Guillaume Peltier (LR), échoue (34,6 %) en Centre-Val-de-Loire derrière le sortant socialiste François Bonneau (35,4 %). En Bourgogne-Franche-Comté, la défaite de François Sauvadet, est un peu plus nette (32,9 %) derrière la candidate PS Marie-Guite Dufay (34,7 %). L'UDI avait également investi une liste indépendante en Martinique qui réalise 1,51% au premier tour. L'UMP et le MoDem faisaient liste commune au premier tour et fusionnent avec la liste du Mouvement indépendantiste martiniquais d'Alfred Marie-Jeanne, qui l'emporte au second.
Au terme de ces élections, l'UDI compte 200 conseillers régionaux (479 pour LR, 63 pour le MoDem). La région où sa représentation est la plus forte sont les Hauts-de-France, avec 37 sièges, soit 21,7%. Suivent les Pays de la Loire (16,1% des sièges), la Normandie (15,6%) et le Grand Est (15,3%).
Adhésion à l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe
Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2017, l'UDI doit choisir entre les options d'une candidature d'union de la droite et du centre, d'une candidature indépendante [38],[47] ou d'une « primaire des centres » avec le MoDem. L'union avec LR pouvait prendre deux formes, soit la participation à la primaire, soit une non-participation suivie par la négociation d'un accord programmatique et électoral avec celui ou celle qui l'aurait emportée.
L'option d'une candidature indépendante est rendue difficile depuis le retrait de Jean-Louis Borloo, qui prive le parti de sa principale figure d'envergure nationale, susceptible de réaliser un score non négligeable au premier tour. Une partie de l'UDI reste également marquée par la pré-campagne d'Hervé Morin en 2011-2012, qui s'était soldée par un échec au vu du niveau dont il était crédité dans les sondages.
L'hypothèse d'une « primaire des centres » ou d'une alliance privilégiée avec le MoDem n'est plus d’actualité, François Bayrou soutenant la candidature d'Alain Juppé à la primaire de la droite, sans y participer.
La stratégie de l'UDI pour la présidentielle est finalement soumise au vote des militants en , qui rejettent à 66,56 % la participation du parti à la primaire présidentielle de la droite[48] en l'absence de la conclusion d'un accord préalable avec LR, sans cependant exclure, s'il l'était, un soutien de l'UDI au candidat de la droite « avant, pendant et après la primaire, notre porte sera toujours ouverte à la discussion »[49].
Au second tour de la primaire, le parti soutient encore majoritairement Alain Juppé, à l'exception du Nouveau Centre, composante la plus divisée dans ses soutiens au premier tour, qui se rallie à François Fillon [51].
Élection présidentielle de 2017
Soutien à François Fillon au premier tour
À la suite de la victoire de François Fillon, plusieurs membres de l'UDI refusent de soutenir sa candidature et rejoignent la campagne d'Emmanuel Macron, dont 130 membres de l'UDI Jeunes, co-signataires d'une tribune[52]. L'UDI prononcera la suspension de leur qualité de membres. La question est également débattue au sein du Parti radical qui tranchera définitivement la question lors de son congrès en février 2017, en confirmant à près de 60% son soutien à François Fillon, contre 27% en faveur d'un ralliement à Emmanuel Macron[53] (motion défendue par Thierry Cornillet).
Pendant l'hiver 2016-2017, l'UDI et l'ensemble de ses composantes (Nouveau Centre, Parti radical, Alliance centriste, Force européenne démocrate) confirment donc leur soutien à François Fillon. Une délégation de l'UDI menée par Jean-Christophe Lagarde, Philippe Vigier et François Zocchetto est chargée de négocier avec le candidat un accord programmatique et électoral incluant un certain nombre de circonscriptions réservées aux élections législatives de 2017. Cet accord est la condition qui doit sceller définitivement le soutien de l'UDI au candidat Les Républicains. Cependant, sans l'attendre, plusieurs membres de l'UDI intègrent l'équipe de campagne de François Fillon, dont Philippe Vigier, en tant que porte-parole.
La conclusion de l'accord est annoncée puis reportée à plusieurs reprises. Dans un premier temps, elle est rendue difficile par le peu d'ouverture de François Fillon à l'intégration de propositions de l'UDI dans son programme (qu'il tient à conserver identique à celui qu'il a défendu à la primaire) et par les dissensions internes à l'UDI (volonté de départ d'Hervé Morin et d'une partie du Nouveau Centre, minorités internes au Parti radical et à l'Alliance centriste souhaitant soutenir Emmanuel Macron…). Mais surtout, c'est la question du nombre de circonscriptions réservées à l'UDI, puis l'affaire Pénélope Fillon qui compliqueront la finalisation de l'accord.
Après la convocation de François Fillon par les juges, l'UDI suspend sa participation à sa campagne le et la retire le . Toutefois, après le renoncement définitif d'Alain Juppé à concourir, le bureau exécutif du parti adopte le une motion qui renouvelle son soutien au candidat de la droite, sous « conditions d'initiatives de rassemblement », et valide l'accord électoral avec Les Républicains en vue des législatives[54].
Cette position ne sera pas unanimement respectée au sein du parti. Le 18 mars, le comité exécutif de l'Alliance centriste apporte son soutien à Emmanuel Macron[55]. Le 25 mars, des sénateurs UDI co-signent avec des sénateurs MoDem une tribune apportant leur soutien à Emmanuel Macron[56].
Soutien à Emmanuel Macron au second tour
Le 23 avril 2017, l'UDI « appelle clairement et sans état d'âme à faire barrage à l'extrême droite et à voter pour M. Macron au second tour de la présidentielle »[57].
Pendant la campagne, la possibilité d'un soutien de Jean-Louis Borloo à Emmanuel Macron est évoquée à plusieurs reprises par les médias. Cependant, il ne se concrétisera qu'après le premier tour, le 29 avril, via une interview dans Le Journal du dimanche[58].
Départs de l'Alliance centriste, puis du Parti radical et du parti Les Centristes
Le 18 mars 2017, l'Alliance centriste s'est désolidarisée du soutien de l'UDI à François Fillon en apportant finalement le sien à Emmanuel Macron. Réunie en conseil national la semaine suivante, l'UDI « prend acte du départ »[59] de l'Alliance centriste et de ses principaux dirigeants Philippe Folliot et Jean Arthuis, (ce dernier soutenait Emmanuel Macron depuis l'automne 2016). Une large majorité des parlementaires de l'AC feront le choix de rester membres de l'UDI : Thierry Benoit, Yannick Favennec Becot, Olivier Cadic, Vincent Delahaye, Élisabeth Doineau, Jean-Claude Luche et Pierre Médevielle puis le maire de Laval et ancien président du groupe centriste au Sénat, François Zocchetto. En 2018, Françoise Gatel restera également à l'UDI.
Les Centristes (ex-Nouveau Centre), un autre parti fondateur, présidé par Hervé Morin, annonce quitter l'UDI le 16 décembre 2017[61]. Cela confirme l'intention qu'avait exprimée Hervé Morin en décembre 2016, à la suite de la victoire de François Fillon à la primaire. S'en était suivi la convocation d'un congrès du Nouveau Centre, pour constituer une nouvelle formation politique de centre droit[62]. Finalement, le parti avait renoncé à quitter la confédération centriste mais se renomma Les Centristes (LC) et posa des conditions quant à son maintien dans l'UDI[63]. Après le départ de LC, Maurice Leroy, Stéphane Demilly, Daniel Dubois, Brigitte Fouré et Loïc Hervé feront le choix de rester membres de l'UDI.
Depuis l'élection présidentielle de 2017
À la suite de l'élection présidentielle deux composantes (le Parti radical et Les Centristes) de l'UDI ont quitté le parti, après celui de l'Alliance centriste, acté en mars 2017 (cf. supra).
Rupture de l'alliance nationale avec LR, évolution vers un parti unitaire
Le 1er octobre 2017, Jean-Christophe Lagarde annonce que l'UDI renonce à son alliance privilégiée avec LR[64], qui était l'un des éléments de son pacte fondateur, qui ancrait le parti au centre-droit de l'échiquier politique. Il confirmera cette orientation après l'élection de Laurent Wauquiez à la présidence du parti conservateur.
Début 2018, la situation de l'UDI est paradoxale, comme le relève le journaliste Olivier Faye dans Le Monde« Fondée en 2012 par Jean-Louis Borloo, l’UDI se félicite de compter dans ses rangs un nombre de parlementaires historique pour elle. Mais son espace politique a été considérablement réduit par l’élection d’Emmanuel Macron comme président de la République »[65]. En mars 2018, Laurent de Boissieu relève que « l’UDI est dans une zone grise entre opposition et majorité. Au Parlement, sur les scrutins qui déterminent l’appartenance à l’une ou à l’autre, l’abstention domine. Sauf en ce qui concerne les deux membres du parti associé Tapura huiraatira (Polynésie française), qui s’inscrivent dans la majorité »[66].
Pour compenser les départs de trois des composantes de l'UDI en 2017, Jean-Christophe Lagarde annonce début 2018 son intention de constituer « une force (désormais) unifiée et sans chapelle[67].». À la fin de l'été 2019, le groupe parlementaire de l'UDI et d'Agir se rallie officiellement à la majorité présidentielle, en devenant un « groupe minoritaire » et non plus un groupe d'opposition[68].
Réélection de Jean-Christophe Lagarde
L'UDI réunit son congrès le 17 mars 2018. Il est l'occasion de proclamer les résultats de l'élection du président du parti qui se déroule par voie électronique du 4 au 7 mars (premier tour) et du 14 au 16 mars 2018 (second tour)[69]. Louis Giscard d'Estaing, qui avait envisagé être candidat en novembre 2017, annonce le 18 janvier 2018 qu'il renonce à se présenter. Seul candidat, Jean-Christophe Lagarde est réélu avec 90,4 % des suffrages et 9,6 % de votes blancs. Le parti change de logo et de slogan, se revendiquant désormais, en plus du centre, de « la droite de progrès ». Valérie Létard devient présidente du conseil national.
Élections européennes de 2019
Comme le MoDem, le MRSL et Agir, l'UDI est l'un des partis régulièrement cité comme potentiel allié de la LREM pour la constitution d'une liste commune aux élections européennes de 2019. Dans une interview parue le 7 juin 2018, Jean-Christophe Lagarde s'est déclaré prêt à prendre la tête d'une liste indépendante de l'UDI portant un « projet européen fédéraliste » sans écarter la possibilité de conclure une alliance avec LREM. Dans la même interview il exclut toute alliance avec LR, le RN et LFI. Enfin, il se prononce en faveur d'un élargissement du groupe ADLE, mais s'oppose à sa dissolution.
L'UDI réunit un conseil national le 23 juin 2018 consacré aux questions européennes[70]. Elle y adopte un projet qui prône l'établissement d'une Europe fédérale[71] qui se traduirait par une redéfinition des compétences de l'Union européenne (priorités données à la défense, l'écologie, l'agriculture, la convergence des fiscalités des entreprises, le codéveloppement avec l'Afrique), la création de plusieurs organes européens : ministère de l'Économie de la zone euro, parquet européen et police fédérale (sur le modèle du FBI américain), ministère des migrations ainsi qu'une réforme de son financement (baisse des contributions nationales compensée par des ressources fiscales propres)[72],[71]. Le congrès de l’UDI du 15 décembre 2018 valide cette candidature[73].
Depuis décembre 2022 : présidence d'Hervé Marseille
Le 10 décembre 2022, l'UDI élit un nouveau président, en la personne du sénateur Hervé Marseille, qui récolte 93,39 % des voix[75].
À la suite de son élection, il déclare dans Le Figaro[76] que l'UDI compte :
« près de 250 maires, 150 conseillers régionaux, 250 conseillers départementaux, six députés et une trentaine de parlementaires au Sénat au sein du groupe Union centriste. »
À cette occasion, il insiste sur l'autonomie et le non-alignement de l'UDI, que ce soit avec Renaissance ou Les Républicains, tout en estimant que les partis politiques devront trouver des solutions dès 2023, afin de répondre aux attentes des Français.
Aux élections européennes de juin 2024, l’UDI s’est rallié sous la bannière de Renaissance et de sa tête de liste Valérie Hayer.
Organisation
L'UDI est organisée sur un mode fédéral permettant l'adhésion directe, ou par l'intermédiaire de l'un des partis membres.
Ministre sous les présidences de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, il fonde l'UDI le 18 septembre 2012. Il démissionne le 6 avril 2014 pour raisons de santé.
Nommé président par intérim après la démission de Jean-Louis Borloo. Il démissionne à son tour le 25 juin 2014 pour se présenter à l'élection interne lors de laquelle il est battu.
↑Certaines listes sont communes avec l'UMP et le MoDem
Élus
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
L'UDI s'appuie au Sénat sur le groupe parlementaire de l'Union des démocrates et indépendants - Union centriste (UDI-UC), nouveau nom à partir du de l'Union centriste et républicaine (UCR), dont 37 des 42 membres sont membres du parti :
Alain Marc est quant à lui membre du groupe UMP mais rattaché financièrement à l'URCID et toujours adhérent du Parti radical.
Depuis 2017
À la suite du renouvellement de septembre 2017, le groupe compte 50 membres dont 37 UDI et élit Hervé Marseille à sa présidence.
Les départs du parti radical et de LC ramène le nombre de sénateurs UDI à 31, au premier trimestre 2018. 13 sénateurs qui étaient membres de l'AC, du PR ou de LC ont fait le choix de rester membres de l'UDI.
Six députés européens élus en 2009 rejoignent l'UDI lors de sa fondation en 2012. Cinq d'entre eux étaient membres d'une composante. Ils siégeaient tous au sein du groupe PPE.
Durant la législature, cinq députés européens candidats en 2014 sur les listes UDI-MoDem au titre de l'UDI siégeront au Parlement européen (les trois élus mentionnés juste auparavant et deux suppléants indiqués plus bas).
Lors des élections européennes de 2019, l'UDI présente une liste nationale autonome. Cette liste ne recueille que 2,5 % des suffrages, soit moins que le seuil des 5 % requis pour avoir des élus[91]. Il n'y a donc plus actuellement d'élus UDI au Parlement européen.
Hervé Morin est élu président de la région Normandie à la suite des élections de 2015. Il quitte l'UDI en décembre 2017 avec son parti Les Centristes.
Conseillers départementaux
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
En 2016, Jean-Yves Couteau (Indre-et-Loire), est décédé[99]. Son remplaçant est Jean-Gérard Paumier (LR).
En 2017, Jean-Claude Luche (Aveyron) démissionne en janvier au profit de Jean-François Galliard (UDI). Alain Lambert (Orne) fera de même en mars, au profit de Christophe de Ballore (DVD). Maurice Leroy, réélu député, démissionne de son poste de président du Conseil départemental de Loir-et-Cher, au profit de Nicolas Perruchot (LR). André Villiers (Yonne), élu député, démissionne également, son successeur est Patrick Gendraud (LR). Nassimah Dindar (La Réunion), élue sénatrice, quitte sa présidence en décembre, Cyrille Melchior (DVD) lui succède. Christian Gillet (Maine-et-Loire) quitte l'UDI en décembre[100]. Jean-Léonce Dupont (Calvados) et Pascal Martin (Seine-Maritime) restent membres du parti Les Centristes, après que ce dernier a quitté l'UDI en décembre. Patrick Weiten (Moselle), membre du parti radical, dont il est le coordonnateur pour la région Grand Est, a sans doute rejoint le MRSL, bien qu'il soit toujours présenté comme étiqueté UDI par la presse en janvier 2018[101].
Au 19 janvier 2018, l'UDI compte 5 présidents de conseils départementaux :
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Le parti est à la tête de plus de 75 communes de plus de 10 000 habitants, parmi lesquelles deux de plus de 100 000 habitants.
↑« Primaire de la droite: les centristes de l'UDI disent non », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
↑Alexandre Lemarié et Matthieu Goar, « Alain Juppé recueille le soutien des centristes de l’UDI pour la primaire de la droite », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
↑Jérôme Béglé, « Hervé Morin : "Pourquoi je rejoins François Fillon" », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Des militants de l'UDI Jeunes soutiennent Emmanuel Macron », BFMTV, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Dans la «tempête» Fillon, les centristes confirment leur alliance avec Les Républicains », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
↑« L’Union des démocrates et indépendants soutient François Fillon sous conditions », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
↑« Philippe Folliot et l'Alliance centriste soutiennent Macron », La Dépêche du Midi, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Dix sénateurs centristes annoncent leur soutien à Macron », Le Journal du dimanche, (lire en ligne, consulté le ).
↑« L'UDI appelle "clairement" à voter Macron face au "danger" FN », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
↑Propos recueillis par Anna Cabana, Hervé Gattegno et Christine Ollivier, « Jean-Louis Borloo au JDD : "Je veux aider Emmanuel Macron" », Le Journal du dimanche, (lire en ligne, consulté le ).
↑« L'UDI écartelée entre Macron et Fillon », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
↑Christine Ollivier, « Jean-Christophe Lagarde : "Nous ne serons plus jamais une force supplétive des Républicains" », Le Journal du Dimanche, (lire en ligne, consulté le ).
↑Ludovic Vigogne, « Jean-Christophe Lagarde (UDI): «Une seule liste proeuropéenne pourrait transformer le scrutin en référendum» », L'Opinion, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b« L'UDI veut créer un ministère européen des migrations », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Les 9 missions stratégiques que nous allons devoir remplir pour une Europe puissante », UDI, (lire en ligne, consulté le ).
↑Les cancans du roi René, « Christian Gillet qui a quitté l'UDI. "Je reste fidèle à mes convictions de centre-droit, humanistes, sociales et européennes. Mais la décomposition ne m'incite pas actuellement à adhérer à un parti" », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑« En Moselle, "journée justice morte" pour les avocats en colère de Metz, Thionville et Sarreguemines », Lorraine actu, (lire en ligne, consulté le ).
The examples and perspective in this article are to narrow. This article needs to discuss Slavic fantasy outside Russia, in other Slavic countries. As long as it is unduly focused on Russia, it may not represent a worldwide view of the subject. You may improve this article are to narrow. This article needs to discuss Slavic fantasy outside Russia, in other Slavic countries. As long as it is unduly focused on Russia, it, discuss the issue on the talk page, or create a new article are to narrow. T…
Diruthenium tetraacetate chloride Names IUPAC name Ruthenium(II,III) acetate chloride Other names Tetrakis(mu-(acetato-O:O'))chlorodiruthenium Identifiers CAS Number 38833-34-0 Y 3D model (JSmol) Interactive image ChemSpider 64886095 EC Number 254-144-6 PubChem CID 76871777 InChI InChI=1S/4C2H4O2.ClH.2Ru/c4*1-2(3)4;;;/h4*1H3,(H,3,4);1H;;/q;;;;;;+1/p-1Key: LLHUCACCCSUOKG-UHFFFAOYSA-M SMILES CC(=O)O.CC(=O)O.CC(=O)O.CC(=O)O.Cl[Ru].[Ru] Properties Chemical formula C8H12ClO8Ru2 Molar mass 4…
Irish private coach operator This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: JJ Kavanagh and Sons – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (April 2024) (Learn how and when to remove this message) JJ Kavanagh and SonsFounded1919HeadquartersUrlingford, County Kilkenny, IrelandService areaIrelandUnited Kingdo…
Henri de RothschildBiographieNaissance 26 juillet 18728e arrondissement de ParisDécès 12 octobre 1947 (à 75 ans)Jouxtens-MézeryNom de naissance Henri James Nathaniel Charles de RothschildNationalité françaiseActivités Viticulteur, pilote automobile, philanthrope, dramaturge, entrepreneur, médecinFamille Famille RothschildPère James Nathan de Rothschild (d)Mère Thérèse de Rothschild (en)Fratrie Jeanne de Rothschild (d)Conjoint Mathilde Weisweiller (d) (à partir de 1895)Enfants J…
Turkish historical fiction television series Muhteşem YüzyılAlso known asThe Magnificent CenturyWritten by Meral Okay (1–2)[1] Yılmaz Şahin (2–4) Directed by Yagmur Taylan (1–3) Durul Taylan (1–3) Mert Baykal (4) Yağız Alp Akaydın (4) Starring Halit Ergenç Meryem Uzerli Vahide Perçin Okan Yalabık Nebahat Çehre Nur Fettahoğlu Selma Ergeç Mehmet Günsür Berrak Tüzünataç Gürbey İleri Pelin Karahan Arif Erkin Güzelbeyoğlu Ozan Güven Engin Öztürk Merve Boluğu…
Disambiguazione – Se stai cercando altri significati, vedi Impero tedesco (disambigua). Impero tedesco (dettagli) (dettagli) Motto: (DE) Gott mit uns(IT) Dio con noi Impero tedesco - LocalizzazioneL'Impero tedesco nel 1914, alla vigilia della prima guerra mondiale (senza le colonie) Dati amministrativiNome completoReich tedesco Nome ufficialeDeutsches Reich Lingue ufficialiTedesco Lingue parlateFrancesePolaccoCecoOlandeseSoraboBasso tedescoAlto tedescoLituanoYiddishFrisone settentrionaleDanese…
تطوير عقاريمعلومات عامةصنف فرعي من هندسة الإنتاجdevelopment of building projects (en) [1]real estate activities (en) جزء من class in NACE rev.2 classification of productive activities (en) [1]real estate development project (en) الاسم promotion immobilière (بالفرنسية) [1][2]Erschließung von Grundstücken; Bauträger (بالألمانية) [1]Дейности по реализиране на и…
أخلاقيات الفضيلة[1] هي نظريات أخلاقية معيارية التي تحدد فضائل العقل وطبع الفرد. يناقش الأخلاقيون الفاضلون مسائل وطبيعة وتعريف الفضائل وغيرها من المسائل ذات الصلة. على سبيل المثال، كيف يتم الحصول على الفضائل؟ كيف يتم تطبيقها في مختلف سياقات الحياة الحقيقية؟ هل الفضائ…
Artikel ini memiliki beberapa masalah. Tolong bantu memperbaikinya atau diskusikan masalah-masalah ini di halaman pembicaraannya. (Pelajari bagaimana dan kapan saat yang tepat untuk menghapus templat pesan ini) Artikel ini membutuhkan rujukan tambahan agar kualitasnya dapat dipastikan. Mohon bantu kami mengembangkan artikel ini dengan cara menambahkan rujukan ke sumber tepercaya. Pernyataan tak bersumber bisa saja dipertentangkan dan dihapus.Cari sumber: Daftar karakter Charlie and the Choc…
Swedish national telecaster and quasi-autonomous non-government entity Sveriges Television (SVT)TypePublic television broadcasterCountrySwedenAvailabilityNationalFounded1956; 68 years ago (1956) (as Sveriges Radio TV) by Sveriges RadioParentFoundation Management for SR, SVT, and URKey peopleKia Orback Pettersson, Chairman of the BoardHanna Stjärne, CEOJan Helin, Media DirectorLaunch date4 September 1956; 67 years ago (1956-09-04)Former namesRadiotjänst (1956…
American magazine supplement Not to be confused with New York Magazine. The New York Times MagazineThe magazine's June 8, 2008, coverEditorJake Silverstein[1]CategoriesNewspaper supplementFrequencyWeeklyCirculation1,623,697 per week[2] (as part of Sunday paper)PublisherArthur Ochs Sulzberger Jr.First issueSeptember 6, 1896; 127 years ago (1896-09-06)CompanyThe New York TimesCountryUnited StatesLanguageEnglishWebsitenytimes.com/magazineISSN0028-7822 The New York …
Province in Centre-Ouest Region, Burkina FasoBoulkiemdéProvinceLocation in Burkina FasoProvincial map of its departmentsCountry Burkina FasoRegionCentre-Ouest RegionCapitalKoudougouArea • Province1,648 sq mi (4,268 km2)Population (2019 census)[1] • Province689,184 • Density420/sq mi (160/km2) • Urban160,239Time zoneUTC+0 (GMT 0) Boulkiemdé is one of the 45 provinces of Burkina Faso and is in Centre-Ouest Regi…
United States Army general (1860–1940) For other people named John Thompson, see John Thompson (disambiguation). John T. ThompsonPhotograph of ThompsonBirth nameJohn Taliaferro ThompsonBorn(1860-12-31)December 31, 1860Newport, Kentucky, U.S.DiedJune 21, 1940(1940-06-21) (aged 79)Great Neck, New York, U.S.BuriedWest Point CemeteryAllegianceUnited StatesService/branchUnited States ArmyYears of service1882–1914, 1917–1918RankBrigadier GeneralAwardsDistinguished Service Medal…
Soviet-born American journalist In this name that follows Eastern Slavic naming customs, the patronymic is Sergeyevich and the family name is Troianovski. Anton TroianovskiTroianovski's interview on US/RussiaАнтон Трояновский Born30 May 1985 Moscow (Soviet Union) Alma materHarvard University OccupationJournalist, correspondent EmployerThe New York Times (2019–) AwardsPulitzer Prize for Explanatory Reporting (2020) Anton Sergeyevi…
Der Titel dieses Artikels ist mehrdeutig. Zum österreichischen Chemieingenieur und Fotografen des Holodomor siehe Alexander Wienerberger Wienerberger AG Logo Rechtsform Aktiengesellschaft ISIN AT0000831706 Gründung 1819 Sitz Wien, Osterreich Österreich Leitung Heimo Scheuch (CEO) Gerhard Hanke (CFO) Solveig Menard-Galli (COO) Harald Schwarzmayr (COO)[1] Mitarbeiterzahl >20.000[2] Umsatz 4,224 Mrd. Euro[3] Branche Baustoffe Website www.wienerberger.com Stand: 15…
Kara Thrace Bangsa Manusia Jenis kelamin Perempuan Diperankan oleh Katee Sackhoff Penampilan pertama Miniseries Tanda panggilStarbuckPangkatCapt.KoloniCapricaAfiliasiKolonial Kara Thrace Kara Starbuck Thrace adalah karakter fiksi dari serial televisi Battlestar Galactica, diperankan oleh Katee Sackhoff. Pranala luar Kara Thrace di Battlestar Wiki lbsKarakter di Battlestar GalacticaManusiaLee Apollo Adama · William Husker Adama · Karl Helo Agathon · Gaiu…
لمعانٍ أخرى، طالع انتخابات الرئاسة الإيرانية (توضيح). يفتقر محتوى هذه المقالة إلى الاستشهاد بمصادر. فضلاً، ساهم في تطوير هذه المقالة من خلال إضافة مصادر موثوق بها. أي معلومات غير موثقة يمكن التشكيك بها وإزالتها. (ديسمبر 2018) انتخابات إيران الرئاسية 2005 البلد إيران الت…
Brazilian television series Todas as Mulheres do MundoGenreRomantic comedyCreated byJorge FurtadoBased onTodas as Mulheres do Mundoby Domingos de OliveiraWritten by Janaína Fischer Jorge Furtado Domingos de Oliveira Directed by Patricia Pedrosa Renata Porto Ricardo Spencer Starring Emilio Dantas Sophie Charlotte Martha Nowill Matheus Nachtergaele Theme music composer Pixinguinha João de Barro Opening themeCarinhosoby Marisa MonteCountry of originBrazilOriginal languagePortugueseNo. of seasons1…