De 1833 à 1848, les cantons d'Auray et de Quiberon avaient le même conseiller général. Le nombre de conseillers généraux ne pouvait pas dépasser 30 par département[5].
Un nouveau découpage territorial de la Morbihan entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015. Il est défini par le décret du 21février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[6]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[7]. Dans le Morbihan, le nombre de cantons passe ainsi de 42 à 21.
Le nouveau canton d'Auray est formé de 7 des 9 communes de l'ancien canton, toutes incluses dans l'arrondissement de Lorient. Le bureau centralisateur est situé à Auray.
Représentation
Juges de paix
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À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Michel Jalu et Marie-José Le Breton (Union de la Droite, 42,47 %) et Martine Guillas et Guy Roussel (Union de la Gauche, 22,99 %). Le taux de participation est de 53,06 % (12 583 votants sur 23 714 inscrits)[11] contre 52,56 % au niveau départemental[12] et 50,17 % au niveau national[13].
Au second tour, Michel Jalu et Marie-José Le Breton (Union de la Droite) sont élus avec 62,57 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 50,13 % (6 862 voix pour 11 888 votants et 23 712 inscrits)[14].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[15]. Dans le canton d'Auray, ce taux de participation est de 35,17 % (8 983 votants sur 25 544 inscrits)[16] contre 34,81 % au niveau départemental[17]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Michel Jalu et Marie José Le Breton (Union au centre et à droite, 53,08 %) et Pierre Le Scouarnec et Cathy Verger (DVG, 31,96 %)[16].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[18], 36 % dans le département[17] et 37,06 % dans le canton d'Auray[16]. Michel Jalu et Marie José Le Breton (Union au centre et à droite) sont élus avec 60,99 % des suffrages exprimés (5 476 voix pour 9 468 votants et 25 547 inscrits)[16],[19],[20].
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[23].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[10].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution 2 mai 1943, (en ligne).
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).