Licenciée, elle attaque en justice Stéphane Richard et Christine Albanel qui conviennent d'un accord assorti d'une clause de confidentialité[3],[1],[6],[7].
De juillet 2003 à Juillet 2005, elle est présidente de la Commission d’agrément des œuvres cinématographiques auprès du directeur général du Centre national de la cinématographie (CNC)
De 2005 à 2008 et de 2016 à 2019, elle est membre du Haut conseil à l’éducation artistique et culturelle placé auprès du ministre de la Culture et du ministre de l'Éducation nationale.
Elle est Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier des Arts et des Lettres et Chevalier de l’Ordre national du Mérite.
De 1989 à 1997, elle est adjointe UDF au maire d'Antony, Patrick Devedjian, chargée des affaires culturelles. De 2004 à 2010, elle est conseillère régionale Nouvelle UDF d'Ile-de-France.
Elle est porte-parole culture et média de l'Union pour la démocratie française[8] de 2001 à 2005. En 2006, elle devient vice-présidente du courant Société en Mouvement de Gilles de Robien[8]. Elle fait campagne pour François Bayrou pendant les présidentielles de 2002 et 2007[9]. Elle devient en 2009 secrétaire nationale chargée des nouveaux médias pour le Nouveau Centre créé sur les bases de l’ancienne UDF.
En décembre 2015, elle est élue conseillère régionale d'Ile-de-France à la suite de la victoire de Valérie Pécresse lors des élections régionales de 2015 en Île-de-France. Elle siège au groupe de l'Union des démocrates et indépendants (NC/UDI) au sein de la majorité régionale, et devient présidente de la commission de la Culture. En janvier 2017, elle se voit retirer la présidence de la commission culture du conseil régional après s'être opposée à la baisse du budget de la culture et s'être opposée à la fermeture de l'ensemble des Établissements de coopération Culturels contre l'avis de Valérie Pécresse, et annonce qu'elle quitte le groupe UDI pour rejoindre le groupe d'opposition Radical, Citoyen, Démocrate et Écologiste (RCDE), qui devient ainsi RDCEC (C pour Centriste) et qui comprend notamment Jean-Luc Romero, Emmanuelle Cosse et Jean-Vincent Placé. Elle explique son départ du groupe UDI par le ralliement de ce dernier « sans conditions à François Fillon » qui s'est notamment rapproché de Sens commun en vue de l'élection présidentielle de 2017, et par son « désaccord profond avec la méthode » de Valérie Pécresse[10]. Elle quitte dans la foulée l'UDI présidé par Jean-Christophe Lagarde[11].
Quelques semaines plus tard, elle rejoint le comité politique d'En marche ! (parti auquel elle a adhéré en novembre 2016) ainsi que l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, et intègre le groupe de travail sur le programme culture[1],[11],[12].
En octobre 2018 elle devient membre de la Commission des Affaires européennes et en octobre 2019, elle devient membre de la commission des Affaires étrangères.
En juin 2018, elle est à la tête d'un groupe de députés remettant un rapport au ministère de la Culture sur l'« audiovisuel public à l'heure du numérique ». Selon son résumé, celui-ci propose de « repenser le modèle social des groupes audiovisuels publics, notamment de France Télévisions, afin de dégager des marges de manœuvre et de s'adapter à la possibilité de diffuser sur différents canaux, plutôt que de demander des économies qui vont amoindrir l'offre ». Il refuse notamment toute idée de suppression ou de délinéarisation de la chaîne France 4, comme prôné par le gouvernement d'Édouard Philippe et soutenu par le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler[14],[15].
En septembre 2018, elle annonce son départ du groupe La République en marche pour le groupe UAI. Elle est la deuxième députée élue avec le soutien de LREM à quitter le groupe parlementaire majoritaire en évoquant des divergences politiques (notamment sur le manque d'ambition de la politique culturelle de l'exécutif et le caractère hors sol des décisions prises), après Jean-Michel Clément. Selon Libération, « elle épingle des nominations relevant du seul fait du prince, ainsi que l'absence de considération et d'écoute du gouvernement pour le travail des parlementaires »[16]. Elle rejoint alors l'UDI[17] et le club de Xavier Bertrand, La Manufacture[18].
En 2020, au cours d'un entretien avec Denis Robert du site Le Média, elle critique le gouvernement et son président Emmanuel Macron, auquel elle reproche notamment une insensibilité pathologique[9]. Elle affirme alors avoir reçu de nombreux messages d'anonymes la remerciant de son témoignage, ce qui la conduit à écrire le livre Ce que l’on ne veut pas que je vous dise, récit au cœur du pouvoir, qui est publié en mars 2022 et où elle décrit son expérience de l'exercice du pouvoir[9],[20].
Elle décrit toujours au cours de cet entretien, un gouvernement où Emmanuel Macron et Alexis Kohler concentrent les pouvoirs, Emmanuel Macron étant maître des décisions finales et Alexis Kohler prenant « 80 % des décisions d’arbitrage alors qu’il est seul dans son bureau et qu’il ne rend des comptes à personne d'autre qu'Emmanuel Macron ». D'après elle, Alexis Kohler peut prendre des décisions sans échanger avec les ministres concernés. Elle estime par ailleurs que les députés de l'Assemblée nationale ne sont pas libres de voter en leur âme et conscience. Elle affirme notamment avoir été traitée comme une frondeuse lorsqu'elle brave pour la première fois une consigne donnée par Richard Ferrand, président du groupe La République en marche à l'Assemblée[21], concernant le retrait de la fréquence TNT à France 4[22]. Selon elle, être entendu et « faire bouger les lignes » est impossible, et donner un avis non « conforme » est déjà vu comme une « fronde »[21].
Dans cet entretien, elle critique également individuellement certaines personnalités du gouvernement[20]. Elle déclare notamment avoir « très vite remarqué que des ministres pouvaient mentir et n’hésitaient pas à déformer la réalité »[9]. Selon elle, le président Emmanuel Macron «sape méticuleusement tous les contre-pouvoirs ». Lors d'un entretien avec Le Parisien en septembre 2018 où elle annonce qu'elle quitte le groupe « La République en marche », elle avait déjà estimé qu'il y avait peu de considération pour le travail du Parlement[21].
Rapport de mai 2018, synthétisé et actualisé en mars 2020 : « Les médias de service public à l'ère du numérique. Au service de la diversité, du pluralisme et de la cohésion sociale ».
Rapport de Frédérique Dumas et Liliana Tanguy, députées – juillet 2020 : « Quelle méthode pour définir et mettre en œuvre au niveau européen des outils financiers propres à faciliter la sortie de crise et la relance ? » [lire en ligne].
Rapport de Frédérique Dumas et Xavier Paluszkiewicz - juillet 2020 : « L’espace fiscal européen » [présentation en ligne]
Rapport d'information de Mme Frédérique Dumas et Mme Brigitte Liso sur les droits des femmes dans le monde et l’application de la convention d’Istanbul - janvier 2022.
Communication de Mme Frédérique Dumas et Mme Liliana Tanguy sur la réforme de la fiscalité internationale des entreprises - février 2022.
Publication
Ce que l’on ne veut pas que je vous dise, récit au cœur du pouvoir, Massot Éditions, .
↑« Frédérique Dumas, députée des Hauts-de-Seine: «Je quitte le groupe UDI-Agir, devenu une composante de la majorité» », L'Opinion, (lire en ligne, consulté le ).