Maud Bregeon est née le à Poitiers dans le département de la Vienne. Sa mère est secrétaire et son père bûcheron, puis éducateur spécialisé, puis professeur associé de sociologie à l'université[1],[2],[3]..
Diplômée de l'école polytechnique universitaire de Nantes Université[4], elle travaille dans la filière nucléaire d'EDF de 2014 à juillet 2022, date de son élection à l'Assemblée. Elle fait l'essentiel de ses huit années passées chez EDF en tant que spécialiste des situations de crise, et travaille également comme responsable des achats pour d'importants contrats de maintenance[5],[6].
En , Maud Bregeon est investie à Levallois-Perret pour les élections municipales de 2020 comme tête de liste par LREM[7],[8]. Pour le second tour de ces élections, Arnaud de Courson et Maud Bregeon présentent une liste commune[9] mais sont battus par la liste d'Agnès Pottier-Dumas, qui succède ainsi à Patrick Balkany[10].
Elle est proche des ministres Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, dont elle a reçu la visite lors de sa campagne législative[17]. Elle bénéficie, dès le début de son mandat, d'une exposition médiatique[5].
Durant l'été 2022, Maud Bregeon intègre la Commission des Affaires économiques à l'Assemblée nationale et devient rapporteure du volet « souveraineté énergétique »[18] du projet de loi pour le pouvoir d’achat[17].
En mars 2023, elle est la rapporteure[19],[20] du projet de loi relatif à l'accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires[21]. Durant son examen à l'Assemblée nationale, elle défend notamment la suppression de la limite de 50 % de nucléaire dans le mix électrique ou la fusion de l'ASN et de l'IRSN[22].
Elle retrouve son siège de députée le 14 janvier 2025.
Prises de position et déclarations publiques
En mai 2024, Maud Bregeon a pris une position notable sur la question de l'immigration et de la sécurité. Lors d'une interview sur Europe 1 et CNews, elle a affirmé qu'il existe « parfois un lien entre insécurité et immigration »[26], contredisant ainsi la position de Valérie Hayer, tête de liste macroniste aux élections européennes. Maud Bregeon a précisé qu'il ne s'agit pas d'essentialiser les gens, mais de « regarder les choses en face » après une attaque au couteau à Lyon impliquant un Marocain sous obligation de quitter le territoire français (OQTF).
En novembre 2024, ses propos dans Le Parisien[27] sur les risques de shutdown en cas de motion de censure du gouvernement Barnier sont sévèrement remis en doute par des juristes[28], ainsi que par la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet[29], et sont qualifiés de mensongers par une partie de l'opposition politique[30].
↑Pour le second tour, Maud Bregeon fusionne sa liste (arrivée troisième) avec celle conduite par Arnaud de Courson. Trois élus sont issus de sa liste du premier tour.
↑« Maud Bregeon (porte-parole LREM) : « Emmanuel Macron a été élu pour réformer, pas pour se conformer ou se résigner » », La Montagne, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Nucléaire : un patrimoine industriel et écologique », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Voici la « marcheuse » qui veut défier Patrick Balkany aux municipales », L'Obs, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Levallois : qui est Maud Bregeon, la marcheuse qui s’attaque à Patrick Balkany », Le Parisien Haut-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Municipales à Levallois : Arnaud de Courson (DVD) et Maud Bregeon (LREM) unissent leurs forces pour le second tour », Le Parisien Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Municipales à Levallois-Perret : Agnès Pottier-Dumas succède aux Balkany », L'Obs, (lire en ligne, consulté le ).
↑« LREM désigne deux nouvelles porte-parole », L'Obs, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Maud Bregeon, une porte-parole LREM en campagne », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Législatives dans les Hauts-de-Seine : les ministres se succèdent pour soutenir Maud Bregeon dans la 13e circonscription », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).