Le parti s'organise à l'échelle nationale en 2021 avec pour objectif de jouer un rôle significatif à droite en vue de l'élection présidentielle de 2027.
Le parti a alors bénéficié de ralliements d'élus de droite, notamment en provenance des Républicains. Se réclamant de tendance plutôt libérale, Nouvelle Énergie propose de nouvelles initiatives sur divers sujets tels que la liberté entrepreneuriale, la créativité, la lutte contre la bureaucratie, la croissance écologique, le renforcement des retraites, la culture française, et le « déclassement international »[3].
Le parti revendique en 2023 plus de 10 000 adhérents[10].
Organisation
Présidé par David Lisnard, Nouvelle Énergie a pour secrétaire général Alexandra Martin[11], député de la 8e circonscription des Alpes-Maritimes.
Romain Marsily en est le directeur général[12] et est en charge des groupes de travail du parti. Depuis 2024, Hervé Novelli, ancien secrétaire d'État au Commerce et aux PME, est en charge de piloter le projet politique du parti[13].
À ce jour, le parti est représenté dans plus de 70 départements en France métropolitaine et dans les territoires d’outre-mer[14], par des relais locaux chargés de l’animation de leurs départements respectifs.
Le mouvement de jeunesse du parti, nommé Les Jeunes Énergies, est représenté par Marion Beaudin[15].
Positionnement politique
Issu du libéralisme classique et de l’ordolibéralisme, Nouvelle Énergie se positionne comme un parti de droite réformiste. Il est attaché aux valeurs républicaines, à la décentralisation et à la défense des libertés économiques, tout en prônant une gestion rigoureuse des affaires publiques.
Nouvelle Énergie propose un projet ambitieux de redressement national, centré sur la liberté, la prospérité, la dignité et l’unité de la nation. Son président s’oppose fermement à la politique menée depuis plus de 40 ans, qu’il qualifie de "Social-Étatisme", et au "règne des technocrates" en France.
Voici une liste non exhaustive de ses propositions :
augmenter le salaire net en réduisant les cotisations et charges[16] ;
créer un contrat de travail unique, fusionnant CDI et CDD[17] ;
lancer une grande politique familiale pour lutter contre le déclin démographique[18] ;
garantir la sécurité en soutenant la police, en abaissant la majorité pénale à 16 ans, et en expulsant les criminels étrangers[19] ;
réduire drastiquement les freins bureaucratiques et fiscaux qui limitent l'innovation, les initiatives individuelles et l'esprit d'entreprise[20] ;
instaurer un système de retraite par capitalisation collective[21] ;
mettre fin au regroupement familial automatique, rétablir le délit de clandestinité et faire exécuter les OQTF (Obligations de Quitter le Territoire Français)[23] ;
réorganiser l'hôpital public et les services d’urgence, et généraliser les soins palliatifs ;
poursuivre une politique ambitieuse de décentralisation[24] ;
supprimer la carte scolaire, et réformer la formation des enseignants et les programmes pour renouer avec l’excellence éducative[25] ;
relever les grands défis de notre époque, tels que la protection de l’environnement et l’intelligence artificielle, en stimulant les investissements et en libérant la science, la recherche et l’innovation[26].
↑« Pour les vœux de Nouvelle Énergie, David Lisnard s’affiche avec François-Xavier Bellamy: «À chacun d’être fort» », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
↑« L'Équipe », sur Nouvelle Énergie (consulté le )