Village dépendant de l’abbaye Saint Magloire de Paris aux alentours de l’an mille, devenue seigneurie de divers bourgeois parisiens, la commune évolua à partir du XXe siècle avec les carrières de meulière et la construction de demeures bourgeoises puis le lotissement de l’ancienne forêt de Séquigny, lui donnant sa physionomie actuelle de banlieue résidentielle au sud de la capitale.
La commune occupe un territoire totalisant 439 hectares dont plus de 95 % relevaient de l’espace urbain et moins de 4 % de l’espace rural.
L’Orge borde le territoire au nord, donnant son nom à la commune. Elle creuse une vallée dans laquelle se trouve une partie de la commune, dominée par un plateau accueillant les quartiers plus récents.
La commune de Morsang-sur-Orge est implantée sur le plateau du Hurepoix et le versant sud de la vallée de l’Orge.
Son altitude varie entre un point bas à 36 mètres et un point haut à 81 mètres. Le point le plus bas est situé en bordure de la rivière au nord, à la frontière avec Savigny-sur-Orge[12], le point culminant est lui situé à l’extrémité sud de la commune sur le plateau[13], le centre-ville à mi-distance est lui situé à une altitude de 60 mètres[14].
La rivière l’Orge matérialise la frontière au nord avec la commune voisine de Savigny-sur-Orge, au nord-est et à l’est, les rues Diderot, du Docteur-Roux, l’avenue du Commandant-Barré, la voie de Compiègne, l’avenue des Bouleaux et l’avenue du Pavillon marquent la frontière avec Viry-Châtillon, au sud-est se trouve Fleury-Mérogis, au sud et au sud-ouest Sainte-Geneviève-des-Bois séparée par l’avenue Jean-Moulin, à l’ouest et au nord-ouest Villemoisson-sur-Orge, dont la limite est faite par la route de Corbeil.
La commune est desservie au nord par la route départementale 77 et se trouve bordée à l’ouest par la route départementale 117, appelée dans la commune route de Corbeil.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 657 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épinay-sur-Orge à 2 km à vol d'oiseau[18], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,4 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].
Statistiques 1991-2020 et records EPINAY-SUR-ORGE (91) - alt : 51m, lat : 48°39'52"N, lon : 2°18'55"E Records établis sur la période du 01-01-1966 au 31-07-2004
Source : « Fiche 91216001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Lieux-dits, écarts et quartiers
Le vieux bourg est, comme son nom l’indique, le quartier ancien de la ville. Il est constitué d’un château, de son parc ainsi que de vieilles bâtisses. Plusieurs autres quartiers historiques sont répartis sur le territoire dont la Gribelette au sud, le Plateau au centre, collé au parc Hendès à l’est et Monjardin au nord.
L'un des quartiers caractéristiques de Morsang-sur-Orge est le parc Beauséjour. Au début du XXe siècle, la mode des villas en tant que résidences secondaires était en plein essor. C’est ainsi que ce parc résidentiel a vu le jour. Non loin de la capitale, il permettait aux Parisiens de venir y passer leurs week-ends.
Ce quartier est composé aussi bien de grands pavillons, que de plus petits. À l’époque, la volonté était de permettre également aux classes moyennes d’avoir accès aux villas. Le bâtiment qui symbolise au mieux le parc Beauséjour est le castel d'Orgeval (sur la commune de Villemoisson-sur-Orge), dont l’architecte n’est autre que Hector Guimard, auteur des fameuses bouches du métropolitain parisien.
En 1998, un découpage en huit quartiers a été opéré afin de mettre en place un exercice de démocratie participative basé sur des comités de quartiers. Pour plus de simplicité, ce découpage s’est fait selon la sectorisation des établissements scolaires. Ainsi, les huit quartiers de Morsang-sur-Orge portent le nom des écoles élémentaires autour desquelles ils se sont constitués (Wallon, Jaurès, Buisson, Cachin, Langevin, Courbet, Robespierre et Curie).
L’Insee découpe la commune en huit îlots IRIS en 2011, soit Wallon, la Guérinière, le Vieux bourg, le Bois pommier, Compiègne, Beauséjour, le Marché, la Gribelette[22].
Habitat
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Le territoire de la commune se compose en 2017 de 3,28 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 11,02 % d'espaces ouverts artificialisés et 85,7 % d'espaces construits artificialisés[24]. Aucune parcelle n'est cultivée.
Urbanisme
Typologie
Au , Morsang-sur-Orge est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[26],[27]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[27]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].
Toponymie
Le lieu est attesté sous la forme Murcinctus en 997 - 999[30] puis Morseng, Murcenc au XIIe siècle ; Morcent, Murcent en 1159, Meurcentum en 1268[31] et finalement Morsang[32]. La commune fut créée en 1793 avec son nom actuel[33].
Il est issu d’un type toponymique bas latinMurocinctus (cf. Morsain, Aisnes, Murocinctus 879) qui signifie « ceint de murs »[30].
La première mention du lieu remonte à la donation faite par Hugues Capet à l’abbaye Saint Magloire de Paris en 980. En 1159 le lieu est cité sous le nom de Murcent, traduisant la présence d’un mur d’enceinte autour du village[34]. Une église dédiée à saint Jean est édifiée au XIIIe siècle[35].
En 1564 le domaine est cédé à la famille de la Raguenière et comprend un manoir au nord et la vaste forêt de Séquigny au sud[34]. Une chapelle dédiée à saint Charles est édifiée au XVIIe siècle[35]. En 1616, la seigneurie revint à la famille Vassan.
Au XVIIIe siècle, le village est organisé autour du château, de la ferme et d’un troisième site, reliés entre eux par une route menant à l’importante route de Corbeil, la principale activité agricole d’alors étant la viticulture[34]. En 1739, le fermier général Pierre Durey d’Harnoncourt achète la seigneurie de Morsang et y fait construire en 1740 le château de Morsang, qui revient à son gendre Louis Bénigne François Bertier de Sauvigny, premier président du Parlement de Paris. Celui-ci qui le conserve jusqu’à son décès en 1789[34].
En 1848 est construite la mairie-école[36]. À partir du XIXe siècle, le village évolue avec l’ouverture de carrières de meulière[37], et des maisons bourgeoises sont édifiées dans ce qui était alors un village-rue, complétées dès le début du XXe siècle par des lotissements pavillonnaires[34].
Une nouvelle mairie-école est inaugurée en 1921[38], la précédente devenant un bureau de poste[39].
En 1955 est inaugurée un second lieu de culte catholique dans la commune[40].
Arrêté interdisant le lancer de nain
En 1991, la maire de Morsang-sur-Orge prend un arrêté interdisant le lancer de nain, qui, contesté par un des « artistes » concernés, aboutit à la « décision Morsang-sur-Orge » du Conseil d'État, qui s'impose comme un arrêt fondamental du droit administratif, permettant à un maire de prendre une mesure de police dans le but d’interdire un spectacle portant atteinte à la dignité de la personne humaine, même dans le cas où la personne serait consentante. La personne devant être lancée saisit alors la cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui estime sa plainte irrecevable, puis le comité des droits de l'homme des Nations unies, qui rejette sa plainte et le déboute[41],[42].
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le projet de schéma régional de coopération intercommunale de prévoyait la création, en Essonne, d’une agglomération de plus de 500 000 habitants regroupant 48 communes, allant de l’Arpajonnais au SAN de Sénart Ville Nouvelle en Seine-et-Marne.
Après concertation, ce projet a été amendé au profit de la création d'une intercommunalité regroupant Val-d'Orge et Arpajonnais[46],[47],[48].
C'est ainsi qu'est créée le la communauté d'agglomération Cœur d'Essonne Agglomération, dont est désormais membre la commune.
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2011)
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Aux élections municipales de 2020, la victoire de la liste conduite par Marianne Duranton (UDI), ancienne conseillère municipale dans l’opposition, a mis fin à une longue période durant laquelle la commune était dirigée, depuis 1953, par une maire communiste[50]. La liste "Morsang ville à vivre" qu'elle dirigeait, soutenue par LREM, a remporté les élections au 2nd tour avec 53,31% des voix, devant la liste (DVG) menée par Marie-Claire Arasa (PCF), première adjointe. Cette dernière était pourtant en tête au premier tour avec 33,05% des voix, devant Marianne Duranton (27,06%) et Gilles Marsolas (17,27%)[51].
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élections départementales de 2021 : 55,57 % pour Frédéric Petitta (PS) et Marie-Claire Arasa (PCF), 44,43 % pour François Cholley (DVD) et Florence Lebouc (LR), 30,17 % de participation.
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
Trente et un maires se sont succédé à la tête de l’administration municipale depuis l’élection du premier en 1792. Particularité dans le département, la commune est administrée depuis 1953 par une femme maire.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[80],[Note 5].
En 2022, la commune comptait 21 161 habitants[Note 6], en évolution de +0,06 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Lors du premier recensement des personnes réalisé en 1793, le village de Morsang-sur-Orge ne dénombrait que trois cent vingt-cinq habitants. La croissance démographique fut lente et progressive pour ne dépasser le cap des cinq cents résidents qu’en 1861 et franchir la barre symbolique des mille habitants au tout début du XXe siècle, avant un léger fléchissement.
À partir des années 1920, comme beaucoup de communes de la banlieue parisienne, la croissance démographique s’accéléra avec l’installation de nouveaux résidents dans les secteurs pavillonnaires, la commune atteignant plus de trois mille six cents habitants en 1936, dépassant les cinq mille résidents en 1954 et connaissant un triplement de sa population durant les années 1960 avant un ralentissement de la progression pour se stabiliser aux alentours de vingt mille habitants depuis les années 1970, avec un pic démographique atteint en 2006 à 21 717 habitants.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,8 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 9 999 hommes pour 10 620 femmes, soit un taux de 51,51 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[84]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,2
6,5
75-89 ans
8,0
12,1
60-74 ans
13,3
22,0
45-59 ans
21,2
19,2
30-44 ans
19,8
16,6
15-29 ans
16,3
23,1
0-14 ans
20,2
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[85]
Pour l’accueil des jeunes enfants, la commune dispose en 2013 des crèchesEugénie-Cotton et Les Écureuils[88], les plus âgés sont accueillis hors temps scolaires dans les centres de loisirs Robespierre, du Château, Ferdinand-Buisson et de la Source[89] et à la ludothèque.
La commune de Morsang-sur-Orge dispose sur son territoire de plusieurs équipements à caractère culturel dont le théâtre l’Arlequin qui accueille en résidence la compagnieBlonBa[96], la médiathèqueLouis-Aragon, la salle polyvalente Pablo-Neruda, le studio d'enregistrement le Tremplin et les écoles municipales d'Arts, situées dans le château de Morsang-sur-Orge.
Celles-ci sont composées du Conservatoire à Rayonnement Communal de musique et théâtre Maurice Ravel, créé le et de l'école municipale d'arts plastiques, créée le .
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2011)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
La commune dispose en 2011 sur son territoire d'un bureau de poste[97],[98].
La commune de Morsang-sur-Orge publie un journal municipal mensuel nommé Morsang au fil du mois[107]. Il diffuse des informations essentiellement locales (évènements, découvertes, messages des élus…).
Économie
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2013)
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Morsang-sur-Orge est intégrée par l’Insee au bassin d'emploi d’Orly qui regroupait en 1999 trente communes et 446 024 habitants[108], les Morsaintois représentant 4 % de la population totale de la zone.
Principalement résidentielle, la commune dispose des zones d’activités du Buisson foireux et de la route de Corbeil. Elle comptait plus de mille établissements en 2010 dont près de 64 % dans le secteur tertiaire et 15 % dans le secteur administratif. Aucun hôtel ni camping ne sont implantés dans la commune[109].
Un marché se tient dans la commune les mercredis et samedis matin[110].
Emplois, revenus et niveau de vie
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2009)
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En 2009, la commune comptait 10 516 actifs mais seulement 2 772 emplois sur le territoire communal, obligeant 89 % de la population à travailler ailleurs.
Le taux de chômage s’élevait cette année-là à 8,1 % mais parmi les actifs occupant un emploi, seulement 9 % étaient des salariés précaires, créant une certaine disparité de niveaux de vie avec un revenu net moyen déclaré fixé à 27 983 € mais 31 % des ménages non imposables sur le revenu.
En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 761 €, ce qui plaçait la commune au 2 370e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au cent quarante-septième rang départemental[111]. Près d’un quart de la population était logé dans une HLM et près de 65 % était propriétaire de son logement[109].
Outre le vaste parc du château au nord, le parc de la Source attenant, le parc Pablo-Picasso au sud et la place Henri-IV participent au cadre de vie, complétés par les avenues bordées d’arbres. Une cépée de platane située dans le parc du château a reçu le label Arbre remarquable[116].
Philippe Ricord (1800-1889), médecin et chirurgien, a acquis le château de Morsang-sur-Orge et fait installer dans le parc de celui-ci de nombreux bustes de célébrités médicales[122].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Geneviève Rodriguez est la sœur du militant communiste et ancien résistant André Leroy.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Jérôme Lemonnier, « L’Arpajonnais et le Val d’Orge présentent leur amendement : Dans le cadre de l’étude du schéma régional de coopération intercommunale, l’Arpajonnais et le Val d’Orge présenteront un amendement commun concernant la fusion de ces deux intercommunalités. », Essonne info, (lire en ligne).
↑« Morsang-sur-Orge féministe depuis soixante ans », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« A Morsang-sur-Orge, la mairie est dirigée par des femmes depuis 1953. Et même avant, murmurent certains. Car Marie Geoffroy, qui a officiellement conquis le fauteuil de maire en 1953, aurait assumé la gestion de la ville dès 1945, le maire en place, Alexandre Christophe, souffrant d'une grave maladie ».
↑ ab et cPauline Darvey, « À Morsang-sur-Orge, les maires sont des femmes… depuis 1953 ! : Cette situation fait figure d’exception en Essonne où, selon une récente étude de l’Insee, seuls 23,7 % des maires sont des femmes. Rencontre avec Marjolaine Rauze, qui dirige la ville depuis 1996 », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Pourtant, à Morsang, avoir une femme à la tête de la ville n’a rien d’extraordinaire puisque c’est le cas depuis… 1953. Cette année-là, quand Marie Geoffroy (PCF) prend les rênes de la ville, seules 0,8 % des communes françaises sont administrées par des femmes ».
↑« Morsang-sur-Orge : Geneviève Rodriguez cède sa place à Marjolaine Rauze », L'Humanité, (lire en ligne)« Depuis la Libération, la municipalité de Morsang-sur-Orge (Essonne) n'a eu à sa tête que des femmes. La tradition perdure. Hier, Geneviève Rodriguez, maire communiste depuis trente et un ans, a annoncé sa démission ».