Domaine seigneurial et monacal dès le Moyen Âge, Savigny-sur-Orge construit autour du château occupé par d’illustres familles se développa dès l’arrivée du chemin de fer à la fin du XIXe siècle. Le lotissement des coteaux puis du plateau, la construction de grands ensembles multiplièrent par vingt la population de la commune en un siècle, pour en faire au XXIe siècle la quatrième ville du département. Reliée aux grands pôles urbains et économiques de la région par une ligne de RER et l’autoroute A6 mais disposant de peu d’espaces industriels et commerciaux, c’est aujourd’hui tant une « ville-dortoir » confrontée au vieillissement de ses infrastructures qu’une commune recherchée des classes moyennes.
La commune occupe un territoire approximativement rectangulaire dont la base orientée au sud-est fait trois kilomètres et le côté orienté au sud-ouest fait deux kilomètres et trois cents mètres, le tout représente une superficie de six cent quatre-vingt-dix-sept hectares. Près de 90 % de ce territoire est aujourd’hui urbanisé et construit et seulement 2 % sont répertoriés comme espace « rural », intégralement composé des berges relativement préservées de la rivière au sud.
Le territoire est situé pour une part importante sur des coteaux orientés au sud-ouest à l’extrémité sud du vaste plateau d’Orly.
Quatrième commune du département, Savigny-sur-Orge est pourtant située à l’écart des pôles administratifs et économiques du département, à dix-neuf kilomètres au sud de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, neuf kilomètres au nord-ouest d’Évry, neuf kilomètres au sud-est de Palaiseau, treize kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, trente-deux kilomètres au nord-est d’Étampes, huit kilomètres au nord-est de Montlhéry, treize kilomètres au nord-est d’Arpajon, vingt-trois kilomètres au nord de La Ferté-Alais, trente-et-un kilomètres au nord-est de Dourdan et trente-trois kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt.
À l’ouest se trouve une courte limite avec Longjumeau, qui se poursuit au nord-ouest par une frontière avec Morangis en partie matérialisée par l’avenue de l’Armée Leclerc.
Au nord, la rue de la Voie Verte marque la limite avec Paray-Vieille-Poste puis avec Athis-Mons au nord-est. À l’est se trouve la commune de Juvisy-sur-Orge, en partie séparée par l’avenue de Champagne qui recouvre l’aqueduc de la Vanne et du Loing.
Le territoire s’étage entre une altitude basse de trente-trois mètres à l’extrême sud-ouest en bordure de la confluence de l’Yvette et de l’Orge[2] et une altitude haute de quatre-vingt-dix-neuf mètres à proximité de la Ferme de Champagne[3]. La déclivité se fait relativement doucement sur les deux tiers nord du territoire vers le sud et le sud-ouest puis s’accentue fortement à l’approche du centre-ville, l’altitude passant brusquement de quatre-vingt-quatre mètres dans le quartier des Cherchefeuilles, approximativement centré sur le territoire[4] à seulement trente-sept mètres dans le parc du lycée[5], distant de seulement un kilomètre au sud-est et dans le parc de Grand-Vaux[6], distant de mille six cents mètres au sud-ouest.
Savigny-sur-Orge est implantée sur le coteau nord de la vallée de l’Orge qui marque la frontière sud et sud-est avec les communes de Morsang-sur-Orge et Viry-Châtillon, la rivière parcourt ainsi trois kilomètres et trois cents mètres sur le territoire commun.
Son affluent l’Yvette sert lui aussi de frontière avec la commune d’Épinay-sur-Orge au sud-ouest et forme une boucle dans le quartier de Grand-Vaux sur une longueur de neuf cents mètres.
Au sud du territoire, dans le parc de l’ancien château aujourd’hui occupé par le lycée Jean-Baptiste Corot se trouvent deux canaux et les douves. Un bassin de retenue des eaux de pluie a été aménagé sur le plateau en bordure de l’avenue du Garigliano et un autre à l’intersection des avenues du Général Friant et du Général Louis Morand.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 663 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épinay-sur-Orge à 2 km à vol d'oiseau[10], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,4 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Statistiques 1991-2020 et records EPINAY-SUR-ORGE (91) - alt : 51m, lat : 48°39'52"N, lon : 2°18'55"E Records établis sur la période du 01-01-1966 au 31-07-2004
Source : « Fiche 91216001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Savigny-sur-Orge est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[15],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].
Savigny-sur-Orge est divisée en plusieurs quartiers, historiquement, le centre-ville est implanté au sud à proximité du cours de l’Orge, il a été complété au fur et à mesure de l’urbanisation par le quartier pavillonnaire du Plateau puis des Cherchefeuilles au sud, par le grand ensemble de Grand Vaux au sud-ouest et par le quartier de Clair Village ainsi que par la zone d'aménagement concerté des Gâtines au nord-ouest et par le quartier Champagne et des Prés Saint-Martin à l’est et de la Voie Verte au nord-est.
Le nombre de logements sociaux était de 2 000 (13,1 % du parc des résidences principales) en 2008, et à augmenté pour atteindre 2 287 logements en 2018 (14,5 %) mais n'atteint toujours pas le minimum légal prévue par l'article 55 de la Loi SRU de 2000[I 4]. De ce fait, la commune est astreinte au paiement d'une pénalité financière annuelle, qui s'est élevée à 266 827 € en 2018[21]
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Savigny-sur-Orge en 2018 en comparaison avec celle de l'Essonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,4 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,8 % en 2013), contre 58,7 % pour l'Essonne et 57,5 pour la France entière[I 4].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
1,4
1,6
9,7
Logements vacants (en %)
7,3
6,5
8,2
Voies de communication et transports
Placée à la confluence de deux cours d’eau, Savigny-sur-Orge a toujours été à proximité d’importantes routes commerciales. Aujourd’hui, son territoire est parcouru ou traversé par plusieurs voies routières et ferrées et par un maillage de transports en commun relativement dense.
À l’extrême ouest passe l’autoroute A6, la commune disposant de l’échangeur numéro 6 à proximité de Petit Vaux et du centre-ville. À l’est, tout proche de la Cité du panorama passe sur le territoire de la commune voisine Juvisy-sur-Orge l’ancienne route nationale 7, ces deux voies majeures sont ensuite reliées entre elles par plusieurs routes départementales, du nord au sud passant par Savigny-sur-Orge, la RD 167 qui prend l’appellation d’Avenue Jean Allemane, la RD 25 qui est appelée Boulevard Aristide Briand et la RD 77 qui passe par le centre-ville en s’écartant du cours de l’Orge.
Attesté sous le nom Savini vers 1100[23], Savignaicum en 1151[24], Saviniacus en 1152[23], Saviniacum en 1307[24].
Le nom de Savigny-sur-Orge viendrait de la présence à l’époque gallo-romaine d’un propriétaire terrien originaire de la Sabine et dénommé Sabinus qui évolua vers l’appellation Savinus puis la graphie actuelle[25]. Créée en 1793, la commune ajouta la mention du cours d’eau l’Orge en 1801 pour se distinguer des nombreuses autres communes homonymes.
Mais en latin Sabinum signifie « vin du pays des sabins », on peut remarquer que onze Savigny se situent dans des pays de vin et qu’il en est de même pour les Savignac du Sud-Ouest. À Savigny-sur-orge, les coteaux ont longtemps été couverts de vignes et de nombreux documents attestent que la profession de vigneron était très répandue à Savigny[26].
Histoire
Les origines
Des vestiges de silex taillé, des pierres polies, de bronze et de céramique certifient la présence humaine dès le néolithique et jusqu’à l’époque celtique[27]. L’origine latine du nom semble indiquer la présence d’un propriétaire terrien à l’époque gallo-romaine. Des pièces en bronze découvertes attestent d’une concentration humaine aux IIIe et IVe siècles. Au Moyen Âge, des moines de l’abbaye Notre-Dame-des-Champs développent un moustier aux Prés-Saint-Martin[28].
Longtemps, Savigny n'est qu’un petit village groupé autour du château seigneurial, le territoire comme celui des bourgs voisins est alors occupé par de vastes champs sur le plateau, de vignes et de vergers sur les coteaux et d’herbages dans la vallée de l’Orge. Au XIe siècle est élevée la première chapelle seigneuriale.
Au XIIe siècle est construite sur le plateau la ferme de Champagne. L’église Saint-Martin est bâtie à cette époque par les moines de l’abbaye de Longpont. Pendant la guerre de Cent Ans, l’église comme beaucoup d’autres de la région est ravagée puis reconstruite. En 1493, l’église agrandie est consacrée à saint Martin. En 1587 sont installées quatre cloches à Saint-Martin.
Au XVIIIe siècle, Marie-Nicolas Pigeon, avocat au Parlement de Paris fait construire le domaine de Courte-rente. Entre 1635 et 1797, le domaine de Grand Vaux passe entre différentes mains.
Lors de l'époque révolutionnaire, Pierre Vigier achète le domaine en 1797 et l’agrandit jusqu’à sa mort en 1817, le parc couvrant alors cent hectares. En 1801, Pauline de Beaumont loue le domaine de Courte-rente pour abriter ses amours avec François-René de Chateaubriand. En 1802, Louis Nicolas Davout achète le château de Savigny et y fait d’importants travaux.
En 1854, Charles Petit, propriétaire de la ferme de Champagne crée une usine d’expérimentation de distillation de la betterave sucrière. En 1855, Louis Adolf Duval, futur maire de la commune fonde une manufacture de fleurs artificielles. En 1869, la reine d’EspagneIsabelle II en exil séjourne au château de Savigny.
Dans un bail datant de 1466, Renaud Gorre, commandeur du prieuré hospitalier de Saint-Jean de Latran, déclare affermer pour neuf ans à un certain Germain Amaury, laboureur à Chasseney, la métairie avec étables, grange, cour, jardin fermé de murs, moulin à vent et 720 arpents de terre labourable à Montrouge, 10 arpents de près à Chantilly et à Savigny-sur-Orge, contre un fermage de 2,5 muids de blé, 1,5 muids d'avoine, un sétier de grosses féves et quatre douzaines de pignons[29],[30].
Croissance moderne
En 1834, la commune se dote d’une mairie aménagée dans la première école. En 1847, elle construisit un nouveau bâtiment pour accueillir la mairie, l’école et le presbytère. La même année, la maréchale Davout fait don à la commune d’une école de filles.
Savigny bénéficie à la fin du XIXe siècle de l’arrivée de la ligne de la grande ceinture de Paris avec la construction d’une gare sur son territoire en 1888.
Première Guerre mondiale
En 1914, Savigny fait partie du camp retranché de Paris, dont le Plan de défense, adopté le , entraîne le creusement de tranchées et des travaux de fortification à la ferme Champagne.
En 1916, madame Petit, devenue veuve, loue la ferme de Champagne à l'Union des colonies étrangères qui la transforme en centre de rééducation des victimes de guerre, inaugurée en 1917 par le président de la RépubliqueRaymond Poincaré[31]. Grâce aux 50 hectares de terres de la « ferme des mutilés », les médecins travaillent à la rééducation des blessés par le biais de l'agriculture[32]. Le château de Grand Vaux accueille, du au , grâce à la générosité de madame Darlu, un hôpital de 20 lits, l'Hôpital auxiliaire de la société de secours aux blessés militaires (HASSBM) no 84, tandis que madame Duparchy ouvrit, au château de Savigny, dit « château Davout », un hôpital de 20 lits également, l'hôpital auxiliaire de la société de secours aux blessés militaires (HASSBM) no 1 4[33], qui fonctionne de au .
La même année, le projet de monument aux morts de monsieur Roblot, statuaire à Épinay-sur-Orge, remporte le concours lancé par la municipalité avec un budget de 24 000 F. L'ouvrage est inauguré le [35].
Au sortir de la Première Guerre mondiale, l’afflux de provinciaux dans la région capitale et la politique en faveur du logement social modifièrent la physionomie de la commune. Entre 1923 et 1935, des lotissementspavillonnaires remplacent les champs et vergers au nord et à l’est du centre-ville, d’abord pour la villégiature des Parisiens puis pour le logement des nouveaux employés et ouvriers.
Outre la construction d’équipements publics, la viabilisation des nouveaux quartiers est entreprise à partir de 1928 et des 1931, près de 70 % des Saviniens résidaient sur le plateau. En 1929, pour accompagner cette croissance démographique, est construit le groupe scolaire Jules-Ferry, suivi en 1931 par l’église Sainte-Thérèse et en 1936 par le groupe Aristide-Briand. En 1930 est ouverte une des premières salles de cinéma de la région, l’Excelsior.
La conclusion des accords de Munich fin septembre 1938 suscite un soulagement et une joie profonde : le conseil municipal attribue le nom de Neville-Chamberlain à une des rues de la ville dans les jours qui suivent[36].
Seconde Guerre mondiale
En 1942, la mairie est transférée dans une ancienne ferme, plus vaste. Durant la Seconde Guerre mondiale, les résistants Georgette et Francis Remoissenet et Fernande et Paul Arnoult s’illustrèrent par l’aide qu’ils apportèrent aux persécutés, ils ont ainsi été élevés au rang de « Juste parmi les nations »[37],[38].
Entre 1945 et 1972, la ferme de Champagne, devenue propriété du Ministère de la Justice sert de centre d’éducation surveillée pour mineurs délinquants.
Les Trente Glorieuses entraînèrent un nouvel afflux de population, rapidement logée dans les grands ensembles implantés dans le parc du château de Grand Vaux entre 1960 et 1966, à Clair Village entre 1967 et 1971 et aux Prés-Saint-Martin entre 1970 et 1972[41]. Les groupes scolaires Kennedy et Saint-Exupéry ainsi que l’église Notre-Dame-de-l’Espérance accompagnèrent cette urbanisation entre 1962 et 1964.
Entre 1953 et 1960, le parc de Grand Vaux est coupé en deux par la nouvelle autoroute A6 qui relie ainsi directement la commune aux portes de Paris.
Le , Savigny-sur-Orge accueille un meeting de campagne du candidat Georges Pompidou[42].
Entre 1978 et 1979, Savigny-sur-Orge est à nouveau sous le feu des projecteurs lors de l’affaire Empain[43].
L’urbanisation s’acheve en 1992 avec l’aménagement de la zone d'aménagement concerté des Gâtines[44]. En 1999, la commune se dote d’un nouvel hôtel de ville.
Le XXIe siècle
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Dans le cadre de la mise en place de la Métropole du Grand Paris, les communes de la CALPE ont souhaité rejoindre la métropole[49],[50], ce qui prend effet le [51],[52].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées
Les Portes de l'Essonne rejoignent donc (avec Viry-Chatillon, mais également Paray-Vieille-Poste) l'Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre dont fait désormais partie la commune. Toutefois, les conseils municipaux de Viry, Juvisy et Savigny ont délibéré en 2018 pour demander à sortir de l'EPT au profit d'une intercommunalité de taille plus réduite[53], ce qui n'est pas prévu par la législation applicable.
Tendances et résultats politiques
Ancienne commune de la « Ceinture Rouge » de Paris, Savigny-sur-Orge se caractérise aujourd’hui par un électorat relativement ancré à droite quels que soient les scrutins organisés. Toutefois, lors des élections municipales de 2020, la ville passe à Europe Écologie Les Verts.
L’analyse des résultats des élections organisées au cours de la décennie 2001-2010 montre ainsi une nette avance des candidats de la droite gouvernementale avec en 2001 des scores importants pour le maire sortant Jean Marsaudon et la conseillère générale avec respectivement 52,17 % et 58,55 % des suffrages.
En 2002, le candidat Jacques Chirac y obtint près de 85 % des bulletins de vote soit deux points de plus qu’au niveau national et les électeurs avaient écarté le candidat frontiste dès le premier tour au profit de Lionel Jospin. La même année, le député maire sortant obtenait une large victoire face à son adversaire socialiste.
En 2004, comme sur l’ensemble du territoire, les élections furent favorables à la gauche avec des victoires du candidat socialiste sur le tiers de la commune concernée par les élections cantonales, et la nette avance des candidats socialistes aux élections régionales et européennes. En 2006, l’élection cantonale partielle vit cependant une nouvelle victoire de la droite, confirmée par les scores importants, bien qu’en baisse, des candidats de la majorité présidentielle.
En 2008, bien qu’élu une nouvelle fois au premier tour, le maire sortant voyait une importante érosion de son électorat, dans les mêmes proportions que pour les élections cantonales où la droite peina à dépasser les 50 % des suffrages. L’année 2009 vit comme partout dans la région la nette avance du mouvement populaire et la percée du mouvement Europe Écologie, toutefois onze points derrière.
En 2005, les électeurs saviniens ont rejeté à 50,11 % le traité de Lisbonne alors qu’ils avaient approuvé à 54,17 % le traité de Maastricht[54].
Élections départementales de 2015 : 70,07 % pour Éric Mehlhorn et Brigitte Vermillet (UMP), 29,93 % pour Michel Fesler et Audrey Guibert (FN), 46,01 % de participation[70].
Élections départementales de 2021 : 57,12 % pour Alexis Teillet (SL) et Brigitte Vermillet (LR), 42,88 % pour Ludovic Briey (EÉLV) et Zohra Toualbi (PS), 31,94 % de participation.
Résultats des seconds tours pour la partie est de Savigny-sur-Orge[71]
Lors du second tour des Élections municipales de 2014 où quatre listes étaient en présence, la liste UMP menée par Éric Mehlhorn obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 5 366 voix (38,13 %, 28 conseillers municipaux élus dont 13 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par[76] :
- Pierre Guyard (PS-PCF-EELV, 4 595 voix, 32,65 %, 6 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires) :
Lors du second tour des Élections municipales de 2020 dans l'Essonne[77],[78] où 4 listes étaient en présence, la liste EELV menée par Jean-Marc Defrémont obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 2 628 voix (33,92 %, 27 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant les listes menées respectivement par[79],[80] :
En raison d'irrégularités dans la constitution d'une des listes de candidats lors des élections municipales de 2020 — liste éliminée dès le premier tour — où certaines personnes y figurant ont déclaré ne pas avoir accepté d'être candidat, le Conseil d'État a annulé le l'ensemble de ces élections, et de nouvelles élections municipales sont donc organisées[81],[82].
Lors du second tour de ces élections, qui s'est tenu le , la liste LR menée par Alexis Teillet a obtenu la majorité des suffrages exprimés, avec 3 009 voix (42,13 %), devançant les listes menées respectivement par[83],[84] :
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 66,9 % des électeurs se sont abstenus. Le candidat Olivier Vagneux a contesté sans succès le résultat de ces élections et a fait savoir qu'il contestait devant le Conseil d'État le jugement du tribunal administratif de juin 2022[85],[86].
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La commune a mis en place un conseil municipal des Jeunes[98].
Distinctions et labels
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Les établissements scolaires de Savigny-sur-Orge sont rattachés à l’académie de Versailles.
Les écoles Aristide Briand, Champagne, François-René de Chateaubriand, Jules Ferry, John Fitzgerald Kennedy, Louise Michel, des Marguerites, Jean Mermoz, Paul Bert et Antoine de Saint-Exupéry servent en dehors des périodes scolaires de centres de loisirs. S’ajoutent le centre de loisirs Charles Perrault[103] et le centre de vacances « La Savinière », propriété de la commune depuis 1972 situé à La Tranche-sur-Mer[104].
À la même époque, les jeunes enfants sont accueillis dans les crèches collectives Les Moussaillons, Les Lutins et Les Dauphins, dans la crèche parentale des Petits sucres d’orge, dans la crèche d’entreprise des Petits Chaperons rouges ou dans le relais d'assistantes maternelles (RAM) affiliées à la crèche familiale. Une halte-garderie complète l’offre[105].
La commune de Savigny-sur-Orge dispose de plusieurs espaces d’accès et de pratique culturelle, dont la médiathèqueAndré Malraux, le conservatoire de musique municipal Claude Debussy, l’école municipale d’arts plastiques, une salle des fêtes et le cinéma Excelsior Panorama. S’ajoute le musée municipal consacré au Maréchal Davout[108].
Santé
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La commune ne dispose plus d’aucun établissement de santé. Toutefois, plusieurs structures d’accueil pour personnes handicapées y sont installées, le foyer Jacques Cœur, l’espace Simone Dussart pour personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et l’association « L’Oasis » qui propose un accueil de jour pour enfants autistes. Elle est en outre dotée de plusieurs lieux d’accueil pour personnes âgées dont l’Éhpad des Cèdres, la maison de retraite intercommunale Charaintru, la résidence César Franck, le foyer Lucien Midol et la maison d’accueil temporaire Marie Chauvet.
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[129],[Note 5].
En 2022, la commune comptait 37 775 habitants[Note 6], en évolution de +4,04 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Savigny est en 1999 la quatrième commune du département en nombre d’habitants et a connu comme de nombreuses villes de l’agglomération parisienne une explosion urbanistique et démographique au cours du XXe siècle, entamée dès les années 1920.
Lors du premier recensement des personnes en 1793, la nouvelle commune n’était qu’un village de mille cinq habitants, qui connait par la suite une forte baisse puis une évolution chaotique, jusqu’à ne compter que huit cent vingt-trois résidents en 1800.
Elle ne dépasse à nouveau le cap des mille personnes que lors du recensement de 1856, date à partir de laquelle la croissance se poursuit de façon relativement linéaire et lente, pour n’approcher le nombre de deux mille résidents qu’en 1921. En 1926 débute une période de développement plus rapide avec déjà près de cinq mille six cents habitants et très vite plus de onze mille dès 1931. La Seconde Guerre mondiale a un impact limité sur cette évolution puisqu’en 1946 la population passe à quatorze mille cinq cent cinquante quatre personnes puis plus de dix sept mille en 1954, vingt-quatre mille en 1962 et près de trente quatre mille cinq cents en 1975.
Le recensement de 1982 est marqué par une nette diminution avec la perte de deux mille habitants avant une reprise de la croissance jusqu’au chiffre établi en 2006 à trente sept mille deux cent cinquante neuf Saviniens.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,8 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 17 937 hommes pour 18 797 femmes, soit un taux de 51,17 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[133]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,4
5,5
75-89 ans
7,7
14,2
60-74 ans
14,2
21,4
45-59 ans
20,2
20,0
30-44 ans
20,2
18,8
15-29 ans
17,9
19,6
0-14 ans
18,3
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[134]
La commune a mis en place des écoles municipales du sport. Elle organise depuis 1990 les « Foulées de Savigny », une course d’endurance de la marche au semi-marathon.
S'ajoutent diverses disciplines regroupées au sein du club olympique Savigny (handball, basket-ball et football). Souhaitant rendre hommage a James Watson, ancien président du Rugby Club Savigny sur Orge, la tribune du parc des sports Jean Moulin a été baptisé la Tribune James Watson par la ville en 2012[136].
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La commune de Savigny-sur-Orge est principalement occupée par des espaces d’habitation, elle se rapproche ainsi du concept de « banlieue dortoir ».
Le commerce joue un rôle important dans la vie économique avec un centre-ville actif et deux marchés organisés, le marché Jules Ferry qui se tient les jeudis et samedis et le marché Davout qui a lieu chaque mardi, vendredi et dimanche[140].
La commune accueillait en 2006 1 297 entreprises dont 739 dans le seul secteur des services. Elle ne dispose cependant que d’une petite zone d'activités industrielles et commerciales au nord-ouest, implantée en bordure de l’autoroute A6. Dans cette zone se regroupent principalement des entreprises de services employant relativement peu de salariés. Ainsi, près de 85 % des actifs de la commune étaient contraint de se rendre dans une autre commune ou un autre département pour exercer leur activité.
Plusieurs supermarchés sont répartis sur le territoire, complétant l’offre de commerces de proximité dense.
Trois hôtels regroupent en 2009 un total de cent cinquante-deux chambres[141].
La commune est incluse par l’Insee au bassin d'emploi d’Orly qui regroupait en 2006 469 279 habitants, les Saviniens représentant 8 % du total[142]. Dans cette zone, la population active comptait 232 993 personnes mais seulement 210 476 personnes avaient un emploi. Dans la commune, la population active comptait 18 556 personnes et 16 859 avaient un emploi.
Emplois, revenus et niveau de vie
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La démographie économique de la commune se distingue assez fortement des moyennes nationales et de la zone d’emploi.
On trouve ainsi à Savigny-sur-Orge en 2006 une proportion presque double d’artisans et commerçants que dans la zone d’emploi, plus d’employés et à l’inverse nettement moins d’ouvriers. Les secteurs d’activités où exerce la population est elle aussi relativement différente avec une répartition plus importante dans la construction et les services aux particuliers à Savigny-sur-Orge que dans le reste du bassin et à l’inverse un net déficit dans l’industrie, les services aux entreprises, dû principalement au fait qu’aucune entreprise d’envergure dans ces secteurs n’est implantée à proximité.
Parmi la population ayant un emploi, près de 80 % disposait d’un statut de titulaire de la fonction publique ou d’un contrat à durée indéterminée. Le revenu net imposable moyen était fixé en 2006 à 26 290 euros mais 31 % des ménages ne payaient pas d’impôt sur le revenu. Près de 66 % de la population était propriétaire de son logement, un pavillon dans 55 % des cas[143].
Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 21 651 euros, ce qui plaçait Savigny-sur-Orge au mille six cent sixième rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au cent vingt-neuvième rang départemental[144].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 36 400 €, ce qui plaçait Savigny-sur-Orge au 5 125e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[145].
La cloche de l’église Saint-Martin fondue en 1787 a été classée au titre des objets en 1944[148].
On peut également noter la présence dans la commune de l’ancien château du XVe siècle, aujourd’hui occupé par le lycée Corot, et de la ferme de Champagne du XIIe siècle, propriété du ministère de la Justice.
S’ajoutent de nombreux équipements publics construits entre le XIXe siècle et le XXe siècle, l’ancien bureau de Poste construit en 1904[149], la première mairie acquise en 1834[150], la mairie acquise en 1846 et occupée par le musée Davout[151], les aqueducs de la Vanne et du Loing d’alimentation de la capitale en eau potable, construit entre 1867 et 1874[152], la gare construite en 1888[153], les anciens bains publics aménagés en 1930[154]
Au XXe siècle,l’église Sainte-Thérèse a été construite en 1928[155] et le cinéma Excelsior date de 1930[156]. La tour du 1 rue Van Gogh haute de seize étages[157] et la barre de la rue Gauguin haute de quatorze étages[158] dominent le paysage de la commune.
Jean-Baptiste Launay (1768-1827, Capitaine d'artillerie, fondeur de canon puis d'art, directeur des Ponts de Paris, inventeur, ingénieur, réalisateur de la Colonne Vendôme, propriétaire du domaine de Courterente dit aussi Maison Roret du nom de son gendre qui vivait chez lui. Mort dans cette commune, il repose avec sa famille au cimetière de la Martinière.
Amélie Rabilloud (vers 1899-?), meurtrière de son mari Georges dans sa maison de Savigny-sur-Orge en , ayant dépecé le cadavre et dispersé les morceaux dans des égouts et sur des champs ou terrains vagues de la commune, et même jeté une partie, depuis un pont, dans le wagon d'un convoi ferroviaire qui transitait sur une ligne proche de son domicile[160]. Pour cet acte, elle est jugée et condamnée en 1952 à cinq ans de prison. Ce fait divers criminel, resté célèbre dans les annales judiciaires[161], inspire librement à Marguerite Duras plusieurs œuvres : Les Viaducs de la Seine-et-Oise, pièce de théâtre publiée en 1960, L'Amante anglaise roman paru en 1967 et L'Amante anglaise, pièce de théâtre adapté du roman éponyme, créée en 1968.
En 1475, Étienne de Vesc, chambellan de Charles VIII, acquit le domaine de Savigny et agrandit le château. Entre 1485 et 1488, il étendit le domaine sur la Champagne et le bois de Viry.
Le château passa à leur neveu Melchior de Vins d'Agoult de Montauban[164].
Jean de Vins d’Agoult (+1731) dont le fils, Simon César, mourut jeune (1675-1692). Le château de Savigny fut transmis à ses cousins de Vintimille de Luc[164].
En 1768, Jean-Baptiste-Félix-Hubert de Vintimille des Comtes de Marseille, Comte du Luc, Marquis de Vins, des Arcs, Savigny, etc. vend le domaine à M. Cochin[167]..
En 1802, le Maréchal Davout, Prince d'Eckmühl, fait l'acquisition du domaine de Savigny-sur-Orge, le 30 thermidor an X ()[167].
Le blason créé en 1952 par un Savinien est inspiré de celui du maréchal Davout. Le semis de fleurs de lys rappelle que Savigny est situé dans l’ancienne province d’Île-de-France dont la fleur de lys était l’emblème. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Savigny-sur-Orge s’est dotée en 1990 d’un logotype, modernisé en 2004. Il était voulu plus dynamique avec la présence de rouge et d'un « S » stylisé et symbolisant la croissance de la commune en s'étirant vers le haut[169]
La marquise de Sévigné cite Savigny-sur-Orge dans l’une de ses lettres à sa fille : « Je ne suis pas surprise que Savigny vous ait paru beau, c’est une situation admirable. »[170]
La chanson Rouge-gorge de Renaud cite Savigny-sur-Orge comme exemple type de banlieue lointaine et triste « Chante Rouge-gorge Le Temps des Cerises, Savigny-sur-Orge paraitra moins grise ».
Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN2-84234-126-0), « Savigny-sur-Orge », p. 949–961
André Bourgoin, La dynastie Vigier à Savigny-sur-Orge et à Lamorlaye,
André Bourgoin, La vigne et le vin à Savigny-sur-Orge, Commune de Savigny-sur-Orge,
Pierre Coindreau, Savigny-sur-Orge de Sabinius à Savigny, Clermont-Ferrand, L’instant durable,
Collectif d'auteurs, Davout maréchal d’Empire : catalogue de l’exposition présentée en 2006 à Savigny-sur-Orge
Collectif d'auteurs, Savigny-sur-Orge, Alan Sutton, (ISBN9782849103401)
Jacques-André Janvier, Le Maréchal Davout et sa famille à Savigny-sur-Orge,
Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! : Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Maison de Banlieue et de l’Architecture, (ISBN978-2-9538890-8-6)
Eugène Mannier, Les commanderies du grand prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux archives nationales à Paris, Paris, (lire en ligne)
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Laurence Spicher-Bernier, née le dans le 15e arrondissement de Paris, ses parents se sont installés à Savigny-sur-Orge en 1964 dans le quartier populaire de Grand-Vaux. Employée de banque pendant dix-sept ans, elle est ensuite agent immobilier. Présidente de l’association des commerçants de Savigny-sur-Orge pendant quinze ans, elle a été pendant dix ans conseiller prud’hommes. Le 6 septembre 2011, Laurence Spicher-Bernier est condamnée à huit mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel d'Evry pour exercice illégal de la profession d’avocat et usage illicite du titre de conseil. Voir sur leparisien.fr.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Nicolas Sivan avec N.C, « Logement social : cinq communes de l’Essonne épinglées par l’Etat : Les 35 communes qui ne possèdent pas assez de logements sociaux par rapport aux objectifs de la loi SRU se sont vu signifier la somme que l’Etat leur prélèvera en 2018. Pour 5 d’entre elles, la facture est salée », Le Parisien, édition de l'essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 p. (ISBN978-2-9538890-8-6), p. 49-51.
↑Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 p. (ISBN978-2-9538890-8-6), p. 35.
↑Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 p. (ISBN978-2-9538890-8-6), p. 81-86 ou 49-51.
↑Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 p. (ISBN978-2-9538890-8-6), p. 81-86.
↑« Vers un mariage forcé pour Savigny-sur-Orge », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« La maire de Savigny-sur-Orge, Laurence Spicher-Bernier (DVD), refuse qu'on lui passe la bague au doigt. Samedi, l'élue est intervenue en commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) pour réaffirmer son refus d'intégrer la communauté d'agglomérations des Portes de l'Essonn ».
↑Jérôme Lemonnier, « La CALPE intégrera le Grand Paris en 2016 : La décision est tombée en cette fin août ; les maires des villes de la communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE) ont fixé une adhésion à la métropole du Grand Paris au 1er janvier 2016 », Essonne Info, (lire en ligne).
↑Rémi Poirier, « La Calpe et Viry-châtillon vers le grand Paris », L'Essonnien - L'info en Essonne, (lire en ligne).
↑Laurent Degradi, « Juvisy, Viry et Savigny veulent quitter leur intercommunalité géante : Les élus des trois communes sont invités à se prononcer ce mercredi soir sur un texte en faveur de la sortie du Grand-Orly Seine Bièvres », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Nolwenn Cosson, « Municipales 2020 à Savigny-sur-Orge : les équipements culturels au cœur des débats : Réhabilitation du cinéma L’Excelsior, ouverture de nouvelles salles de spectacle. Le maire et ses concurrents aux municipales avancent des solutions pour donner un nouveau souffle culturel à la ville », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Les listes en lice : Une ambition durable pour Savigny, tête de liste : Eric Mehlhorn (LR). Bien vivre à Savigny, tête de liste : Jean-Marc Defrémont (EELV). Osons Savigny, tête de liste : Alexis Izard (LREM). Ensemble pour Savigny, tête de liste : David Fabre (UDI). Saviniens, demain vous appartient, tête de liste : Bernard Blanchaud (SE) ».
↑Nolwenn Cosson, « Municipales : Jean-Marc Defrémont, élu écolo, bien placé pour diriger la quatrième ville de l’Essonne : À l’issue du premier tour, Jean-Marc Defrémont (EELV) a obtenu une petite avance, de 153 voix sur son principal adversaire, le maire (LR) sortant de Savigny-sur-Orge, Eric Mehlhorn », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Pour la troisième fois en 14 ans, le candidat (EELV depuis 2015, avant au PS) affrontera ce dimanche 28 juin, lors du second tour des élections municipales à Savigny-sur-Orge, Eric Mehlhorn, 54 ans, maire (LR) depuis 2014. Et comme à chaque fois, la bataille entre les deux hommes se joue dans un mouchoir de poche ».
↑Thibaut Faussabry, « Municipales 2020. Le candidat écologiste Jean-Marc Defrémont élu mairie de Savigny-sur-Orge : C'est le candidat écologiste Jean-Marc Defrémont qui a été désigné maire de Savigny-Sur-Orge (Essonne) ce dimanche 28 juin 2020 à l'issue du second tour des élections municipales », Actu Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Nolwenn Cosson, « L’élection municipale de Savigny-sur-Orge annulée après des soupçons de fraude : Un recours a été déposé auprès du Conseil d’État par David Fabre, candidat (UDI) éliminé dès le premier tour. Dans ses conclusions, le rapporteur public recommande la tenue d’un nouveau scrutin. La décision sera rendue le 6 octobre », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )« Cette annulation serait « une catastrophe » pour le maire EELV Jean-Marc Defrémont, qui dirige depuis 2020 la ville de 37 000 habitants. « Tout le monde serait victime de cette bataille qui se joue entre deux perdants », lance-t-il ».
↑Florian Garcia, « Élection municipale partielle à Savigny-sur-Orge : le maire sortant vire en tête, quatre listes encore en lice : Ce dimanche, lors du premier tour du scrutin, les électeurs ont placé en tête le maire sortant, Jean-Marc Defrémont (EELV). Il est talonné de peu par le candidat des Républicains, Alexis Teillet. Le marcheur Alexis Izard et Olivier Vagneux (SE) sont aussi qualifiés », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Alain Piffaretti, « À Savigny-sur-Orge, la droite reprend la ville : La liste menée par Alexis Teillet (LR) remporte la municipale partielle de Savigny-sur-Orge devançant le maire (EELV) sortant Jean-Marc Defrémont. Cette victoire signe le retour de la droite dans la quatrième ville de l'Essonne », Les Échos, 16/12/201 mis à jour le 17/12/2021 (lire en ligne, consulté le )« D'emblée, Alexis Teillet a, au soir du premier scrutin, refusé toute idée d'alliance avec d'autres listes. La stratégie se révèle gagnante puisque le futur maire a visiblement bénéficié d'un phénomène de « vote utile » chez les électeurs souhaitant l'échec du maire sortant. Alexis Izard a ainsi perdu huit points entre le premier et le second tour ».
↑Nolwenn Cosson, « Nouveau maire élu à Savigny-sur-Orge : encore un recours déposé pour demander l’annulation du scrutin : Olivier Vagneux vient de déposer une protestation électorale auprès du tribunal administratif de Versailles. Le candidat (sans étiquette), qui a terminé dernier du second tour le 12 décembre 2021, avait déjà œuvré, avec succès, pour obtenir l’annulation de l’élection de juin 2020 », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Nolwenn Cosson, « Le recours de l’opposant rejeté, pas de nouvelle élection municipale à Savigny-sur-Orge : Olivier Vagneux (sans étiquette) avait déposé un recours après l’élection municipale partielle de décembre 2021. Il a été rejeté par le tribunal administratif de Versailles. Le conseiller d’opposition va faire appel devant le conseil d’Etat », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Nolwenn Cosson, Laurent Degradi, Gérald Moruzzi et Cécile Chevallier, « Essonne : dans cinq grandes villes, ces maires sortants désormais opposants : Des conseils municipaux d’installation se sont tenus ce week-end à Corbeil-Essonnes, Athis-Mons, Les Ulis, Savigny-sur-Orge et Epinay-sous-Sénart, où les maires sortants ont été sortis et se battront désormais, pour la majorité d’entre eux, dans l’opposition », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Après 6 années aux commandes de la 4 e ville de l'Essonne, Eric Mehlhorn (LR) siège dorénavant sur le banc de l'opposition. « C'est avec un pincement au cœur que je vous laisse la place, lance-t-il à Jean-Marc Defrémont (EELV), élu ce dimanche avec 27 voix sur 39 bulletins ».
↑Nolwenn Cosson, « Savigny-sur-Orge : l’élection municipale est annulée, les habitants vont devoir revoter ! : Le Conseil d’État a considéré ce vendredi que le résultat de l’élection municipale de 2020 avait été faussé. Un des candidats aurait rempli de fausses déclarations de ses colistiers. Les habitants devront retourner aux urnes d’ici à trois mois », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Nolwenn Cosson, « Savigny-sur-Orge rend hommage à son ancien maire, ministre de Napoléon, mort il y a 200 ans : La ville va commémorer le bicentenaire de la mort de Louis Nicolas Davout, ministre de Napoléon. Pour retracer le passé de cette figure historique, maire de 1821 à 1823, plusieurs animations sont au programme les 3 et 4 juin au parc André-Séron et sur la place Davout », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Amélie Rabilloud qui dépeça son mari EST JUGÉE CET APRÈS-MIDI », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).