Bezons a la particularité d'être limitrophe de deux départements : les Hauts-de-Seine et les Yvelines. C'est la 312e ville la plus peuplée de France[1].
Selon le schéma régional de coopération intercommunale, Bezons doit intégrer une communauté d'agglomération du département des Yvelines, tout en restant dans le département du Val-d'Oise, au [2]. Elle intègre finalement la communauté d'agglomération Saint-Germain Boucles de Seine.
Géographie
Situation
Bezons se situe sur la rive droite de la Seine, à dix kilomètres au Nord-Ouest des portes de Paris. La commune est la plus méridionale des communes du département du Val-d'Oise.
Le territoire communal est longé sur toute sa longueur méridionale par la Seine, qui constitue également sa limite communale avec Colombes et Nanterre. La ville n'est traversée par aucun autre cours d'eau notable[4]. Le bras de Marly, de la Seine, prend naissance à l'Est sur le territoire de Bezons[5].
Bezons est alimentée en eau potable par la station de traitement de Méry-sur-Oise, gérée par la société Veolia Environnement. L'eau est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire, depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l'usine de distribution[6]. L'eau distribuée est d'origine fluviale, provenant de la filtration des eaux de l'Oise[7],[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 633 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 16 km à vol d'oiseau[11], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Voies de communication et transports
Voies routières
Bezons est traversée par un tronçon de la RD 392 depuis le pont de Bezons jusqu'au carrefour du Val-Notre-Dame. Un réseau de voies communales forme un maillage de la ville.
Bezons bénéficie d’une desserte routière importante et de la proximité des autoroutes A15, A86 et A14.
La commune de Bezons est desservie par de nombreuses lignes du réseau d'autobus Argenteuil - Boucles de Seine et du réseau d'autobus RATP.
Urbanisme
Typologie
Au , Bezons est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[18]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].
Morphologie urbaine
Bezons est composée de quartiers aux caractères bien distincts :
Quartier du centre, vieux Bezons ;
Quartier de l'Agriculture, à l'Est anciens champs urbanisés ;
Quartier du Nouveau Bezons au Sud de la ville, sur les bords de Seine ;
Quartier des Chênes-Val-Notre-Dame à l'Ouest sur le plateau ;
la zone industrielle Ouest vers Carrières-sur-Seine ;
la zone industrielle Est vers Argenteuil.
Logement
Les 4 364 logements sociaux type HLM font 37,2 % des 11 718 résidences principales à Bezons[21]. L'Office public intercommunal d'Argenteuil-Bezons gère environ 2 000 logements sociaux.
En 1470, Bezons compte douze maisons[24] habitées par des paysans, comme en témoigne la consécration en 1507 de l'église dédiée à saint Fiacre, saint protecteur des jardiniers.
En 1580, Marie Chanterel, dame de Bezons, épouse Claude Bazin, un médecin champenois. Le couple, est à l'origine de la famille Bazin de Bezons anoblie par la régente Marie de Médicis en 1611.
La ville avait une foire très réputée au XVIIe siècle, qui a d'ailleurs inspiré deux pièces de théâtre au cours de la seule année 1695 : La foire de Bezons, par Dancourt[25], qui fut jouée devant Louis XIV, et Retour de la foire de Bezons, d'Évariste Gherardi, créé par les comédiens italiens du roi à l'Hôtel de Bourgogne. Même si elle est moins réputée à présent, la foire de Bezons a toujours lieu, tous les ans en septembre.
XVIIIe siècle
En 1740, une inondation de la Seine détruit la quasi-totalité du village. Puis, en 1791, ont lieu les premières élections municipales.
Durant la Révolution française, Bezons, village de 468 habitants, ne fut pas très touché.
Sous le Premier Empire
Napoléon inaugura le premier pont de Bezons en 1811.
Outre ce « joli pont de pierre » que Bezons possédait, il y avait un pont de bois qui fut brûlé le par les troupes françaises pour empêcher l'ennemi d'approcher de la capitale.
XIXe siècle : la naissance d'une ville industrielle
Bezons attire les artistes : Guy de Maupassant y séjourne souvent dans un hôtel des bords de Seine vers le Sud, et mentionne fréquemment le village dans ses écrits ; Charles-François Daubigny y peint des toiles.
L’urbanisation de Bezons commence avec son industrialisation sur les bords de Seine : d'abord à l'Est à la limite d'Argenteuil avec Rattier, une première usine de fabrication de caoutchouc en 1863 remplacée et devenue en 1877 la Société industrielle des téléphones. Un chantier naval à la limite d'Argenteuil de 200 à 300 ouvriers, une usine de moteurs, les ascenseurs Otis-Pifre, les Câbles de Lyon. À l'Ouest de la ville, La Bakélite, La Cellophane, Le Joint français, Rhône-Poulenc, la Viscose en 1914.
Entre 1871 et 1891, la population s’accroît de 60 %. Bezons connaît alors la construction d’une école et d’une mairie, l’installation du gaz ainsi que d’un bureau de poste et de télégraphe. Bezons devient une ville.
La première moitié du XXe siècle
En 1919, Bezons élit une municipalité socialiste, composée aux trois quarts d’ouvriers, qui refuse l’édification d’un monument aux morts. Il est finalement édifié selon des initiatives privées dans le cimetière. Au congrès de Tours, Bezons rejoint l’Internationale communiste et la ville devient municipalité communiste. Elle l'est restée jusqu'en 2020.
En 1930, la ville accueillit ainsi la première Fête de l'Humanité[26] au square Sacco-et-Vanzetti. Aux élections de 1935, elle publie une brochure bilan de son activité, préfacée par Marcel Cachin sous le titre de Salut, Bezons la Rouge.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville, ardemment anti-fasciste, supporte mal l’occupation allemande. Très vite, au lendemain de la défaite, elle connaît la répression, mais aussi la lutte contre l’occupant : ce sont distributions de tracts, prises de parole au cinéma, sabotages, etc.
Le député de la circonscription Gabriel Péri est arrêté et fusillé au Mont Valérien. Un collège de Bezons porte son nom. Dix résistants bezonnais sont exécutés de 1940 à 1944. Parmi eux, Louis Champion[27] qui avait combattu dans les Brigades internationales en Espagne, Maurice Wagner[28], Daniel Baron[29], Georges Gentil dit Kléber[30], imprimeur rue Kléber à Bezons. Quatre rues de Bezons portent les noms de ces résistants fusillés.
En 1944, beaucoup de jeunes, dans les rangs des FFI, combattent l’armée d'occupation dans les localités voisines, quelques-uns s’enrôlent pour la durée de la guerre dans l’armée.
L’épuration menée dans l’administration par l’occupant nazi, amène également son lot de personnalités rendues tristement célèbres par leur collaboration : le nouveau médecin du dispensaire, le docteur "Destouches", plus connu sous son nom de plume de Louis-Ferdinand Céline, « assure le régime de Vichy de sa fidélité au nom de la lutte antijuive », des habitants seront même déportés, parce que juifs, arrêtés à Bezons par la police française (des jeunes filles à l'école Louise-Michel notamment).
La Libération, le , est vécue dans un immense enthousiasme[31].
Aujourd'hui : un territoire en mutation
La mise en circulation du tramway T2 le a créé un effet de stimulation de l'immobilier à proximité du terminus actuel, en particulier l'immobilier de bureaux. Un centre d'affaires « Les Rives de Seine » a été construit à l'Est sur des anciens terrains industriels à proximité du pont de Bezons, en bordure de la Seine.
La mise en œuvre d'une zone d'aménagement concertée à partir de 2018 permettra de doter la commune d'un réel centre-ville, avec la création de 130 000 m2 répartis en 60 % de logements, 30 % de commerces et 10 % d’équipements publics[32],[33].
Bezons a été une municipalité communiste pendant un siècle, de la création du PCF[43] en 1920 jusqu'à 2020.
De 2001 à 2020, le maire de Bezons était Dominique Lesparre (PCF). Devenu maire à la suite de la démission du précédent édile Jacques Leser (PCF)[44], il a été réélu en 2008[45] puis en 2014, avec une équipe composée également de Républicains, centristes, socialistes, verts et écologistes.
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste FG-PS-PRG menée par le maire sortant Dominique Lesparre a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 969 voix (53,23 %, 27 conseillers municipaux élus dont 19 communautaires), devançant nettement les listes menées respectivement par[46] :
Dominique Lespare a été battu lors des municipales de 2020[47],[48] de 106 voix par son ancienne adjointe socialiste Nessrine Menhaouara : au second tour de ces élections caractérisées par une quadrangulaire, les résultats ont été les suivants, pour les listes menées respectivement par[49],[50] :
Nessrine Menhaouara — qui bénéficiait du report de la liste LREM du premier tour menée par Sophie Stenström — (PS, 1 897 voix, 35,63 %, 24 conseillers municipaux élus, dont 6 communautaires) ;
Dominique Lesparre (PCF) et Marjorie Noël (DVG) ont contesté ces résultats, alléguant de nombreuses irrégularités[52]. Ces griefs ont été rejetés par le Tribunal administratif de Cergy, qui a confirmé la régularité de ces élections[53].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[68],[Note 5].
En 2022, la commune comptait 34 314 habitants[Note 6], en évolution de +18,42 % par rapport à 2016 (Val-d'Oise : +4 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2008, la population de Bezons est estimée à 28 023 habitants, ce qui en fait la 312e commune de France la plus peuplée. Elle est ainsi l'une des villes les plus habitées du Val-d'Oise[70].
Enseignement
L'enseignement à Bezons n'est que public.
Lycées
Il existe actuellement deux lycées à Bezons :
lycée polyvalent Eugène Ronceray : il propose les trois séries générales du baccalauréat (L, ES, S) ;
lycée professionnel du Grand-Cerf : il offre les formations professionnelles suivantes : des CAP ECMS[C'est-à-dire ?] et EVSB[C'est-à-dire ?] et des baccalauréats professionnels de gestion-administration, de vente, de commerce, et de ARCU[C'est-à-dire ?].
Collèges
Deux collèges existent actuellement à Bezons, gérés par le département :
le collège Henri-Wallon ;
le collège Gabriel-Péri (inauguré le comme école primaire de filles et de garçons).
Élémentaires et Maternelles
La ville est dotée en 2018 de 8 écoles maternelles, de 8 écoles élémentaires et d'une école primaire[71].
Les écoles élémentaires : Paul-Langevin, Karl-Marx, Louise-Michel 1, Louise-Michel 2, Marie-Claude et Paul-Vaillant-Couturier, Marcel-Cachin, Victor-Hugo 1, Victor-Hugo 2.
L'école primaire : Angela-Davis.
Équipements culturels
Le théâtre Paul-Éluard (TPE) rénové et agrandi, a rouvert en 1995. Équipement culturel phare de la ville, c’est également la première scène, en Île-de-France, à avoir obtenu le conventionnement pour l'apprentissage de la danse, en 1995[réf. nécessaire]. En plus d'être un théâtre, le TPE possède également une salle de cinéma « Les écrans Éluard ».
L'École de musique et de danse propose divers cours[réf. nécessaire] : de la danse contemporaine et classique, éveil pluridisciplinaire dès 3 ans, apprentissage musical et des cours de chorale.
La médiathèque Guy-de-Maupassant[72] a été rénovée en 2013. Elle possède une collection variée de livres, documentaires, DVD, CD, partitions, un espace informatique ouvert à tous, ainsi qu'une ludothèque et une artothèque.
Sports
Bezons dispose en 2018 de deux complexes sportifs[73] : la Maison des Sports inaugurée en 2017, avec tribunes et un terrain de football synthétique, des salles de boxe, taekwondo, karaté, judo, 5 terrains de tennis, et le complexe sportif Jean-Moulin avec une piscine couverte, un gymnase, des courts de tennis couverts, et un terrain de football en stabilisé.
Santé
Bezons dispose en 2018 d'un Centre municipal de santé[74].
la polyclinique du Plateau : toutes spécialités, chirurgie de la main et dialyse ;
la clinique Newco : maison de convalescence et suites opératoires.
Manifestations culturelles et festivités
Tous les deux ans, Bezons propose une exposition gratuite d'art contemporain « REV'Arts ». Ceci dans le but de « démocratiser la culture à Bezons »[réf. nécessaire].
Cultes
L'église catholique Saint-Martin, construite en 1937-1938, située rue Édouard-Vaillant, 16 chemin de la Pelouse[75], en face de l'arrêt d'autobus Grâce de Dieu, est l'église paroissiale de Bezons, dépendant du doyenné d'Argenteuil. Elle remplace une église du XVIe siècle qui était dans le vieux village sur les bords de Seine et qui a été fermée dans les années 1930, puis démolie en 1965 pour insalubrité. L'église actuelle Saint-Martin a eu son intérieur rénové en 2011 par des bénévoles, et est desservie par les Fils de la charité.
Il existe aussi un petit oratoire, dit chapelle du Val-Notre-Dame, avec une petite tour octogonale[76], rue de La Berthie, rue Alphonse-Cornaille, inscrit aux monuments historiques en 1984.
La communauté musulmane ne dispose plus d'aucun lieu de culte depuis la fermeture[Quand ?] de l'unique mosquée située auparavant rue Édouard-Vaillant[réf. nécessaire].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 712 €, ce qui plaçait Bezons au 16 392e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[77].
Emploi
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Le taux de chômage, en 2014, pour la commune s'élève à 16 %, un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale (10,4 %)[78].
Entreprises et commerces
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La commune est au cœur d'un bassin d'activités comptant et ayant compté des entreprises industrielles et de services : Rhône-Poulenc, TenCate Bidim, Alès Groupe jusqu'à son rachat en 2020 par la holding Impala qui met fin à l'activité et ferme l'usine en 2023[79], SFR, Eratome (fermée en janvier 2024[80]), Darty, Hispano-Suiza, Activision, Atos, Atos WorldGrid, EMC[81].
Le , le député de Seine-et-Oise, Maurice Berteaux (1852-1911), inaugure le buste de la République. Cette statue est enlevée par l'armée allemande sous l'Occupation aux fins de récupération de métal.
Dans l'entrée de l'ancienne mairie démolie, il y avait un panneau commémoratif des morts à la guerre qui était un des seuls de France à posséder l'inscription « Guerre à la guerre et haine à la haine ».
Le parc Bettencourt, rue Francis-de-Pressensé et rue des Barentins (dans le cadre de la ZAC cœur de ville le parc sera réaménagé)
Le parc Sacco-et-Vanzetti, rue de la Berthie et rue Prudence
Le square de la République, avenue Gabriel-Péri
Le square Cécile-Duparc, angle des rues Cécile-Duparc et Rouget-de-l'Isle
Le square de la Grenouillère, place des Impressionnistes
Le chemin de Halage (berges de la Seine), rue de la Pâture et rue des Carrossiers
Le parc Nelson-Mandela, rue Jean-Carasso
Le square Camille-Desmoulin, rue Camille-Desmoulin
Le square Julian-Grimau, rue Claude-Bernard
Le mail et square Marcel-Langlois, rue Émile-Zola et rue Jean-Carasso
Le square du Colombier, rue Jean-Jaurès (près du tram)
Bezons et la littérature
La ville connaît un certain renom littéraire : Guy de Maupassant, qui a régulièrement séjourné dans un hôtel en bords de Seine aujourd'hui disparu, a situé à Bezons l'action de sa nouvelle Une partie de campagne.
La médiathèque de Bezons, qui porte d'ailleurs son nom, dispose de 60 000 livres et de 5 000 disques à louer[86].
Louis-Ferdinand Céline a vécu à Bezons de 1940 à 1944. Durant cette période, il est mis en contact avec le bibliothécaire de la ville, Albert Sérouille. Ce dernier obtient de l'écrivain une préface pour son livre, Bezons à travers les âges (1944). Cette préface commence par la phrase célèbre : « Pauvre banlieue parisienne, paillasson devant la ville où chacun s'essuie les pieds, crache un bon coup, passe, qui songe à elle ? Personne ». Un livre intitulé "Céline à Bezons,1940-1944" revient sur sa période dans la commune[87].
La présence de Bezons dans la littérature est mise en évidence dans le livre de Daniel Renard, Ils ont chanté Bezons (2012) ainsi que dans le livre de Jean Rolin, Le pont de Bezons (2020)[88],[89].
Gérard Filipelli (1942-2021) : membre des Charlots. Y a vécu et a animé des ateliers au lycée polyvalent Eugène-Ronceray.
Henri IV (1553-1610) : la légende raconte que le Roi venait y passer ses fins de semaines avec ses nombreuses maîtresses. Une résidence porte d'ailleurs le nom du Vert Galant. Il existait une demeure appelée la « maison de Gabrielle d'Estrées » parce que la maîtresse d'Henri IV y aurait trouvé refuge.
Claudine Loquen (1965-), peintre et illustratrice, a enseigné au lycée professionnel Le Grand Cerf (de 2006 à 2012)[90].
Guy de Maupassant (1850-1893) : séjourna régulièrement dans une auberge située en bords de Seine. Il cite souvent Bezons dans ses récits. La médiathèque de Bezons porte d'ailleurs son nom.
Parti : de gueules à la roue d'engrenage d'or enfermant une fontaine fascée ondée d'argent et d'azur de six pièces, ladite roue tenue par deux dextrochères et un senestrochère nus d'argent posés en pairle mouvant de la pointe et des angles supérieurs de l'écu ; au chef cousu d'azur chargé de trois couronnes ducales d'or.
Devise
La ville pour tous (devise inscrite sur le logo de Bezons réalisé en 2004).
Collectif d’historiens, Le Patrimoine des Communes du Val-d'Oise - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1054 p. (ISBN2-84234-056-6), « Bezons », p. 113–121
Albert Serouille (bibliothécaire de la ville de Bezons), Bezons à travers les âges, préface de Louis-Ferdinand Céline, éd. Denoël, Paris, 1944[91].
Gérard Arthus, Jean-Pierre Barlier, Émile Breton, Pierre Petremann, Daniel Renard, Bezons, du village à la ville, éd. du Valhermeil, 1994[92].
Daniel Renard, Bezons et la guerre 1914-1918, éd. du Valhermeil, 1999.
Daniel Renard, Bezons, coll. « Mémoire en images », éd. Alan Sutton, 2001.
Daniel Renard, Ils ont chanté Bezons. Bezons et ses écrivains, éd. Le Temps des cerises, 2012.
Daniel Alliot et Daniel Renard, Céline à Bezons, 1940-1944, éd. du Rocher, 2008.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑L'orthographe est bien "Luziau" et non "Luzau" ni "Luzeau".
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Daniel Chollet, « Vers quelle agglo Argenteuil va-t-elle se tourner ? : Écarté du poste de président, bien qu'élu maire de la plus importante commune de cette agglomération, Georges Mothron se dit prêt à quitter et donc à dissoudre la Caab », La gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne).
↑Alain Auffray, « Le retour par l’agglo des virés par les urnes », Libération, (lire en ligne).
↑« Elections municipales - Ile-de-France Val-d'Oise », Le Monde, (lire en ligne)« Le Parti communiste conserve ses positions dans le Val d'Oise. Bezons, communiste depuis les années 1920, reste aux mains de Dominique Lesparre réélu au premier tour ».
↑Antoine Guitteny et Thibault Chaffotte, « A Bezons, les anciens alliés du maire communiste font bande à part pour les municipales : Le maire (PCF) sortant, Dominique Lesparre, reste serein et confiant malgré les candidatures de membres ou ex-membres de sa majorité », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Thibault Chaffotte, « Municipales à Bezons : les 3800 logements en construction attisent les crispations : De nombreux chantiers sont en cours dans la ville. C’est trop pour les adversaires du maire communiste, Dominique Lesparre. Ce dernier compte notamment face à lui deux anciens membres de sa majorité. », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )« Le candidat sortant, Dominique Lesparre (PCF), fait face à cinq autres listes, dont deux issues de la majorité. Presque toutes ont fait de l'urbanisme un thème majeur de leur campagne ».
↑Julien Ducouret, « Val-d'Oise. Elections municipales : Nessrine Menhaouara met fin à un siècle de règne communiste à Bezons : La socialiste Nessrine Menhaouara l'a emporté lors du second tour de l'élection municipale à Bezons (Val-d'Oise) face au maire sortant (Pcf) Dominique Lesparre », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Thibault Chaffotte, « Municipales à Bezons : Nessrine Menhaouara met fin à un siècle de règne communiste : La candidate socialiste a arraché la ville à Dominique Lesparre (PCF), élu depuis 2001. La mairie était PCF depuis 1920 », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Marjorie Lenhardt, « Bezons : la majorité communiste se fissure : Deux adjoints (PCF) se sont vus retirer leur délégation et indemnités par manque de « loyauté » envers le groupe majoritaire du maire », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )« Deux adjoints ont en effet été évincés lors du conseil municipal de mercredi soir, à la demande du maire (PCF), Dominique Lesparre. Philippe Noël, adjoint au quartier de l'Agriculture et sa fille, Marjorie Noël, à la jeunesse et aux sports, se sont vus retirer leur délégation et leurs indemnités ».
↑Thibault Chaffotte, « Bezons : les deux groupes d’opposition de gauche font cause commune face à la maire : Les ennemis d’hier, qui ont contesté le résultat des élections municipales, concentrent leurs critiques sur Nessrine Menhaouara, la nouvelle maire en vue d’une éventuelle invalidation des élections », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Julie Olagnol et A.C, « Les recours des élections municipales rejetés à Bezons, Saint-Brice, Gonesse et Montigny-lès-Cormeilles : Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a rendu de nouvelles décisions concernant ces quatre communes en fin de semaine dernière », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑« À la une », sur ville-bezons.fr (consulté le ).
↑Daniel Chollet, « Val-d'Oise. Nessrine Menhaouara, maire de Bezons : « dans trente-six mois, le changement se verra » : Élue maire (Ps) de Bezons après les élections municipales de juin 2020, Nessrine Menhaouara dresse le bilan de sept mois de mandat », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Jean Rolin, Le pont de Bezons, Paris, POL / Normandie roto impr., , 240 p. (ISBN978-2-8180-4911-2), "Heureux qui a vu le jour se lever sur le pont de Bezons.".