Reprenant le nom de la rivière l’Yerres dont elle occupe les versants nord et sud de la basse vallée, le village constitué autour de l’abbaye bénédictine Notre-Dame et plus tard du monastère des Camaldules devint à partir du XVIIIe siècle et du XIXe siècle un lieu de villégiature apprécié de l’aristocratie, de la bourgeoisie et des artistes. Relié à la capitale par le chemin de fer, implantée en proche banlieue, la commune subit une explosion démographique au cours de la seconde moitié du XXe siècle, multipliant la population par cinq en cinquante ans. Majoritairement résidentielle, la commune se démarque dans le département par le niveau de vie relativement élevé de sa population, attirée par le cadre de vie préservé.
Le territoire communal occupe une superficie totale de neuf cent quatre-vingt-quatre hectares avec une forme approximative de virgule inversée orientée du nord-est au sud long de quatre kilomètres du nord au sud et large d’un kilomètre dans sa partie sud, de quatre kilomètres dans sa partie nord. L’Institut national de l'information géographique et forestière attribue les coordonnées géographiques 48°43'07" Nord et 02°30'22" E au point central de ce territoire[2].
La commune d’Yerres est située à vingt kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, dix kilomètres au nord-est d’Évry, vingt kilomètres à l’est de Palaiseau, quarante et un kilomètres au nord-est d’Étampes, dix-neuf kilomètres au nord-est de Montlhéry, vingt-quatre kilomètres au nord-est d’Arpajon, vingt-huit kilomètres au nord-est de La Ferté-Alais, trente-cinq kilomètres au nord de Milly-la-Forêt, quarante-deux kilomètres au nord-est de Dourdan, vingt-trois kilomètres au nord-ouest de Melun et neuf kilomètres au sud de Créteil.
Communes limitrophes
Yerres est limitrophe de six communes : au nord-ouest et au nord, le chemin du bois de la Grange marque la limite avec les communes val-de-marnaise de Valenton et Limeil-Brévannes, au nord-est et à l’est, le chemin d’Yerres, la rue de Valenton, l’allée du Clocher, le chemin du Cimetière et le chemin de Paris matérialisent la limite avec Villecresnes, au sud-est, Yerres et Brunoy sont séparées par le Réveillon et l’Yerres, puis par les rues Gabriel-Péri, Monsieur, des Glaises, Claude-Monet et Marceau.
Au sud-ouest et à l’ouest se trouve la forêt de Sénart, sur le territoire de Montgeron, séparée par l’avenue de la Résistance, puis le secteur pavillonnaire séparé par les rues Pierre-Semard, du Verger et d’Yerres jusqu’à la jonction avec le cours de la rivière. De ce point démarre la frontière avec Crosne matérialisée par la rue du Vieux-Château et le chemin des Uselles jusqu’au bois de la Grange.
La commune est implantée dans la basse vallée de l’Yerres, elle occupe les deux versants nord et sud, le point le plus bas de la commune est situé dans le lit de la rivière, à l’extrémité ouest de la Grande Prairie, près de la limite avec Montgeron à seulement trente mètres d’altitude[3], le territoire s’élève ensuite rapidement vers le nord-est pour atteindre le point culminant sur le mont Griffon à cent seize mètres d’altitude[4] à seulement neuf cent cinquante mètres de distance.
Au nord-est se trouve ensuite le plateau de la Brie. Le centre-ville, placé en amont de la rivière, est lui situé approximativement à quarante-sept mètres d’altitude[5], le terrain poursuit sa lente ascension vers l’est puisque le lit du Réveillon à la limite avec Villecresnes culmine à cinquante-neuf mètres[6] et vers le sud dans la forêt de Sénart avec une altitude de cinquante-et-un mètres pour la gare[7] et quatre-vingt-cinq mètres à la limite sud avec Montgeron[8].
Le territoire de la commune est traversé en son centre, d’est en ouest par la rivière l’Yerres qui parcourt ainsi trois kilomètres. Une station de mesure des eaux était installée sur le pont Massat jusqu’en 1989[10], elle a enregistré un débit maximal de cent quatorze mètres cubes par seconde en [11].
La limite sud-est avec Brunoy est matérialisée par le cours du Réveillon qui totalise sur le territoire approximativement deux kilomètres jusqu’à la confluence des deux rivières. Au niveau de cette confluence, l’Yerres se divise en deux bras jusqu’à la fontaine de Budé à proximité du centre-ville. À hauteur du manoir, une dérivation a été pratiquée pour former une petite île dans l’ancienne propriété Caillebotte.
Enfin, à la frontière avec Montgeron, le ruisseau de Chalandray se sépare du cours de la rivière pour irriguer la prairie du centre équestre. Une petite mare se situe dans le parc de l’hôtel de ville, un canal enserre le parvis du château de la Grange protégé sur ses façades est et sud par des douves en eau. À l’extrémité ouest du parc, un bassin agrémente la perspective.
La gestion de l’Yerres et du Réveillon est confiée à un syndicat intercommunal, le SyAGE[12].
Deux cent neuf hectares de la forêt de l'Arc boisé gérés par l'office national des forêts occupent le nord-est du territoire communal et forment la majeure partie des trois cent quarante-quatre hectares de massif boisé dont jouit la commune. Les bords de l'Yerres constituent eux une coulée verte presque ininterrompue traversant le territoire d'est en ouest.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 665 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Limeil-Brévannes à 3 km à vol d'oiseau[17], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 656,1 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Statistiques 1991-2020 et records LIMEIL (94) - alt : 45m, lat : 48°45'04"N, lon : 2°29'08"E Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2021
Au , Yerres est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[I 4],[I 5].
Seulement 51 % du territoire était urbanisé et construit en 2003, 37 % soit approximativement trois cent soixante-dix hectares conservaient un caractère rural, principalement composé du bois de la Grange au nord de la commune.
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 35,83 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 11,69 % d'espaces ouverts artificialisés et 52,47 % d'espaces construits artificialisés[21].
Lieux-dits, hameaux et écarts
La commune d’Yerres est composée de plusieurs quartiers répartis sur le territoire. À l’extrême nord-est, elle partage avec Villecresnes le lotissement pavillonnaire des Châtaigniers de Grosbois.
Au sud de la forêt de la Grange se trouvent les quartiers de la Sablière et de la Mare Armée (où se situe le stade Léo-Lagrange) dominant le centre-ville en bordure de rivière, avec à l’ouest le quartier du Manoir.
À l’est, à proximité de l’ancienne abbaye et de la limite avec Brunoy se trouve le quartier des Camaldules (Keranna) et un peu plus au nord le quartier du Bout du Monde.
Sur la rive sud de la rivière sont répartis plusieurs grands ensembles : La Grange aux Bois à l’est du parc Caillebotte, les Grands Godeaux près de la gare RER, la Grande Prairie à la limite ouest de la ville et la cité des Tournelles avec notamment le lycée professionnel Louis-Armand, la piscine Val de Forme et le stade Pierre-Mollet. Le quartier de Concy se situe quant à lui entre les Tournelles et les Grands Godeaux.
Au-delà de la voie ferrée, le sud du territoire qui fut auparavant boisé est occupé par les quartiers de Gambetta, de Brossolette, du Taillis et du Rond-Point Pasteur où se situent l’école La Garenne, la Poste annexe ainsi que la mairie annexe.
La municipalité a regroupé ces quartiers en sept parties pour instituer les conseils de quartier : Centre-ville - Bellevue, Tournelles - Rives de l’Yerres, Concy - Grands Godeaux - Gare, Gambetta - Brossolette - Belvédère, Taillis - Garenne, Grobois - Mare Armée - Sablière et Camaldules - Abbaye - Bout du Monde.
Les quartiers de la Sablière[22] et des Tournelles[23] ont été répertoriés comme prioritaires dans le cadre du contrat de ville du Val-d’Yerres et sont intégrés à un contrat urbain de cohésion sociale.
L’Insee découpe la commune en sept îlots regroupés pour l'information statistique : Taillis - Garenne, Gambetta - Brossolette - Gare, Camaldules, Concy - Grands Godeaux - Belvédère, Rives de l’Yerres - Tournelles, Bellevue - Centre-ville et Grosbois - Mare Armée - Sablière[24].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Yerres en 2019 en comparaison avec celle de l'Essonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) inférieure à celle du département (1,7 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73 % en 2014), contre 58,7 % pour l'Essonne et 57,5 pour la France entière[I 8].
Plusieurs lignes d’autobus sillonnent le territoire et permettent de rallier les points névralgiques voisins.
Toponymie
Edera en 1235, Hedera en 1238, Hezdera en 1248, Hietra en 1630, Erra, Irrya, Hierre[26].
En 1801 dans le bulletin des lois, le nom de la commune était indifféremment orthographié Yerres ou Yeres. Liaison et élision sont à faire on dit ainsi la ville d’Yerres comme de la rivière l’Yerres[27].
Histoire
Les origines
Il est probable que le gué d’Yerres, situé sur la voie romaine menant de Paris à Montereau[28], ait été à l’origine du premier peuplement d’Yerres[29].
Abbayes et seigneurs
L’ensemble de la basse vallée de l’Yerres fut attribué par les rois mérovingiens aux grandes abbayes parisiennes, qui contribuèrent au développement local. La paroisse, initialement dédiée à Saint Loup fut citée au XIe siècle[29].
L’histoire connue du lieu[30] démarre avec l’édification à partir de 1120 de l’abbaye Notre-Dame d'Yerres, tenue par les bénédictines. En 1130, le seigneur Guillaume de Hierres édifia un château dont subsiste aujourd’hui le châtelet en centre-ville. Au XIIe siècle, la seigneurie appartient à la famille du Donjon de Corbeil ([31] à titre de renseignement ; la généalogie des du Donjon de Corbeil, apparentés aux Le Riche, est confuse et imprécise) : Baudouin est le mari de la fondatrice de l'abbaye, Eustachie de Châtillon, et le père ou le grand-père de nombreux enfants, dont Eustachie du Donjon qui épouse Renaud de Courtenay[32]. Au XIIIe siècle fut reconstruite l’église paroissiale. Les Courtenay héritent des droits (avec Bondoufle et Combs) par le mariage desdits Eustachie/Helvis/Hélène/Elisabeth du Donjon et Renaud, puis les Courtenay capétiens par l'union de leur fille Elisabeth (~1127-1205) avec Pierre de France (vers 1126-1180/1183) ; plus précisément, c'est Jean (Ier) de Courtenay, leur fils puîné semble-t-il, qui fonde la branche d'Yerres, puis son fils Guillaume Ier hérite de toute la seigneurie par la succession de son cousin Jean du Donjon, fils de Baudouin, en 1255. Le règne des Courtenay finit avec Isabelle d'Yerres, † vers 1428, fille de Jean IV de Courtenay d'Yerres.
En 1390, le fief de la Grange est une parcelle du massif forestier d’Ardenay, défrichée par une communauté religieuse parisienne. En 1431, la reine Isabeau de Bavière y fit un séjour à la ferme des Godeaux.
Le 2 mars 1452, la famille Budé[33] (Dreux Ier Budé, prévôt des marchands, notaire-secrétaire du roi, trésorier des Chartes, sire d'Evry, Marly, Villiers) acquiert la seigneurie sur Louis de Châtillon. Vers 1581, sa ferme est fortifiée. Le règne des Budé (et de leurs descendants Pasquier — Florent, mari d'Isabelle Budé —et du Faultray — Marc, mari de Charlotte Budé ; Isabelle et Charlotte Budé étaient filles d'Eustache Budé) s'achève en mars 1634 et en 1657 par deux ventes — d'un tiers de la seigneurie chacune — à Rollin Burin, conseiller, maître d'hôtel et secrétaire du Roi et des Finances, contrôleur général des Postes de Paris, Normandie et Bretagne, plus la vente d'un autre tiers dès août 1628 et octobre 1633 à Louis-Emmanuel d'Angoulême, petit-fils de Charles IX, et à ses parents Charles d'Angoulême et Charlotte de Montmorency, seigneurs de Grosbois, du Piple et de Boissy (désormais Boissy, Grosbois et Yerres sont des seigneuries associées ; le Piple passe quant à lui à Jean-Jacques Gaudart de Petit-Marais). Les Budé ont laissé leur nom au château féodal[34], et leur manoir de Narelles est à l'origine du domaine Caillebotte.
La construction du château de La Grange est entreprise en 1617 par Charles Duret, contrôleur général des finances et fils du premier médecin de Charles IX. Selon la mode de l’époque, des jardins paysagers sont aménagés avec le château[29].
Villégiature d’aristocrates et de grands bourgeois
Entre 1715 et 1717, le prince de Hongrie et TransylvanieFrançois II Rákóczi fit retraite au couvent des Camaldules. Le maréchal de Saxe, qui résidait régulièrement depuis 1745 au château du Piple à Boissy-Saint-Léger (chez son hôte Joseph Hénault de Montigny), acheta le domaine de La Grange en 1748 et y lança d’importants réaménagements qui restèrent inachevés à sa mort, deux ans plus tard. Ils furent terminés par Jacques Ramond, secrétaire du roi, entre 1755 et 1762. Les jardins furent redessinés en 1847 selon un tracé moins régulier et plus romantique[29].
Le furent expulsées les sœurs de l’abbaye Notre-Dame qui fut vendu en lots. L’ancien cimetière, situé au nord de l’église, fut déplacé à son emplacement actuel en 1832. Dans la seconde moitié du XIXe siècle d’importants travaux lui donnèrent son style romano-byzantin actuel[29]. En 1846 fut aménagée la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles dans la vallée permettant de rallier la capitale par chemin de fer[35].
C’est en 1860 que le père de Gustave Caillebotte acquit sa propriété d’Yerres, située à proximité de l’ancien gué et du pont sur la rivière. Le bâtiment principal, ancien manoir des Budé ou Hôtel de Narelles[36], est nommé « Casin », et est inspiré de la Casina de Raphaël située dans les jardins de la villa Borghèse à Rome[29]. L’artiste réalisa plus de quatre-vingts tableaux dans cette propriété ainsi que dans la campagne environnante[37]. En 1866, c’est Pierre Larousse qui acquit une maison à Yerres[38]. Durant la Guerre franco-allemande de 1870, la commune fut le théâtre de batailles dont témoignent les tombes des soldats wurtembergeois. En 1883, le mont Griffon fut sommé d’une borne géodésique servant au calcul des distances entre les grandes villes de France par triangulation.
Époque contemporaine
Pendant la Première Guerre mondiale, la villa Carlmenstren devient l'Hôpital auxiliaire de l'association des Dames de France (HAADF) no 223[39].
En 1937, l’État hongrois fit élever une stèle pour honorer le héros national François Rákóczi, qui fut déplacée en 1978 dans le square qui porte son nom. Durant la seconde Guerre mondiale, deux Yerrois se distinguèrent par l’aide qu’ils apportèrent aux persécutés, Lucien et Marguerite Dubouloz ont ainsi été élevé au rang de « Juste parmi les nations[40] ».
En mars 1958, l’Yerres en crue inonda la vallée[41]. Le fut signé le jumelage entre la commune d’Yerres et Mendig. En 1973 se constitua à Yerres une association de défense de l’environnement et de la nature pour stopper les constructions de grands ensembles dans la commune[42].
En 2000, le château de la Grange, devenu hôtel et restaurant, fut rebaptisé « château du Maréchal de Saxe » pour les besoins de cette nouvelle activité commerciale. En 2011, une rixe éclata au lycée Louis-Armand, des coups de feu furent tirés et sept personnes furent interpellées à la suite de ce fait divers[43].
Les communes de Sénart Val de Seine s'opposent à la création, et le maire de Draveil, Georges Tron, organise un référendum dans sa ville, qui aboutit à un rejet de la fusion par 98,3 %, mais avec une participation limitée à 23 % des électeurs[51],[52].
La création de la nouvelle communauté d'agglomération est néanmoins créée par arrêté préfectoral du 14 décembre 2015 « portant création d’un établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion des communautés d’agglomération Sénart Val de Seine et Val d’Yerres », dénommée communauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine.
Tendances et résultats politiques
Les électeurs d’Yerres se caractérisent par leur propension à voter plutôt à droite, sauf lors des scrutins massivement remportés par la gauche où ils tendent à suivre les résultats nationaux.
Au plan local, le maire Nicolas Dupont-Aignan, entré en dissidence de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), bénéficie d’un électorat acquis et fidèle puisqu’il a été élu dès le premier tour des municipales de 2001, de 2008 et de 2014 avec plus de 75 % des suffrages, la liste PS-MoDem (le PCF ayant choisi de ne pas participer à cette liste, le privant ainsi d'élus pour la première fois depuis 1945) n'a pas été en mesure de l'inquiéter. De la même façon, la candidate aux élections cantonales de 2008, affiliée à la même famille politique bénéficie d’un traitement équivalent avec une victoire à plus de 60 % des votes. Particularité notable, la confiance dont bénéficie le maire se répercute dans le reste de la circonscription puisqu’il a été là aussi élu dès le premier tour lors des législatives de 2002, de 2007 et 2012 avec plus de 60 % des voix. Lors de l'élection présidentielle de 2017 il arrive en tête dans sa commune avec 28 % des suffrages[53].
Cette tendance au vote à droite ne vire cependant pas au vote d’extrême droite puisque, lors du premier tour de la présidentielle de 2002, les électeurs yerrois n’avaient placé le candidat Jean-Marie Le Pen qu’en troisième position et ne lui avaient accordé que 13,63 % des suffrages au second tour soit 4 points de moins qu’au niveau national[54]. La fidélité des électeurs yerrois au mouvement de leur édile se traduit par une curiosité départementale lors des élections européennes en 2009, Yerres étant la seule commune du département à placer en tête la liste Debout la République, devant celle d’Europe Écologie. En 2004, les cantonales et les régionales, largement remportés par la gauche au niveau national, ont vu des résultats plus nuancés à Yerres avec seulement sept points d’écart entre les candidats Jean-Paul Huchon (PS) et Jean-François Copé (UMP) lors des élections régionales.
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Essonne, la liste DLF menée par le maire sortant Nicolas Dupont-Aignan obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 9 718 voix (77,14 %, 32 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[82] : - Daphné Ract-Madoux (DVD, 922 voix, 7,31 %, 1 conseiller municipal élu) ; - Alain Betant (PS-PCF-EELV, 1425 11,31 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ; - Daniel Guernalec (FG, 532 voix, 4,22 %, pas d'élus). Lors de ce scrutin, 38,52 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Essonne, la liste DLF menée par le maire sortant Olivier Clodong — qui avait succédé à Nicolas Dupont-Aignan après sa réélection comme député en 2017 — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 345 voix (72,76 %, 31 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[83] : - Fabienne Gabbanelli (DVG, 1 284 voix, 17,47 %, 3 conseillers municipaux élus) ; - Claire Charansonnet (DVG, 717 voix, 9,76 %, 1 conseiller municipal élu). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,47 % des électeurs se sont abstenus
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En 2008, la commune s’est engagée dans un « éco-plan » visant à réduire les dépenses énergétiques de la commune et des services municipaux[99]. Les bois au nord de la commune et les berges de l'Yerres et du Réveillon ont fait l’objet d’un recensement au titre des espaces naturels sensibles par le département[100], la vallée de l'Yerres est en outre classée au titre de la loi du 2 mai 1930 pour son caractère pittoresque depuis 2006[101].
En 2010, la commune dispose sur son territoire des écoles maternelles de la Mare-Armée, de la Grande-Prairie, Saint-Hubert, du Jardin-de-Concy, de la Garenne, Pierre Brossolette, des Tournelles et Victor-Hugo, des écoles élémentairesBeauregard, Antoine-de-Saint-Exupéry et du Taillis et des écoles primaires des Camaldules, des Grands-Godeaux et Pierre-Brossolette[105]. S’ajoute l’école primaire privée de confession juiveBeth-Rivkah[106],[107].
Les jeunes enfants sont accueillis dans les crèches collectives La Dorlotte, familiales Bambi et Pinocchio et dans les centres de multi-accueil Tobogantine et Les Calinous et les micro-crèches Caramiel et Coquinours. Hors périodes scolaires, les enfants sont pris en charge par les centres de loisirsBrossolette, Concy, Jacques-Prévert et Grosbois.
La commune d’Yerres dispose de plusieurs lieux de pratique ou d’accès à la culture dont la propriété Caillebotte qui accueille des expositions permanentes et temporaires, le centre d’art et d’expositions de la Ferme Ornée, le centre éducatif et culturel (CEC) municipal qui a été reconstruit, puis inauguré le 12 mai 2012[116] ; la salle de cinémaParadiso, la maison des associations installées à la Grange aux Bois et la salle André-Malraux[117].
S’ajoute le conservatoire de musique et de danse intercommunal dont certains cours sont dispensés dans la commune.
Équipements sportifs
La commune d’Yerres est équipée de plusieurs installations sportives permettant la pratique de diverses activités. Elle dispose ainsi de trois stades : Léo-Lagrange équipé de quatre terrains de football et rugby, Pierre-Mollet équipé de deux terrains de football et Grosbois avec un seul terrain ; des gymnases des Godeaux, des Tournelles et Michel-Finet, des plateaux d’évolution Pierre-Brossolette, Pierre-de-Coubertin, de la Sablière et des Tournelles, du centre Yerrois de loisirs et d’arts martiaux, de la piscinePierre-de-Coubertin, des salles de sport des Camaldules, du Taillis, du Centre, Pierre-Mollet et Jean-Claude-Bouttier, des skateparksLéo-Lagrange et du centre éducatif et culturel, des tennis des Tournelles avec six courts dont deux couverts et des boulodromesLéo-Lagrange et Pierre-de-Coubertin[118].
Équipements sociaux
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[127],[Note 5].
En 2022, la commune comptait 28 349 habitants[Note 6], en évolution de −1,63 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Aujourd’hui intégrée à l’agglomération parisienne, Yerres n’était qu’un bourg lors de sa création, avec moins de mille habitants en 1793 et même une chute à huit cent soixante-neuf habitants en 1821. Elle entama à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle une lente progression, passant de mille cent quatorze résidents en 1851 à mille huit cent vingt-deux personnes en 1901, interrompue par l’exode provoqué par l’occupation prussienne lors de la guerre franco-prussienne de 1870. La progression démographique s’accrut au sortir de la première Guerre mondiale avec deux mille deux cent soixante-dix-huit habitants en 1921, quatre mille neuf cent trente-huit dix ans plus tard et plus de cinq mille six cents personnes vivant à Yerres au lendemain de la Seconde Guerre mondiale en 1946. L’afflux de population vers la région capitale, les opérations de reconstruction entraînèrent une explosion démographique, la commune passant à dix mille sept cent quarante-sept habitants en 1962 et vingt-trois mille cent soixante-deux résidents en 1975 avant un retour à une progression normale pour atteindre vingt-huit mille cinq cent soixante-douze Yerrois décomptés lors du recensement de 2006.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 13 952 hommes pour 15 386 femmes, soit un taux de 52,44 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[131]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,7
75-89 ans
7,5
13,8
60-74 ans
15,4
21,2
45-59 ans
20,2
20,4
30-44 ans
20,8
16,6
15-29 ans
15,4
21,8
0-14 ans
19,3
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[132]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,4
75-89 ans
7,2
12,9
60-74 ans
13,9
20
45-59 ans
19,4
19,9
30-44 ans
20,1
20
15-29 ans
18,2
21,3
0-14 ans
19,8
Associations
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En 2009, quarante associations participent de l’animation culturelle dans la commune[133].
Sports
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En 2009, quarante-huit associations, dont le Rugby Olympique Yerrois (ROY) et le Val Yerres Crosne Association Football (VYC AF) entre autres, encadraient en 2009 la pratique et la promotion sportive à Yerres[134].
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La commune d’Yerres est intégrée par l’Insee au bassin d'emploi de Créteil qui rassemble soixante-seize communes et 901 478 habitants en 2006, les Yerrois représentant 3,17 % du total[137].
Il y avait neuf-cent-quinze entreprises installées sur le territoire municipal en 2008 et cent-vingt-et-une structures se sont créées cette année-là, offrant un total de trois-mille-trois-cent-quarante-quatre emplois alors qu’en 2006 existaient encore quatre-mille-cent-soixante emplois dans la commune. Parmi ces entreprises ne subsistaient aucune exploitation agricole alors que cinq fonctionnaient encore en 1988 occupant quinze personnes. De fait, la population active d’Yerres s’élevait en 2006 à 14 771 personnes mais le taux de chômage était fixé à 7 % de cette population et seulement 13,5 % de la population travaillait dans sa commune de résidence. Située à la frontière avec le Val-de-Marne, ce sont ainsi 66,8 % des Yerrois qui travaillaient dans un autre département que l’Essonne en 2006.
La commune ne dispose pas de zone d'activité d’ampleur pour accueillir de grandes structures. La communauté d’agglomération du Val d’Yerres a mis en place un syndicat mixte pour accompagner le développement économique sur son territoire. Un marché est organisé les mercredis et samedis matin en centre-ville, les jeudis et dimanches matin à la gare[138].
Emplois, revenus et niveau de vie en 2006
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La répartition de la population active par emploi et catégorie socioprofessionnelles se distingue assez nettement entre Yerres et la zone d’emploi, avec une plus forte présence d’artisans, commerçants, chefs d’entreprises d’une part, de professions intermédiaires et d’employés d’autre part, et des occupations plus nombreuses dans le secteur de la construction ou des services aux particuliers.
Dans la répartition générale, ce sont les retraités qui dominent avec 22,7 % de la population suivis par les professions intermédiaires à 20,7 % en 2006. Parmi les personnes occupant un emploi salarié, 82,3 % de la population bénéficiait d’un contrat à durée indéterminée ou d’une place de titulaire de la fonction publique. Ces caractéristiques démographiques engendrent un niveau de vie relativement élevé dans la commune puisque près de 74 % des habitants étaient assujettis à l’impôt sur le revenu avec un revenu net imposable moyen de l’ensemble des foyers fiscaux fixé à 28 807 euros. Cette année-là, cent-quarante-deux foyers étaient redevables de l’impôt de solidarité sur la fortune avec un patrimoine moyen de 1 349 985 euros[139]. De même 73,3 % de la population était propriétaire de son logement[140].
Le revenu fiscal médian par ménage était en 2010 de 40 723 euros, ce qui plaçait Yerres au 2 149e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[141].
le château seigneurial, dit « château de Budé » qui remonte probablement au XVe siècle avec son portail médiéval modifié encadré de deux tours rondes a lui été inscrit en 1970[144], l'aile Est, comportant trois étages, date du XVIIIe siècle et conserve des éléments de décoration de style Louis XVI[29]. Propriété privée, il est rénové et restructuré en 14 appartements en 2022[145],[146]. Il est complété par la fontaine de Budé, une folie composé d'une grotte naturelle aménagée au XIXe siècle et d'un bassin est inscrite depuis le [147]. L'ensemble est aménagé dans un parc de 1,2 hectare acquis par la ville et réaménagé afin d'être ouvert au public en 2022[148] ;
au nord-est du territoire, le château de la Grange, construit au XVIIe siècle et devenu un hôtel sous l'appellation de « château du Maréchal de Saxe » a été classé le [149] ;
l'église Saint-Honest construite au XIIe siècle a conservé le chœur originel ; le clocher date du XIIIe siècle et le reste de l'édifice a été reconstruit au XIXe siècle dans un style néoclassique. Elle renferme une très belle chaire en bois doré d'époque Louis XV provenant de l'église abbatiale détruite à la Révolution et quelques autres ouvrages d'art religieux[29]. À l'occasion des travaux de restauration effectués en décembre 2005, une crypte a été mise au jour dans la chapelle de la Vierge. À cet endroit est enterré Jacques Ramond, ancien seigneur de la Grange, décédé en 1784 ;
subsistent aussi les bâtiments de l'ancien domaine de Concy du XIXe siècle : une partie de l'ancien couvent des sœurs auxiliatrices de la charité construit en 1937 (Paul Rouvière architecte), est transformée en 2022 en logements pour des personnes en grande précarité, la chapelle est occupée par la Maison des associations[152],[153] ;
le château de Beauregard construit en 1899 est devenu l'hôtel de ville.
Gustave Caillebotte (1848-1894), artiste peintre et son frère Martial Caillebotte (1853-1910), compositeur et photographe, y séjournèrent approximativement de 1872 à 1879.
Ces armes rappellent d'une part celles des rois de France et de Navarre, d'autre part le passé viticole de la commune Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN2-84234-126-0), « Yerres », p. 1009-1021
Marie Sainte-Mevil, L’abbaye Notre-Dame d’Yerres : Essai historique, Versailles, Dufaure,
Abbé J.-M. Alliot, Histoire de l’abbaye et des religieuses bénédictines de Notre-Dame d’Yerres, Paris, Librairie A. Picard / Livre d’Histoire, (ISBN978-2-87760-557-1)
P.-Ch. Michel, Le Val d’Yerres, Epsi,
Maurice Lahaye, Promenade entre l’Yerres et la forêt de Sénart : De Combs-la-Ville à Yerres, En équipe, (ISBN978-2-900827-01-7)
Collectif d'auteurs, Abbaye Notre-Dame d’Yerres. Essonne. : Un patrimoine à sauvegarder. 1132-1995, Société d’art, d’histoire et archéologie de la vallée de l’Yerres, (ISBN978-2-910100-02-5)
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations, un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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↑« Yerre ou Hierre, p. 1 à 17 », sur Histoire du diocèse de Paris, t. XIV : Doyenné du Vieux-Corbeil, par l'abbé Jean Lebeuf, chez Prault père, à Paris 1757.
↑Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 p. (ISBN978-2-9538890-8-6), p. 35.
↑« Commune de Yerres », Résultats de l'élection présidentielle 2022, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
↑Nicolas Goinard, « Présidentielle en Essonne : un camouflet pour Nicolas Dupont-Aignan dans son fief d’Yerres : Crédité de 2,1 % au niveau national, le député de l’Essonne a connu au premier tour un net recul par rapport à 2017. Dans la ville dont il a été le maire pendant 22 ans, où il avait l’habitude d’arriver en tête, il est 4e. Sans suspense, il a appelé à voter Marine Le Pen », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Nicolas Goinard, « Législatives en Essonne : Nicolas Dupont-Aignan, souverain chez lui, « ressuscite toujours » : Sixième mandat pour le député sortant (DLF) qui sera ainsi le seul parlementaire de son parti à siéger à l’Assemblée nationale. Après un résultat loin de ses standards à la présidentielle sur sa commune, Yerres, il s’est dit soulagé par cette victoire au soir du second tour des élections législatives », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Franck Johannes, « Yerres, combats sous-marins pour une mairie. La droite part divisée mais le RPR a des chances sérieuses d'inquiéter le maire PS », Libération, (lire en ligne).
↑Sonia Gravel, « Comment la Ville de Yerres a redressé des finances en perdition », Le Monde, (lire en ligne).
↑Elie Julien et Nolwenn Cosson, « Yerres-Etampes : réélus députés, ils laissent les clés de leurs mairies à contrecœur : Yerres, le 18 juin. Nicolas Dupont-Aignan (DLF) a attendu le mois réglementaire pour laisser son fauteuil de maire. Un conseil municipal extraordinaire est organisé dimanche », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Réélu pour le mandat 2014-2020 : Laurent Degradi, « Municipales à Yerres : Dupont-Aignan vise la passe de quatre : L'ancien candidat à la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan (DLR), espère un nouveau plébiscite dans son fief où il avait récolté près de 80 % au premier tour en 2008. Mais pour la première fois, il aura trois listes face à lui », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne) et L.D., « Municipales : Yerres, Dupont-Aignan et « le contrat de confiance », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne).
↑L.D, « Val d’Yerres - Val de Seine : Nicolas Dupont-Aignan, seul candidat à la présidence », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne).
↑L.D, « Essonne : Nicolas Dupont-Aignan prend la tête de la nouvelle agglomération », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne).
↑Élie Julien, « Essonne : Olivier Clodong succède à Nicolas Dupont-Aignan dans le fauteuil de maire de Yerres », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Nicolas Goinard, « Essonne : le successeur de Nicolas Dupont-Aignan à Yerres en lice pour 2020 », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Cécile Chevallier, « Essonne : à Yerres, Olivier Clodong élu maire sous le regard de NDA : Le conseil municipal d’installation s’est tenu ce samedi matin, à huis clos, avec une retransmission chaotique sur les réseaux sociaux », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Olivier Clodong, officiellement élu maire après avoir remporté avec sa liste « Yerres comme nous l'aimons » plus de 72 % des voix le 15 mars dernier ».
↑Romain Chiron, « Yerres : des chanceux vont pouvoir vivre dans le château millénaire rénové : Les grands travaux au château de Budé démarrent début février. Quatorze appartements doivent être aménagés dans les bâtiments ancestraux du château, récemment rachetés par une riche propriétaire », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Sébastien Morelli, « Yerres : le château de Budé poursuit sa cure de jouvence : Au terme d’un long et coûteux chantier de rénovation, cette bâtisse du XVe siècle, située en plein centre-ville de Yerres et agrémentée d’un parc de 2 000 m2, accueillera 14 appartements à louer », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Cécile Chevallier, « Yerres: d'ici quelques mois, le parc Budé deviendra un nouveau poumon vert au cœur de la ville : Les travaux d'aménagement du parc Budé avancent bien. La municipalité espère une inauguration au début de l'été, avec le clou du spectacle: une grotte monumentale », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Julien Muller, « Yerres : l'ancien couvent bientôt transformé en logements : Début 2021, l'ancien couvent accueillera 23 logements dits « très sociaux », ainsi qu'un centre socioculturel et un jardin exploité par l'association Abeilles Maraîchères. Les travaux débutent fin septembre 2019 », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Cécile Chevallier, « Du beau pour se reconstruire » : l'ancien couvent de Yerres rénové pour loger des familles en grande précarité : L'association Solidarités nouvelles pour le logement a fait aménager au sein de l'ancien couvent de Concy 23 appartements qui bénéficieront dès cet été à des personnes en difficulté ou en situation de handicap », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )« Il est né de la volonté des sœurs auxiliatrices de la charité. Propriétaires des lieux depuis 1937, elles décident d'en partir car elles sont de moins en moins nombreuses à y vivre. « En 2013, nous avions voté trois orientations pour la vente, rappelle sœur Marie-Thérèse. Que le couvent soit transformé en logement social pour des personnes en grande précarité, que l'ancienne chapelle devienne un centre culturel ouvert sur la ville et que le jardin (il y a même un parc boisé classé) permette la réinsertion par l'emploi. Nous sommes plus que comblées : ces trois objectifs sont plus qu'atteints ».
↑Cécile Chevallier, « Il y a 150 ans, Pierre Larousse planchait « 14 heures par jour » sur son Grand Dictionnaire dans un pavillon de l’Essonne : L’encyclopédiste avait fait construire un pavillon pour se consacrer à ce travail monumental. Le site de Concy, devenu la Pépinière à Yerres (Essonne), est en pleine réhabilitation avec des projets d’insertion et de lutte contre l’illettrisme. Le public est invité ce week-end à découvrir ce lieu plein d’histoire », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )« Pierre Larousse a acheté la propriété de Concy « pour être à mi-chemin entre les bureaux de sa maison d’édition à Paris et l’imprimerie Crété de Corbeil », poursuit Bruno Dhont. « Le site était assez grand pour qu’il y fasse construire un pavillon de 52 m2 où il pouvait travailler en toute tranquillité mais de façon acharnée, car il a consacré six années et plus de 14 heures par jour à la rédaction de son Grand Dictionnaire universel ».