Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 668 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mandres-les-Roses à 2 km à vol d'oiseau[17], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,3 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Statistiques 1991-2020 et records MANDRES (94) - alt : 93m, lat : 48°42'33"N, lon : 2°32'59"E Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2021
Source : « Fiche 94047001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Voies de communication et transports
La commune est reliée par la départementale 33 à la route nationale 6 qui permet de rejoindre le centre de Paris, distant de 35 kilomètres par la route. Cette nationale permet aussi de rejoindre la francilienne.
La commune est desservie par une gare, sur la ligne D du RER, en direction de Melun, en passant par Villeneuve Saint George.
Depuis décembre 2008, un nouveau plan de circulation des trains du RER est en place. Celui-ci est contesté par certains usagers et élus locaux qui protestent contre la suppression de certains trains et la dégradation du service proposé[21]. La commune est par ailleurs membre de l'association des élus de la ligne D du RER depuis le conseil municipal du 19 décembre 2008[22].
Elle est aussi desservie par une ligne du TransEssone le 91.01 qui va de la gare de Brunoy à Évry.
Deux lignes de bus desservent la ville au départ de la gare. La ligne X va jusqu'à Yerres et Crosne, en passant par la mairie de Boussy, la piscine des Sénart puis Epinay-Sous-Sénart. La ligne C permet de rejoindre Epinay-Sous-Sénart, en passant par Mandres-les-Roses et Brunoy.
Lieux-dits, écarts et quartiers
Le quartier des Buissons, au sud de la commune, a été bâti dans les années 1960 et regroupe environ 25 % de la population municipale. Dix immeubles représentant 656 logements composent l'ensemble entouré d'espaces verts[23].
La commune possède encore deux champs cultivés:
Le champ de la Roze au nord de la ville près de Mandres-les-Roses.
Le champ du Besly situé dans une boucle de l'Yerres, entre Perigny et Varennes-Jarcy.
Urbanisme
Typologie
Au , Boussy-Saint-Antoine est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[25],[26]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[26]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27],[28].
Toponymie
Butiacum villa au IXe siècle, Buciacum en 1224, Bouci, Boucy-Saint-Antoine[29].
Le lieu était appelé originellement Buciacum en latin, signifiant « lieu couvert de bois », le village s'est ensuite appelé Buci[30] puis Boussy-Saint-Antoine, la référence religieuse ayant été effacée durant la Révolution en Boussy-sur-Yerres en 1793, puis Boussy-sous-Sénart de 1794 à 1796[31]. Le nom de la commune revint à Boussy-Saint-Antoine en 1801 dans le bulletin des lois[32].
Histoire
La présence d'un menhir au bord de l'Yerres démontre l'occupation préhistorique du territoire par les Hommes.
À la mort de Childéric III, le domaine royal de Brunoy est démembré en 750 permettant ainsi la création de Buciacum, qui deviendra plus tard Boussy[33].
La ville adhérait depuis 2002 à la communauté d'agglomération du Val d'Yerres, qui comprenait les villes de Yerres, Crosne, Brunoy, Quincy-Sous-Sénart, Epinay-Sous-Sénart et Boussy Saint Antoine.
Les communes de Sénart Val de Seine s'opposent à la création, et le maire de Draveil, Georges Tron, organise un référendum dans sa ville, qui aboutit à un rejet de la fusion par 98,3 %, mais avec une participation limitée à 23 % des électeurs[40],[41].
La création de la nouvelle communauté d'agglomération est néanmoins créée par arrêté préfectoral du 14 décembre 2015 « portant création d’un établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion des communautés d’agglomération Sénart Val de Seine et Val d’Yerres », dénommée communauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine.
Élections départementales de 2015 : 69,61 % pour Damien Allouch et Annick Dischbein (PS), 17,93 % pour Olivia Le Roux et Laurent Stillen (FN), 47,64 % de participation.
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[69].
En 2022, la commune comptait 7 986 habitants[Note 5], en évolution de +9,67 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,6 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 608 hommes pour 4 159 femmes, soit un taux de 53,55 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[71]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
2,3
6,1
75-89 ans
7,3
10,8
60-74 ans
11,9
19,1
45-59 ans
19,9
20,2
30-44 ans
20,9
18,9
15-29 ans
17,9
24,3
0-14 ans
19,9
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[72]
Les lycéens de la commune dépendent du lycée Maurice Eliot à Epinay-Sous-Sénart.
Équipements de santé
La commune dispose sur son territoire de 3 maisons de retraite Saint-Thibault (à côté de la Ferme), la Gentilhommière (au Gord) et les Marronniers (à côté du champ de la Rose).
Équipements culturels
La ville possède au niveau de l'agglomération une bibliothèque municipale pour enfants, la bibliothèque Cabu, inaugurée en septembre 2020, ainsi qu'une école de musique et de danse[75].
Elle possède aussi une bibliothèque associative, La Bibliothèque André Dunoyer de Segonzac, gérée par des bénévoles, qui se trouve dans la cour de la mairie. Il y a également deux boîtes à livres, l'une devant l'école Rochopt et l'autre sur la place du marché, devant le boulanger.
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Équipements sportifs
La commune possède plusieurs équipements sportifs : trois gymnases (la Halle aux Sports, les gymnases Rochopt et des Antonins), deux terrains à la Boucle du Gord. Par ailleurs, l'esplanade de la Ferme regroupe un terrain de football avec vestiaires, six courts de tennis (dont une bulle pour deux terrains pendant l'hiver), un fronton, un terrain de pétanque et une aire d'activité libre.
De plus, une piscine a été achevée vers la fin de l'année 2009 à côté de l'esplanade de la ferme et du quartier des menhirs. Elle contient une fosse de plongée, un bassin de nage et un petit bassin.
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Un marché a lieu les samedis et dimanches matin sur l'Esplanade de la Ferme.
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Emplois, revenus et niveau de vie
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 38 020 €, ce qui plaçait Boussy-Saint-Antoine au 3 753e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[79].
La commune est affectée en matière de nuisances sonores par la proximité de l'aéroport d'Orly. En 2009, la trajectoire de décollage face à l'Est et le virage pris pour aller vers le sud, survole une partie de la commune[85]. Des associations de riverains ont proposé une solution alternative de virage plus à l'Est qui éviterait ainsi le survol des avions au-dessus des zones d'habitats les plus denses du Val d'Yerres[86].
Patrimoine architectural
Patrimoine civil
La mairie
Le bâtiment abritant la mairie depuis 1970 est un petit château construit en 1860 au milieu d'un domaine seigneurial datant du XIVe siècle. Une plaque apposée sur la façade rappelle qu'André Dunoyer de Segonzac, illustrateur, y est né en 1884. Il s'agissait de sa maison familiale.
La ferme briarde
La ferme créée par les religieux de saint Antoine avant le XVe siècle est composée de quatre corps de bâtiment. Un incendie a partiellement détruit l'ensemble en 1611. Un pigeonnier a par ailleurs été détruit en 1955. Elle est restée en activité jusque dans les années 1950, avec notamment des vaches et de la vente directe, puis elle a été transformée pour accueillir une grande partie des services publics de la ville. Une autre partie de la Ferme a été transformée en salle de spectacle, une salle d'exposition et un restaurant. La ville est devenue propriétaire officielle des murs en 2019.
Corps de bâtiment de la ferme de Rochopt.
L'intérieur actuel et rénové de la cour de la Ferme de Boussy-Saint-Antoine.
Le vieux pont, ou pont de la Reine Blanche, datant du XIVe siècle a été inscrit aux monuments historiques le [87], il aurait été édifié à la demande de Jeanne d'Évreux (1301-1370), dame de Brie-Comte-Robert, femme du roi Charles IV le Bel. Il permettait le franchissement de la rivière sur l'itinéraire Mandres - Corbeil par la forêt de Sénart.
Le lavoir
Attenant au vieux pont, un lavoir de construction plus récente est aménagé au bord de l'Yerres.
La vieille fontaine
Datant du XVIIIe siècle, elle permettait l'alimentation en eau des habitants avant la mise en place d'un puits avec pompe manuelle en 1860.
Le moulin de Rochopt
Construit au XIIe siècle sur l'Yerres, il marquait la limite entre les seigneuries d'Epinay et de Boussy.
L'édifice religieux, remanié de maintes fois à travers l'Histoire, possède un chevet datant du XIIe siècle. On peut voir à l'intérieur des fonts baptismaux en marbre noir et couvercle en cuivre datant de 1745[88].
Le menhir
La Pierre-Fitte : menhir classé monument historique le [89]. Il se trouve le long des berges de l'Yerres, du pont de l'avenue Jean Moulin, entre Boussy Saint Antoine et Epinay Sous Sénart.
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Boussy-Saint-Antoine :
Le blason de la commune est l’œuvre du maire Georges Coubard et du dessinateur Robert Louis. Il comprend des éléments des armoiries des abbayes de Saint-Pierre de Chaumes en Brie et de Saint-Antoine-en-Viennois.
Le centre commercial de Cora Val d'Yerres a servi de lieu de tournage pour le film La Loi du marché de Stéphane Brizé. Certaines caissières ont tenu un rôle ou fait de la figuration dans ce film.
Christophe Offenstein a réalisé le film Canailles, sortie en 2022.
↑Le maire Georges Coubard a officialisé ce gentilé le 18 septembre 1965 remplaçant ainsi les anciens gentilés parfois utilisés de Boussis ou Boussillons.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Le Parti socialiste, qui, en 1973, n'avait pas recueilli 10 % des inscrits, présente cette année une militante de trente-trois ans, Mme Renée Espinasse, élue maire de Boussy-Saint-Antoine en 1977 et qui estime symboliser le nouveau P.S. »[1]
↑Le contexte local en 1984, sur randobuxaciens.fr « Cependant, la mandature PS de Renée Espinasse (1977-1983) devait être une catastrophe sur le plan politique local, sa propension à mélanger gestion municipale et gestion de ses propres intérêts ayant entraîné plusieurs vagues de démissions d'élus PS du conseil municipal. »
↑« Romain Colas a bien grandi : Après Montlhéry, suite de notre série consacrée aux premiers pas des nouveaux maires élus il y a tout juste six mois », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne).