Auxiliatrices de la charité
Les Sœurs[a] auxiliatrices de la charité sont une congrégation religieuse féminine de droit pontifical vouée à l'évangélisation du monde ouvrier. HistoriqueAprès avoir fondé les fils de la charité en 1918, Jean-Émile Anizan décide de créer la branche féminine de l'institut. Avec l'aide de Thérèse Joly, il fonde les auxiliatrices de la charité le 15 octobre 1926 à Montgeron dans le but d'aider le clergé dans les paroisses des quartiers populaires[1]. L'institut reçoit l'approbation de l'évêque de Versailles le 2 février 1932 ; il est reconnu de droit pontifical le 29 mai 1951[2]. En 1936, l'institut fait construire un couvent à Yerres : c'est l'architecte Paul Rouvière qui s'en trouve le maître d'œuvre ; le domaine est cédé en 2019[3]. Dans les années 1960, sa maison mère se trouve 11 rue Erlanger (16e arrondissement de Paris)[4]. En 1961, la paroisse de Pantin-Bobigny obtient un appartement pour loger quatre sœurs, c'est la première communauté qui vit en HLM. La même année, les sœurs ouvrent une maison à Cotonou dans la République du Dahomey (l'actuel Bénin). En 1979, c'est la création de la communauté de Setúbal au Portugal. Elles s'installent ensuite au Brésil en 1983 pour répondre à la demande de la pastorale ouvrière de São Paulo. Cette maison ferme en 1998 et les sœurs se rendent à El Progreso dans le Honduras. La même année, elle essaiment à Aveiro au Portugal, une autre maison est ouverte dans ce pays en 2013 à Palmela[5]. FusionActivité et diffusionLes sœurs se consacrent à l’évangélisation du monde ouvrier. Elles sont présentes au Bénin, en France, au Honduras et au Portugal. La maison-mère est à Villejuif. En 2017, la congrégation comptait environ 46 religieuses et 8 communautés[7]. Notes et références
Liens externes
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