La ville d'Ermont est accessible par les lignes H et J du Transilien ainsi que par la ligne C du RER. Elle possède quatre gares, la plus importante étant celle d'Ermont - Eaubonne qui permet de rejoindre :
La ligne 30-22 entre la Gare de Cernay et le Résidence du moulin de Sannois[4].
La ligne 138 du réseau de bus RATP entre la gare d'Ermont-Eaubonne et la gare de Saint Ouen RER[5].
En 2018, la gare d'Ermont - Eaubonne est desservie par une ligne d'autocars électriques à longue distance reliant Amiens à Paris-La Défense, opérée par FlixBus et B.E. Green[6],[7].
Hydrographie
Le territoire communal n'est traversé par aucun cours d'eau significatif.
La commune est alimentée en eau potable par l'usine de production de Méry-sur-Oise, appartenant au Syndicat des eaux d'Île-de-France et exploité par la société Veolia eau. L'eau potable à Ermont est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l'usine de distribution[8]. L'eau distribuée est d'origine superficielle, provenant de la filtration des eaux de l'Oise[9],[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 13 km à vol d'oiseau[13], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Urbanisme
Typologie
Au , Ermont est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[19]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].
Ermont est une ville possédant un nombre de logements sociaux d'environ 30 %.
Projets
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La ville d'Ermont possède donc un réseau de transport en commun particulièrement dense parmi les villes du département. Son histoire est d'ailleurs liée à celle du chemin de fer. De ce fait, bien qu'il ne reste pratiquement plus de foncier disponible, Ermont a encore un fort potentiel de développement économique et de densification urbaine. Ses quatre gares permettent d'absorber des flux plus importants, et les plus grands projets urbains d'Ermont concernent d'ailleurs la densification des abords de gares. Ainsi le projet de la « ZAC Ermont-Eaubonne » vise à reconstruire un quartier entier[23]. Il est porté depuis longtemps par le maire d'Ermont et a suscité plusieurs contestations[24],[25].
La reconstruction du quartier de la Gare d'Ermont-Eaubonne a débuté en 1996. Ce projet prévoit, dans un premier temps, de construire un bâtiment de 107 logements, un second de 140 logements et 2 600 m2 de commerces comprenant une grande surface et trois commerces, et un troisième bâtiment de 128 logements dont 15 en location sociale ainsi qu’un immeuble de bureau de 3 000 m2. Dans un second temps seront construits 12 100 m2 de bureaux, 246 logements dont 28 logements sociaux, 1 230 m2 de commerces et une crèche intercommunale avec la commune d’Eaubonne comportant 60 berceaux (30 pour Ermont et 30 pour Eaubonne).
Une polémique est née sur le coût de la construction des logements de la ZAC Ermont-Eaubonne, à la suite d'un rapport de la Cour des comptes très critique sur la gestion financière de l'opération. En 2013, le déficit public est estimé à 20 millions d'euros alors que l'aménageur privé devrait dégager plus de 18 millions d'euros de bénéfices[26].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ermedonis viculus en 835[27], Ermon, Hermont, Ermeron au XIIe siècle[28], Eccl. de Ermonte en 1523, et Herimontium[28].
Les formes les plus anciennes montrent qu'il ne s'agit pas d'une formation médiévale en -mont, mais la métathèseermedon- > *er[de]mon- est sûrement motivée par le terme mont.
Ernest Nègre estime qu'il s'agit de l'anthroponyme germanique Ermido > Ermidon, pris absolument[27]. Cette solution est fréquemment observée dans la toponymie médiévale.
Il fut détruit à la fin du IIIe siècle lors des incursions germaniques puis rebâti au IVe siècle.
Il prospère à l'époque mérovingienne aux VIe et VIIe siècles. L'existence d’Ermedonis est attestée par un acte de l'abbaye de Saint-Denis au IXe siècle, et un sanctuaire chrétien est édifié sur l'emplacement de la nécropole mérovingienne.
Sous Philippe Auguste, Jean de Giron en possédait l'église.
Le hameau de Cernay, ancienne commanderie de l'ordre de Malte, qui dépend d'Ermont, se développe en parallèle.
Plusieurs communautés religieuses s'établissent sur le territoire d'Ermont, d'abord les templiers au XIIIe siècle, puis l'abbaye Saint-Victor de Paris, les célestins de Rouen et le prieuré du Bois-Saint-Père. Mais la communauté villageoise ne dépasse pas les 40 habitants en 1471.
Le village, essentiellement agricole et regroupé autour de son église, prend progressivement de l'importance. Il subit avec toute la vallée de Montmorency les ravages de la Grande Jacquerie de 1358, puis les campagnes anglaises de la guerre de Cent Ans.
Au XVIe siècle, le grand prieur de France avait la seigneurie d'Ermont.
Il connaît encore les destructions de la Fronde entre 1648 et 1652.
L'activité essentielle du lieu est la viticulture, qui recule dès le XVIIIe siècle devant l'expansion des cultures légumière et arboricole.
Au XIXe siècle, l'expansion du chemin de fer participe au développement de la ville avec la création d'un important nœud ferroviaire sur son territoire. L'urbanisation s'est développée le long de ces voies ferroviaires.
C'est enfin au XXe siècle que se développent les zones pavillonnaires, ainsi qu'une importante croissance démographique qui fait progressivement reculer puis disparaître l'agriculture[29]. Les lotissements s'établissent autour du nœud ferroviaire constitué des quatre gares actuelles (la gare d'Ermont-Eaubonne, de Cernay, d'Ermont-Halte et de Gros Noyer-Saint Prix).
Elle reçut l'un des premiers lycées mixtes du Val-d'Oise, le lycée mixte d'Ermont (aujourd'hui lycée Van Gogh), construit à l'emplacement de ce qui fut le château de Cernay[30].
L'influence du chemin de fer a été très importante dans le développement de la ville, qui a conservé quatre gares. De nombreux terrains appartiennent encore à la SNCF. La nouvelle gare d'Ermont-Eaubonne, imposante, témoigne toujours de l'importance du transport ferroviaire à Ermont.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment « l'extension du périmètre de la communauté d'agglomération Le Parisis aux communes de Frépillon, Saint-Leu-la-Forêt, Le Plessis-Bouchard, Ermont et Eaubonne[35] ».
Pour les élections régionales de 2010, les résultats du second tour sont les suivants : Liste Jean-Paul Huchon (PS) : 58,87 % des suffrages exprimés contre 41,13 % pour la liste de Valérie Pécresse (UMP)[38].
Lors du premier tour des municipales de 2014, la liste menée par Hugues Portelli (UMP) remporte l'élection avec 65,5 % des suffrages exprimés, contre celle menée par Mathias Trogrlic (PS) avec 24,2 % ; celle de Patrick Von Dahle (EELV) avec 6,3 % ; celle de Cécile Perraudin (LO) : 2,3 % et celle de Michel Lucarelli (POI) : 1,7 %. Inscrits : 18 381 personnes étaient inscrites sur les listes électorales et la participation s'est élevée à 51,03 %[39].
Pour les municipales de 2020, Hugues Portelli, maire sortant, annonce ne pas être candidat et laisse la tête de la liste de l'équipe sortante à Xavier Haquin, jusqu'alors premier maire-adjoint et conseiller départemental[40], soutenu par les Républicains et La République en Marche[41]. Lors du premier tour de ces élections[39]., la liste DVD ainsi menée par Xavier Haquin remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 929 voix (67,19 %, 30 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[42],[43] :
Carole Cauzard, qui a reçu l'investiture du PCF, de LFI, d'EÉLV ou encore du PG (987 voix, 16,88 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
Didier Jobert (sans étiquette, comprenant des candidats issus de la gauche et du centre, investi par le PS), 684 voix, 11,69 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
les listes menées par Marie-françoise L'hommedet (LO) et Michel Lucarelli (POI) qui ont obtenu moins de 3 % et n'ont pas d'élus.
En mai 2021, César Melo Delgado et Jean-François Bay, alors conseillers municipaux dans la majorité municipale, respectivement candidats titulaire et remplaçant aux élections départementales de juin 2021 face à Xavier Haquin, maire et conseiller départemental sortant, annoncent leur départ de la majorité et la création de leur propre groupe municipal dénommé "Envie d'Ermont"[44].
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Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en. Raison : Comment a été mis en oeuvre l'Agenda 21 ?
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[53]. Le programme d’actions de l'agenda 21 local a été adopté lors du conseil municipal du 17 novembre 2011.
Afin de lutter contre les inondations d'orages, récurrentes notamment dans le secteur de la rue de l’Est, le syndicat intercommunal d'assainissement de la région d'Enghien-les-Bains (SIARE) a réalisé en 2018 un bassin de stockage d’eaux unitaires enterré de 5 500 m3 sous la cour de l’école maternelle Victor Hugo, pour un coût de 6 525 000 €[54].
En 2020, une ferme pédagogique accueillant vaches, cochons et chèvres est implantée place du Foirail. Elle est destinée aux enfants des écoles maternelles et élémentaires de la ville ainsi qu’aux collégiens et lycéens et comprend des parcours pédagogiques organisés avec des professionnels tout au long de l’année[55]
Parallèlement à la démarche d'Agenda 21, un Conseil du développement durable et solidaire a été créé. Il regroupe des habitants de la ville, des élus, des représentants du monde institutionnel et associatif. Les deux principales missions de ce conseil sont d'évaluer les actions de l'Agenda 21 et de proposer de nouvelles initiatives relatives au développement durable à Ermont.
De 1996 à 2003, les jeunes âgés de 9 à 15 ans ont eu des représentants au sein du conseil municipal des jeunes. Depuis 2003, le conseil est élargi aux 9-18 ans, qui sont désormais représentés par les élus du Conseil municipal d’enfants et de jeunes (CMEJ), qui a été renouvelé en octobre 2017[56].
Le CMEJ est consulté sur des projets de la commune les concernant et la décision de leur mise en œuvre leur revient. L’un des objectifs de ce conseil représentatif est de permettre aux jeunes élus d’acquérir le sens de la citoyenneté, des responsabilités et le respect des autres. On peut noter que le premier conseil municipal des enfants refusa l’implantation à Ermont d’un Mc Donald’s[55].
Budget et fiscalité
Avec un taux de taxe d’habitation de 15,42 % en 2016, la pression fiscale pour les particuliers à Ermont est dans la moyenne du département. Le taux de la taxe sur le foncier bâti est établi en 2016 à 18,04 % et celui du foncier non bâti à 82,41 %[57].
À titre de comparaison, le taux de la taxe d'habitation est de 14,94 % à Eaubonne en 2015 et de 17,25 % à Franconville en 2016[58].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[60],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 28 987 habitants[Note 6], en évolution de +0,54 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le groupe scolaire Louis Pergaud, qui comprenait une école maternelle et une école primaire, a été fermé sur décision de la mairie à la rentrée 2010, principalement motivée par les économies conséquentes ainsi effectuées. Cette fermeture a été fortement contestée par une partie des habitants, entraînant des manifestations, l'ouverture d'un blogue dédié[65] et d'une pétition[66].
La ville organise des accueils péri-scolaires, dont les modalités d'accès ont été rigidifiées en 2017[67].
Culture
À la fin de 2015, la municipalité annonce que le théâtre de l'Aventure, situé dans le quartier du Gros Noyer, va fermer en juin 2016, son coût étant trop élevé pour les finances de la ville selon le maire[68]. Une pétition contre la fermeture de ce théâtre recueille plus de 3600 signatures au printemps 2016[69]. Une manifestation réunit 300 personnes le 21 mai 2016 contre la fermeture du théâtre[70].
Le nouveau conservatoire Jacques Juteau consacré à la musique, à la danse et au théâtre, destiné à accueillir 650 élèves est mis en service en 2020 dans le quartier du Foirail, pour un coût estimé à 6,2 M€. Il contient un auditorium de 150 places[71],[72].
Une ferme pédagogique a ouvert ses portes en 2020 à proximité du conservatoire.
La fête des Vendanges, célébrée début septembre, rappelle l'orientation viticole passée de la ville et de ses alentours[73].
Santé
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Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en. Raison : Quelle est l'offre effective de services de santé dont disposent les habititants ?
En janvier 2012, Ermont s’est engagée, en partenariat avec l'Agence régionale de santé (ARS), dans un Contrat local de santé (CLS). L'objectif est de répondre à plusieurs problématiques essentielles du territoire :
Le 9 mars 2009, la Ville a signé la Charte Ville-Handicap avec de nombreuses associations œuvrant pour les personnes atteintes de handicaps[74].
La clinique Claude-Bernard d’Ermont, située au 9, avenue Louis-Armand, accueille depuis l'automne 2017 le centre d'assistance médicale à la procréation (AMP) du Val-d'Oise de la clinique du Parisis de Cormeilles[75],[76].
Ermont bénéficie de nombreuses structures sportives : complexes sportifs Gaston Rebuffat, Auguste Renoir, Raoul Dautry, Antoine de Saint-Exupéry, Marcellin Berthelot avec la piscine municipale et les tennis, sa maison des Associations, gymnases Guérin Drouet, Victor Hugo, Édouard Branly, Louis Pasteur, Van Gogh, terrain d'Aventure Gaston Rebuffat, terrains multisports, rollers parks, parc de loisirs de Cernay et une piscine intercommunale.
Le stade Raoul Dautry, stade olympique en 1924, est en 2013 dans un mauvais état, plusieurs bâtiments sont en effet désaffectés[77].
Ermont possède un club de football, l'AS Ermont qui évolue actuellement en régional 3 d’île de France (R3)
L'association des clubs de tennis-Ermont (ACTE), son club historique a inauguré au printemps 2019 deux terrains de padel, les premiers du département, qui s'ajoutent aux courts de tennis, dont certains en terre battue, dont elle dispose[78].
Action sociale
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En 2008, Hugues Portelli, crée une polémique en qualifiant la distribution de repas par Les Restos du cœur d'assistanat[79]. Il a interdit les maraudes des Restos du Cœur à Ermont malgré les protestations de la Ligue des Droits de l'Homme[80].
Dans le courrier adressé à la ligue des Droits de l'Homme, Hugues Portelli explique que "Les distributions alimentaires en faveur des Ermontois sont assurées trois fois par semaine par l’Épicerie Sociale que la municipalité a contribué à créer en 2000", une structure dont "l'appui logistique et une grande partie du financement" sont assurés par la municipalité. il rappelle par ailleurs que les Restos restent " toujours destinataires de la subvention que la commune d'Ermont leur alloue annuellement" malgré l'arrêt des maraudes[79].
Ermont dispose par ailleurs d’une épicerie sociale ouverte depuis décembre 2020. Cette structure permet à des personnes en difficulté de se procurer des produits alimentaires et d'hygiène à moindre coût. L'épicerie sociale est le résultat d'un partenariat entre associations caritatives et institutions locales d'Ermont, de Saint-Prix et du Val-d'Oise.[réf. nécessaire][81]
Autres services publics
La commune ouvre en 2017 une maison de services au public (MSAP) en Gare d'Ermont - Eaubonne, destinée à rassembler en un même lieu les services de la CAF, de la CPAM, d’une partie de l’état civil, de La Poste, de Pôle emploi, et la billetterie grandes lignes de la SNCF. Elle est animée par six fonctionnaires municipaux[82].
La ville a ouvert en 2018 une agence postale au centre socioculturel du quartier des Chênes, en compensation de la fermeture d'un bureau de poste[83],[84].
Cultes
Les différents cultes à Ermont sont organisés de la manière suivante[85] :
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Revenus de la population et fiscalité
En 2019, le revenu moyen par ménage était de 33 023 €.
Emploi
En 2019, le taux de chômage pour la commune s'élève à 11%[92].
Le marché du travail est l'un des plus importants du Val d'Oise grâce à un commerce de proximité dense, diversifié et performant, et un tissu d'entreprises artisanales.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune d'Ermont possède un seul monument historique sur son territoire. Il s'agit du Club des Espérances, 3 avenue de l'Europe (inscrit monument historique en 2008[93]) : Ses deux bâtiments ont été conçus par l'architecte de renom Jean Prouvé, mais l'intérêt historique du club vient aussi de son histoire particulière. Sa construction est due au concours des Mille Clubs, un dispositif lancé par le ministère de la Jeunesse et des Sports pour financer de nouveaux lieux bâtis et décorés par les jeunes eux-mêmes. Quand la municipalité veut sacrifier les pavillons à un projet immobilier, elle provoque un tollé parmi les architectes français, aboutissant à une inscription aux monuments historiques à la dernière minute[94].
On peut également signaler :
Église Saint-Flaive : elle fut construite en 1886 et 1887 à l'emplacement d'une église médiévale du XIe siècle devenue trop vétuste. Avec l'augmentation de la population dans les années 1960, l'église est agrandie en 1964 grâce à une extension moderne de forme ovale sur son côté droit[95].
Hôtel de ville : le château fut édifié entre 1868 et 1870 et appartenait en 1875 à Benjamin Blanchard, maire de la commune de 1859 à 1877. Acheté par la municipalité le 30 juillet 1932, une extension fut immédiatement entreprise et le bâtiment est devenu l'hôtel de ville d'Ermont[95].
Musée des arts et traditions populaires : il fut aménagé dans les anciens ateliers municipaux datant de 1948/1950. Les collections rappellent le passé agricole et viticole d'Ermont[95].
Ancienne maison Godart, rue Marcel-Girard : grande maison bourgeoise de 1840, édifié à l'emplacement de la demeure du général Decaen. Antoine-Joseph Godart (1811-1885) puis son fils Édouard-Nicolas sont négociants et distillateurs d'alcools à la base de la cerise de Montmorency, et exploitent une usine à proximité de la gare. Antoine-Joseph est maire d'Ermont de 1878 à 1884, et Édouard-Nicolas de 1892 à 1900[95].
Chapelle de Cernay, rue du Général-Decaen : bâtie en 1872, elle constitue le dernier vestige de l'orphelinat des sœurs de Saint Vincent de Paul, fermé en 1969 et démoli en 1985. Après sa restauration, la chapelle est devenue un espace culturel de la commune[95].
Chapelle des Chênes, route de Saint-Leu : elle a été dessinée par Paul Herbé et Jean Le Couteur, qui se sont inspirés d'une église à Kandi au Bénin, dont la paroisse était jumelée avec celle de Saint-Flaive. La consécration a été célébrée le par MgrAlexandre Renard, évêque de Versailles[95].
Personnalités liées à la commune
Charles Mathieu Isidore Decaen (1769-1832), général français de la Révolution et de l’Empire, vécut et fut enterré à Ermont.
André Vaquier (1886-1976), érudit, publia plusieurs études sur l'histoire de la commune et fut à l'origine de la création du musée communal (1971).
Witold Januszewski (1915-1981), artiste peintre et un illustrateur polonais devenu Français.
Jean Grosperrin (1919-2016), homme d'affaires sidérurgiste et important personnage de la vie communale d'après-guerre, qui participa notamment à la popularisation du téléviseur et des commodités moderne[réf. nécessaire]s.
DJ Snake (1986), disc jockey international, compositeur et producteur de musique électronique et de hip-hop. Il a grandi à Ermont.
Landing Sané (1990), joueur de basket-ball, né à Ermont.
Espaces verts
Le 10 septembre 2022, Xavier Haquin, alors maire d'Ermont, inaugure[100] le parc Simone Veil, dans le quartier d'Ermont-Eaubonne. Un mois plus tard, des internautes remarquent la ressemblance du portail d'entrée, où sont écrits les mots "Parc Simone Veil", avec celui de l'entrée du camp d'extermination nazi d'Auschwitz, où Simone Veil fut elle-même déportée et où ses parents périrent. De nombreux médias nationaux relaient alors l'affaire[101],[102], trouvant écho jusque dans des médias israéliens[103],[104]. Devant l'ampleur de la polémique, la mairie se décide à retirer le panneau pour le remplacer par une version plus neutre et consensuelle, tout en précisant dans son communiqué qu'"aucune analogie ni 'coïncidence' malheureuse ne doit y être recherchée"[105].
De gueules au cep de vigne arraché, tigé et feuillé d'argent, fruité de trois pièces d'or, à la bordure du même chargée de neuf tourteaux de sable, au chef cousu d'azur semé de fleurs de lys d'or brochant sur la bordure et chargé d'une mitre d'argent.
Collectif d’historiens, Le Patrimoine des Communes du Val-d'Oise - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1054 p. (ISBN2-84234-056-6), « Ermont », p. 263–276.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Daniel Chollet, « Ermont – Eaubonne : C’est la première ligne d’autocar électrique longue distance au monde : Lancée le 12 avril, elle relie Amiens (Somme) à Paris-La Défense via la gare d'Ermont-Eaubonne », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Alexandre Boucher, « Ermont-Eaubonne : une ligne de car économique et écologique jusqu’à Amiens : La compagnie de cars low-cost FlixBus vient d’inaugurer une ligne 100 % électrique entre Amiens et Paris La Défense avec une halte en gare d’Ermont-Eaubonne », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Alexandre Boucher, « Val Parisis : l’agglomération va rendre les voiries aux communes : La délibération, qui sera votée en conseil d’agglomération ce lundi soir, prendra effet au 1er janvier 2019 », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bChristophe Lefevre, « Municipales à Ermont : quatre listes de gauche face au dauphin du maire sortant : Candidat adoubé par le maire (LR) Hugues Portelli, son adjoint aux finances Xavier Haquin fait face à la concurrence d’une gauche divisée. », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Daniel Chollet, « Municipales 2020 : à Ermont, Hugues Portelli adoube Xavier Haquin, son successeur « naturel » : Xavier Haquin (Lr), 1er adjoint et conseiller départemental, conduira la liste de la majorité. Il entre en campagne. Hugues Portelli arrêtera toute activité politique en mars 2020 », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Val-d'Oise (95) - Ermont », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
↑Daniel Chollet, « Val-d'Oise. Municipales à Ermont : Xavier Haquin élu dès le premier tour : Pour sa 1re élection comme tête de liste, Xavier Haquin l'emporte très largement avec 67,19%. Divisée, la gauche se partage les restes. », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Da.D., « Premières campagnes », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )« Jacques Berthod (UDF), l'ancien maire d'Ermont, avait fait le choix d'organiser et de planifier sa propre succession en adoubant Hugues Portelli (N I) dès le mois de décembre 1996. Ce dernier lance aussi sa première campagne ».
↑Jean-François Dupaquier, « Les opposants au maire d'Ermont préparent un front commun », Libération, (lire en ligne, consulté le )« Jacques Berthod, maire UDF d'Ermont depuis vingt-quatre ans et qui compte le rester après juin prochain, peut légitimement s'inquiéter de la bataille des prochaines municipales ».
↑Victor Tassel, « Les adieux de Hugues Portelli à Ermont : L’élu (LR) a adressé ses derniers vœux à la population ce samedi. Son premier adjoint, Xavier Haquin, mènera la liste de la majorité aux prochaines élections municipales », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Marie Persidat, « Municipales : à Ermont, le sortant tremble à peine : Le sénateur-maire, Hugues Portelli, brigue un quatrième mandat. Face à lui, l'opposition prend de l'assurance », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
↑Alexandre Boucher, « Hugues Portelli va dire adieu au Sénat : Pour ne pas cumuler un mandat parlementaire et local, l'élu a décidé de se consacrer à sa fonction de maire », Le Parisienn édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑. Un second ouvrage de 6 000 m3 est programmé devant le parc Beaulieu, rue de la RépubliqueDaniel Chollet, « Val-d’Oise. Un gigantesque bassin pour empêcher les inondations à Ermont : Après 18 mois de chantier, un bassin de stockage de 5 500 m3 situé sous le groupe scolaire Victor-Hugo, và Ermont (Val-d'Oise), est achevé. Un investissement de 6, 5 M d'euros », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bDaniel Chollet, « Val-d’Oise. Une ferme pédagogique va ouvrir à Ermont en 2020 : Un projet de ferme pédagogique accueillant vaches, cochons et chèvres, verra le jour au 1er trimestre 2020, Place du Foirail, à Ermont (Val-d'Oise) », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Daniel Chollet, « Ermont : le conseil municipal des jeunes et des enfants se renouvelle : Le nouveau Cmej s'est installé en mairie le 18 octobre », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Daniel Chollet, « Remous autour de l’accueil périscolaire : Les parents d'élèves de plusieurs groupes scolaires ont écrit au maire et expriment leur colère face au nouveau système », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Ermont veut se débarrasser du théâtre de l'Aventure, trop coûteux », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Axelle Bichon, « Touche pas à mon théâtre ! » : Les opposants à la fermeture du théâtre de l'Aventure, programmée le 30 juin, ont manifesté samedi 21 mai devant la mairie », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )« Il y a vingt ans, une troupe de comédiens amateurs de Saint-Prix cherchait un local pour ses répétitions. Et c’est ainsi que le petit marché du Gros Noyer a accueilli ces comédiens qui, au fil du temps, se sont intégrés à la vie culturelle ermontoise ».
↑Alexis Cécilia-Joseph, « Val-d’Oise. Bientôt la fin des travaux pour le conservatoire d’Ermont : Débutés en mai 2018, les travaux du nouveau conservatoire d'Ermont (Val-d'Oise) touchent à leur fin », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Christophe Lefèvre, « Ermont : le nouveau conservatoire bientôt prêt à donner de la voix : L’établissement d’une capacité d’accueil de 650 élèves devrait ouvrir ses portes à l’automne », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Le centre d’Amp de la clinique du Parisis transféré à Claude-Bernard : Lundi 4 septembre, le centre d'assistance médicale à la procréation du Val-d'Oise de la clinique du Parisis, à Cormeilles, va déménager à la clinique Claude-Bernard, à Ermont », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Daniel Chollet, « Val-d’Oise. Le don du Rotary à la clinique Claude-Bernard d’Ermont : À l'occasion de la Journée mondiale de la douleur, le Rotary club d'Eaubonne a fait un don de 1 500 €. », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Joseph Canu, « Val-d’Oise. Deux terrains de padel à Ermont : L'Act (Association des clubs de tennis) Ermont a inauguré deux terrains de padel à la fin du mois de mars. Une grande première dans le Val-d'Oise », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bAdrien Hilpert, « Ermont : Le maire défend sa politique sociale », VO News 95, (lire en ligne, consulté le )« Alors que la Ligue des Droits de l’Homme a dénoncé récemment la prise en charge des plus démunis par la ville d’Ermont, le sénateur-maire UMP de la commune, Hugues Portelli, lui a répondu dans un courrier. Selon lui, « la politique d’action sociale menée depuis plusieurs années à Ermont concourt, bien au contraire, à réduire ce fossé des inégalités » que la LDH évoquait dans Le Parisien ».
↑« Polémique sur la prise en charge des plus démunis », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )« La ligue des droits de l'homme (LDH) s'en prend à la politique sociale de la municipalité d'Ermont. Elle vient, avec d'autres associations, de monter un collectif pour dénoncer la fermeture du centre municipal de santé et l'interdiction faite aux Restos du cœur de distribuer des repas en centre-ville ».
↑Daniel Chollet, « Une maison des services au public va s’installer à la gare d’Ermont-Eaubonne : Gérée par la Ville d'Ermont, elle comprendra une billetterie grandes lignes, les services de la Poste, de la Caf, de la Cpam, de Pôle emploi et l'état-cvil. Une première en France », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑C.L., « Ermont : le quartier des Chênes ne sera pas privé de bureau de Poste : Menacés, les services postaux seront bientôt accueillis dans le centre socioculturel, qui est en cours de rénovation », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑C.L., « Ermont : l’agence postale ouvre enfin au centre socioculturel des Chênes », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑ abcde et fM. et Mme Ducœur et Claude Adam, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Ermont », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I, , p. 263-276 (ISBN2-84234-056-6).
↑Alain Choubard, « Ermont », Les monuments aux morts sculptés en France : Val-d'Oise, sur monumentsauxmorts.fr, .
↑Marie Persidat, « Le terrible parcours de Fernand Devaux, d’Aincourt à Auschwitz : Le Théâtre des oiseaux fait vivre sur scène ce samedi soir les témoignages d’internés du camp d’Aincourt, dont celui de Fernand Devaux, aujourd’hui âgé de 95 ans », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Marie Persidat, « Val-d’Oise : Fernand Devaux, le dernier survivant du convoi des 45 000 s’est éteint : Cet habitant d’Ermont, âgé de 96 ans, avait été emprisonné à Aincourt et déporté à Auschwitz. Un hommage lui sera rendu à Paris le 23 juin prochain », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).