Francis Delattre
Francis Delattre, homme politique français, né le à Naours (Somme), a été maire de Franconville-la-Garenne de 1983 jusqu'au . Il est député de 1986 à 2007. De 2003 à 2008, il est vice-président de la communauté d'agglomération Val-et-Forêt. Il est membre de l'UMP. Il est élu sénateur le . BiographieEn 2004, alors député, il propose un abandon total des emballages plastiques, notamment ceux entourant les packs de bouteilles d'eau. Dans le cadre du projet de loi d'orientation agricole, il propose un amendement qui vise à interdire les emballages non biodégradables[note 1],[1],[2]. Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[3]. Le , dans le cadre de l'affaire Fillon, il renonce à soutenir le candidat LR François Fillon à l'élection présidentielle[4]. Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti[5]. Mandats politiquesMandats nationauxDéputé du Val-d'Oise (4e circonscription) :
Mandats départementauxConseiller général du Val-d'Oise (canton de Franconville) :
Mandats municipaux et intercommunauxFrancis Delattre remporte les élections municipales de au premier tour avec 54 % des voix des franconvillois. Conseiller municipal et maire de Franconville (Val-d'Oise)[6] :
Conseiller communautaire de l'agglomération Val-et-Forêt :
PolémiquesLors de la campagne pour les élections régionales françaises de 2010 en Île-de-France, il crée la polémique avec Sébastien Meurant, maire UMP de Saint-Leu-la-Forêt, relayé par Axel Poniatowski député maire de l'Isle Adam en affirmant qu'Ali Soumaré, candidat tête de liste socialiste aux élections régionales dans le Val-d'Oise, est un « délinquant mutirécidiviste chevronné »[8],[9], en mentionnant cinq affaires judiciaires dans lesquelles est impliqué selon lui Ali Soumaré ; une partie des accusations s'est révélée fausse par la suite, l'une d'entre elles notamment étant celle d'un homonyme[10]. En outre, M. Delattre n'était pas censé avoir accès par ses fonctions aux informations divulguées. Cette démarche d'accusation hâtive entraîna une polémique aux répercussions locales et nationales. M. Delattre fut critiqué aussi bien par la gauche que par des membres de l'UMP[11],[12]. Le groupe UMP du conseil général du Val-d’Oise a demandé aux instances régionales de relever Francis Delattre, maire de Franconville et conseiller général, de ses fonctions au sein de l’UMP à la suite de la polémique qu’il a lancée sur le passé judiciaire de Ali Soumaré, tête de liste PS dans ce département du nord de Paris aux élections régionales. Selon Arnaud Bazin, le président du groupe UMP-UVO au Conseil Général, cette polémique va durablement entacher l’image de l’UMP[13]. Dans le cadre de l'affaire Soumaré, il est condamné le avec Sébastien Meurant à une amende de 1 000 euros avec sursis, à verser un euro de dommages et intérêts à Ali Soumaré, à 3 000 euros de frais de justice et à publier le jugement dans trois organes de presse[14]. Dans le cadre des élections législatives 2012, Francis Delattre, devenu sénateur, crée à nouveau la polémique en prononçant la phrase suivante lors d'une réunion publique « nous [la droite au pouvoir sous le mandat de Nicolas Sarkozy] avons gavé un certain nombre de ces personnalités, nous avons gavé les Bouygues, nous avons gavé les Bolloré [...] Toute la mansuétude que nous avons eu, avec un certain nombre de ces groupes, n’emmènent pas beaucoup de reconnaissance. Jamais. »[15] L'information est mise en lumière par le Lab d'Europe 1, qui souligne que la vidéo est retirée du compte Dailymotion deux jours plus tard, même si elle est toujours disponible ailleurs sur Internet[16]. Note
Références
Liens externes
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