Arnaud Bazin (homme politique)
Arnaud Bazin, né le à Rouen (Seine-Maritime), est un homme politique français. Membre du parti Les Républicains, il est sénateur du Val-d'Oise depuis 2017. BiographieVétérinaire de profession, il est élu maire de Persan en 1995 et conseiller général divers droite, élu dans le canton de Beaumont-sur-Oise, en 1998. En 2010, Arnaud Bazin, président du groupe Union pour le Val-d'Oise au conseil général, demande à Jérôme Chartier, le président du comité départemental de l'UMP, de « relever Francis Delattre de ses fonctions »[1] en raison de ses propos à l'endroit d'Ali Soumaré, tête de liste PS dans le Val-d'Oise pour les élections régionales de 2010. Lors des élections cantonales de 2011, Arnaud Bazin est réélu dans son canton par 69,50 % des voix au second tour[2]. Le , il est élu président du conseil général du Val-d'Oise par 21 voix contre 18 à Didier Arnal, président sortant socialiste. Le Val-d'Oise est alors le seul département de France à passer d'une majorité de gauche à une majorité de droite[3]. En raison de l'incompatibilité entre ses deux mandats, Arnaud Bazin quitte ses fonctions de maire de Persan et devient 8e adjoint au nouveau maire, Philippe Cousin[4]. À l'occasion des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, Arnaud Bazin est présent en 3e position sur la liste UMP-UDI d'Alain Kasse à Persan. Cette liste récoltant dès le premier tour 63,42 % des suffrages exprimés, Arnaud Bazin est élu conseiller municipal et communautaire à la Communauté de communes du Haut Val-d'Oise et en devient en avril suivant le président. Il n'est pas renouvelé en tant qu'adjoint au maire de Persan pour se consacrer à ses nouvelles fonctions communautaires. Lors des élections départementales de 2015 dans le Val-d'Oise, Arnaud Bazin se présente dans le nouveau canton de l'Isle-Adam en binôme avec Chantal Villalard. Ils sont élus au 2d tour avec 68,78 % des voix face aux candidats FN. Il est ensuite réélu à la tête du conseil départemental. Il rejoint le parti Les Républicains à l'automne 2015[5]. Lors des élections sénatoriales de 2017 dans le Val-d'Oise, il est élu sénateur du Val-d'Oise, et, frappé par la législation limitant le cumul des mandats, démissionne des présidences du conseil départemental du Val-d'Oise[6] et de la communauté de communes du Haut Val-d'Oise où Catherine Borgne lui succède[7]. Nommé président de la « commission d'enquête sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques » en [8], il est à l'origine de « l'affaire McKinsey » qui met en lumière le recours par le gouvernement français à des prestations de cabinets de conseil « en lieu et place de l'administration »[9],[10]. Avec Éliane Assassi, il dépose une « proposition de loi relative à l’intervention des cabinets de conseil privés dans les politiques publiques »[11]. En , il reçoit, avec Éliane Assassi, rapporteure de la commission d’enquête, le prix éthique de l’association Anticor pour ce travail sur l’influence des cabinets de conseil sur les politiques publiques[12]. Détail des mandats et fonctions
Notes et références
Lien externe
|