Paul Vannier, né le à Vitry-sur-Seine, est le fils d'un père agent à EDF, syndicaliste FO[3], lambertiste, et d'une mère professeure de musique à Paris. Il est agrégé de géographie et devient professeur d'histoire-géographie dans l'académie de Créteil[4].
Débuts politiques
Il commence à militer en politique en rencontrant Jean-Luc Mélenchon en 2008, au moment de la création du Parti de gauche, dans lequel il milite pendant plusieurs années. L'enseignant gravit ensuite les échelons et rejoint la direction du parti en 2015[4].
Lors de la campagne présidentielle de 2017 de Jean-Luc Mélenchon, il rédige le programme éducation du mouvement et est co-responsable du livret thématique de l'éducation[4].
Au 2e tour, les trois listes de gauche de LFI, EELV et le PS décident de s'unir pour s'opposer à la présidente sortante, Valérie Pécresse (LR). Paul Vannier est déplacé sur la liste à Paris dans le cadre de l'union de la gauche, il est élu conseiller régional[7].
En juillet 2021, lors de l'ouverture de la nouvelle législature du conseil régional d'Île-de-France, il devient président du groupe « La France insoumise et apparentés ». Il est candidat à la présidence du conseil régional face à la présidente sortante Valérie Pécresse, candidature qu'il évoque comme un « signal de résistance » et obtient 12 voix[8].
Député du Val-d'Oise
Paul Vannier fait partie des proches de Jean-Luc Mélenchon pendant la campagne présidentielle de 2022. Il participe aux négociations à gauche avec EELV, le PCF, le PS et le NPA pour les élections législatives de 2022, en tant que responsable des élections de la France insoumise. Au terme de ces négociations, il est candidat à la députation pour la Nouvelle Union populaire écologique et sociale dans la 5e circonscription du Val-d'Oise, face à la députée sortante de Renaissance (ex-LREM) Fiona Lazaar[4], qu'il bat au second tour.
En 2024, il est corapporteur d’un rapport parlementaire sur le financement public de l’enseignement privé sous-contrat[9] avec le député Christopher Weissberg (Renaissance). Dans leurs conclusions, les députés dénoncent un financement public de l’enseignement privé sous contrat, majoritairement catholique, peu transparent et mal contrôlé, et proposent des sanctions en cas de manquements[10]. Paul Vannier veut « refonder le modèle opaque de financement public autour des objectifs de transparence, de contrôle, de justice et d’égalité de traitement »[11],[12],[13].
En juin 2024, à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale, il est candidat à sa réélection sous la bannière du Nouveau Front populaire. Dès le premier tour des élections législatives, il est réélu avec 56,01 % des voix[14].
Paul Vannier est élu à la fois à l’Assemblée nationale et au conseil régional d’Île-de-France, bien qu'ayant signé une charte en 2021 qui lui interdit un tel cumul. Avec Sophia Chikirou, il met en avant la nécessité de garder un groupe LFI au conseil régional pour justifier ce cumul[18],[19].
Notes et références
Notes
↑Entre les deux tours, la liste LFI-PCF-PA de Clémentine Autain, la liste EÉLV-G·s-GÉ-CÉ, conduite par Julien Bayou, et la liste DVG-PS-PRG, menée par Audrey Pulvar, fusionnent. Julien Bayou est désigné comme tête de liste.
↑« Enseignement privé : un rapport parlementaire appelle à réformer le système et ravive le débat politique », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
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