Bengt Lindström commence sa formation artistique en fréquentant l'académie de Stockholm (1944-1945) et l'école de peinture d'Isaac Grünewald(en). Il dessine ensuite chez Aksel Jorgensen(en) à Copenhague en 1946, avant de faire un séjour à Chicago (1946-1947) et de s'installer à Paris. Là, il travaille alors dans les ateliers de Fernand Léger et d'André Lhote[1],[2].
En 1949, il se lance dans une peinture moins figurative, de plus en plus colorée. Il fait sa première exposition personnelle en Suède en 1954 au salon d'art de Gummesson. À partir des années 1950, il participe à Paris à plusieurs expositions de groupe et à des Salons (Réalités nouvelles ; Salon d'octobre).
Bien que souvent rapproché formellement de la peinture Cobra et ami de Jorn, l'artiste se revendique plutôt de la peinture nordique de Nolde, Munch ou Ensor[3]. Il est aussi influencé par l'art populaire, la mythologie sami et les chamanes du Grand Nord[4].
Vie privée
Bengt Lindström a vécu à Savigny-sur-Orge durant la plus grande partie de sa carrière artistique, ville où se trouvait officiellement domiciliée son activité, tout en retournant régulièrement en Suède l'été[5]. Il est victime d'un AVC fin août 2003, qui le laisse mentalement et physiquement diminué.[réf. nécessaire]
Il a eu deux enfants, Marianna et Alexandre (lui-même artiste), et cinq petits-enfants, Melchior, Alfred, Zelda, Tara et Kim. Il était marié à une Française, Marie-Louise, la mère de ses enfants, morte d'un cancer en 1990 (67 ans), puis, en secondes noces, à Micheline Ben Sadoun elle-même décédée en avril 2016 à Paris, à 68 ans.
Postérité - conflit juridique sur la succession
Plusieurs « comités Bengt Lindström » ont été créés après sa mort, tant en France qu'en Suède, qui se disputent la succession de l'artiste.
Le Comité officiel Bengt Lindström, constitué par ses enfants, revendique l'exclusivité du droit moral consécutif à la succession du peintre[6].
Œuvres
Outre ses peintures et estampes, Bengt Lindström a réalisé des embellissements publics tels que des sculptures en plein air et des peintures murales. Une de ses sculptures les plus célèbres est la grande sculpture en Y à l'aéroport Midlanda de Sundsvall-Timrå.
L'Homme feu, 1962, huile sur toile, signé daté en bas à droite, h. 61 × l. 38 cm, musée d'Évreux
Portrait, 1963, huile sur carton, signé daté en bas à gauche, h. 65,5 × l. 92 cm, musée d'Évreux
1993 : Galerie 111, Lisbonne, Portugal — Tonnellerie du Cognac Monnet et Musée de Cognac — Galerie Tolhuis, Schell, Belgique — Galerie Pascal Lainé et Musée Vasarely - Château de Gordes — Galerie Guy Pieters Gand et Knokke-le-Zoute, Belgique — Pinacothèque de Ravenne, Italie
1994 : Galerie Italia, Alicante, Espagne — Galerie du Luxembourg, Luxembourg — Galerie Storm, Lille — Burträsk Marknad, Suède
1995 : Couvent des Cordeliers, Châteauroux — Galerie Saint-Jacques, Bruxelles — Galerie da Summa, Rome — Musée de Sundsvall, Suède — Galerie Viktoria, Göteborg, Suède — Galerie Weihergut, Salzbourg, Autriche — Galerie Protée, Paris
1996 : Musée de Härnösand, Suède — Musée de Jokkmokk, Suède — Galerie Guy Bärtchi, Genève, Suisse — Galerie Dagmar Glemme, Halmstad, Suède — Musée-château d’Örebro, Suède — Galerie Quadrado Azul, Porto, Portugal
1997 : Galerie San Carlo, Milan — Galerie Viktoria, Göteborg, Suède — Galerie Daniel Duchoze, Rouen— Musée de la ville d’Angers — Centre d’art contemporain de Midlanda, Suède — Galerie Antonio Prates, Lisbonne
1999 : Centre Culturel Suédois de Paris — Centre d’art contemporain de Midlanda, Suède — Galerie Couleurs, Stockholm, Suède — Galerie Artis, Gävle, Suède
2000 : Galerie Italia-Arco, Madrid — Galerie S, Tibro, Suède — Centre d’art contemporain de Midlanda, Suède
2001 : Galerie Artis, Gävle, Suède — Galerie Artémoin, Saint-Tropez — Foire Internationale de Hambourg
2002 : Galerie Italia, Alicante, Espagne — Galerie Da Summa, Rome — Centre d’art contemporain de Midlanda, Suède