Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 672 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brétigny-sur-Orge à 3 km à vol d'oiseau[15], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 628,9 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Statistiques 1991-2020 et records BRETIGNY_SAPC (91) - alt : 78m, lat : 48°36'01"N, lon : 2°19'33"E Records établis sur la période du 01-02-1947 au 03-12-2023
Depuis , le « TàD Cœur d'Essonne » complète la desserte, sa ligne 1 suit le tracé de la DM13.
Urbanisme
Typologie
Au , Leuville-sur-Orge est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[20],[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[21]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].
Toponymie
Anciennement Lunvilla vers 1190[24], Lugvilla vers 1136[24], Lugvillan[25], Lunavilla au XIe siècle[25], Lupi Villa[25], Lieuville en 1370[24].
Leuville au XIIe siècle s’appelait Lunvilla du nom d’homme germanique Leudinus et du mot romain villa[24].
La commune fut créée en 1793 avec le seul nom de Leuville, la mention de l'Orge fut ajoutée en 1891[26].
Au XVIe siècle, le village appartient à la famille Olivier de Leuville qui construit un château dont il ne reste plus ni vestiges ni iconographie. Le , prise du château de Leuville-sur-Orge et de la ville d'Arpajon par les troupes d'Henri IV en lutte contre la Ligue.
L’actuel « château » est en fait une de ses dépendances datant du XVIIIe siècle. Lors de la Révolution française, Leuville sert de refuge à Lacépède, un savant botaniste disciple de Buffon qui fuit Paris et la Terreur. La mairie actuelle fut construite en 1869 (rénovée et réaménagée dernièrement).
Leuville est un village à vocation agricole, bien placé pour approvisionner la capitale puisque situé sur la « voie royale » reliant Paris à Orléans. On y apporte fruits et légumes à pied, en charrette. Comme dans tout le secteur, la culture de plein champ remplace la vigne, principale culture depuis le Moyen Âge, victime du phylloxera et de l’arrivée des vins du Sud-Ouest par le rail.
Le , Leuville connaît, à son tour, l'arrivée d'un chemin de fer secondaire, tracé le long de la RN20, l’Arpajonnais, qui relie Arpajon à Paris, et dont l'une des gares de la section Arpajon-Montlhéry se situe au bas du village, le long de l'Orge : sa vocation première est bien le transport de marchandises vers les halles de Paris, mais il véhicule aussi colis, plis postaux et... voyageurs durant une quarantaine d'années, jusqu'en 1936 ( pour les marchandises et pour les voyageurs). Il donne aux agriculteurs leuvillois une occasion exceptionnelle de ramassage de produits : cent à cent-cinquante exploitations prospèrent ainsi et leurs terres s'étendent jusque sur les communes actuelles de Linas et de Saint-Germain-lès-Arpajon, même si parfois leurs exigences sont fortes vis-à-vis de la société d'exploitation : "les cultivateurs utilisateurs de la gare de Leuville se plaignent des moyens de chargement et de déchargement mis à leur disposition. Ils sont considérés comme peu pratiques et surtout nécessitant beaucoup de travail et de perte de temps"[27].
Pour subsister ils cultivent la terre, ajoutant aux cultures locales leurs cultures traditionnelles (maïs, haricots rouges, cornichonmalossol). Ils implantent aussi un cépage particulier de raisin, l’Odessa, et récoltent du miel grâce aux ruches installées dans le parc.
De facto, Leuville se crée de nombreux liens historiques avec la communauté géorgienne de France[Note 4] et la Géorgie. Le cimetière communal abrite un carré géorgien[33] de 500 sépultures (après don de terrains attenant au cimetière initial de 1923 par l'Association géorgienne en France)[34].
Jusque dans les années 1970, le village est l’un des plus gros producteurs français de potiron, avec 400 à 500 tonnes produits et même 800 en 1975.
À partir des années 1980, la poussée démographique, le développement des transports individuels et des transports en commun (autobus vers la Porte d'Orléans et vers la gare RER de Brétigny-sur-Orge) et l'évolution générale de la société française font disparaître les dernières exploitations agricoles au profit de construction de maisons individuelles logeant des adultes œuvrant généralement à Paris.
Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton d'Arpajon du département de Seine-et-Oise. Dans le cadre de la mise en place du département de l'Essonne, elle intègre en 1967 le canton de Brétigny-sur-Orge. Il en est détaché par un décret du , qui la rattache au canton d'Arpajon[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 10 à 16 communes.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le projet de schéma régional de coopération intercommunale de prévoyait la création, en Essonne, d’une agglomération de plus de 500 000 habitants regroupant 48 communes, allant de l’Arpajonnais au SAN de Sénart Ville Nouvelle en Seine-et-Marne. Après concertation, ce projet a été amendé et le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération du Val d'Orge et de la communauté de communes de l'Arpajonnais[36] »
Les électeurs de la commune de Leuville-sur-Orge portent leur suffrage traditionnellement à droite sur l'échiquier politique. Cependant, les résultats récents de la première décennie du XXIe siècle montrent un changement de tendance avec une forte poussée de la gauche notamment aux élections locales avec des scores dépassant largement les 50 % en faveur des candidats du PS ou divers gauche comme la réélection de l'équipe municipale en place depuis 2001 en 2014 avec plus de 60 % des suffrages.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élections départementales de 2015 : 42,59 % pour Pascal Fournier et Nicole Perrier (PS), 33,31 % pour Dominique Bougraud et Alexandre Touzet (UDI-LR), 24,10 % pour Alain Buffle et Catherine Morin (FN), 47,72 % de participation[52].
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
Enseignant spécialisé Vice-président de la CA Val d'Orge (2008 → 2015) Vice-président (2016 → 2017) puis président (2017 →) de la CA Cœur d'Essonne Agglomération Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.
Jumelages
La ville de Leuville sur Orge n'est jumelée avec aucune ville internationale ou française.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[62].
En 2022, la commune comptait 4 307 habitants[Note 5], en évolution de −1,76 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,6 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 151 hommes pour 2 254 femmes, soit un taux de 51,17 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[64]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
1,9
4,2
75-89 ans
6,0
13,7
60-74 ans
12,6
22,9
45-59 ans
24,1
20,3
30-44 ans
20,1
16,9
15-29 ans
16,8
21,3
0-14 ans
18,4
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[65]
En 2012, la commune dispose sur son territoire de l'EHPAD La Maison de la Châtaigneraie[67].
Les hôpitaux les plus proches sont ceux d'Arpajon et de Longjumeau, la clinique La Fontaine à Brétigny-sur-Orge et l'hôpital privé du Sud-Francilien (ex clinique des Charmilles) à Arpajon.
Un centre de rééducation se trouve sur la commune également rue Jules-Ferry et très prochainement[Quand ?] sera construit un nouveau centre médical avec trois cabinets de médecins[réf. nécessaire].
Culture
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2010)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
La commune s'est dotée d'un conservatoire municipal de musique, d'une bibliothèque municipale et d'une ludothèque municipale. La médiathèque intercommunale du Val d'Orge Les Lavandières a été inaugurée le .
Sports
La commune dispose d'une salle polyvalente (salle Florence-Leblond)[68], un gymnase (salle Olympie), un terrain de football et un skatepark[réf. nécessaire].
Cette église catholique accueille également des offices orthodoxes géorgiens de la paroisse orthodoxe géorgienne Sainte-Nino de Paris[70].Commencées par le père catholique Laisné et le père orthodoxe Élie Mélia dans les années 1960, des relations privilégiées sont depuis entretenues entre les deux paroisses, dans le cadre d'un œcuménisme chrétien actif. Le père orthodoxe Artchil Davrichachvili a récemment fait don à la paroisse Saint-Jean-Baptiste d'une icône géorgienne visible dans la partie droite de l'église.
La paroisse catholique Saint-Jean-Baptiste organise traditionnellement sa fête annuelle, la Fête des cerises, dans le parc du "château des Géorgiens", ouvert en cette occasion au public.
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2008)
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Bineau
La municipalité de Leuville-sur-Orge organise chaque année au mois de mars ou d'avril le carnaval de Bineau. Bineau était autrefois le percepteur des impôts à Leuville et c'est pourquoi chaque année une effigie de ce personnage est brûlée sur la place du village, le plateau scolaire. Le carnaval passe dans les principales rues de la commune sous une pluie de confettis, accompagné de la fanfare municipale et des chars confectionnés par les associations, les écoles et la municipalité.
Comme partout en France, Leuville fête la musique le de chaque année. En 2008, la Fête de la musique a été organisée en même temps que la fête des écoles et la fête de la Saint-Jean.
Le PicNic Républicain
Le principe de cette manifestation est de réunir les habitants de Leuville-sur-Orge autour d'un repas partagé et d'un tournoi de boules.
Tissu économique varié (liste non exhaustive), industrie : scierie, serrurerie et artisans divers, commerce : petit commerce varié (deux boulangeries, pharmacie, bars-presse, épicerie, coiffeur, salon d'esthétique), Auchan Supermarché (1er supermarché écologique de France) et sa galerie commerciale (pressing, restaurant asiatique, lunetier...) inauguré en , Services : cartographie professionnelle, e-learning, agence immobilière...
Emplois, revenus et niveau de vie
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2006 et 2009)
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En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 541 €, ce qui plaçait la commune au 1 142e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au cent cinquième rang départemental[71].
Promenade de la Vallée de l'Orge classée en zone verte. Projet d'extension du parc régional des Joncs Marins.
Patrimoine architectural
L'église Saint- Jean-Baptiste, datant du XIIIe siècle, a subi de profondes modifications depuis : elle abrite un retable du XVIIe siècle (restauré au XXe siècle), une statue de saint Michel du XVIIe siècle, une statue de saint Vincent du XIXe siècle et une icône du XXe siècle offert par la paroisse orthodoxe géorgienne de Paris qui vient y célébrer des offices.
Le château des Géorgiens, qui date du XVIe siècle, est dans un état précaire.
Un ossuaire, réservé aux émigrations géorgiennes des années 1920 et 1940, est situé dans le carré géorgien du cimetière communal (carré constitué par des terres mises à disposition par l'Association géorgienne en France).
Plusieurs lavoirs, dont le lavoir du Carré, impasse des Lavandières, le lavoir de la rue Pasteur et le lavoir de la rue Alphonse-Réault, agrémentent le village.
La gare du chemin de fer sur route, l'Arpajonnais, à proximité de l'Orge, qui reliait Arpajon aux Halles de Paris, construite au XIXe siècle, appartient aujourd'hui à la commune[76]..
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Leuville-sur-Orge.
Élie Mélia (1915-1988), prêtre orthodoxe et historien de l'Église y est inhumé, dans le carré géorgien du cimetière.
Luc Méloua (1936-2010), Motoriste et Journaliste français y est inhumé, dans le carré géorgien du cimetière.
Claude Parmentier (1935-2014), professeur à la faculté de médecine de Paris et adjoint au maire chargé de la culture, fonde les journées franco-géorgiennes de Leuville en 2003.
Les armes de Leuville-sur-Orge se blasonnent : Écartelé : au premier et au quatrième coupés, au premier d'argent à un léopard d'or et au deuxième d'azur à six besants d'argent posées trois, deux, un, au deuxième et au troisième de sable à trois bandes de gueules, la bande médiane chargée de trois étoiles aussi d'argent.
Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN2-84234-126-0), « Leuville-sur-Orge », p. 61–64
Le Hurepoix : Arpajon et son canton. Avrainville, Bruyères-le-Châtel, Cheptainville, Égly, Guibeville, Leuville-sur-Orge, La Norville, Ollainville, Saint-Germain-lès-Arpajon, t. II, J.-P. Bourgeron, , 83 p. (ISBN9782903097011)
Ekatériné Khamkhadzé, Les Géorgiens de Leuville, Mémoire publié à 1 000 exemplaires avec le soutien du département de l'Essonne, Bibliothèque municipale Leuville-sur-Orge (91), 2002.
Luc & Mirian Méloua, Leuville-sur-Orge et la Géorgie, une histoire commune, Livret publié à 1 000 exemplaires avec le soutien du département de l'Essonne, Mairie de Leuville-sur-Orge (91), 2005.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑En 2003, dans le cadre de la Commission culturelle communale et avec le soutien du Conseil général de l'Essonne, Claude Parmentier, Luc Méloua et Mirian Méloua créent les premières journées franco-géorgiennes de Leuville-sur-Orge qui perdurent encore aujourd'hui en collaboration avec l'Institut Noé Jordania.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Julien Heyligen (avec Florian Loisy et Isoline Fontaine), « Nouvelles agglomérations en Essonne : qu’est-ce que ça change vraiment ? », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne).