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Hydrographie
Les cours d'eau d'Ollainville dépendent dans l'ordre de l'Agence de l'eau Seine-Normandie, du SAGE Orge-Yvette, du Sivoa et du Sivso.
Ollainville est traversée par cinq cours d'eau : l'Orge, la Rémarde, la Boëlle, le ruisseau du Rué, la Villange.
La Villange est le nouveau nom donné à une tranchée drainant le plateau intermédiaire de La Roche, anciennement nommée la Vidange (ou grande Vidange) jusqu'en 2012 où elle a été rebaptisée en conseil municipal. Cette appellation « pratique » est à rapprocher du Rué à Ollainville et du ruisseau du Bel-Égout à Montlhéry.
Le ruisseau du Rué est un pléonasme, le Rué ou Ru ou rupt désignant un ruisseau dans nombre d'endroits (Mort Ru à Montlhéry).
On y trouve un étang privé ainsi que de multiples mares.
Les terres du quadrant nord-est des étangs de Trévoix (dits étangs d'Ollainville) sont sur la commune : le moulin de Trévoix, l'aire d'accueil du site, hors berges et roselières. L’accès principal se fait par le centre d'Ollainville.
Les étangs de Trévoix font vingt-six hectares. Ils ne se situent pas sur la commune d'Ollainville mais sur celle attenante de Bruyères-le-Châtel en limite des communes d'Égly, de Breuillet. Il est resté sauvage et abrite des roselières et de nombreuses espèces d’oiseaux. Les aménagements autour du bassin sont restés faibles afin de ne pas perturber une faune et une flore fragiles.
La forêt présente sur quelques bois, mais principalement sur le terrain militaire (plateau médian et côtes) représente 30 % de la surface agricole.
Relief et géologie
Ollainville montre une succession de trois étages de plateaux.
L'Orge occupe une petite plaine alluviale en bas de la commune. Elle est occupée par des prés, des étangs (anciennes gravières), d'anciennes friches industrielles reconverties. Le point bas est à cinquante-deux mètres d'altitude. Le versant recèle des marnes et argiles vertes de l'écocène supérieur[15].
L'étage intermédiaire à quatre-vingt-dix mètres d'altitude est un plateau occupé par le centre ville, des cultures et une partie du camp militaire. La qualité du sol en est variable et permet selon les endroits de cultiver des céréales ou de faire du maraichage (terre légère sur certaines parcelles de la Roche). La meulière et le grès y sont présents par banc plus ou moins près sous la couche de terre arable, l'argile y est très présente en formations argileuse de Meulière de Montmorency. La meulière a été exploitée pour la fabrication de meules à Maison Rouge. À d'autres endroits, on trouve grès et sables de Fontainebleau ou de Breuillet (Yprésien) en limite ouest[16].
Le plateau supérieur est au niveau de la Beauce (Bassin parisien). Il est occupé par l'autodrome et par les cultures autour de la ferme de Couard. Il culmine à cent soixante-sept mètres et est constitué de limon des plateaux.
Communes limitrophes
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Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 680 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontenay-lès-Briis à 6 km à vol d'oiseau[19], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 696,0 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].
Voies de communication et transports
Le quartier de la Roche est desservi par la ligne de bus DM 26
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Urbanisme
Typologie
Au , Ollainville est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[24],[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[25]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].
Toponymie
La commune fut créée en 1793 avec son nom actuel[28].
Histoire
La première occupation date du néolithique, autant dans le bas que vers La Roche. Vers 2010, on recueillait encore quelques témoignages de personnes ayant trouvé dans les jardins, des silex taillés, par exemple en pointe de flèche. La « voie romaine » en limite du camp, ou la Maison Rouge, pourraient être rattachés à cette époque. Au XIVe siècle, Ollainville[29] et la Roche n'étaient que des hameaux de Bruyères-le-Châtel. Au début du XVe siècle, Ollainville appartenait à Jean de Montagu, seigneur de Marcoussis et de Châtres (ancien nom d'Arpajon), grand argentier du roi Charles VI. En 1564, Jehan de la Rochette échange avec Jehan de Baillon la terre d'Ollainville contre des rentes. De la même façon, en 1570, la seigneurie d'Ollainville est divisée entre René du Gast et Benoit Millon. Benoît Milon, président des Comptes retrouve l'ensemble et le vend sa terre à Henri III qui vint y résider souvent. En 1585, ce dernier donne cette terre à sa femme Louise de Vaudémont, duchesse d'Angoulême, et en 1596, la terre d'Ollainville par Henri IV est donnée à la duchesse de Bar, sa sœur.
En 1735, la seigneurie appartient à Charles du Monceau de Nolant qui la vend à la duchesse de Lauzun, puis elle passe à Boucau, receveur de la ville de Paris. Ollainville possédait un château remarquable, démoli en 1835. Le maréchal de Castries parait y avoir résidé.
Le château actuel est construit à partir de 1853 par un bourgeois du village et est de style « néo-Louis XIII ». Il est racheté en 1948 par l'Éducation nationale, qui y abrite l'ÉREA (établissement régional d'enseignement adapté) d'Ollainville.
Au XXe siècle, Ollainville se composait d'un chef-lieu et des hameaux et écarts de la Roche, Baillot, Bel-Air, Couard, Moulin Neuf, Moulin de la Bête, Trevoyes et le Rué. Le centre du bourg et le hameau de la Roche possèdent de vieilles maisons en bon état. Les étangs aménagés, les rives de l'Orge et de la Rémarde sont autant de promenades remarquables.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2022, la commune comptait 5 361 habitants[Note 4], en évolution de +13,29 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,0 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 426 hommes pour 2 286 femmes, soit un taux de 51,49 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,98 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,2
90 ou +
0,4
5,1
75-89 ans
6,3
11,2
60-74 ans
12,8
20,0
45-59 ans
21,3
20,8
30-44 ans
21,1
21,0
15-29 ans
17,5
21,7
0-14 ans
20,6
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[35]
L'Insee attribue à la commune le code91 3 01 461[36]. La commune d'Ollainville est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 104 619. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[37].
Conseil municipal d'Ollainville (mandature 2014-2020)[38].
L'Association sportive d'Ollainville (ASO)[69] est un regroupement de sports pratiqués dans la commune d'Ollainville :
Football : la ville d'Ollainville est représentée dans trois catégories dans le département : celle des débutants (né entre 2000 et 2001), celle des poussins (nés entre 1999 et 1998) et des vétérans (nés entre 1901 et 1972).
Tir sportif : la section tir d'Ollainville[70] est ouverte à tous dès 7 ans. Leurs tireurs participent à des compétitions d'échelon national, tant en individuel qu'en équipe.
Une usine d'épuration a été inaugurée en 2010 sur le site du Moulin-Neuf. Intercommunale, la station a une capacité de 60 000 équivalent-habitant et rejette une eau de qualité « eau de baignade ». Les boues sont évacuées dans des plates-formes de compostage dans l'Eure et l'Essonne[72].
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Emplois, revenus et niveau de vie
En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 750 €, ce qui plaçait la commune au 1 054e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au 97e rang départemental[73].
La commune est traversée par le sentier de petite randonnée (PR 25) sur 3,6 km depuis la gare SNCF d'Égly. Il continue sa boucle de 13 km en passant par Bruyères-le-Chatel et le bassin de retenue de l'Orge pour revenir à la gare.
Le « château » d'Ollainville, rue de La Roche, construit au XIXe siècle, est de taille modeste. La mairie fut édifiée à la même époque. Deux bâtiments scolaires existent, celui du hameau éloigné de la Roche (1938) et celui du Centre (1950). La chapelle Notre-Dame-de-Lourdes, d'architecture moderne, date de 1960 avec des extensions en 1986 et 1997[79].
Écartelé : au premier de sinople aux trois épis de blé d'or rangés en fasce, au deuxième d'azur aux deux fasces ondées abaissées d'or, à la tulipe de gueules tigée et feuillée de sinople brochant sur le tout, au troisième d'or aux deux fasces ondées haussées d'azur, à l'usine stylisée de deux cheminées de gueules brochant sur le tout, au quatrième d'or aux deux feuilles d'aulne de sinople posées en fasce tête-bêche accolées l'une sur l'autre[80].
Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN2-84234-126-0), « Ollainville », p. 67–69
Pierre Marly, Le Hurepoix. : Arpajon et son canton. Avrainville, Bruyères-le-Châtel, Cheptainville, Égly, Guibeville, Leuville-sur-Orge, La Norville, Ollainville, Saint-Germain-lès-Arpajon, J.-P. Bourgeron, (ISBN9782903097011)
Eugène Mannier, Les commanderies du grand prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux archives nationales à Paris, Paris, (lire en ligne)
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Élections municipales de 2014 : 64,96 % pour Jean-Michel Giraudeau (DVG) élu au premier tour, 35,03 % pour Philippe Joly (DVD), 64,20 % de participants