Vincent Capo-Canellas, né le à Nîmes, est une personnalité politique française, membre de l'UDF, du Nouveau Centre puis de la FED et de l'UDI.
Biographie
Il est diplômé en sciences politiques à l'IEP de Grenoble en 1989[1] et a été directeur de cabinet d'élus locaux : il a débuté à la mairie de Bagnols-sur-Cèze (Gard) sous le mandat du maire (UDF) René Cret de 1990 à 1995, puis il est nommé directeur général des services de collectivités territoriales et chef de cabinet de Philippe Douste-Blazy, ministre de la culture de 1995 à 1997. Il est élu maire du Bourget (Seine-Saint-Denis) en décembre 2001 quelques mois après la réélection de la tête de liste Frédéric Gailland qui lui cède sa place[2],[3], puis réélu dès le premier tour en 2008 et en 2014.
Le , il a été élu conseiller général du canton du Bourget, à la suite de la démission de Jean-Christophe Lagarde, député-maire de Drancy pour cause de cumul des mandats. Il est réélu en mars 2008[4], mais quitte ce mandat en 2011 après son entrée au Sénat[2]. Il est remplacé au Conseil général par sa suppléante, Elisa Carcillo (UMP), adjointe au maire de Drancy.
En , il est élu président de la nouvelle Communauté de communes Drancy-Le Bourget, renommée le la Communauté d'agglomération de l'Aéroport du Bourget, avec l'entrée de Dugny, fonction qu'il assure jusqu'en 2014[2].
En , il est élu président départemental de la Fédération Nouveau Centre de Seine-Saint-Denis, devenue en 2016 Les Centristes.
Dans les Uber Files, il est décrit par l'entreprise comme son « principal et plus actif défenseur » au Sénat, en restant en étroit contact avec les lobbyistes de la start-up tout au long de l’examen du texte[6].
Il est réélu sénateur le 24 , et devient questeur[7], il doit démissionner de son mandat de maire du Bourget pour respecter la législation sur le non-cumul. Sa majorité choisit pour sa succession le conseiller municipal délégué, et par ailleurs son assistant parlementaire, Yannick Hoppe au détriment du premier adjoint Albert Conty[8].
↑« « Uber Files » : du Parlement aux ministères, le lobbying tous azimuts d’Uber pour se faire accepter en France », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )