En raison de l'incompatibilité entre les fonctions gouvernementales et le mandat de député, les députés nommés au gouvernement laissent leur siège à l'Assemblée à leur suppléant un mois après leur nomination ministérielle. De même, lorsqu'ils quittent leurs fonctions gouvernementales, ils retrouvent leur siège au palais Bourbon un mois plus tard.
La composition de l'Assemblée est également modifiée par des législatives partielles consécutives à des annulations d'élections par le conseil constitutionnel ou à des démissions de députés.
25 % des assemblées se font avec au maximum 42 députés soit 92 % d'absents au minimum.
50 % des assemblées se déroulent avec un maximum de 65 députés soit 88 % d'absents au minimum.
75 % des assemblées se passent avec un maximum de 159 députés soit 72 % d'absents au minimum.
Le nombre de présents correspond au nombre de votes « pour » + les votes « contre » + les abstentions.
Session de droit
« L'Assemblée Nationale se réunit de plein droit le deuxième jeudi qui suit son élection. Si cette réunion a lieu en dehors de la période prévue pour la session ordinaire, une session est ouverte de droit pour une durée de quinze jours. »
— Article 12 alinéa 3 de la Constitution du 4 octobre 1958[4]
Élection pour la présidence de l'Assemblée nationale
Pour être élu président de l'Assemblée nationale, le candidat doit réunir la majorité absolue des suffrages exprimés au premier ou au second tour ou bien la majorité relative au troisième tour du scrutin.
Les députés nommés ministres, au nombre de vingt-sept, ne peuvent pas participer au scrutin, ni être remplacés par leurs suppléants, qui ne commenceront à siéger qu'à l'issue d'un délai d'un mois après leur nomination au gouvernement, soit le .
Le 26 juin, le candidat socialiste devient le douzième président de l'Assemblée nationale de la Cinquième République[6]. Il est élu dès le premier tour de scrutin, face au président sortant de l'Assemblée, Bernard Accoyer, candidat de l'UMP, par 298 voix contre 185 (55 votes nuls et 2 autres voix se rapportant à un candidat non déclaré)[7].
Résultats de l'élection du président de l'Assemblée nationale[8]
Claude Bartolone le , après sa désignation comme candidat socialiste à la présidence de l'Assemblée nationale.
Claude Bartolone présidant au « perchoir » en 2013, assisté par Corinne Luquiens, secrétaire générale de l’Assemblée et de la présidence, à l’arrière-plan.
Groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) : comprend 278 membres et 13 apparentés soit les 291 députés du PS, le député social-démocrate ultramarin, Serge Letchimy, du Parti progressiste martiniquais, qui appartenait au groupe socialiste lors de la législature précédente et qui désire s'inscrire dans la majorité présidentielle, et ceux (3) du MRC. Le président du groupe est Olivier Faure.
Groupe du Rassemblement-UMP (R-UMP) est un ancien groupe qui avait fait scission du groupe UMP. Il est créé le 27 novembre 2012 à l'initiative de François Fillon à la suite des résultats contestés du congrès de l'UMP. Trois députés du parti radical élus avec l'étiquette de l'UMP, Jean Leonetti, Alain Marc, Frédéric Reiss, et l'unique député du Parti chrétien-démocrate (PCD), Dino Cinieri, font partie des 68 à rejoindre le groupe dès sa formation[15]. Le président du groupe est François Fillon. Il regroupe finalement 72 députés dont 3 apparenté. À la suite de l'accord trouvé entre François Fillon et Jean-François Copé, le groupe est dissous le 15 janvier 2013 et les députés rejoignent le groupe UMP.
Groupe écologiste (ÉCOLO) : ancien groupe parlementaire de 17 membres à savoir les 16 députés écologistes ainsi que Paul Molac, proche de l'Union démocratique bretonne (UDB), élus avec le soutien du PS. Si le groupe écolo a élu à sa tête deux coprésidents (François de Rugy et Barbara Pompili), un seul n'est jusqu'à aujourd'hui reconnu officiellement (François de Rugy de à et Barbara Pompili depuis ). Cette dernière a présenté le une proposition de résolution visant à ouvrir la possibilité d'une coprésidence paritaire pour les groupes politiques[16].
Il est renouvelé, à la suite de l'élection du présidente de l'Assemblée nationale, par ses pairs. La séance s'est tenue le 27 juin 2012, lendemain de l'élection du Président, et fut ouverte à 15 heures.
Pour ces diverses fonctions, les présidents de groupe ont établi une liste de candidats qui a été affichée, et aucune autre candidature n'a été reçue[20].
Le nombre de candidats n’étant pas supérieur au nombre de sièges à pourvoir, il n'y a donc pas lieu de procéder à un scrutin, Claude Bartolone proclame les vice-présidents dans l’ordre de leur présentation, de même pour les questeurs et enfin les secrétaires[20].
Composition
Il est ainsi composé du président de l'Assemblée, des 6 vice-présidents, des 3 questeurs ainsi que des 12 secrétaires.
La Conférence des présidents est convoquée chaque semaine par le Président de l'Assemblée nationale afin de fixer l'ordre du jour des séances publiques. Elle est composée, en plus du Président, des vice-présidents, des présidents de commissions permanentes, du président de la commission des affaires européennes, du rapporteur général au budget et des présidents de groupes.
Cependant, le vote des présidents de groupe est multiplié par l'effectif de leur groupe, leur voix est donc prépondérante lors des votes.
Dernière composition de la Conférence des présidents au 13 décembre 2016