Jean-Noël Carpentier
Jean-Noël Carpentier, né le à Nanterre (Hauts-de-Seine) et mort le à Argenteuil[1], est un homme politique français. Membre du Mouvement des progressistes (MDP), il est maire de Montigny-lès-Cormeilles depuis 2009 jusqu’à sa mort et député du Val-d'Oise de 2012 à 2017. BiographieÉlections municipales de 2008Cadre du secteur privé, Jean-Noël Carpentier est élu conseiller municipal de Montigny-lès-Cormeilles, le ; il est alors en 15e position sur la liste conduite par Robert Hue[2]. Sept mois plus tard, il devient premier adjoint, à la suite de la démission de Gilles Pollastro[3] puis, en , Robert Hue (qui vient de créer le Nouvel espace progressiste ou NEP) démissionne de son mandat de maire et laisse la place à Jean-Noël Carpentier[4]. Mouvement des progressistesEn 2009, il participe à la création du Mouvement unitaire progressiste, qui devient en 2014 le Mouvement des progressistes (MDP), dont il est aujourd'hui le porte-parole. Se revendiquant pragmatique, le Mouvement des progressistes se veut à l'avant-garde du progrès social. Élections législatives de 2012En 2012, le Mouvement unitaire progressiste ou MUP (anciennement NEP) soutient François Hollande à l'élection présidentielle. Lors des élections législatives qui suivent, en , Jean-Noël Carpentier se présente dans la troisième circonscription du Val-d'Oise (dont dépend Montigny-lès-Cormeilles) qui est détenue depuis 1993 par l'UMP Jean Bardet. Il bénéficie de l'investiture du Parti socialiste (PS)[5] du Parti radical de gauche (PRG) et du Mouvement républicain et citoyen (MRC). Mais ceci crée un « duel fratricide[6] » avec le candidat du Front de gauche Alain Feuchot. Jean-Noël Carpentier arrive en tête du premier tour avec 33,4 %, contre 31,1 % au député sortant. Au second tour, il s'impose avec 52,1 % des suffrages. Premier député de gauche de cette circonscription depuis 1993, il siège à l'Assemblée nationale au sein du groupe Radical, républicain, démocrate et progressiste (RRDP) et de la commission des Affaires sociales. Mais dès , Garance Yayer, suppléante PS, s’étonne de voir ce dernier s’éloigner « si rapidement des engagements de campagne de François Hollande qu'il avait pourtant pleinement repris à son compte pendant la campagne »[7]. Élections municipales de 2014La campagne des élections municipales de 2014 se tient dans un climat jugé tendu et délétère[8]. Dès octobre 2013, la section du Parti communiste français de Montigny vote en faveur de la constitution d’une liste du Front de gauche indépendante[9]. En janvier, un adjoint socialiste rejoint la liste d'opposition soutenue par l'UMP[10]. À l’issue du premier tour, la liste de Jean-Noël Carpentier arrive en tête (46 %), devant celle de l’UMP (42 %) et la liste communiste (12 %). En vue du second tour, les communistes rejoignent la liste d'union de la gauche. Les résultats sont très serrés : Jean-Noël Carpentier l’emporte avec seulement 12 voix d'avance sur la droite (huit voix après décision du tribunal administratif). Des divergences d'opinion apparaissent rapidement au sein de la majorité et le projet d'aménagement de la « ZAC de la gare » cristallise les tensions, avec l'expulsion de l'union locale CGT du logement qu'elle occupait gracieusement depuis 2010[11],[12]. Élections législatives de 2017En , Jean-Noël Carpentier est candidat à sa propre succession et souhaite présenter « une candidature d'union »[13], mais c'est finalement Nelly Léon (conseillère municipale à Herblay) qui obtient l'investiture du PS. En , il choisit finalement de ne pas se représenter et de conserver son mandat de maire (décision prise à la suite de la nouvelle loi sur le cumul des mandats). Il pousse à sa place la candidature de son amie Cécile Rilhac, qui est membre à la fois du Mouvement des progressistes et de La République en marche. Élections municipales de 2020Jean-Noël Carpentier est candidat pour un troisième mandat à la mairie de Montigny-lès-Cormeilles en 2020. Il bénéficie du soutien du Mouvement des progressistes, du Parti Socialiste et de celui de La République en marche[14]. La députée LREM Cécile Rilhac est d'ailleurs présente sur sa liste[15]. À l’issue du premier tour, il est en ballottage favorable avec 47,9 % des suffrages face à trois autres listes[16]. Au second tour, reporté en raison de la pandémie de maladie à coronavirus, il l’emporte avec 54,5 % des voix[17]. Maladie et mortLe , il meurt des suites d'un cancer du poumon, à l'âge de 54 ans. Il avait annoncé le souffrir d'un cancer[18]. Détail des mandats et fonctions
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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