La quatrième circonscription de Seine-et-Marne, la plus étendue de ce département, est centrée sur la ville de Provins. Elle regroupe les zones rurales de la Brie de l'est seine-et-marnais. Elle est composée des huit cantons ci-dessous :
D'après les chiffres du recensement de 1999, la circonscription était alors peuplée de 103 651 habitants.
En 2012 la population est de 124 327 soit une augmentation de 20 %
Description politique
Circonscription principalement rurale qui à première vue semble perpétuer un solide ancrage à droite avec l'élection de Christian Jacob au premier tour en 2007 succédant à Alain Peyrefitte lui même quasi constamment réélu depuis 1958. Toutefois le Front national ne cesse de progresser dans ce territoire. Ainsi le RN engrange une hausse de plus de 4 100 suffrages entre les scrutins respectifs de premier tour de 2017 et 2022, soit + 47,5% en 5 ans.
En 1981 le siège de député a été durant quelques mois entre les mains du socialiste Marc Fromion (élection invalidée par le Conseil Constitutionnel)[1], court épisode qui constitue la seule parenthèse de gauche dans un continuum politique de droite sous la Ve République.
En 1988, le second tour donne le RPR gagnant à 57,52 % contre 43,47 % pour le PS.
En 1993, le second tour donne le RPR gagnant à 67,68 % contre 32,32 % pour le FN.
En 1997, une triangulaire au second tour donne le RPR gagnant à 44,21 % - 38,59% pour le PS - 17,19% pour le FN.
En 2002, le second tour donne le RPR gagnant à 62,26 % (soit 26 108 voix) - 37,74% Dominique Binet (PS).
En 2007, Christian Jacob, (UMP) est réélu au premier tour avec 54,67 % des suffrages exprimés (soit 26 813 voix).
En 2012, Christian Jacob, (UMP) est réélu au second tour avec 59,26 % des suffrages exprimés (soit 27 215 voix) face à Célia Firmin (PS).
En 2017, Christian Jacob, (Les Républicains), est réélu au second tour avec 61,77 % des suffrages exprimés (soit 20 957 voix) face à Emmanuel Marcadet (La République en marche).
En 2022, Isabelle Périgault Les Républicains), est élue au second tour avec 52,63 % des suffrages exprimés (soit 7 454 voix) face à Aymeric Durox (RN).
Le suppléant d'Alain Peyrefitte était Roger Pezout, agriculteur-exploitant, maire de Montereau. Roger Pezout remplaça Alain Peyrefitte, nommé membre du gouvernement, du 7 janvier 1963 au 2 avril 1967.
Le suppléant d'Alain Peyrefitte était Roger Pezout, agriculteur-exploitant, maire de Montereau. Roger Pezout remplaça Alain Peyrefitte, nommé membre du gouvernement, du 8 mai 1967 au 30 mai 1968.
Le suppléant d'Alain Peyrefitte était Étienne Pinte, chargé de mission au Commissariat général au Tourisme. Étienne Pinte remplaça Alain Peyrefitte, nommé membre du gouvernement, du 6 mai 1973 au 2 avril 1978.
Le suppléant d'Alain Peyrefitte était Claude Eymard-Duvernay, médecin généraliste à Montereau. Claude Eymard-Duvernay remplaça Alain Peyrefitte, nommé membre du gouvernement, du 6 mai 1978 au 22 mai 1981.
Les élections de juin 1981 sont invalidées le 3 décembre 1981 par le Conseil constitutionnel. La haute institution a établi qu'au cours de la journée du samedi 20 juin la radio France Inter et les trois chaînes nationales de télévision[note 1] ont diffusé dans leurs bulletins d'information des propos ayant pu altérer la sincérité du scrutin.
Le premier ministre Pierre Mauroy était en effet venu à Nanteuil prononcer un discours lors d'une réunion électorale. Alain Peyrefitte et 400 de ses militants ayant envahi la salle où devait se tenir la réunion, Pierre Mauroy avait alors vivement critiqué Alain Peyreffite auprès des journalistes présents sur place. Ce dernier n'avait alors pas eu le moyen de répondre aux propos de Pierre Mauroy dans des conditions similaires.
« Eu égard au faible écart de voix séparant le candidat proclamé élu de M. Alain Peyrefitte, les circonstances, qui ont ainsi affecté le dernier jour de la campagne électorale, ont pu exercer une influence suffisante pour modifier le résultat du scrutin. »
Le suppléant de Christian Jacob était Ghislain Bray. Ghislain Bray remplaça Christian Jacob, nommé membre du gouvernement, du 19 juillet 2002 au 19 juin 2007.
↑Faustine Léo, « Législatives en Seine-et-Marne: Christian Jacob renonce à briguer un 6e mandat : Le président des Républicains, député depuis 1995, ne sera que suppléant lors des prochaines élections de juin. Une aubaine pour le Rassemblement national qui avait déjà coché cette circonscription de Provins comme gagnable », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )« L’ancien maire de Provins (Seine-et-Marne), plusieurs fois ministre dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin et jusqu’ici président des Républicains, a décidé de passer la main à Isabelle Périgault (LR), maire du Plessis-Feu-Aussoux. Il sera néanmoins suppléant et accompagnera sa candidate pour tenter de conserver la circonscription ».
↑Michel Castaing, « Seine-et-Marne : un retour qui serait un symbole », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).