La Haute-Savoie connaît un climat subcontinental et pour l'essentiel du département, montagnard, froid et neigeux en hiver, doux et orageux en été. Les intersaisons (avril et octobre) sont en moyenne plus sèches, mais la pluviométrie est globalement l'une des plus élevées de France[3].
Les perturbations d'origine océanique, après leur traversée de la vallée du Rhône, se réactivent au contact des reliefs alpins. La pluviométrie, de 1 000 à 1 500 mm/an dans le bassin d'Annecy, culmine à 1500 / 2 000 mm sur les massifs occidentaux (Aravis-Faucigny-Chablais) qui protègent quelque peu le massif du Mont-Blanc (1 260 mm/an à Chamonix-Mont-Blanc). Dans ce massif, aux hautes altitudes, on trouve un microclimat glaciaire tout le long de la frontière avec l'Italie.
Les importants dénivelés et les effets de versant donnent des températures très variées, qui ont pour point commun des amplitudes thermiques marquées (continentalité). Les rives du Léman sont cependant plus tempérées grâce à l'inertie thermique du lac. À Annecy, on relève des moyennes de + 1 °C en janvier à + 20 °C en juillet. Cette chaleur estivale permet localement la présence de vignes.
L'enneigement, grâce au bon niveau pluviométrique et aux basses températures hivernales, est en moyenne et à une même altitude donnée, le meilleur de France (avec le Jura et les Vosges). En plein hiver, on trouve généralement la neige à partir de 500 à 1 000 m. Vers 2 000 m, elle persiste d'octobre-novembre à avril-mai. Au-dessus de 2 500 à 3 000 m se forment des glaciers.
La végétation naturelle s'étage en fonction de l'altitude et de l'exposition : la prairie, la forêt puis les alpages, avant d'atteindre l'étage nival.
La faune est celle des pays tempérés de montagne et un effort de reconstitution de la faune a été fait (chamois, bouquetins, grands rapaces) dans le cadre des réserves naturelles, lesquelles représentent une superficie de 180 km2 (parc naturel régional des Bauges) partagé avec la Savoie.
Activité sismique
La Haute-Savoie est marquée par une activité sismique particulière et le département est classé en « zone de sismicité non négligeable » pouvant aller jusqu'à la destruction de bâtiments avec des séismes de magnitude 6 (voire 6,5 ou même 7).
La raison de cette sismicité est à chercher dans les contraintes qui s'exercent sur les roches de la lithosphère, et qui sont liées à l'orogénèse alpine. Le mont Blanc montagne jeune s'élève en effet en moyenne de 1 à 3 mm par an[réf. nécessaire] sous l'effet de la poussée de l'Italie contre les Alpes.
Plusieurs séismes ont été recensés dans la période moderne :
dans la région d'Annecy, du fait de la faille du Vuache : en (intensité VII), en (intensité VII), le (magnitude 4,2), le 15 juillet 1996 (magnitude 5,3) ;
le , un séisme de faible amplitude eut lieu dans la vallée de Chamonix-Mont-Blanc, son épicentre se situait au col de Balme dans la partie nord du massif du Mont-Blanc. Il n'a fait aucun dégât matériel ;
le 12 mars 2022, à 18h03, un séisme de magnitude 4,8 a secoué les deux départements savoyards. Plusieurs sites ont été fragilisés et signalés aux autorités et secours. L'épicentre se situait à Mercury (Savoie).
Toponymie
Le toponyme Haute-Savoie est l'appellation accordée par l'empereur Napoléon III au département, à la suite de la réunion à la France en 1860 du duché de Savoie, berceau de la Maison de Savoie, appartenant au royaume de Sardaigne[4]. Contrairement aux habitudes révolutionnaires de modifier les provinces de l'Ancien Régime en utilisant dans la nouvelle appellation la géographie des lieux, l'empereur concède le maintien du nom usuel du territoire dans la création des deux départements, distinguant désormais celui de la Savoie avec Chambéry, au Sud, et de la Haute-Savoie avec Annecy, au Nord[5],[6]. Il semblerait que le choix du nom ait été inspiré par la délégation des quarante et un savoyards, menée par le comte Greyfié de Bellecombe, le [4],[Note 1]. L'historien et spécialiste de la période, Paul Guichonnet, à propos du choix des noms du département, précise qu'une seule source existe[4] :
« Les noms des départements annexés ont été accordés par l'empereur lui-même, sur la proposition d'un très grand nombre de Savoisiens et, en agissant ainsi, il a donné satisfaction à l'immense majorité de nos compatriotes. La situation n'est plus la même qu'en 1792, où le pays subissait une crise suprême. Aujourd'hui, pas de rivalité avec les départements anciens ; l'esprit de nationalité y est aussi vivace que dans toute autre partie de l'Empire, l’assimilation est complète. Léman ne pouvait convenir, Genève et son littoral n'étant plus français ; Mont-Blanc ne pouvait être appliqué qu'à la Haute-Savoie, et le Mont-Cenis ne pouvait convenir à la Savoie, le Mont-Cenis ayant été laissé, dans la plus grande partie, à l'Italie. Conserver au pays son ancien nom était une idée patriotique et heureuse qu'il faut approuver. »
— La Gazette de Savoie, édition du 22 juin 1860[4]
« Haute » dans Haute-Savoie n'est pas une indication d'altitude[Note 2], mais la position septentrionale, au nord, de cet ensemble[4],[9]. Dans la littérature régionale ainsi que l'usage chez certains régionalistes dans les années 1970, on trouve également l'expression « Savoie du Nord » pour désigner la Haute-Savoie[10].
Le nom Savoie provient de l'ancien territoire celte Sapaudie (en latinsapaudia), qui signifierait le « (pays des) sapins » ou le « (pays couvert de) sapins » (du gaulois sapo : sapin). Le nom aurait ensuite dérivé en Sabaudia, Sabogla, Saboia, Savogia et enfin Savoie[11]. Au XIIe siècle, Sabaudia ou Sabauda désigne le domaine de la famille princière de Savoie[12].
L'utilisation de Haute-Savoie est toutefois remise en question par les représentants des populations locales dès le lendemain de l'annexion[13],[14]. Parmi les arguments avancés, celui du nom même qui désignait une province, la Haute-Savoie, de 1816 à 1860, avec Conflans, puis Albertville pour capitale[15],[16]. Le Conseil général de la Haute-Savoie émet un vœu afin de modifier le nom, proposant en échange celui de Mont-Blanc, le plus haut sommet du pays et se trouvant sur son territoire[13]. Le Conseil municipal d'Annecy agit de même. En 1862, les services préfectoraux consultent les représentants des communes sur un éventuel changement. Les avis sont partagés entre les deux options[13]. En 1922, le sujet est à nouveau débattu. La préfecture refait le choix de consulter les représentants des communes[13]. Cette fois-ci les avis sont un peu plus divergents. 281 délibérations communales parviennent aux services centraux et se répartissent ainsi : 148 font le choix du maintien de l'appellation, 101 optent pour « Mont-Blanc », 30 pour « Savoie-Mont-Blanc » et 2 pour « Léman »[13].
Le département est parfois familièrement appelé la Yaute[17]ou Hiôte[réf. nécessaire][18] par certains de ses habitants.
Le territoire de l'actuel département de la Haute-Savoie a fait partie jusqu'en 1860 d'un État indépendant constitué et gouverné depuis le XIe siècle par la Maison de Savoie, les États de Savoie. Cette famille de grands féodaux a fondé sa puissance sur le contrôle des routes et des cols à travers les Alpes, son association particulièrement avec la maison de Bourgogne, avec la papauté, avec les empereurs germaniques et même avec le royaume de France à qui elle a donné plusieurs de ses fils et de ses filles. Trois territoires composent le département et ont été contrôlés peu à peu par les Savoie : le Genevois, issu de l'ancien comté de Genève ; le Faucigny le long de la vallée de l'Arve, une ancienne baronnie, et ses puissants seigneurs et le Chablais.
Bloqué à l'ouest par la puissance des rois de France, les princes de Savoie ont fortifié leurs possessions dans la région autour du comté, puis du duché de Savoie, avant de déplacer leur centre d'intérêt vers le Piémont et toute l'Italie du Nord, pour obtenir un titre royal avec le royaume dit de Piémont-Sardaigne, élément prépondérant de l'unité italienne.
La Maison de Savoie retrouve définitivement l'ensemble de ses possessions d'avant la période révolutionnaire en 1815. En 1816, une partie des communes du Genevois sont données avec le traité de Turin pour la création du canton de Genève. Une réorganisation du duché est mise en place en 1835-37, sous le règne de Charles-Albert de Sardaigne, notamment avec la création de deux divisions administratives, dont celle d'Annecy (Genevois, Nord du Faucigny, Chablais), prémices du futur découpage départemental[20].
À la suite du traité de Turin et après un plébiscite en 1860, le duché de Savoie est annexé à la France. Le département de la Haute Savoie est constitué à partir des trois provinces du nord (Chablais, Faucigny et Genevois). C'est l'un des derniers grands territoires métropolitains ayant rejoint la France. Entre mai et , le traité de Turin est ratifié par les deux parties et le une cérémonie officielle et symbolique a lieu à Chambéry pour la remise des deux futurs départements savoyards à la France[4].
Le département de la Haute-Savoie est occupé par l’Italie fasciste de à [22].
Au la région Rhône-Alpes, à laquelle appartenait le département, fusionne avec la région Auvergne pour devenir la nouvelle région administrative Auvergne-Rhône-Alpes.
Héraldique
Le département de la Haute-Savoie n'a pas de blason officiel. Le blason ci-contre est celui de l'ancien duché, et est utilisé par tradition tant en Savoie qu'en Haute-Savoie.
Ce blason traditionnel est également plus ou moins mis en évidence dans les blasons de certaines communes de l'ancien duché, dont en voici quelques exemples pour la Haute-Savoie :
Blasons de villes du département de la Savoie
Bonneville
Combloux
Cran-Gévrier
Evian-les-Bains
Frangy
Giez
Megèvette
Saint-Pierre-en-Faucigny
Blasons
Il est aussi présent dans les créations proposées (mais non retenues) de Robert Louis pour les deux départements savoyards :
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
260 617
255 137
235 668
245 317
252 794
259 961
270 565
293 852
329 230
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
378 550
447 795
494 505
568 286
631 679
696 255
746 994
801 416
841 482
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[23] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[24] puis population municipale à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
La Haute-Savoie connaît une croissance démographique très importante, sa population augmente en effet de près de 9 700 habitants chaque année en moyenne depuis 1999, et entre 10 000 et 11 000 depuis 2005. Avec une densité de 191,8 hab./km2 en 2021 (contre 144 en 1999), c'est le deuxième département le plus densément peuplé de la région Auvergne-Rhône-Alpes, devant l'Isère qui compte 172,9 hab./km2, mais très loin derrière la Métropole de Lyon toutefois, dont la densité est de 2 668,3 hab./km2.
Structure d'âge de la population (2010) (pourcentages à vérifier car le total fait 106. Pourtant, les classes d'âges ne se chevauchent pas):
0/24 ans : 30,7 % ;
25/39 ans : 21,0 % ;
40/64 ans : 40,0 % ;
65 ans et plus : 14,3 %.
Répartition des communes selon leur population :
plus de 50 000 : 1, soit 0,34 % (France : 0,31 %) ;
de 10 001 à 50 000 : 14, soit 4,76 % (2,08 %) ;
de 2 001 à 10 000 : 65, soit 22,11 % (10,29 %) ;
moins de 2 000 : 214 soit 72,79 % (87,32 %).
Communes les plus peuplées
Liste des quinze communes les plus peuplées du département
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Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en. Raison : Données de 2014
La Haute-Savoie comporte 6 unités urbaines, selon la définition de l'Insee[26] :
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L'aire urbaine d'Annemasse s'élève à 284 494 habitants. Elle est en réalité la partie française de l'agglomération genevoise. Elle s'étend sur 24 communes de l'Ain (79 127 habitants) et sur 90 communes de la Haute-Savoie (205 367 habitants)[27].
Le développement de la métropole genevoise et l'abondance des travailleurs transfrontaliers font du pourtour lémanique un foyer important de croissance démographique ; cela contribue à expliquer le dynamisme démographique du département (le 4e plus fort taux d'accroissement sur la période 2006-2011)[28].
Selon les données du ministère des finances en 2014 concernant les revenus 2013[29], le revenu fiscal moyen des foyers de Haute-Savoie s'est établi à 33 469 €. Ce qui classe le département parmi ceux où les revenus sont les plus élevés, 4e rang sur 100.
Logement
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Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en. Raison : Données de 2009
résidences principales : 309 276 (2009)
résidences secondaires : 108 474 (2009)
logements locatifs sociaux : 39 811 () dont 24 % de logements construits entre 2000 et 2011.
Chiffres de l'insécurité
La Haute-Savoie, zone de passage et zone touristique est vue comme une région riche.
Au total les crimes et délits commis sont de 37 879 affaires en 2018, 38 792 en 2019, 35 316 en 2020[30]
Vols sur des particuliers dans la rue ou les lieux publics : 488 victimes en 2016, 521 en 2017, 608 en 2018, 649 en 2019, 731 en 2020, soit 24e département le plus sûr de France sur 107 analysés.
Viols, agressions ou harcèlements sexuels : 7 398 victimes en 2010, 8 045 en 2017, 8 180 en 2018, 7 652 en 2019, 6 123 en 2020, soit 63e département le plus sûr de France sur 107 analysés.
Homicides et tentatives d'homicides : 24 victimes en 2019, 25 en 2020.
Crimes et délits sur mineurs : 1 229 victimes en 2019, 1 227 en 2020.
Traffic et usage de stupéfiants : 1 959 affaires en 2010, 3 249 en 2018, 3 410 en 2019, 3 427 en 2020, soit 90e département le plus sûr de France sur 107 analysés.
Dégradations, destructions et incendies volontaires : 1 771 affaires en 2019, 1 648 en 2020.
Prises d'otages et des séquestrations : 23 affaires en 2019, 39 en 2020.
Chantages, menaces et atteintes à la dignité : 2 104 affaires en 2019, 2 294 en 2020.
Fraudes alimentaires et infractions à l'hygiène : 20 affaires en 2019, 7 en 2020.
Délits dans le domaine de la santé : 5 affaires en 2019, 61 en 2020.
Crimes et délits liés à l'immigration : 208 affaires en 2019, 251 en 2020.
Atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation, violences et outrages aux dépositaires de l'autorité : 554 affaires en 2019, 541 en 2020.
Atteintes à l'environnement et aux animaux : 75 affaires en 2019, 62 en 2020.
Faits de faux et usages de faux : 1 437 affaires en 2019, 1 135 en 2020.
Délits à caractère économique : 3 348 affaires en 2019, 3 908 en 2020.
Autres Crimes et délits : 1 441 affaires en 2020.
Politique et administration
Administration territoriale
Le département, dont le préfet siège à Annecy, est divisé administrativement en :
La Haute-Savoie est un département ancré à droite. C'est le seul département français de la Ve République à n'avoir jamais élu un député de gauche, à l'exception des élections à la proportionnelle de 1986, avec Dominique Strauss-Kahn.
Élections présidentielles
En 2002, Jean-Marie Le Pen (FN) fait l'un de ses meilleurs scores en Haute-Savoie et est alors en tête dans le département.
En 2007, Nicolas Sarkozy recueille 37,45 % au premier tour et plus de 60 % au second tour le , face à Ségolène Royal.
Résultats du 1er tour de l'élection présidentielle de 2012 (taux d'abstention 20,53 %) :
Nicolas Sarkozy (président sortant) : 34,06 % (nat. 27,18 %),
Lors du second tour, Nicolas Sarkozy reste en tête dans le département avec 60,10 %, face à François Hollande, crédité de 39,90 % des voix.
Élections législatives
Aux élections législatives de 2007, trois députés UMP haut-savoyards sont élus dès le 1er tour le dans 3 des 5 circonscriptions du département; les autres sont élus au second.
La Haute-Savoie est un département dynamique, avec un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale dû en grande partie aux possibilités d'emplois offertes dans la zone de Genève (5,4 % de la population active haut-savoyarde selon l'Insee en ).
Les principales zones dynamiques de la Haute-Savoie sont :
la zone frontalière Annemasse/Genève ;
l'agglomération d'Annecy (Annecy/Thônes) ;
la vallée de l'Arve (Cluses/Bonneville) ;
l'axe du Léman (Thonon-les-Bains/Évian-les-Bains).
Routes départementales : 2 948 km et 2 493 km avant le , depuis cette date l'État a transféré aux départements la gestion des routes nationales. La particularité de la Haute-Savoie est la forte probabilité de chutes de neige lors des saisons d'hiver, les équipements spéciaux pour rouler en sécurité en hiver sont désormais obligatoires sur tout le département. En 2021, le département disposait de 154 camions et chasses-neige pour 141 circuits de déneigement et 450 agents mobilisés 7 jours/7 du 15 novembre au 15 mars, voire avant et après ces dates en cas de besoin, sur les 2 000 km du réseau principal et les 875 km du réseau secondaire[33].
Routes communales : 5 941 km
Sécurité routière
Le département a la particularité d'avoir de nombreuses routes de montagne enneigées durant la période hivernale.
En l'an 2000, 110 personnes ont trouvé la mort sur les routes du département.
En 2002, 88 personnes ont trouvé la mort ce qui le classait au 28e rang national.
En 2006, 64 personnes sont mortes et 823 autres ont été blessées dans 621 accidents.
En 2007, 63 personnes sont mortes et 862 autres ont été blessées dans 639 accidents.
En 2019, 63 personnes sont mortes dans des accidents, dont 62 % étaient des usagers vulnérables (piétons, cyclistes, cyclomotoristes et motards).
En 2020, 32 personnes seulement sont mortes, certainement grâce aux mesures de confinement (-25% d'accidents).
Chiffres de répartition en 2002 : Âge : 25-64 ans 55,2 %, 18-24 ans 7,8 % - 22,25% en collisions frontales : 22,25 % - 40% durant les nuits et les week-ends : 40 % - 19 % des conducteurs tués étaient en état d'alcoolémie - 42,2% ont été tués sur les routes départementales, 32,8% sur les routes nationales, 15,8% en agglomérations et 4,5% sur les autoroutes - Routes : départementales 42,2 %, nationales 32,8 %, 15,8 %, autoroutes 4,5 %
En 2021, la Haute-Savoie dispose de 31 pôles et 4 relais médicaux-sociaux répartis sur tout le département, employant 1 115 professionnels de l'action sociale (médecins, psychologues, infirmières puéricultrices, sages-femmes, assistants sociaux-éducatifs et familiaux, cadres et personnels administratifs)[33].
En 2018, la Haute-Savoie comptait plus de 180 000 personnes + de 60 ans, 15 782 personnes âgées de + de 80 ans vivant seules, 45 596 personnes en situation de handicap, 8 399 bénéficiaires de l'APA à domicile et 8 500 abonnés à la téléalarme. Le réseau ADMR compte 1 100 salariés au service de plus de 9 000 personnes[33].
Lacs : lac d'Annecy, Léman, lac de Montriond, lac des Confins, lac de Vonnes, lac Vert, lac Blanc, lac des Plagnes, lac de Vallon, lac des Îlettes, lac de Passy, lacs de Samoëns, lac de Mieussy, lac de Taninges, lac d'Habère-Lullin, lac de Flaine, etc.
Réserve naturelle du Bout-du-Lac, réserve naturelle de Passy, réserve naturelle des Contamines-Montjoie, réserve naturelle du Carlaveyron, réserve naturelle des Aiguilles-Rouges, réserve naturelle de Sixt-Passy, réserve des Aravis, Vallon de Bérard, forêt de Ripaille, forêt du Semnoz, Châtaignière, domaine de Guidou, marais de l'Enfer et de la Cluse d'Annecy, clos Berthet, parc naturel régional des Bauges
Parc paysager de la préfecture, créé en 1866 sur 2,5 hectares face au lac d'Annecy (ouverture rare et exceptionnelle).
Berges du Thiou à Annecy, promenade paysagère sur 2 km.
Jardin alpin du Semnoz à Annecy.
Parc de l'Impérial à Annecy.
Château de Beauregard[37], à Chens-sur-Léman, avec un parc à l'anglaise de 25 hectares, planté au bord du Léman et planté de chênes, de tulipiers de Virginie, de cèdres et de wellingtonia (accès limité).
Roseraie de la chouette, à Cruseilles, jardin paysager privé de 2 000 m2, créé en 2004, consacré aux roses anciennes et aux plantes vivaces (accès gratuit mais limité).
Jardin public de l'Eau du Pré-Curieux à Évian-les-Bains, jardin thématique de 3 hectares qui traite des zones humides et de la ressource en eau (accès gratuit mais limité).
Jardin aux iris à Massongy, jardin paysager privé de 2 hectares créé en 1986 (accès gratuit mais limité).
Jardin des Cimes au plateau d'Assy à Passy. Un jardin thématique et pédagogique de 3 hectares créé en 2008 (entrée payante)[38].
Jardin botanique de la vallée d'Aulps à Saint-Jean-d'Aulps, regroupant un jardin de plantes médicinales créé en 1999 et un potager médiéval créé en 2008 (accès gratuit mais limité).
« Le Chemin idéal » à Seynod, parc privé de 5 000 m2, offrant un parcours sinueux de 33 sculptures en inox, bronze, pierre ou marbre, desservant 4 espaces symboliques et un espace d'agrément.
Parc du prieuré de 2 hectares de la Tufts University à Talloires. Jardin expérimental des plantes autonomes, créé en 2003 regroupant quelque 2 500 plantes, proposant les alternatives aux méthodes d'entretien courante grâce à la diversité écologique (entrée payante).
Jardins secrets de Vaulx. Jardin privé, entre Orient et Occident sur plus de 7 000 m² de plantations, de mosaïques, d'ouvrages en bois, divisé en plusieurs jardins intérieurs et extérieurs à thèmes (entré payante)[39].
Labyrinthe Jardin des Cinq Sens situé au cœur du village d'Yvoire, créé en 1988 à la place de l'ancien potager du château, il a été restauré selon l'art des jardins clos du Moyen Âge. Le jardin est classé Jardin remarquable de France. Il s'étend sur 2 500 m² et est organisé autour d'un cloître végétal avec plantes médicinales et aromatiques, fontaines, volières, roses anciennes et arbres fruitiers palissés. Aussi La Châtaignerie, 24 ha de nature encore sauvage en bord de lac, avec des expos et des balades thématiques (accès libre toute l'année).
Le parc de Merlet aux Houches. En balcon face à la chaîne du Mont-Blanc, 20 ha de nature sillonnés par des sentiers balisés pour découvrir bouquetins, chamois, mouflons, daims, cerfs, marmotes et lamas en liberté.
La forêt de Ripaille, près de Thonon-les-Bains, avec un arboretum, des sentiers balisés et la clairière des Justes.
Le parc des jardins de Haute-Savoie au bord du lac de La Balme-de-Sillingy, en accès libre.
Les jardins du château de Sonnaz et le parc de Montjoux à Thonon-les-Bains.
Les 50 stations de ski du département représentent 20 % des stations de ski françaises[réf. nécessaire].
Lors de la saison 2010-2011, le domaine skiable s'étendait sur 205 km² dont 47 km² de pistes damées desservies par 704 remontées mécaniques capables d'atteindre un débit de 207 742 skieurs à l'heure soit 22 % de la capacité des stations françaises.
Lors de la saison 2020-2021, les 40 plus importantes stations de ski ont généré plus de 17 millions de nuitées hivernales et 2,1 milliards d'euros de retombées économiques avec 11,3 millions de journées skieurs et 30 000 emplois saisonniers. En 2022, 300 millions d'euros seront investis par le département dans ses plans alpins et nordiques[33].
Entre 35 et 50 millions d'euros sont investis chaque année dans les remontées mécaniques des stations haut-savoyardes, cependant les stations ne sont plus dans une logique d'expansion des domaines skiables mais plutôt dans la diversification des espaces de glisse : snowparks, zones freerides, etc. Le total des investissements est passé de 400 millions en 2005 à 270 millions d'euros en 2010 (remontées mécaniques, aménagement des pistes et sécurité, systèmes d'enneigement, etc[40].
Communes ayant plus de 10 % de résidences secondaires
Selon le recensement général de la population, 26,6 % des logements disponibles dans le département sont des résidences secondaires.
Ce tableau indique les principales communes de la Haute-Savoie dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.
Communes ayant plus de 10 % de résidences secondaires
Cyclisme et VTT cross-country : Le tour de France, Le Dauphiné... n'oublient jamais de passer par les routes et les cols alpins de la Haute-Savoie. Parmi ses sportifs on peut citer Jeannie Longo, cycliste née à Annecy.
Le lac d'Annecy et du Léman attirent les passionnés des sports nautiques.
Football : De nombreux clubs existent dans les communes et la Haute-Savoie a possédé le prestigieux ETG FC. La Haute-Savoie a également vu naître des footballeurs comme Sébastien Frey ou Younès Kaboul,
IFSI (Institut de formation en soins infirmiers) à Épagny-Metz-Tessy, Thonon-Les-Bains et Ambilly
Centres de formation adultes
Enseignement privé
En Haute-Savoie, l'enseignement privé, essentiellement catholique, se répartit, en 2010-2011, dans 117 établissements — 54 écoles élémentaires, 22 collèges, 26 lycées (généraux, technologiques, professionnels, polyvalents et agricoles), 1 CFA, 1 IMP, 1 école de production, 11 CFP/UFA et une MECS — avec un effectif total de 29 678 élèves et 2 070 enseignants titulaires et remplaçants. Le taux de réussite aux divers examens atteint 92,7 %.
Services
Production d'électricité
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Gestion de l'eau
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Gestion des déchets
Il existe cinq syndicats de traitement des déchets couvrant le département :
le Syndicat mixte intercommunal de gestion des déchets du Faucigny Genevois (SIDEFAGE) ;
le Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères des vallées du Mont-Blanc (SITOM) ;
le Syndicat intercommunal à vocation multiple de la région de Cluses (SIVOM) ;
le Syndicat de traitement des ordures du Chablais (STOC).
En 5 ans (2005-2010), alors que la population a augmenté d'environ 45 000 personnes, la production d'ordures ménagères a baissé de 7 % et les déchets envoyés aux incinérateurs ont baissé de 15 %.
Réseau numérique haut débit
Le SYANE (Syndicat des Énergies et de l'Aménagement numérique de la Haute-Savoie) existe depuis 2001. En , le réseau d'initiative publique départemental très haut débit en fibre numérique a été lancé pour couvrir 255 communes rurales du département. En 2018, à la fin de la première phase des travaux, 90 % des entreprises de plus de 6 salariés et 50 % des foyers devraient être desservis.
Notes et références
Notes
↑La délégation menée par le comte Amédée Greyfié de Bellecombe, comprend pour la province de Chambéry le député d'Aix Gustave de Martinel, les conseillers provinciaux Louis Bérard, Maurice Blanc, Ernest de Boigne, les barons Frédéric d'Alexandry d'Orengiani et Louis Girod de Montfalcon, ainsi que Charles Bertier, Alexis Falcoz, Pierre-Louis Besson, l'avocat Antoine Bourbon, le docteur Dardel, Jacques Prosper Degaillon, Charles François, Jacques Prosper Degaillon, Félix Gruat, Pierre Viviand, Savey-Guerraz et le major de la Garde nationale Vuagnat. La province d'Annecy est représentée par les députés Albert-Eugène Lachenal, Joseph Ginet (Rumilly), Hippolyte Pissard (Saint-Julien) et Jacques Replat (Annecy), accompagnés par Claude Bastian (ancien député de Saint-Julien), Dufour, les barons Scipion Ruphy (Annecy) et Jules Blanc (Faverges), François Bétrix (directeur de la Banque de Savoie), le docteur Descotes, Magnin, Masset, Alexis Rollier. À noter que le Chablais, plutôt favorable à un rapprochement avec la Suisse voisine n'envoie que Édouard Dessaix, Félix Jordan, François Ramel et Gustave Folliet[7].
↑On avance souvent la présence du point culminant du pays — Mont Blanc, avec une altitude de 4 806 mètres — pour justifier cet usage, cependant la Haute-Savoie comporte plus de parties basses que sa voisine du Sud ainsi qu'une altitude moyenne de 1 160 mètres contre 1 500 mètres pour la Savoie[8].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Louis Chabert, Jean-Marie Albertini (sous la dir.), Jacques Champ et Pierre Préau, Un siècle d'économie en Savoie, 1900-2000, La Fontaine de Siloé, , 141 p. (ISBN978-2-84206-157-9), p. 12.
↑Revue savoisienne (Volume 52), Académie florimontane, Annecy, 1911, p. 243-244, citant Camille Dreyfus, André Berthelot, La Grande encyclopédie (Volume 29), 1886, p. 594.
↑Victor Adolfe Malte-Brun, La France illustrée, géographie - histoire -administration : statistique, t. 3, J. Rouff, , p. 195.
↑Pierre Préau, « La Savoie dans l'organisation régionale française », dans Collectif, La région et la vie régionale : actes du Colloque sur la région et la vie régionale tenu à l'Université de Saint-Étienne, les 16, 17, 18 novembre 1973, Université de Saint-Etienne, (lire en ligne), p. 64.
↑Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, L'Histoire en Savoie, « Dictionnaire du Duché de Savoie », Tome I, 1840, La Fontaine de Siloé, (ISSN0046-7510), « N°9, NS », p. 183.
↑Francine GLIERE, Fonds Paul GIROD (1889-1951) - Ingénieur chimiste, inventeur et industriel, créateur des aciéries d'Ugine, 1982.
↑Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC417826733, BNF39169074), p. 60.
↑ href="https://ville-data.com/delinquance/haute-savoie-74-74D" title="9% de Baisse des Chiffres de la Délinquance en 2020 pour la Haute Savoie" />Haute-Savoie délinquance. Etat 4001 : Outil d'enregistrement des crimes et délits commun à la police et la gendarmerie nationales. Les statistiques établies à partir de cette source décrivent l'activité d'enregistrement de ces administrations, soit les crimes et délits non routiers constatés par les services de police et les unités de la gendarmerie. Ce champ n'inclut pas les contraventions, les mains courantes, ni les faits constatés par d'autres administrations (douane, inspection du travail).
↑L'Essor savoyard, 22 décembre 2011, page 29, « Moins d'investissements dans les stations ».
Bibliographie
Histoire
Pour la partie historique du département, en lien avec le duché de Savoie, consultez la bibliographie générale sur l'article « Histoire de la Savoie » et les articles détaillés.
Jean Vailly, Petites histoires et grandes affaires, la vie judiciaire en Haute-Savoie depuis 1860, éd. Itinera Alpina, 2011, 307 p.
Jean-Pierre Leguay et Thérèse Leguay, La Haute-Savoie, Éditions de Borée, , 127 p. (ISBN978-2-84494-056-8).
Michel Germain, Jean-Louis Hebrard et Gilbert Jond, Dictionnaire des communes de Haute-Savoie, Éditions Horvath, , 450 p. (ISBN978-2-7171-0933-7).
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN2-7171-0200-0).
Jules-Joseph Vernier, La Savoie : étude historique et géographique, Res Universis, 1896, réédition 1993, 184 p. (ISBN978-2-7428-0039-1 et 2-7428-0039-5).
Patrimoine
Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance, coll. « L'amateur Averti », , 410 p. (ISBN978-2-84265-326-2).
Les Cousins - La fabuleuse odyssée de l'exil des Savoyards en Argentine, Tome I, La Fontaine de Siloé, 1990.
Les Cousins - Les Savoyards de la pampa, Tome II, La Fontaine de Siloé, 1995.
Les Cousins - Le temps des retrouvailles, Tome III, La Fontaine de Siloé, 1999.
Robert Gabion, Dictionnaire des noms de famille de Savoie : Savoie, Haute-Savoie, Canton de Genève, La Fontaine de Siloé, , 1037 p. (ISBN978-2-84206-467-9).
Marie-Thérèse Hermann, La cuisine paysanne de Savoie : La vie des fermes et des chalets racontée par une enfant du pays, La Fontaine de Siloé, , 255 p. (ISBN2-84206-148-9).
Jean-Marie Jeudy, Les Mots pour Dire la Savoie. Et demain, j'aurai autre chose à vous raconter !, La Fontaine de Siloé, , 540 p. (ISBN2-84206-315-5).