Au , Bossey est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française)[Note 1], une agglomération internationale regroupant 34 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (46,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (43,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (19,4 %), terres arables (16,6 %), zones urbanisées (15,4 %), mines, décharges et chantiers (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Le nom est mentionné anciennement sous la forme Bossye au XIIe siècle[7].
Le toponyme dériverait d'un nom gallo-roman Bossiacum, « dérivant avec le suffixe -acum d'un gentilice comme Busius »[7].
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Le territoire de la commune accueille des vignes du Moyen Âge et jusqu'au début du XXe siècle. Le vin de Bossey est cité dans un document des comtes de Genève datant de 1178. La petite production de vin s'étendait sur quelques rares parcelles du côté de Savigny, Nyaux, La Perrousy et Murcier, en 1870, la vigne occupait une surface de 14 hectares. Le chemin de fer permit grâce aux vins du Midi de la France de suppléer à l'insuffisance de qualité et d'augmenter la teneur d'alcool par coupage. Le vignoble a disparu avec l'arrivée du phylloxera. Il ne restait plus qu'un hectare en 1929.
Lors de l'enquête faite par MgrRendu en 1845, le curé de Bossey fait observer que « Il est une chose, Monseigneur, qui influe sur la moralité des paroisses qui avoisinent la Suisse ; c'est la multiplicité des Fêtes en Savoie [...] Une partie de la population passe sur le territoire Suisse les jours de Fêtes pour y travailler ou pour y faire des emplettes, et les églises de nos paroisses restent avec peu de monde [...]. »[10].
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 4], dont 83 pour la commune[13]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[14].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
Jacques Verdonnet
mars 2001
mars 2008
Jean-Luc Pecorini
...
...
mars 2008
En cours
Jean-Luc Pecorini
...
...
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Bossaties et les Bossatis[9].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2022, la commune comptait 947 habitants[Note 5], en évolution de −5,39 % par rapport à 2016 (Haute-Savoie : +6,01 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Église Saint-Pierre : l'église primitive est construite vers le XVe siècle, dans un style néogothique. L'église est devenue un temple protestant jusqu'en 1780. Elle est restaurée dans un style néogothique selon les plans de l'architecte John Gottret en 1867[19].
Statue jeune Jean-Jacques Rousseau : Le 24 juin 2013, fut inaugurée au centre du village une sculpture en bronze du jeune Jean-Jacques Rousseau, s'élançant vers le Salève[20].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) comprend une ville-centre et 33 communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a et bHenry Suter, « Boisy », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
↑Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 15