Il intègre le séminaire de Chambéry, où il a failli être refusé, en 1807[1]. Il devient rapidement professeur[1]. Roger Devos et Charles Joisten le qualifie d'« autodidacte »[1]. Durant ses congés, il est précepteur dans les familles nobles de la région, tout d'abord auprès des Saint-Bon, puis des Costa de Beauregard[1].
Il est ordonné prêtre le [1]. Il intègre de suite le Collège Royal de Chambéry où il enseigne la littérature[1]. En 1821, il enseigne également les mathématiques et la physique[1],[2]. Il fait publier un ouvrage sur cette dernière en 1823[1]. Le Collège royal passe aux Jésuites ce qui a pour conséquence la perte de sa chaire en 1829[1]
Il est l'auteur d'une « enquête religieuse mais aussi folklorique ou plutôt ethnographique, effectuée auprès des curés du diocèse d'Annecy »[6]. L'enquête a été envoyée le et 109 réponses sur 290 paroisses ont été obtenues[6]. L'ensemble a fait l'objet d'une publication en 1978 par l'Académie salésienne et le Centre alpin et rhodanien d'ethnologie[6].
Il est considéré comme un « fougueux polémiste auquel Mgr Billiet dut fréquemment prêcher la modération après 1848 »[7].
↑ a et bRobert Fritsch, Camille Costa de Beauregard : fondateur de l'Œuvre des Jeunes du Bocage à Chambéry, 1841-1910 : chronique d'une œuvre dans la Savoie du XIXe siècle, La Fontaine de Siloé, , 371 p. (ISBN978-2-84206-066-4, lire en ligne), p. 14.
↑Jean-Pierre Leguay (sous la dir.), T4 – La Savoie de Révolution française à nos jours, XIXe – XXe siècle, Evreux, éd. Ouest France, 4 tomes, (ISBN2-85882-536-X), p. 206.
↑André Palluel-Guillard, La Savoie de Révolution française à nos jours, XIXe – XXe siècle, Ouest France Université, (ISBN2-85882-536-X), p. 187, Deuxième partie, chap.IV.
↑(en) « Rendu, Mount », sur data.aad.gov.au, Australian Antarctic Data Centre (consulté le )