Le canton est créé par la loi du qui remplace les cantons de Nice-Est et Nice-Ouest par les cantons de Nice-1, Nice-2, Nice-3, Nice-4[3]. Il correspond alors à « la partie nord-est de la ville de Nice sur la rive droite du Paillon limitée par la place Masséna, les avenues de la Gare, Malausséna et Borriglione et le chemin de grande communication no 14, les communes de Falicon et Saint-André[3]. »
Ses limites sont revues par le décret du à l'occasion de la création des cantons de Nice-5 et Nice-6 qui le conduit à s'étendre sur un territoire plus restreint[4]. Désormais uniquement au sein de la ville de Nice, elles sont alors : « avenue de la Victoire, du 24 à la fin ; pont de la voie ferrée, boulevard Raimbaldi, rue d'Urfé, rejoindre le boulevard de Cimiez par l’escalier Désambrois, boulevard de Cimiez, du 1 au 17 inclus et du 2 au 18 inclus ; avenue Docteur-Moriez incluse, avenue des Arènes jusqu'aux no 63 et 82 inclus, avenue Ratti et lotissement inclus, avenue de Savoie, montée des Deux-Ponts, avenue Pierre-Loti, rejoindre le pont de la voie ferrée Nice-Coni à hauteur des no 25 et 40 du chemin de l'Arbre-Inférieur inclus (rue de la Gendarmerie exclue), quai Maréchal-Lyautey no 17 inclus, pont voie ferrée Nice-Vintimille et rive gauche du Paillon jusqu'aux limites de la commune[4]. »
Ses limites sont de nouveau révisées par le décret du lors de la création des cantons de Nice-12, Nice-13 et Nice-14[5]. Elles sont alors les suivantes : « boulevard Raimbaidi inclus, rue d’Urfé, rejoindre le boulevard de Cimiez par l’escalier Désambrois, boulevard de Cimiez du numéro 1 au numéro 17 et du numéro 2 au numéro 18 inclus, avenue Docteur-Moriez, avenue des Arènes du numéro 1 au numéro 63 inclus et du numéro 2 au numéro 82 inclus, avenue Ratti et lotissement inclus, avenue de Savoie incluse, avenue Pierre-Loti incluse, rejoindre le pont de la voie ferrée Nice-Coni à la hauteur de l’avenue de l’Arbre-Inférieur incluse, rue de la Gendarmerie exclue, avenue Maréchal-Lyautey numéro 17 inclus, rive du Paillon jusqu’au pont SNCF ligne Nice-Coni, place de la Brigue exclue, boulevard Denis-Séméria exclu, boulevard Virgile-Barel inclus jusqu’à la rue des Orangers, rue Bertola incluse, rue des Orangers incluse, avenue du Caroubier exclue, avenue Fracchia incluse, lotissement du Victoria-Park exclu, chemin privé aboutissant à l’avenue, du Mont-Alban, exclue jusqu’à son intersection avec le boulevard du Mont-Boron, limite de l’intersection de l’avenue du Mont-Alban avec le boulevard du Mont-Boron aboutissant à la fin du boulevard Delfino, boulevard Delfino inclus, avenue de la République incluse (partie de Delfino à Barbéris, partie de la rue Barbéris exclue), boulevard Risso exclu, place Jean-Moulin inclus, boulevard Carabacel inclus, boulevard Dubouchage exclu jusqu’à la rue Provana-de-Leyni, rue Provana-de-Leyni exclue, place Sasserno exclue, rue de Lépante incluse jusqu’à la rue Biscarra, rue Biscarra exclue, rue Lamartine exclue (de la rue Biscarra à l’avenue Notre-Dame), avenue Notre-Dame incluse (de la rue Lamartine à l'avenue Jean-Médecin), avenue Jean-Médecin, numéros pairs de l’avenue Notre-Dame au pont de la voie ferrée[5]. »
Le décret du revoit à nouveau les limites du canton[6]. Il est désormais défini par : « la portion de territoire de la commune de Nice située à l’intérieur d’une ligne définie par la limite territoriale des cantons de Nice-6 et Nice-12 (de l’avenue du Maréchal-Lyautey à la place Max-Barel) et par l’axe des voies ci-après : place Max-Barel, rue Barla, traverse Barla, avenue Gallieni et avenue du Maréchal-Lyautey (jusqu’à la limite territoriale du canton de Nice-6)[6]. »
Les quartiers de Nice inclus dans le canton de 1985 à 2015 sont ainsi :
Par décret du , le nombre de cantons du département est divisé par deux, avec mise en application aux élections départementales de . Le canton de Nice-3 est conservé et voit ses limites territoriales totalement remaniées. Elles sont déplacées dans la partie ouest de Nice et englobent également trois communes situées à proximité au nord, sur la rive droite du Var (voir Composition).
Représentation
Conseillers d'arrondissement de l'ancien canton de Nice-3 (de 1919 à 1940)
Liste des conseillers d'arrondissement successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1919
1925
M. Ruffard
Directeur de l'aérodrome de la Brague, conseiller municipal de Nice
Le canton de Nice-3 est composé de trois communes entières et d'une fraction de la commune de Nice : la partie de la commune de Nice située à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis le littoral, ligne droite prolongeant l'avenue du Docteur-Emile-Roux, boulevard René-Cassin, avenue du Capitaine-Ferber, promenade Édouard-Corniglion-Molinier, avenue des Grenouillères, boulevard René-Cassin, rue Jules-Belleudy, rue Auguste-Pegurier, avenue Saint-Augustin, boulevard du Mercantour, route de Grenoble, avenue Yvonne-Vittone, avenue Henri-Matisse, rue Alphonse-Ier, avenue Sainte-Marguerite, avenue Louis-Cappatti, avenue de la Corniche-Fleurie, chemin de l'Arieta, chemin du Caporal-de-Spagnol-Soubran, avenue de la Corniche-Fleurie, chemin de la Ginestière, cours d'eau, chemin de la Ginestière, cours d'eau, chemin de Crémat, chemin de Saquier, route de Bellet, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Colomars[2].
Ce territoire s'étend donc sur toute la partie la plus à l'ouest de la ville de Nice et sur les communes situées immédiatement au nord, sur la rive droite du Var.
Le canton est l'un des deux des Alpes-Maritimes, avec celui de Vence, à chevaucher l'arrondissement de Grasse et celui de Nice. Il fait partie des deuxième et cinquième circonscriptions des Alpes-Maritimes.
En 2022, le canton comptait 46 648 habitants[Note 2], en évolution de +15,14 % par rapport à 2016 (Alpes-Maritimes : +2,85 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Dominique Estrosi Sassone et Charles Scibetta (Union de la Droite, 37,57 %) et Audrey Brondolin et Michel Thooris (FN, 35,2 %). Le taux de participation est de 48,32 % (12 270 votants sur 25 395 inscrits)[15] contre 48,55 % au niveau départemental[16]et 50,17 % au niveau national[17].
Au second tour, Dominique Estrosi Sassone et Charles Scibetta (Union de la Droite) sont élus avec 57,83 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 49,76 % (6 785 voix pour 12 638 votants et 25 396 inscrits)[18].
Résultats de l'élection départementale des 22 et du canton de Nice-3[19]
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[21]. Dans le canton de Nice-3, ce taux de participation est de 33,5 % (9 018 votants sur 26 922 inscrits)[22] contre 34,55 % au niveau départemental[23]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Yannick Bernard et Pascale Guit Nicol (DVD, 33,05 %) et Jeanne Casalonga et Marcel Duthilleul (RN, 26,5 %)[22].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[24], 37,61 % dans le département[23] et 36,57 % dans le canton de Nice-3[22]. Yannick Bernard et Pascale Guit Nicol (DVD) sont élus avec 62,28 % des suffrages exprimés (5 770 voix pour 9 850 votants et 26 935 inscrits)[22],[25],[26].
Résultats des élections départementales de 2021 dans le canton de Nice-3[27]
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[11]
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et b« Décret du 19 janvier 1955 portant sectionnement de la ville de Nice (arrondissement de Nice, département des Alpes-Maritimes) en six cantons », Journal officiel de la République française, , p. 807 (lire en ligne, consulté le ).
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.