Le canton est créé par la loi du qui remplace les cantons de Nice-Est et Nice-Ouest par les cantons de Nice-1, Nice-2, Nice-3, Nice-4[3]. Il s'étend alors sur une « partie de la ville de Nice, limitée par la rive gauche du Paillon, la rue en face du pont Garibaldi, la place de ce nom, la rue Ségurane, la place Bellevue, et le quai du Midi jusqu'à l'embouchure du Paillon[3]. » Ce territoire correspond au quartier du Vieux-Nice.
Ses limites sont légèrement étendues par le décret du à l'occasion de la création des cantons de Nice-5 et Nice-6[4]. Elles correspondent alors au « quai des États-Unis, Rauba Capeu, place Guynemer, quai Papacino (place Île-de-Beauté exclue), rue Cassini, numéros pairs ; place Garibaldi, numéros impairs ; quai Saint-Sébastien, boulevard Jean-Jaurès, place Masséna, du 2 au 8 ; avenue des Phocéens, la mer[4]. » Ce territoire correspond au quartier du Vieux-Nice et à la partie sud-ouest du quartier du port.
Ses limites sont de nouveau révisées par le décret du lors de la création des cantons de Nice-12, Nice-13 et Nice-14[5]. Elles sont étendues sur une plus grande partie du quartier du port que précédemment, et correspondent alors à la « place Garibaldi (numéros impairs), rue Cassini incluse, rue François-Guisol exclue (de la place Île-de-Beauté à la rue Fodéré), rue Fodéré incluse, rue Arson incluse de la rue Fodéré à la rue Barla, rue Barla exclue jusqu’à la place Max-Barel exclue, corniche André-de-Joly exclue jusqu’au parc municipal Castel-des-Deux-Rois (exclu), limite sud du parc Castel-des-Deux-Rois, avenue Banco exclue, avenue Urbain-Bosio incluse, avenue de la Palmeraie incluse, ligne du point d'intersection (allée de la Palmeraie, rue Henri-de-Bournazel) jusqu'au boulevard Carnot au droit du numéro 86, boulevard Carnot exclu jusqu'à l’avenue Jean-Lorrain, avenue Jean-Lorrain incluse jusqu’à la mer (cap de Nice), rivage jusqu’à l’avenue des Phocéens, avenue des Phocéens, place Masséna du numéro 2 au numéro 8, boulevard Jean-Jaurès et avenue Saint-Sébastien[5]. »
Le décret du revoit à nouveau les limites du canton[6]. Il est désormais limité au sud par le bord de mer, et au nord par (d'ouest en est) : l'avenue des Phocéens, la place Masséna, l'avenue Félix-Faure, l'avenue Saint-Jean-Baptiste, la rue Barla, le début de la corniche André-de-Joly, l'école Terra-Amata, l'avenue Banco, la corniche André-de-Joly, l'intersection de la rue André-Guinard avec l'allée de la Palmeraie, et le boulevard Carnot[7]. Ainsi, le canton correspond alors à la totalité du quartier du port, et au Vieux-Nice.
Le redécoupage cantonal de 2014 remanie profondément les limites du canton puisque celui-ci est déplacé du Vieux-Nice et du port vers le sud-centre géographique de la ville (voir Composition).
Représentation
Conseillers généraux de l'ancien canton de Nice-1 (1919 à 2015)
6e vice-président du conseil départemental chargé de l'enfance et de la culture[réf. nécessaire], suppléant du député Éric Ciotti
Composition
Depuis le redécoupage cantonal de 2014, entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, le canton de Nice-1 se compose de la fraction de la commune de Nice « située au sud d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis le littoral, ligne droite prolongeant la rue Lenval, promenade des Anglais, avenue de Fabron, avenue Mont-Rabeau, avenue de la Vallière, allée des Lions, boulevard Edouard-Herriot, boulevard Carlone, avenue de la Bornala, vieux-chemin de Saint-Antoine (raccourci n° 1), route de Saint-Antoine, vieux-chemin de Saint-Antoine (raccourci n° 2), route de Saint-Antoine, vieux-chemin de Saint-Antoine (raccourci n° 4), ligne droite perpendiculaire à la route de Saint-Antoine tracée jusqu'au n° 19 de la route de Canta-Galet, route de Canta-Galet, ligne droite perpendiculaire à la route de Canta-Galet tracée jusqu'à l'extrémité de l'avenue Antoine-Galante, avenue Antoine-Galante, chemin des Collettes, chemin de la Gouletta, chemin du Vallon-Monari, ligne droite jusqu'à la route de Bellet, route de Bellet, avenue des Agaves, boulevard de la Madeleine, ligne droite reliant la rue des Etoiles et la corniche de Magnan, chemin Apraxine, avenue d'Estienne-d'Orves, route de Saint-Pierre-de-Féric, avenue du Dauphiné, boulevard du Tzarewitch, avenue Gay, rue Oscar-II, boulevard Gambetta, rue de l'Abbé-Grégoire, square du Colonel-Jean-Pierre, rue de la Reine-Jeanne, avenue Jean-Médecin, place Masséna, avenue des Phocéens et son prolongement en ligne droite jusqu'au littoral[11],[12] ».
En 2021, le canton comptait 43 804 habitants[Note 2], en évolution de −2,69 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Les deux candidats Gérard Bosio et Marc Concas ayant recueilli le même nombre de suffrages exprimés au second tour, c'est Gérard Bosio, au bénéfice de l'âge (il a quatorze ans de plus que son adversaire), qui remporte l'élection et est réélu conseiller général[18]. Toutefois, le tribunal administratif finit par annuler l'élection en raison d'« agissements irréguliers dans le dépouillement des bulletins »[18]. Une élection cantonale partielle est organisée les 2 et 9 décembre 2001.
Résultats de l'élection cantonale partielle de décembre 2001 dans le canton de Nice-1[16]
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Françoise Monier et Auguste Verola (Union de la Droite, 46,93 %) et Antony Bonamy et Michèle Salles (FN, 30,38 %). Le taux de participation est de 43,42 % (11 775 votants sur 27 118 inscrits)[23] contre 48,55 % au niveau départemental[24]et 50,17 % au niveau national[25].
Au second tour, Françoise Monier et Auguste Verola (Union de la Droite) sont élus avec 67,28 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 42,25 % (7 174 voix pour 11 457 votants et 27 117 inscrits)[26].
Résultats des élections départementales des 22 et dans le canton de Nice-1[27]
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[28]. Dans le canton de Nice-1, ce taux de participation est de 31,16 % (7 916 votants sur 25 403 inscrits)[29] contre 34,55 % au niveau départemental[30]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballotage : Valerie Sergi et Auguste Verola (Union à droite, 44,12 %) et Pierre Escondeur et Geneviève Pozzo Di Borgo (RN, 30,42 %)[29].
Résultats des élections départementales des 20 et dans le canton de Nice-1[31]
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales en mars 2028[10]
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et b« Décret du 19 janvier 1955 portant sectionnement de la ville de Nice (arrondissement de Nice, département des Alpes-Maritimes) en six cantons », Journal officiel de la République française, , p. 807 (lire en ligne, consulté le ).
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.