Jean-Louis Lagourgue
Jean-Louis Lagourgue, né le à Sainte-Marie (La Réunion), est un homme politique français. Maire de Sainte-Marie de 1990 à 2018, il est conseiller régional de La Réunion depuis 2010 et sénateur de 2017 à 2023. BiographieGérant de société, Jean-Louis Lagourgue est élu maire de Sainte-Marie en 1990 à la suite de l'annulation des élections municipales de 1989. Il bat le maire sortant Axel Kichenin (divers gauche) lors du scrutin partiel. Il reste à la tête de la commune jusqu'en 2018, année où il doit quitter ses fonctions après son élection au Sénat[2]. Il est en outre président de l'Association des maires de La Réunion de 1996 à 2008 et président de la communauté intercommunale du Nord de La Réunion (CINOR) de 2004 à 2006 et de 2010 à 2012. Au niveau départemental, il est conseiller général pour le canton de Sainte-Marie de 1992 à 1998 et de 2004 à 2011. Pressenti pour prendre la présidence du conseil général de La Réunion en 2008, il reçoit le soutien de plusieurs élus de droite, sous la conduite de René-Paul Victoria. Contre toute attente, le quorum n'est pas atteint le jour de l'élection alors qu'il est seul candidat[3]. Le , la centriste Nassimah Dindar est reconduite à la tête de la collectivité grâce aux voix de la gauche et du MoDem, provoquant le départ de l'UMP d'une trentaine d'élus locaux[4]. À la suite de cet épisode, Jean-Louis Lagourgue participe à la fondation du mouvement de Didier Robert, Objectif Réunion (OR), avec René-Paul Victoria et Michel Fontaine[1],[5]. Conseiller régional depuis 2010, il devient premier vice-président du conseil régional de La Réunion[6] et président de la commission permanente du conseil régional. Il est remplacé à ce poste par Olivier Rivière le [7]. Il est élu sénateur de La Réunion lors des élections sénatoriales de 2017[8]. Affaire judiciaireJean-Louis Lagourgue est jugé en pour « détournement de fonds publics », « prise illégale d’intérêts » et « recel ». Lui-même et l'ancien président du conseil régional de La Réunion, Didier Robert, sont soupçonnés d’avoir recruté des « conseillers techniques » et des « chargés de mission » pour des emplois fictifs aux frais de la collectivité afin de consolider leur influence politique sur l’île[9]. Détail des mandats et fonctionsAu Sénat
Au niveau local
Autres
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
|