L'économie de la ville est tournée vers les activités maritimes, Lorient accueillant un des principaux arsenaux militaires français, ainsi que le plus grand port de pêche français en valeur avec les installations portuaires de Keroman. Lorient compte aussi un Pôle course au large, principal pôle de la Sailing Valley, un port de commerce à Kergroise, et des installations destinées aux transports de passagers. Ces installations valent à la ville son surnom de « ville aux cinq ports ».
Lorient est créée en 1666 dans un domaine appelé « l'Enclos » et se développe en dehors de celui-ci. Kerentrech, Merville, La Perrière, Calvin et Keryado constituent les faubourgs de la ville. L'ensemble est clos par des murailles érigées en 1744. La ville s'étend en absorbant le faubourg de Kerentrech en 1791 et celui de Merville en 1808. L'extension à l'ouest du Faouëdic est décidée entre 1857 et 1861 et le quartier de la Nouvelle-Ville est construit à partir de 1873 qui double la superficie de la ville. Les remparts et les portes du Morbihan et de Ploemeur sont détruites en 1906. Lorient annexe, par arrêté préfectoral du 10 septembre 1947, la petite commune voisine de Keryado qui fut instituée en commune propre le 18 avril 1901 lors de sa scission de celle de Ploemeur à laquelle elle était rattachée comme section depuis 1789 et auparavant était incluse dans sa paroisse[1]. Un projet de fusion avec la commune de Larmor-Plage est abandonné en 1965[2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[6]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 896 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Quéven à 6 km à vol d'oiseau[8], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 943,3 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Lorient fait partie des villes françaises qui bénéficient régulièrement de la plus grande durée d'ensoleillement au mois de mai[12],[13],[14].
Voies de communication et transports
Réseau routier
Plan routier, ferroviaire, et maritime autour de Lorient.
La ville est reliée aux principales autres villes de Bretagne-sud par la route nationale 165, axe qui relie Nantes à Brest. Ce segment de la RN 165 est le plus fréquenté, avec une moyenne de 80 000 véhicules par jour, chiffres proches de ceux du périphérique de Nantes ou de la rocade de Rennes[15]. La ville est traversée par un segment de deux fois deux voies, la RD 465, appelée aussi « pénétrante de Lorient », principal axe routier de la commune, et enregistrant 55 000 véhicules par jour[16].
Lorient est desservie par des autocars régionaux et nationaux, à la gare de Lorient/Gare d'échanges. Les autocars du réseau régional BreizhGo assurent plusieurs dessertes vers les villes du département (lignes : 15 (Lorient - Plouay - Le Faouët - Gourin - Carhaix-Plouguer), 16 (Lorient - Étel) et 17 (Lorient - Baud - Pontivy)) ainsi que vers le département des Côtes-d'Armor avec la ligne interdépartementale Lorient - Pontivy - Loudéac - Saint-Brieuc[17]. En autocar inter-départemental, à la gare, la ville est desservie par les autocars des sociétés Ouibus et FlixBus qui proposent par exemple des trajets Lorient-Paris[18],[19].
En bus, le réseau urbain et interurbain de la CTRL, dont les bureaux se situent gare d'échange de l'Orientis à Lorient[20], assure le transport local dans la ville, et dans l'agglomération. La compagnie exploite 28 lignes terrestres. Depuis 2007, le réseau de transports collectifs en site propre « Triskell » a permis de réduire légèrement le temps de trajet de Lorient à Lanester, mais aussi de faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite sur quelques lignes. Le réseau assure 17 millions de voyages par an, pour une moyenne de 63 000 voyages par jour[21].
Distances des grandes villes françaises
Le tableau ci-dessous présente les distances en kilomètres entre Lorient et les dix plus grandes villes françaises.
La desserte de l'île de Groix est assurée tous les jours au départ de Lorient par les deux rouliersÎle de Groix et Breizh Nevez I de la Compagnie Océane (5 à 10 allers-retours par jour), et environ 445 000 voyageurs sont enregistrés tous les ans[22]. La CTRL assure quant à elle des transports dans la rade de Lorient, avec des Batobus pour relier Lorient, Port-Louis, Gâvres et Locmiquélic. Environ 780 000 voyages sont enregistrés sur cette partie du réseau tous les ans[22].
Une activité d'accueil de navires de croisière est aussi assurée au port de commerce. Seul port en eaux profondes entre Brest et Saint-Nazaire, il permet à des bateaux de jusqu'à 240 mètres de long de faire escale ; la ville sert alors de point de départ pour des excursions vers d'autres sites touristiques de la région, comme Carnac ou Saint-Goustan. Environ 10 navires pour 10 000 passagers sont accueillis chaque année[26].
Le port de commerce de Kergroise est quant à lui tourné principalement vers l'importation d'hydrocarbures, de nourriture animale et de matériaux de construction en vrac. Avec environ 450 mouvements de navires par an et 2 500 000 tonnes de marchandises traitées par an, il se situe au 14e rang des ports de commerce français[27].
Urbanisme
Typologie
Au , Lorient est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[28].
Elle appartient à l'unité urbaine de Lorient[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[29],[30]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est la commune-centre[Note 4],[30]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[31],[32].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[33]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[34].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (92,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (60,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (27,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,7 %), eaux maritimes (2,4 %), zones humides côtières (0,3 %), forêts (0,1 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
En 2016, on recensait 35 938 logements à Lorient. 31 683 logements étaient des résidences principales (88,2 %), 1 108 des résidences secondaires (3,1 %) et 3 147 des logements vacants (8,8 %). 9 183 logements étaient des maisons (25,6 %) et 26 345 des appartements (73,3 %).
La très grande majorité des logements (91,7 %) ont été construits après 1945, la ville ayant été en grande partie détruite pendant la Seconde Guerre mondiale.
42,9 % étaient propriétaires de leur résidence principale contre 55,9 % locataires.
Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Lorient en 2016 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entière.
La présence de monuments mégalithiques confirme le peuplement du pays de Lorient à partir de 3 000 ans av. J.-C. Des vestiges de voies romaines (reliant Vannes à Quimper et Port-Louis à Carhaix-Plouguer) confirment l’occupation des Gallo-romains.
Création et premiers développements de la ville
Le port de Lorient au XVIIIe siècle.
La Compagnie française pour le commerce des Indes orientales est créée par Colbert en 1664[42]. Elle reçoit par une ordonnance de Louis XIV de , des terres à Port-Louis ainsi que de l'autre côté de la rade au lieu-dit du Faouédic. L'un des directeurs de celle-ci, Denis Langlois, y achète en des terres au fond de la rade, au confluent du Scorff et du Blavet, et y fait construire des cales. Le lieu ne fonctionne dans un premier temps que comme une annexe des installations de Port-Louis où se trouvent les bureaux et les magasins de la compagnie[43]. L'implantation est plusieurs fois menacée d'abandon les années suivantes, mais en pleine guerre de Hollande, la Compagnie des Indes décide en 1675 d'abandonner sa base du Havre, trop exposée en temps de guerre, et d'y transférer ses infrastructures. Dans le domaine qui prend le nom de l'Enclos, la compagnie construit alors une chapelle, des ateliers, des forges, et des bureaux, et elle quitte définitivement les berges de Port-Louis[44].
La Marine royale s'implante elle aussi en 1690 sur le site sous l'impulsion du fils de Colbert qui a hérité la charge de secrétaire d’État de la Marine de son père, et des corsaires venant de Saint-Malo y trouvent aussi refuge au même moment[44]. La ville se développe en dehors du périmètre de l'Enclos à la suite d'un arrêt de 1700 qui oblige les populations à quitter les abords de celui-ci pour s'installer sur la grande lande du Faouédic. En 1709, la paroisse de Lorient est créée à partir de celle de Ploemeur. La ville compte alors en 1702 quelque 6 000 habitants, mais les activités de la Compagnie des Indes comme celles de la Marine royale restent réduites, et la ville commence à décliner[45].
Développements sous la Compagnie perpétuelle des Indes
L'Enclos à la fin du XVIIIe siècle.
La ville connaît une nouvelle période de croissance lorsque John Law de Lauriston crée la Compagnie perpétuelle des Indes en rachetant plusieurs autres compagnies commerciales, et qu'il choisit Lorient comme base pour ses opérations. Malgré l'effondrement du système de Law en 1720, la ville connaît une nouvelle phase de développement[46]. C'est pendant cette période que la ville prend part au commerce triangulaire, et que 156 navires y participent entre 1720 à 1790 en déportant quelque 43 000 esclaves[47]. En 1732, la Compagnie décide de transférer de Nantes à Lorient le siège de toutes ses ventes, et demande à l'architecte Jacques Gabriel de construire de nouveaux bâtiments en pierre de taille pour accueillir ses activités, et pour embellir l'espace de l'Enclos[46]. Les ventes s'y font à partir de 1734, et on y traite jusqu'à 25 millions de livres tournois[48]. Le monopole de la Compagnie est cependant aboli en même temps que celle-ci en 1769 sous l'influence des physiocrates[49].
La ville profite de la prospérité de la Compagnie, et l'on compte 14 000 habitants en 1738, et 20 000 en comptant la population des faubourgs de Kerentrech, Merville, La Perrière, Calvin, et Keryado. En 1735, on trace de nouvelles rues tirées au cordeau dans l'intramuros, et en 1738 la ville acquiert le statut de communauté de ville. Des travaux d'embellissement commencent alors, comme le pavage des rues, la construction de quais et de cales en bordure du ruisseau du Faouédic, ou encore la démolition de chaumières remplacées par des maisons copiées sur les modèles de l'Enclos[48]. Des murailles sont érigées en 1744 pour fermer la ville, et sont mises à contribution dès par un raid anglais contre la ville[50]. La fin de la Compagnie perpétuelle des Indes entraine cependant la perte d'environ un septième de la population de la ville[51].
La ville commence sa reconversion avec l'achat par le roi des installations de la Compagnie pour 17 500 000 de livres tournois pour y installer sa marine[49]. La guerre d'indépendance américaine amène à celle-ci un surcroit d'activité à partir de 1775, et plusieurs corsaires utilisent la ville comme port d'attache. À la fin de la guerre, plusieurs lignes transatlantiques sont ouvertes vers les États-Unis, et dès 1785, une nouvelle compagnie commerciale est créée, la Compagnie de Calonne, et s'installe à Lorient[51].
La Révolution française et les guerres contre l'Angleterre qui suivent mettent fin aux activités commerciales à Lorient pendant près de deux décennies[52]. La ville acquiert grâce à son soutien à la Révolution le titre de chef-lieu de canton en 1790, de chef-lieu d'arrondissement et de chef-lieu d'arrondissement maritime en 1800, un tribunal de première instance la même année[53], ainsi que le bagne de Lorient qui a existé de 1796 à 1830[54],[55],[56],[57].
Modernisations du XIXe siècle et du début du XXe siècle
Les activités maritimes de la ville déclinent au début du XIXe siècle, et l'arsenal comme le port de guerre tournent avec une activité réduite pendant une période qui s'étend jusqu'à la Restauration et la monarchie de Juillet. Elle se tourne alors vers des activités administratives[53], et reçoit un cours secondaire en 1822 qui préfigure un collège puis un lycée, un lazaret en 1823, et une caserne en 1839[54].
La peintre impressionniste Berthe Morisot rendit visite à sa sœur Edma à Lorient en 1869 après son mariage. Le mari d'Edma, le lieutenant de vaisseau Adolphe Pontillon y était alors affecté. Elle la représente assise sur un parapet du port de Lorient[62].
La marine de guerre rapidement accroissait les tonnages et le tirant d'eau de ses unités. En 1881, le cuirassé "Dévastation" s'échouait dans la passe Est de la rade, et la ville se vit ainsi rétrogradée en port militaire de second ordre, mais resta un chantier de constructions navales[63].
En 1898 est créé le réseau du tramway de Lorient développant plusieurs lignes à travers la ville. Il fonctionna jusqu'en 1944.
La pêche commence à se développer à cette époque à la suite de la création de la criée municipale en 1889[60], et à l'arrivée du premier chalutier à vapeur en 1900. Dès 1909, le trafic lorientais égale celui des trois ports de Douarnenez, Pont-l'Abbé et Concarneau réunis[64].
Le port de pêche se développe après la guerre de 1914-1918 : l'apparition du moteur sur les bateaux de pêche rend Lorient aussi compétitif que Groix et Étel. Le port de pêche de Keroman est créé à partir de 1920. La région connaît une immigration italienne notable ; des maisons à l'italienne sont construites en nombre à cette époque[65].
Lorient sera presque entièrement rasée en 1943-1944 par les bombardements alliés, qui ne parviendront pas à détruire la base des sous-marins malgré le déversement de 4 000 tonnes de bombes[66].
La reconstruction de la ville et son développement jusqu'à aujourd'hui
Dès 1943, c'est l'architecte urbanisteGeorges Tourry qui est nommé responsable du projet de reconstruction. En avril 1945, le ministère de la Reconstruction préconise la construction de baraques provisoires en bois. Ces baraquements étaient livrés en kit et il suffisait de les monter sur place. On compte, en 1948, vingt-huit cités sous l’autorité de la ville de Lorient, l’agglomération en comptera plus d’une vingtaine supplémentaire répartie entre les villes de Ploemeur, Lanester, Hennebont, Quéven. Ces quartiers provisoires sont parfois composés de plus de 280 maisons. Chacune de ces baraques avait des spécificités différentes selon leur origine (suédoise, finlandaise, suisse, française, américaine, canadienne). Pendant ce temps, les militaires utilisent une prise de guerre, un trois-mâts école allemand, rebaptisé Duchesse Anne comme logement pour les sous-mariniers ou dortoir pour colonies de vacances[68]. La période dite provisoire durera entre 10 et 40 ans selon les implantations. Le centre-ville et les faubourgs proches sont progressivement reconstruits au cours des vingt années qui vont suivre[69]. Dans le centre-ville, seuls quelques bâtiments subsistent, qui témoignent de l'époque de la Compagnie des Indes.
Le conseil municipal est formé de quarante-cinq conseillers municipaux (comprenant le maire, des adjoints et conseillers délégués et des conseillers sans délégation)[77].
Le conseil municipal des enfants a été créé en 1988. Une fois par trimestre, les adultes, le maire, le conseil municipal et les enfants se réunissent pour parler des problèmes : le respect de l'environnement, le respect des droits de l'enfant, le souci d'améliorer le cadre de vie…
Lorient est le bureau centralisateur de deux cantons
Depuis 2015, Lorient est divisée en deux cantons appelés Lorient-1 et 2.
Instances judiciaires et administratives
Sous-préfecture du Morbihan.
Finances locales
Une partie importante du budget de fonctionnement et d'investissement des communes de l'agglomération de Lorient est mise en commun au sein d'un EPCI, Lorient Agglomération (anciennement Cap l'Orient), regroupant 25 communes et 198 810 habitants, en 2011. Celle-ci assure un rôle majeur dans l'urbanisme, l'organisation des transports en commun, le développement économique, la formation et le logement.
Lorient Agglomération gère directement la collecte des ordures ménagères dans 13 communes de l’agglomération, les espaces verts de l’agglomération, la distribution et la facturation de l’eau potable à Lorient et Lanester. D'autres activités sont gérées dans le cadre de sociétés d'économie mixte - Sellor pour les ports de plaisance, Lorient-Keroman pour le port de pêche, Segepex pour le Parc des expositions et le Palais des congrès - et de sociétés privées - CTRL pour le transport collectif, Loris pour le ramassage des déchets ménagers dans six communes, Audelor pour le développement économique et les projets d’aménagement de l’agglomération-).
La rivalité entre la ville de Lorient, située à l'ouest du Morbihan, et celle de Vannes, à l'est de ce département, remonte à l'ancien régime. L'expression « ce qui est mauvais pour Vannes est bon pour Lorient » est parfois utilisée pour illustrer l'antagonisme entre les deux villes, présentées aussi comme des « sœurs ennemies »[79]. Depuis les débuts de la Troisième République, cette opposition se traduit politiquement par une opposition gauche/droite, Lorient ayant longtemps été une place forte locale de la gauche là ou Vannes est dominée électoralement par la droite[80]. Il en ressort une image d'une Lorient « Ouvrière », par opposition à une Vannes « Bourgeoise »[81].
La rivalité s'exprime aussi dans le domaine démographique et économique. Si Lorient a longtemps été plus peuplée que Vannes (70 000 habitants contre 40 000 dans les années 1970), les deux villes ont une population presque équivalente au début des années 2020, autour de 55 000 habitants, Vannes bénéficiant d'un dynamisme important là où Lorient doit faire face à un certain déclin. Économiquement, le pole lorientais connait le même dynamisme face au pole vannetais : là où 35,13 % de l'économie du Morbihan était centré sur Lorient en 1990, cette part est tombée à 29,34 % dans les années 2010, alors que le poids de Vannes est lui passé de 27,49 % à 30,89 % sur la même période[82].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[86],[Note 6].
En 2021, la commune comptait 57 846 habitants[Note 7], en augmentation de 0,48 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,9 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 27 097 hommes pour 29 987 femmes, soit un taux de 52,53 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[89]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
2,2
7,6
75-89 ans
12,4
14,2
60-74 ans
18,1
19,3
45-59 ans
18,8
18,8
30-44 ans
15,7
23,4
15-29 ans
19,3
16,0
0-14 ans
13,5
Pyramide des âges du département du Morbihan en 2021 en pourcentage[90]
Lorient est rattachée à la circonscription de l'éducation nationale de Lorient, au sein de l’Académie de Rennes[91], et est depuis 2015 dans la zone B du calendrier scolaire[92]. La ville administre 14 écoles maternelles[93] et 13 écoles élémentaires[94] ; l'enseignement catholique opère six écoles, et le réseau en langue bretonne Diwan opère 1 école[95]. Ces établissements regroupent 3 300 écoliers dans l'enseignement public, et 1 400 à 1 500 écoliers dans les réseaux privés lors de la rentrée scolaire 2018-2019[96].
L'enseignement secondaire est représenté par 4 collèges publics (Brizeux, Kerentrech, Conti, et Le Coutaller) et 3 lycées publics (Colbert, Dupuy-de-Lôme, et Marie Le Franc), ainsi que par 2 collèges (Saint Louis, Saint Joseph La Salle) et 3 lycées (Saint-Louis, Saint-Joseph-La-salle, Notre-Dame de la Paix) opéré par l'enseignement catholique. Des filières professionnelles et technologiques sont ouvertes aux lycées Colbert, Marie Le Franc, Saint Joseph La Salle, et Saint-Louis)[97].
Lorient est situé au cœur du territoire de santé no 3 de région Bretagne, celui de Lorient-Quimperlé[99]. L'accès au soin est classé comme ne présentant pas de difficulté. La commune dispose de 67 médecins généralistes en 2018 (soit une densité de 11,64 pour 10 000 habitants, contre une moyenne nationale de 8,6 pour 10 000 habitants), de 66,5 dentistes en 2018 (soit une densité de 11,6 pour 10 000 habitants, contre une moyenne nationale de 5.4 pour 10 000 habitants), et de 157 infirmiers libéraux (soit une densité de 27,3 pour 10 000 habitants). Les médecins de spécialités, exerçant dans des établissements hospitaliers ou de spécialité sont eux 280 en 2018[100].
Les établissements hospitaliers de Lorient et de sa région sont regroupés au sein du Groupement hospitalier de Bretagne-Sud, et représente le troisième plus gros pôle de la région Bretagne, derrière ceux de Rennes et de Brest. Lorient compte les deux plus gros établissements de ce groupement, avec l'Hôpital du Scorff[100], inauguré en 2013[101], et la Clinique mutualiste de la Porte de l'Orient[100].
La ville met à la disposition de ses habitants plus de 80 installations sportives. Parmi elles, on peut citer le centre Aquatique et ses sept bassins[102] ou la base nautique de Lorient située sur la rive Nord de l'étang du Ter[103]. Le stade du Moustoir, le Pôle course au large, et le palais des sports de Kervaric sont les principaux grands équipements sportifs de la ville[104].
Environ 13 000 licenciés exercent dans les clubs sportifs de la ville[105] qui sont une dizaine[106]. En 2010, Lorient reçoit le prix de la ville la plus sportive de France dans la catégorie 20 000 à 100 000 habitants, décerné par le journal L'Équipe[107]. Le sport professionnel est présent au travers du Football Club de Lorient, qui évolue entre la Ligue 1 et la Ligue 2 depuis les années 1990[108], au travers du CEP Lorient en basket-ball en National 1[109], et au travers des nombreux skippers utilisant le Pôle course au large[110] comme la Dongfeng Race Team(en)[111].
La ville accueille aussi ponctuellement des compétitions nationales ou internationales, et a notamment servi de ville-hôte au Tour de France cycliste à 11 reprises depuis 1945[112], ou à des courses nautiques comme la Volvo Ocean Race à deux reprises[113].
Médias
La presse écrite locale est dominée par le Groupe Télégramme et son édition locale du journal Le Télégramme qui dispose dans la ville d'une rédaction permanente, et par le Groupe Sipa - Ouest-France et son édition locale de Ouest-France qui est portée par une rédaction locale d'une dizaine de journalistes[114]. La municipalité possède un média écrit spécifiquement lorientais, le magazine municipal d’information Lorient mag[115].
La télévision a été représentée jusqu'au milieu des années 2010 par TV Breizh qui y avait son siège au sein du pôle image développé par la ville. Ce dernier constituait également la plateforme de diffusion de chaînes du groupe TF1. Le pôle image regroupe alors plusieurs sociétés de production audiovisuelle ou encore un auditorium de doublage. Le site ferme définitivement le [118]. Demeure alors à Lorient la chaine TébéSud du groupe Télégramme[119] et une implantation locale de France 3 Bretagne[120].
Cultes
Lieux de culte
Les Lorientais disposent en 2019 de différents lieux de cultes.
Culte protestant : l'Église protestante évangélique, rue du Pleneno, l'Église protestante évangélique, rue Monistrol, l'Église réformée de France, boulevard de l'Eau-Courante et l'Église protestante évangélique de pentecôte, rue de Verdun.
musulmans : trois lieux de prière sont présents dans la ville. Deux mosquées sont situées dans le quartier de Keryado, l'une liée à la communauté marocaine et l'autre à la communauté turque, et un autre site de prière est actif dans le centre-ville, dans la Cité Allende[122]
Judaïsme : pas de synagogue mais une association cultuelle, rue de la Patrie. La présence dans la région lorientaise s'est constituée dans les années 1920 et 1930 (fuyant l'Europe de l'est) et dans les années 1960 (fuyant l'Afrique du Nord)[123]
Témoins de Jéhovah, rue de La Fayette : un lieu de culte hébergeant deux congrégations.
L'Etat-major des FUSCO Marine est installé dans cette agglomération ainsi que son école de formation (ECOFUS). Outre le fait qu'ils soient souvent en déplacement, la majorité de leurs commandos est basée à Lorient[127].
La Force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO) a été créée en 2001 aux côtés des trois grandes forces organiques de la Marine nationale : Force d'action navale pour les bâtiments de surface, Forces sous-marines pour les sous-marins, Aéronautique navale pour les aéronefs. Elle regroupe les sept commandos marine qui forment la composante « marine » des forces spéciales de l’armée française ainsi que deux groupements et sept compagnies de fusiliers marins. La FORFUSCO compte plus de 2 500 personnes dont un état-major de 80 personnes.
En complément, l'Aviation navale y possède une base dans l'Ouest de l'agglomération.
La ville de Lorient arrive en tête des villes les plus pauvres du département selon un classement de l'Observatoire des inégalités basé sur des données de l'INSEE de 2019. À cette date, 21 % de la population, soit un peu plus d'un Lorientais sur cinq, vit sous le seuil de pauvreté. Ce qui représente 11 376 personnes pour une population totale de 54 170 habitants[128].
Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Lorient et dans l'ensemble du Morbihan en 2019 sont présentés ci-dessous.
demandeurs d'emploi (catégorie 1) au au pays de Lorient : 8 699.
Née d'une décision gouvernementale, Lorient a toujours dépendu de décisions économiques du pouvoir central. Les avatars des compagnies des Indes, de l'arsenal, du port de pêche même, ont toujours suivi le sort de politiques nationales. Le port de pêche affronte la raréfaction des poissons. Le fleuron industriel de la région, les fonderies de la SBFM, sous-traitant de Renault, y est délocalisé à Caudan dans les années soixante sur ordre de De Gaulle. En mai 2009, après de nombreuses négociations, la SBFM est en redressement judiciaire puis est reprise la même année par Renault devenant Fonderie de Bretagne, l'entreprise change de nouveau de propriétaire en 2022[132]. La fin du XXe siècle a permis à la communauté d'agglomération du pays de Lorient de recueillir d'exceptionnelles (et uniques) subventions européennes (+ de 600 millions d'euros), pour lui permettre d'initier de nouveaux projets de développement économique.
Activité portuaire
Le port de commerce de Kergroise ; un vraquier décharge des tourteaux de soja.
La ville de Lorient est surnommée « La ville aux cinq ports » (militaire, pêche, commerce, voyageurs et plaisance)[133]. En 2010, le secteur représente 9 600 emplois directs, et un total de 12 000 emplois en comptabilisant les emplois indirects, soit 12 % de l'emploi local[134],[135].
Port de pêche de Keroman : 27 000 tonnes par an, deuxième port de pêche de France en tonnage derrière Boulogne-sur-Mer et premier en valeur ajoutée[136]. 3 000 emplois directs dont 700 embarqués et 130 bateaux immatriculés au port de Lorient.
Port de commerce de Kergroise : 2,6 millions de tonnes par an (premier port de la région Bretagne) dont produits pétroliers, aliments pour bétail, sable, conteneurs[137]…
Port de plaisance : nombreuses places de pontons réparties sur les ports de Lorient (370), Kernevel (1 000), Port-Louis (450), Gâvres (57) et Guidel (102)[138]. À ces cinq sites s'ajoutent les 880 mètres de pontons du pôle course au large aménagés sur le site de l'ancienne base de sous-marins de Keroman, et réservés aux bateaux de course, de location et aux vedettes de passagers.
Hôtel de Ville : renferme deux peintures "a fresco" par Nicolas Untersteller en 1958, l'une dans le salon d'honneur, la seconde dans la salle des mariages[141]
L'abri de défense passive[145] situé sous la place Alsace-Lorraine est livré en septembre 1941. D'une capacité de 400 personnes, il a permis d'abriter la population du centre-ville en particulier lors des bombardements de janvier et février 1943 qui réduisirent l'intra-muros à l'état de ruines.
La tour de la Découverte, tour de guet permettant de signaler l'approche des navires et de surveiller d'éventuelles manœuvres de contrebande sur les côtes de l'île de Groix. Construite pour la première fois en 1737, la tour de la découverte est détruite à deux reprises par la foudre en 1751 et 1784. En 1786, elle est réédifiée sur la colline du Faouëdic par l'architecte Philippe Guillois qui la dote alors d'un paratonnerre.
Les moulins du Faouëdic. La compagnie des Indes fait élever deux moulins sur la colline du Faouëdic : le premier en 1677, le second en 1719. Construits en moellons et couverts d'ardoises, ils mesurent chacun 25 m de haut et possèdent un escalier intérieur desservant les différents niveaux.
Le réservoir, construit en 1875 par l'ingénieur Édouard Angiboust sur le réseau d'alimentation en eau de la compagnie des Indes, permettait de stocker l'eau utilisée dans l'arsenal. D'une capacité de 3 105 m3, il est en grande partie enfoui et recouvert d'un remblai végétal. C'est un béton de ciment de Portland qui a été utilisé ici à titre expérimental pour édifier les voûtes portées des piliers.
Elle accueille aussi depuis 2006, chaque année aux alentours du 11 novembre, le Festival Les Indisciplinées consacré aux musiques contemporaines et comptant jusqu'à 7 000 festivaliers[149], et en juin « ports en fête » centré sur des concerts et sur des activités liées au port de pêche de Keroman[150].
Plusieurs équipements lorientais sont destinés au spectacle vivant. Le plus grand d'entre eux, le Théâtre de Lorient, accueille tous les ans environ 130 représentations, pour une capacité d'un peu plus de 1 000 spectateurs. Il est complété par des infrastructures plus réduites dans différents quartiers de la ville, comme le Théâtre de la Chimère, et les salles de La Balise (quartier de Kervénanec), Le City et Le Scénith (quartier de Bois du château)[151]. L'équipement le plus récent, destiné aux musiques contemporaines, l'Hydrophone, ouvre en 2019 dans une des alvéoles de la base sous-marine de Lorient[152].
La ville dispose aussi d'une petite dizaine de galeries d'art. La plus grande d'entre elles, la Galerie du Faouëdic, est située dans une aile de la mairie. Son offre est complétée par des structures publiques (Le Lieu, ou encore la galerie d'art de l'école européenne supérieure d'art de Bretagne) ou privées (Keroman, atelier 13…)[153]. Le quartier de Keroman/Kergroise connait aussi une activité importante de street art, avec de nombreuses réalisations visibles sur les murs des friches du quartier[154], et d'autres structures comme l'Hôtel Gabriel peuvent accueillir ponctuellement des expositions[155].
Plusieurs musées sont aussi présents à Lorient. Dans l'enceinte de la base sous-marine de Lorient sont regroupés le musée sous-marin du Pays de Lorient ainsi que le sous-marin « La Flore », et des visites guidées de la base de sous-marins sont aussi organisées. À proximité immédiate est située la Cité de la Voile Éric Tabarly, destinée à la navigation à voile[156].
La ville dispose aussi d'un réseau de 3 médiathèques municipales, auxquelles se rajoutent des bibliothèques universitaires[157], mais aussi 2 services d'archives (municipales, et de la Marine nationale)[156].
La ville est à l'origine de plusieurs recettes originales. Le Kari Gosse, mélange d'épices venant des Indes, est créé à la fin du XIXe siècle dans la ville, et accompagne les produits de la mer[158]. À la même époque est aussi créé dans la région lorientaise, à Port-Louis, le « gâteau Lorientais », connu depuis sous le nom de gâteau breton, et popularisé dès ses origines par les boulangeries de la ville[159].
Les produits de la mer sont aussi présents dans la cuisine locale, du fait de l'activité du port de pêche de Keroman. La ville est notamment le premier port de langoustines de France, et celle-ci est une des spécialités de la ville, aux côtés du merlu pour les poissons. La Cotriade, soupe de poisson à partir des restes invendus de la pêche est aussi notable à Lorient[160].
Culture bretonne
Coiffe bretonne de la région de Lorient.Le bagad de Lann-Bihoué, l'un des deux bagad associé à la ville.
La ville de Lorient est le centre d'une variété dialectale du breton vannetais, le breton bas-vannetais, historiquement parlé dans la ville et une quinzaine d'autres villes voisines. Si des locuteurs sont toujours présents dans la région lorientaise, ceux-ci sont essentiellement présents dans des zones rurales, et la transmission familiale semble s'être arrêtée autour de la Seconde Guerre mondiale. De par l'attractivité de la ville, des locuteurs d'autres variétés dialectales sont aussi présents, en plus grand nombre[161]. Des actions de préservations sont cependant mises en place pour assurer la préservation du breton dans la ville. L'adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le et la commune a reçu le label de niveau 1 de la charte ce même jour[162]. La ville dispose depuis 1978 d'une école primaire Diwan, qui scolarise 93 élèves en 2018[163].
Le costume breton propre à la ville se distingue par plusieurs attributs. Le costume féminin, dont l'usage est recensé historique dans 29 communes autour de Lorient, est apparu autour des années 1870. La coiffe est composée de deux parties : un béguin, emprisonnant les cheveux, et des ailettes de dentelles. Les deux parties sont fixées entre elles par des épingles. Le costume féminin comporte aussi un tablier, qui peut être aussi brodé ou peint de motifs floraux ou décoratifs[164].
Une cinquantaine d'associations œuvrant pour la culture bretonne sont au total recensées dans la ville, et sont regroupées au sein de l'association « Emglev bro an Oriant »[169].
Héraldique et devise
Armes de Lorient.
Les armoiries de la ville de Lorient furent fixées en 1744 : Un écu de gueules à un vaisseau d'argent voguant sur une mer de sinople et un soleil d'or se levant derrière des montagnes d'argent, posées au flanc droit de l'écu et un franc-canton d'argent semé de mouchetures d'hermines de sable. L'écu ayant un chef d'azur semé de besants d'or et surmonté d'un triton au naturel, ayant le bas du corps en forme de poisson, tenant de la main droite une corne d'abondance, et de la gauche une coquille en forme de cornet, qu'il porte à sa bouche pour servir de trompe. Les montagnes représentent l'exploitation de kaolin ; le soleil fait référence au navire le Soleil d'Orient, et les hermines la Bretagne.
À partir de ce blason a été élaboré un drapeau utilisé notamment par le Bagad Sonerien An Oriant.
La devise de Lorient est Ab Oriente Refulget, « C'est de l'Orient qu'elle resplendit » ou encore « De L'Orient resplendit la lumière »[170].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lorient comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (ISSN1278-3366, DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Présentation générale
Henri-François Buffet et Louis Cren, Guide commercial et touristique de Lorient et de sa région (Lorient, de la Compagnie des Indes à nos jours, par Louis Cren. Port-Louis, par Henri-François Buffet) - Syndicat d'initiatives de Lorient et de sa région - Impr. Liberté, Lorient, 1951.
Lorient : guide découverte, Direction de la communication - Ville de Lorient, , 72 p. (lire en ligne)
Louis Chaumeil, « Abrégé d'histoire de Lorient de la fondation (1666) à nos jours (1939) », Annales de Bretagne, vol. 46, nos 46-1-2, , p. 66-87 (lire en ligne)
Henri-François Buffet, Les Monuments du XVIIIe siècle à Lorient - Impr. Bretonne, Rennes, 1948.
Gérard Le Bouëdec, Lorient et le Morbihan : Une histoire de ressentiments et de rivalités (1666-1914), Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 140 p. (ISBN978-2-7535-7699-5)
Divers
100 ans de photographies 1900-2000, Lorient & Le Faouët, Éd. Ville de Lorient & Liv'Éditions, , 236 p. (ISBN2-84497-020-6)
Dominique Le Guidec, Un arsenal et des hommes, Le Faouët, Liv'Éditions, coll. « Libre expression »,
Philippe Leblanche (Directeur de la publication), Dynamique culturelle du pays de Lorient, Lorient, Agence d'Urbanisme, de Développement Économique et Technopole du Pays de lorient (no 88), , 48 p. (ISSN2118-1632, lire en ligne)