De haut en bas et de gauche à droite: l'ancien presbytère d'Inguiniel, le bourg (côté place des tilleuls), panneau bilingue d'Inguiniel, lavoir dans la forêt communale d'Inguiniel, le bourg (côté place de l'église), entrée de la forêt communale d'Inguiniel.
Plusieurs sites archéologiques sont présents sur son territoire, notamment Kerven Teignouse. Les vestiges ainsi que les différentes stèles qui y sont retrouvées, suggèrent un peuplement assez dense à l'époque gauloise.
La ville est membre pendant quatre siècles du royaume de Broërec puis pendant plus de 500 ans du duché de Bretagne. Elle fait partie du Pays Pourlet, une subdivision du pays Vannetais.
Le toponyme est attesté pour la première fois sous la forme latine Yguynyel Parrocha en 1280[2], puis sous la forme, Yguyniel au XIIIe siècle. En 1332, le toponyme se trouve sous la forme Inquiniel ou Inguiniel (les 2 semblent se valoir)[3].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[14]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 018 mm, avec 15,1 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Plouay à 8 km à vol d'oiseau[16], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 149,0 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Urbanisme
Typologie
Au , Inguiniel est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].
Elle est située hors unité urbaine[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[21]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22],[23].
La morphologie d'Inguiniel est basée sur cinq pôles bâtis conséquents, formés par le centre-bourg, Lochrist, Locunel, Kerihuel et Poulgroix. On observe ainsi quatre niveaux d'organisation : le bourg, Poulgroix (pôle d’urbanisation secondaire), les hameaux, ainsi que les fermes et maisons isolées. Chacune de ces entités correspond à des formes, à des typologies et à des dynamiques d’évolution spécifiques[8]. Au 15 avril 2020, aucune donnée sur l'occupation des sols d'Inguiniel n'est disponible au sein de son plan local d'urbanisme[8].
Le bourg
Le bourg n'est pas polarisé sur une place centrale, mais un ensemble composé de deux places principales de part et d’autre de l’église : la place de l'Église et la place des Tilleuls.
Ces grands espaces ouverts se sont développés sur une ligne de crête. Ils sont bordés de bâtis de divers types, agglomérées, relevant tant des maisons typiques de bourgs que du bâti rural avec des alignements de petits logis et dépendances formant des longères orientées au Sud. Ces longères sont implantées de façon à être alignées, en ordre continu et ouvrent sur des cours communes. Un ancien hôtel haut de trois niveaux en béton, datant de l’après-guerre, est dressé en face de l'église. Le centre-bourg concentre aujourd’hui des équipements, la quasi-totalité des commerces et les services communaux. Les lotissements récents qui ont prolongé le centre ancien et les maisons qui y ont été réalisées sont sans intérêt majeur, parfois sans réelle composition urbaine et sans continuité morphologique avec le tissu existant. Cependant, le lotissement situé un peu à l'écart, à l'ouest de l'agglomération, placé sur la pente a été composé avec soin. La cité Simura à l’est du bourg, possède, elle aussi un intérêt urbanistique et architectural remarquable[8].
Les abords du bourg sont marqués au sud, le long de la route de Plouay, par des installations artisanales (zone d’activités de Prad Pont) bien intégrées et au nord par des bâtiments hébergeant des équipements publics (écoles, salle communale…), ce qui permet de regrouper, sur de faibles distances, l’essentiel des équipements communaux[8].
Le bourg d'Inguiniel.
L'hôtel bistrot du centre-bourg, construction en béton des années 1950.
Une des plus vieilles maisons du bourg.
Poulgroix (pôle d’urbanisation secondaire)
Poulgroix s'est développé assez récemment et s’est organisé à l'intersection de la RD2 et la RD145, offrant une accessibilité privilégiée depuis les centres urbains voisins. Quelques commerces et services y sont installés (dépôt de pain, bar) mais néanmoins sans réelle structure urbaine tenue malgré l’ancrage initial au croisement des départementales. En outre, la majorité des constructions datent des années 1960 à 1980 et la plupart ne présentent pas un grand intérêt architectural[8].
De la même façon qu’au sein des communes voisines, l’occupation de l’espace en hameaux et lieux-dits reste déterminante dans ce paysage à dominante rurale. Ils sont ainsi une quarantaine répartis sur la commune. Cette tradition rurale et la vocation agricole affirmée par la commune ont guidé et guident toujours les choix de développement. Certains hameaux, comme Lochrist et Locunel, constituaient historiquement des pôles d’urbanisation importants sur la commune.
Locunel s'est organisé le long de la RD2. La ferme de Locunel présente un intérêt architectural indéniable même si certains bâtiments sont en mauvais état. L’école publique maternelle et primaire "Les Plumes" y est implantée. Les hameaux qui parsèment le territoire communal, possèdent souvent des constructions rurales anciennes intéressantes, et parfois des ensembles homogènes (Kerganiet-Saint-Lalu, Kergrain Morlo, Kerguendo, Saint-Maurice…)[8].
À l'origine, la majorité de ces hameaux était constituée d'une ou plusieurs fermes. Autour de cet habitat ancien se sont ensuite greffées, à partir des années 1950, des habitations nouvelles (maisons neuves des agriculteurs) et des bâtiments agricoles, en rupture avec les implantations, les gabarits et les couleurs de l'architecture traditionnelle. Bien que respectant globalement le cadre paysager et architectural, ces nouvelles constructions ont contribué à créer une diversité des types d’habitats. Aujourd'hui se côtoient au sein des hameaux des agriculteurs et des non-agriculteurs. Et bâti ancien de qualité est souvent rénové.
L’urbanisation des hameaux est donc très hétérogène. Si de nombreuses constructions anciennes d’intérêt patrimonial sont présentes, le bâti contemporain est également très représenté, créant ainsi des disparités dans la cohérence visuelle des paysages urbanisés et les logiques d’implantation. En termes de diagnostic, il apparaît très nettement des différences entre les « logiques d’urbanisation » qui ont prévalu à chacune des époques de construction[8]. De nombreuses fermes et maisons isolées jalonnent le territoire communal[8].
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 131, alors qu'ils étaient de 1 081 en 2011[25].
Parmi ces logements, 82,1 % étaient des résidences principales, 7,6 % des résidences secondaires et 10,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,0 % des appartements[25].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 83,2 %, en légère hausse par rapport à 2011 (81,1 %). La part de logements HLM loués vides était de 1,4 % contre 1,3 %, leur nombre étant constant 13 contre 12[25]. L'habitat rural Inguinielois est particulièrement riche[8]. On peut noter la présence :
de bâtis anciens intéressants à Kergelin, Le Moustoir, La Ville-Neuve Saint-Lalu (malgré les couvertures en tôles), Le Herveno, Manérédo, Le Rouscouedo (1667), Lann Kerguton, Locunel (ferme), Le Guillec (chaumière), Keraise, Kerganiet Saint-Claude, ferme du Bois d'Organ, Morgalèse, Kergal Vras, etc.[8] ;
d'ensembles architecturaux remarquables à Keganiet-Saint-Lalu, Kerguendo (1650, puits), Kermonac'h (longère et jardins en terrasse clos de hauts murs), Saint-Maurice (aspect général du hameau)[8].
Planification de l'aménagement
L’urbanisme fait partie des compétences transférées aux communes par la loi de décentralisation du [26].
Dans ce cadre, la commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols, approuvé le puis modifié, la dernière modification approuvée remontant au [8]. La révision du POS et la transformation en PLU le sont complétés par la délibération du conseil municipal du [8].
Plusieurs projets d'aménagements sont déclinés dans la partie « Orientation d’aménagement et de programmation » du P.L.U de la commune[8]..
Pour l'est du bourg, l'étendre et promouvoir des raccourcis piétons rejoignant les aménagements de la rue de la Libération au sud du secteur, contre un accès voiture uniquement par la rue du Levant au nord qui permet déjà l'accès à l'Espace du Scorff.
Pour le sud du bourg, desservir les futurs lots sans créer de nouvelle sortie sur la rue de la Libération jugée dangereuse sur ce tronçon. Et proposer des lots étroits orientés nord-sud, permettant de mettre en place des mitoyennetés afin d'atteindre une densité intéressante.
Pour le centre du bourg, le densifier et créer une percée est-ouest afin de mieux desservir le cœur d'îlot, sans en faire un raccourci pour les voitures. Tous cela en réussissant l'intégration de nouvelles typologies bâties dans le tissu ordinaire du bourg, sans donner l'image d'une poche d'habitat pavillonnaire dans l'îlot et en opérant la greffe avec l'espace public qui se déploie autour de l'église, en passant par un espace intermédiaire : le square du 19-Mars-62. Il est aussi question de mettre en valeur un espace paysager entre le cœur du bourg et le futur lotissement programmé au sud. Et de poursuivre des liaisons piétonnes amorcées par le futur lotissement, afin de les raccrocher au chemin menant à la poste.
Pour le sud du bourg, l'étendre et proposer des orientations cohérentes avec le futur lotissement en cours, à mi-chemin entre le bourg et le secteur urbanisé. Et permettre des continuités piétonnes et cyclables vers les services proposés par le bourg.
Enfin, pour le nord du bourg, y déplacer le bâtiment des Services techniques de la commune sur une parcelle proche du centre et à proximité d'autres équipements. Et mettre en place des aménagements et une implantation qui n'entraveront pas le renouvellement urbain ou la création d'un habitat dense aux alentours[8].
Voies de communication et transports
Inguiniel est traversée par trois routes départementales : la RD18, reliant Plouay à la RD782 en direction de Guémené-sur-Scorff et traversant la commune d'ouest en est, un axe nord-sud constitué de la RD145 qui part du bourg, reliant la commune à Lanvaudan en direction du sud-ouest, et de la RD2 au sud reliant Plouay à Pontivy en direction du nord-est[8].
Les temps de parcours enregistrés pour les liaisons de la commune avec les pôles principaux, via automobiles, sont les suivants : 1 h et 41 min pour Inguiniel - Rennes[27], 57 min pour Inguiniel - Vannes[28], 32 min pour Inguiniel - Lorient[29], 33 min pour Inguiniel - Pontivy[30].
En 2013, 0,25 W d'énergie renouvelable sont distribués à Inguiniel. La principale source d'énergie renouvelable reste l'énergie solaire qui représente la totalité de l'énergie verte produite sur le territoire communal. Au sein de la commune, 332,96 MWh d'énergie renouvelable sont produits par an alors que la demande totale à l'échelle de la ville, estimée par Électricité de France (EDF), est de 8 346 MWh. La ville à un ratio d'Indépendance énergétique égale à 3,8 %[32].
Risques naturels et technologiques
La commune est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, incendies au sein des divers espaces naturels de la commune, mouvements de terrains ou sismique (sismicité faible), risques climatiques (hiver exceptionnel, canicule ou tempête). Et est également exposée à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[33].
Des indications montrent des traces d'activités agricoles (élevage essentiellement) au moins à partir de l'âge du bronze (1500 à 1000 av. J.-C. environ). Le site de Kerven Teignouse, fouillé depuis 1992, a fourni des vestiges d'habitats de l'âge du fer[34].
« La tête circulaire présente les traits du visage en forme de « T », grâce à un nez large et rectiligne. La bouche, encadrée d'une barbe et d'une moustache, ainsi que les oreilles, sont nettement visibles. Le cou présente un bourrelet qui s'apparente à un collier, plutôt qu'à un torque. Le socle rectiligne est doté d'un sexe ithyphallique. Les bras disposés le long du corps sont droits et les mains surdimensionnées semblent tenir chacune un anneau. Cette stèle, de par son style, pourrait dater du VIe ou Ve siècle av. J.-C. Elle est sans équivalent en Bretagne. Elle se trouve désormais au Musée d'histoire et d'archéologie de Vannes[36]. »
À la suite du démantèlement du Kemenet-Héboé durant le XIIIe siècle, la châtellenie du Pontcallec,au sein duquel se trouve la paroisse d'Inguiniel, resta dans le domaine ducal jusqu'en 1332.Lors de cette annéé, Jean III de Bretagne donna à Jean de Derval« caillouc (sic) les prez, landes, pastures, foretz, et toutes autres choses appartenant à ladite chastellenie, les estangs, les moulins, les bois, avec les domaines et le manoir dudit lieu de Pontcaillouc et tout quanque nous avons (dit le Duc) ès paroisses de Beubry, de Questinic, de Inquiniel, de Berené, de Plouzaey (Plouay), de Clèguer, de Caudan, de Colzan (Cazlan ou Calan) et de Saint Caradouc près Hembont et l'estang de Kernescleden et tout ce que nous avions et poions et devions avoir èsdites paroisses et lieux par raison de ladite chastellenie excepté le peçoy de la mer la garde des églises et des chemins et les autres cas appartenans à nostre souveraineté et droit du duchié et le port de Hembont lequel nous retenons à nous. »[3].
Les maisons nobles suivantes y étaient connues en 1400 : le manoir de Locduluen, à Pierre Légal ; le Brefféan, à Bonabes Baud ; et Kereven, à Eon le Bigot[38].
Temps modernes
La seigneurie de Pontcallec fut érigée par lettres patentes de juin 1657 en marquisat en faveur de la famille de Guer.
À la fin du XVIIe siècle, la croix de Pont er Len, toujours visible de nos jours, est érigée par la famille de Gabriel de Méhérenc, seigneur de Cunffio en Inguiniel. L'emplacement de la croix correspond à l'endroit où celui-ci a trouvé la mort le [39]. Sa mort a été provoquée par une chute à cheval pendant laquelle son pied est resté dans l’étrier sans que le cheval ne s'arrête. Cette chute est arrivée lors d’un duel au carreau entre Alain De Guer, marquis de Pontcallec dont Gabriel de Meherenc a été le vassal et lui-même. Ce combat est dû à une haine profonde entre eux deux motivé par plusieurs repproches de Meherenc a De Guer. Premièrement, le caractère orgueilleux et violent du marquis de Pontcallec. Deuxièmement, sa façon de traiter ses vassaux qui ont dû venir lui rendre un hommage chaque année le . Alors qu’Alain De Guer était assis dans un fauteuil surélevé, ses vassaux ont dû s’agenouiller humblement devant lui et lui baiser les pieds. Chose qui a déplu fortement à Gabriel de Meherenc. Et enfin, Alain De Guer d’origine bretonne ancienne a difficilement supporté la présence de ce normand dans cette contrée dont il se considérait comme le maître[40]. Il avait au bourg de Plouay tribunal, prison, carcan et patibulaire à quatre piliers (gibet). Le marquis de Pontcallec ne sera pas inquiété pour ce meurtre, soutenu dit-on même par le clergé qui appréciait peu le Marquis de Meherenc.
« Inguinel ; dans un fond, sur la route de Hennebon Hennebont à Guémené Guémené-sur-Scorff ; à 11 lieues un tiers au Nord-Ouest de Vannes, son évêché ; à 25 lieues de Rennes et à 4 lieues trois quarts de Hennebon, sa subdélégation et son ressort. On y compte 2 400 communiants[Note 2] : la cure est à l'alternative. Ce territoire est fort étendu, mais mal cultivé. On y voit une quantité prodigieuse de landes[38]. »
Révolution française et Empire
En 1790, Inguiniel est érigé en commune du canton de Bubry au sein du district d'Hennebont lui-même appartenant au département du Morbihan.
En 1795, le district d'Hennebont disparait comme la totalité des districts de France, par la suite, ils furent remplacés par les arrondissements le 17 février 1800, date à laquelle Inguiniel intègre l'arrondissement de Lorient.
Puis le , par la loi intitulée « loi portant réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Plouay[41].
La chapelle Saint-Yves, « située en pleine campagne, desservie par des chemins quasi-impraticables et connus des seuls usagers (...) devint le rendez-vous des prêtres [ réfractaires ] de Bubry, de Quistinic, de Lanvaudan, d'Inguiniel. On continuera d'y célébrer la messe les dimanches et jours de fête et, à l'occasion des grandes solennités, des foules nombreuses venaient accomplir leurs devoirs religieux »[42].
Le XIXe siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée,décrivent ainsi Inguiniel en 1843 :
En 1867 une épidémie de rougeole provoqua 55 décès à Inguiniel[44]. Une épidémie de variole sévit à Inguiniel en 1869 : elle fit 140 malades, dont 90 moururent[45].
En 1879 la construction du pont de Bodrimon permettant la traversée du Scorff via le chemin vicinal reliant le hameau de Saint-Yves (en Lignol) à Inguiniel entraîne un différend financier entre les deux communes[46].
En juin 1888 plusieurs parties de soule furent encore organisées, probablement pour la dernière fois (la pratique de ce jeu étant désormais interdite) au Kosker en Saint-Caradec-Trégomel entre des "combattants" de cette commune et des communes voisines d'Inguiniel, Berné et Lignol ; le nombre des participants approcha les 500 hommes (dont Mathurin Hybois[Note 3], ouvrier au château de Pontcallec, et plus célèbre joueur de soule de la région)[47].
Le monument aux morts d'Inguiniel est inauguré le [49].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts d'Inguiniel porte les noms de 32 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[48].La plupart des personnes mortes, pendant la Seconde Guerre mondiale, le sont à la suite des évènements du . Le , à la suite de l'exécution le 23 de deux agents au service des Allemands, ceux-ci ont mené une importante opération de police à Inguiniel, incendié la maison Le Du, soupçonnée d'avoir abrité des résistants (le feu s'est propagé à deux maisons voisines) et procèdent à 25 arrestations, dont 13 jeunes gens, ainsi que le maire de la commune (Saladin), le médecin (Simon) et le pharmacien (Tomine)[50].
Monument au mort d'Inguiniel vu du côté réservé au mort de la Seconde Guerre mondiale.
Stèle du cessez le feu en Algérie
En février 1941 les Conseils municipaux d'Inguiniel et de plusieurs autres communes adressent « au maréchal Pétain l'hommage de leur admiration, de leur loyalisme et de leur gratitude pour l'œuvre de redressement qu'il a entreprise »[51].
En vertu de ce nouveau découpage, la totalité du canton de Plouay, Inguiniel compris, est intégrée au nouveau canton de Guidel, dont le bureau centralisateur est situé à Guidel.
Au 18 août 2021, Inguiniel n'est jumelée avec aucune autre commune[92]. Un projet de jumelage avec une collectivité irlandaise[93] doit se réaliser durant le mandat municipal en cours mais sa mise en route est fortement affectée par la pandémie de Covid-19.
Équipements et services publics
Eau et déchets
La commune d'Inguiniel est engagée dans l'Agenda 21 de Lorient Agglomération[94].
La production et distribution de l'eau est gérée par Lorient Agglomération en délégation. L'assainissement des eaux est gérée par Lorient Agglomération en délégation pour assainissement collectif et en régie pour l'assainissement non collectif[95].
Et pour finir la gestion des déchets est gérée par Lorient Agglomération et exploité en régie[96].
Enseignement
Il y a trois établissements scolaires sur le territoire de la commune qui prennent en charge les maternelles et les primaires[97] : l'école publique Nicole-Rousseau (dans le bourg), l'école publique Les Plumes (dans le hameau de Locunel) et l'école privée Sainte-Thérèse (dans le bourg). Il y a également un établissement spécialisé : l'IME Louis Le Moënic, géré par l'association Les PEP du Morbihan.
Postes et télécommunications
La commune possède une agence postale communale, venue se substituer à l'ancien bureau de poste depuis juillet 2021[98]. En 2015, 99,8% des bâtiments de la commune sont éligibles à l'accès à internet via DSL (dont 38% à 30 Mbit/s et plus, 71,9% à 8 Mbit/s et plus et 79.4% à 3 Mbit/s et plus). 5% de la population est couverte en 4G par au moins un opérateur ainsi que la totalité de la population en 3G[99].
En matière de sécurité publique, la commune se trouve dans la circonscription de la brigade de proximité de gendarmerie de Plouay, située rue de l'Esplanade à Plouay, couvrant, outre le territoire communal, les territoires des communes suivantes : Bubry, Calan, Lanvaudan, Plouay et Quistinic[102]. Le centre d'intervention et de secours (caserne de sapeurs-pompiers), places des tilleuls, est un des 61 centres d'intervention du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) du Morbihan[103].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[104]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[105].
En 2022, la commune comptait 2 196 habitants[Note 7], en évolution de +2,66 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,9 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 126 hommes pour 1 050 femmes, soit un taux de 51,75 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[108]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,6
5,2
75-89 ans
8,7
19,4
60-74 ans
20,4
20,3
45-59 ans
18,2
21,1
30-44 ans
20,9
12,6
15-29 ans
12,3
20,8
0-14 ans
17,9
Pyramide des âges du département du Morbihan en 2021 en pourcentage[109]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,2
8,5
75-89 ans
11,6
20,5
60-74 ans
21,6
20,6
45-59 ans
20
17
30-44 ans
16,3
15,5
15-29 ans
13
17,1
0-14 ans
15,2
Manifestations culturelles et festivités
Inguiniel accueille chaque année plusieurs fêtes emblématiques de la culture bretonne. Un fest noz[110] et son dérivé de jour le fest en dé[111] sont organisés respectivement en avril et en février. Ainsi que de nombreux pardon: le pardon de Saint-Claude[112], le pardon de Saint-Maurice[113], le pardon de Saint-Alban[114] (qui est le saint patron de la commune) et le pardon de Saint-Cornély[115] à la chapelle de Lochrist.
Mais aussi L’Arbre à plumes[116] organisée dans le cadre de la Fête de la Nature, la fête de la chasse[117] et l'Inguiniel Games Weekend[118].
Sports et loisirs
Équipements publics
Les équipements sportifs de la municipalité sont au nombre de 3 : la salle des sports (dont la rénovation d'une hauteur de 399 095 € a été financée par : le conseil départemental pour 111 000 €, par l'État au titre de la Dotation d'Équipement des Territoires Ruraux (DETR) pour 105 000 € et la commune pour 183 095 €[119], ainsi que les 2 terrains de foot dont l'entretien est géré par la municipalité. Plusieurs parcours de randonnées sont également disponibles sur l'ensemble de la commune. Un projet de terrain multisports est en cours[120].
Panneau représentant les circuits de randonnées de la forêt communale - Lann Bourgeol
Chemin accessible via voiture pour pratiquer la randonnée dans la forêt communale - Lann Bourgeol
Vie sportive
Plusieurs associations sportives ou autour du sport sont présentes sur la commune on y compte notamment le Club athlétique du Scorff (CA Scorff)[121], Tro ha distro Breizh (randonnée)[122], Danserion bro en Ignel (danse bretonne)[123], le Foyer Laïque (football et hand-ball)[124], le club de Gymnastique séniors[125], l'OMSL (Office municipal des sports et des loisirs)[126], la Société de chasse[127], l'Union cycliste Inguinieloise (UCI)[128], Modern’Jazz (danse moderne et Zumba)[129], Nihon Taï Jitsu (Self défense)[130], Le souffle d’ici (Qi-Gong)[131] et le club de Gym Pilate – Piloxing[132].
Vie associative
Plusieurs associations autres que sportives sont présentes sur la commune. On y compte notamment l'Amicale des pompiers[133], le Club de l’amitié[134], le Club de tricot « Laines et fils »[135], le Comité des fêtes (actuellement en pause en attendant de nouveaux bénévoles)[136], Etre An Daou Bont (Entre 2 ponts)[137], la Fédération nationale des anciens combattants d’Algérie (FNACA)[138], l'Amicale Laïque « Tous à vos Plumes »[139], l’Association des parents de l’école libre APEL Ste Thérèse[140] et l'USEP Les Plumes[141].
Les informations liées à la commune sont publiées dans le quotidien régional de Bretagne Le Télégramme[144] ainsi que dans le quotidien Ouest-France[145].
Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros)
18 856
20 359
Part des ménages fiscaux imposés
44,8 %
53,3 %
Les indicateurs communaux sont en dessous des indicateurs départementaux ont note notamment un écart de 8.5% au niveau de la part des ménages fiscaux imposés et une différence de 1503 € au niveau de la médiane du revenu disponible par unité de consommation entre Inguiniel et le Morbihan.
Impôts locaux
Impôts locaux à Inguiniel de 2000 à 2017
Résultats exprimés en €/habitant[148].
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
Inguiniel
151
155
161
169
182
194
196
206
218
221
229
238
244
255
259
275
267
271
Moyenne de la strate
208
183
190
200
208
221
225
234
244
308
319
334
343
354
357
369
371
375
■ Impôts locaux d'Inguiniel ■ Impôts locaux Moyenne de la strate
Les impôts locaux d'Inguiniel sont en permanence de 2000 à 2017 inférieurs à la moyenne de la strate.
Finances communales
Capacité d'autofinancement (CAF) à Inguiniel de 2004 à 2017[148]
Résultats exprimés en €/habitant.
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
Inguiniel
134
100
170
146
164
180
212
217
224
471
235
84
289
329
Moyenne de la strate
137
142
151
142
151
166
172
189
187
173
166
167
166
166
■ CAF d'Inguiniel ■ CAF moyenne de la strate
Comparée à la moyenne de la strate, la capacité d'autofinancement d'Inguiniel observe un profil globalement supérieur à la moyenne de la strate. On note malgré tout une inversion de la tendance pour 2005 et 2015 ainsi qu'un renforcement de celle-ci en 2013. Par ailleurs, le fonds de roulement reste positif sur l'ensemble de la période (égal à 0 en 2002). Mais, il reste inférieur à la moyenne de la strate de 2003 à 2012 (sauf 2010) puis lui redevient largement supérieur de 2013 à 2017[148]. Le montant de l'endettement par habitant, au , est de 438 € (en nette baisse, −29,58 % par rapport à 2007), situé bien en-dessous de la moyenne de la strate, qui est de 702 €[148].
Emploi
Évolution de l'emploi à Inguiniel (56) entre 2010 et 2015.
Une augmentation des emplois dans le secteur de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé et l'action sociale est constaté sur la période 2011-2016. Tandis que l'ensemble des autres secteurs subit une baisse d'effectif. Ainsi, le secteur de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé et l'action sociale est passé à la suite de cette période à 41% alors que n"était jusqu'alors que de 32%.
Entreprises et commerces
Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015[152],[153]
On remarque une part des entreprises agricoles bien supérieur sur la commune que dans le département du Morbihan. En effet, les entreprises agricoles représentent seulement 10% de l'ensemble des entreprises dans le Morbihan tandis que c'est 26,8% à Inguiniel.
Entre 1988 et 2010, soit sur une période de 22 ans[154], on observent sur le territoire communal une forte baisse du nombre d'exploitation, en effet celui-ci est passé de 131 en 1988 à 56 en 2010 bien que le observe une augmentation du cheptel global (une très légère baisse est présente entre 2000 et 2010). Sur les 102 entreprises répertoriées par l'insee et implantées sur le territoire communal au 31 décembre 2018[155], 10 appartiennent alors au secteur de l’industrie, sois 9,8% des entreprises et 29 au secteur de la construction, sois 28,4% des entreprises[155]. D'après la statistique de l'INSEE de 2017[156], le territoire comptait uniquement 1 campings de 3 étoiles. Elle dispose également de commerces de proximité (boulangeries, épiceries, etc.) dans le bourg. À noter que la Grande distribution n'est présente que dans les communes voisines avec un supermarché à Plouay[157] et à Bubry[158].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Le territoire de la commune comprend plusieurs édifices religieux.
L'église Saint-Alban, au sein du bourg, a été construite au XVIIIe siècle, précisément en 1777, en l'honneur du saint patron de la commune. Elle est un édifice fort simple, en forme de croix latine, couvert d'une charpente, avec un clocher carré sur le porche. L'église abrite une statue de saint Amphibale (premier martyr de Grande-Bretagne, mis à mort en 303) qui a obtenu la conversion de saint Alban.
La chapelle Saint-Claude datée de la fin du XVIIe siècle conserve aussi trois statues anciennes en bois polychrome de belle qualité et située au sud-est de la commune. La chapelle Saint-Maurice située au sud de la commune.
La chapelle de Locmaria située au sud-est du bourg. La chapelle de Lochrist (XVIIe siècle) remaniée en 1837 par le recteur Bomin et située à l'est de la commune. Cette chapelle, sans caractère architectural, était le siège d'une ancienne trêve appelé Treu-Christ (ou Trev-Christ), elle a conservé le privilège d'avoir son cimetière particulier.
Anciennement, il y avait en outre les chapelles de Sainte-Anne et de Saint-Gervais ; elles étaient déjà supprimées en 1756.
L'ancien presbytère construit en 1694 par le recteur Barisi puis agrandi en 1855.
La Croix de Pont er Len dite Croix du Marquis date du XVIIe siècle. Elle a été élevée à l'emplacement où Gabriel de Méhérenc, seigneur de Cunffio, est mort à la suite d'un duel le 23 juin 1675 l’opposant à Alain de Guer, son suzerain[8].
Fontaine Saint-Alban.
Ancien presbytère.
Calvaire de la croix de Lochrist.
Entrée de la chapelle de Lochrist.
Intérieur de la chapelle de Lochrist.
Calvaire de la Chapelle Saint-Claude.
Chapelle Saint-Claude.
Patrimoine civil
Le territoire de la commune comporte plusieurs édifices civils :
le château de Kerascoët[Note 8] datant du XIXe siècle est un nid important de la résistance Morbihannaise pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'impulsion de madame de Beaufort ;
le manoir de Brézéhan est l'un des plus vieux édifices d'Inguiniel. Construit tout d'abord au XIIIe siècle, il fut remplacé par le manoir actuel qui date du XVIIe siècle. Un mur avec des vestiges de remparts entoure encore le manoir qui possède par ailleurs une chapelle, deux fours à pain et les ruines d'un pigeonnier. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[159] ;
la longère du Guerguair : il s'agit d'une longère traditionnelle avec des portes arrondies, un toit de chaume et entourée de murets de pierres sèches. Proche du presbytère un puits (qui se trouvait initialement à l'intérieur de l'enceinte du jardin des curés) est rehaussé de sept pierres sans doute parce que sept familles étaient autorisées à y puiser de l'eau[8] ;
proche de la fontaine Sainte-Alban se trouve l'ancien lavoir du bourg mais on peut en trouver qui ont été créés à proximité de hameaux comme celui dans la forêt de Lann Bourgeol ;
la fontaine de Saint-Alban, en bas de la rue éponyme, date du XVIIe siècle toujours en l'honneur du saint patron de la commune ;
représentative de l'habitat rural de la vallée du Scorff, la maison paysanne de Kerandal du XVIe siècle[160],[161].
Stèle funéraire (actuellement place de l'église d'Inguiniel).
Patrimoine culturel
Patrimoine immatériel
Le Pays Pourlet, lui-même appartenant au Vannetais, est le pays traditionnel de la commune. Cela se remarque via le fait que la plupart des anciens d'Inguiniel parlent un dialecte breton de type bas-vannetais (vannetais occidental), le breton Pourlet. Cette culture bretonne ancrée dans la commune est encore constatable de nos jours comme le montre l'adhésion de la commune à la charte Ya d'ar brezhoneg[163]. La commune cherche d'ailleurs actuellement à atteindre le label Ya d'ar brezhoneg de niveau 2[164].
Panneau bilingue de Poulgroix.
Panneau bilingue du bourg.
Patrimoine matériel
La commune possède une bibliothèque municipale, une boîte à lire depuis le [165] et une ludothèque mettant gratuitement à disposition des habitants jeux et jouets depuis le [166]. Mais aussi deux salles, la salle socio-culturelle et l'espace du Scorff, où il est possible d'organiser des spectacles ou d'autres formes de festivités[167].
Marion du Faouët (1717-1755), cheffe d'une troupe de brigands qui sévit en Cornouaille (Bretagne). Elle a vécu dans la commune et y a eu une fille, Renette, née en 1735.
Inguiniel n'est pas dotée d'un blason. En revanche, la commune possède un logotype présenté ci-dessous
[168] :
Logo actuel d'Inguiniel.
Logo d'Inguiniel représentant deux plants de maïs s'entrecroisant dans la partie gauche du logo. Ainsi que, dans la partie droite du logo, les contours de la commune avec en son sein l'illustration d'un village bordé d'un fleuve et d'une forêt. Tous ceci surmontant le nom de la commune.
↑L'ordre judiciaire a pour objet de résoudre les conflits entre les personnes (individus, associations, entreprises, etc.) et les infractions à la loi pénale.
↑L'ordre administratif a pour objet de résoudre les litiges entre un particulier et une personne publique (administration, collectivité territoriale, personne privée chargée d'une mission de service public) ou entre administrations.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Nom issu de l'appellatif toponymiquebretonKer (« domaine ») et du nom d'homme Haskoed (formé des éléments Houarn, « fer » et Skoed, « bouclier », littéralement l'homme « au bouclier de fer »). cf. Michel Priziac, Dictionnaire toponymique du Centre-Ouest-Bretagne, Patrimoines Buissonniers, , p. 40
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Bulletin mensuel de la société polymathique du Morbihan, Vannes, Société polymathique du Morbihan, , 266 p. (lire en ligne), p. 139.
↑ a et bJean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Nantes, Vatar Fils Ainé, (lire en ligne), page 213.
↑Joseph Danigo, « Le gouvernement de la chapelle Saint-Yves de Bubry (1591-1794) », Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, , pages 41 à 86 (lire en ligne, consulté le ).
↑A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 1, Rennes, Molliex, (lire en ligne), page 359.
↑Morbihan. Conseil général, « Service vicinal. Pont de Bodrimon », Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général / Conseil général du Morbihan, , page 47 (lire en ligne, consulté le ).
↑L. Gougaud, « La soule en Bretagne et les jeux similaires du Cornwall et du pays de Galles », Annales de Bretagne, , pages 571 à 604 (lire en ligne, consulté le )