Le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[4].
Du fait de sa situation géographique et de son relief naturel dans une cuvette, Lamballe jouit d'un microclimat avec une faible pluviométrie, assez bien répartie sur l'année et avec un minimum estival en juillet. Les données météo de la station météo de Lamballe sur le site Infoclimat nous informe d'un cumul annuel moyen de précipitations de 677 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 7.6 jours en juillet, 6.5 jours en septembre et 122 jours pour l'année. L'année la plus sèche a été observée en 1989 avec 441,5 mm et le mois le plus sec en juillet 2022 avec 1 mm.
Pour la période 2006-2023 la température annuelle moyenne est de 11,9 °C. Les étés sont relativement chauds. Les températures moyennes maximales de juillet et août sont de 23 °C à 24 °C. La température maximale la plus élevée a été relevée le 18 juillet 2022 avec 39.9 °C. Les températures maximales moyennes dépassant les 25°C sont de 32 jours et de 30°C de 8 jours. La moyenne du nombre de jours de gelées est de 38 jours dont 7 jours inférieurs ou égal à -5°C.
Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].
Urbanisme
Typologie
Au , Lamballe-Armor est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[6].
Elle appartient à l'unité urbaine de Lamballe-Armor, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[7],[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 51 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[11]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[12].
Voies de communications et transports
Transports en commun
Depuis 2017, Lamballe-Armor est reliée à Paris par TGV en 2 h 8[13].
La ville est desservie par le réseau d'autobus dénommé Distribus.
Toponymie
Attestée sous la forme Lambala en 1083 dans une charte latine du prieuré de Saint-Martin de Lamballe[14] et sous les formes latines Lambaulum ou Lambalum[14], Lambalia à partir 1211[14].
Lamballe vient du breton lann (monastère), suivi du nom de saint Pal (saint Paul)[15]. La diphtongue bretonne au, lorsqu'elle est en position finale, tend à se réduire en a en Haute-Bretagne. Les toponymes de Lamballe, Saint-Pal en Plurien et Saint-Palles en Maroué pourraient donc s'expliquer par l'anthroponyme Paul[16]. Cette interprétation est contestée par Stéphane Morin, en effet aucune source du haut Moyen Âge ne mentionne cette forme[17].
À l'instar de quelques autres grandes villes de Haute-Bretagne, la localité est aussi connue en breton sous le nom traditionnel de Lambal[18], et plus rarement Lambala[19]. C'est la première forme qui est aujourd'hui utilisée et affichée[20],[21].
Histoire
Il convient pour les faits antérieurs à la création de la commune nouvelle de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.
Le XXIe siècle
La fermeture de la « Route aux grenouilles »
La RD 28, reliant Lamballe-Armor à Pléven, traverse à proximité du village de La Poterie une zone de landes et de mares (dont l'origine remonte aux trous creusés par les potiers les siècles précédents) classée zone Natura 2000, où l'on retrouve la présence de la plupart des espèces d'amphibiens présentes en Bretagne. Mais ces amphibiens devaient traverser la route, empruntée chaque jour par environ 450 véhicules, en période de reproduction, pour rejoindre les mares ; chaque année, plusieurs centaines étaient écrasés. Des militants écologistes ont entre 2016 et 2018, à l'aide de seaux, fait traverser la route à de nombreux batraciens ; la route fut par la suite temporairement fermée à la circulation entre 2019 et 2021 entre la mi-décembre et la mi-mars ; elle est définitivement fermée à la circulation à partir de 2022 afin de protéger les amphibiens. Une première en France[22].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Jean-Yves LeMoing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN978-2-903708-04-7), p. 93-94
↑Stéphane Morin, « Lamballe et Penthièvre aux XIe – XIIe siècles : enre mythes et réalité », Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne, , p. 3 (lire en ligne).
↑Ael Dubois-Collin, « À Lamballe, les élèves de la nouvelle classe français-breton ont finalement une enseignante bilingue », Le Télégramme, (lire en ligne)
↑« Gare de Lamballe : les travaux ne seront pas terminés avant mars 2023 », Le Penthièvre, (lire en ligne)