Cette page dresse une liste des béatifications prononcées par le pape Jean-Paul II, triées par année. La liste comprend plus de 400 bienheureux sur les 1341 proclamés durant son pontificat.
Synthèse
Au cours de son pontificat (1978-2005), Jean-Paul II proclame 1341 nouveaux bienheureux comme modèles évangéliques pour les croyants[réf. nécessaire]. Désireux de « démocratiser la sainteté »[réf. nécessaire], Jean-Paul II béatifie et canonise autant que ses prédécesseurs pendant les cinq siècles précédents.
(1803-1864), prêtrespiritainfrançais. Missionnaire sur l'île Maurice, il déploya un grand apostolat auprès de la population noire, leur apportant un secours humain et spirituel, et ce malgré le mécontentement des colons français.
(1812-1875), prêtredominicainespagnol. Prédicateur de renom, il prêcha pendant 30 ans des missions populaires dans un grand nombre de diocèses, qui attirèrent des foules immenses. Soucieux des pauvres, il fonda la congrégation des Dominicaines de l'Annonciation.
(1840-1896), prêtreespagnol. Il créa des dizaines d'œuvres pour former les fidèles et les enfants à la doctrine catholique, lança des revues, écrivit des ouvrages, prêcha des missions populaires et fonda notamment la Compagnie de Sainte Thérèse. Injustement mis à l'écart de ses fondations, il finit sa vie dans la solitude d'un couvent franciscain.
(1534-1597), prêtrejésuite espagnol, il fut parmi les premiers missionnaires au Brésil. Il travailla à l'évangélisation des peuples indigènes, en adaptant notamment le catéchisme dans leur langue. Supérieur des jésuites au Brésil, il coordonna la mission à travers ce vaste territoire, voyageant sans cesse et s'épuisant à y implanter la foi chrétienne.
(1599-1672), religieuseursulinefrançaise. Devenue veuve à 19 ans, elle dut attendre d'élever son fils pour entrer en religion, sa vocation de toujours. Envoyée comme missionnaire en Nouvelle-France, elle y fonda un couvent où elle travailla à la formation et à l'évangélisation des jeunes indiennes, au milieu de nombreuses difficultés. Ses écrits spirituels révèlent sa grande vie mystique.
(1623-1708), missionnaire français, premier évêque de Québec. Il développa les missions auprès des peuples autochtones, défendit la dignité des indiens, visita son immense diocèse même dans les lieux les plus reculés, et fut un grand bâtisseur en fondant de nombreuses églises, couvents et séminaires.
(1656-1680), laïque amérindienneMohawks. Elle supporta de nombreuses persécutions de la part des siens à cause de sa conversion à la foi catholique. Elle fit vœu de chasteté, mena une vie pleine de mortifications, et vécut la maladie qui la conduit à la mort comme une offrande d'elle-même à Dieu.
(1872-1940), prêtreitalien. Elève de Don Bosco, il s'inspira de lui et pas encore prêtre, il fonda un collège pour les enfants des quartiers défavorisés. Il donna naissance à la Petite œuvre de la divine providence et aux Petites Sœurs missionnaires de la charité. Il eut un grand rayonnement, attirant les foules et suscitant leur ferveur par ses prédications mais surtout par sa piété et son exemple. Il lança d'innombrables œuvres pour relancer la foi de la population et pour servir les plus pauvres.
En 1637 à Nagasaki, le martyre de 9 prêtresdominicains européens, 5 religieux et 3 laïcs philippins, dont Lorenzo Ruiz, catéchiste, qui furent soumis à la torture de la pendaison inversée pour avoir refusé d'abjurer la foi catholique.
(1593-1659), évêque de Cahors. Il eut grand soin de son diocèse, lui donnant une importante impulsion. Il visita les paroisses les plus reculés, fonda des confréries, des églises, des orphelinats et un séminaire.
(1897-1930), religieux et médecin italien de l'Ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu. Il fit preuve d'un dévouement extraordinaire auprès des malades et de tous ceux qu'ils côtoyaient, même lors de la maladie.
(1774-1837), religieusefrançaise. Elle se consacra à soulager les misères qu'elle côtoyait tous les jours, avec la force d'une foi profonde qu'elle tenait à transmettre. Elle fonda dans ce but Congrégation des religieuses de Jésus-Marie, non sans épreuves.
(1768-1838), religieusefrançaise. En pleine Révolution, alors que le clergé est persécuté, elle fonda les Sœurs de la Présentation de Marie, destinées à l'éducation religieuse de la population. Elle joua un grand rôle dans la rechristianisation de la société française.
(1592-1665), religieuseclarisse capucineespagnole. Abbesse de son couvent, elle était favorisée de dons, comme celui de connaissance des cœurs. Elle connut des extases mystiques, s'adonna à de dures pénitences et entraîna ses sœurs dans les voies de la sainteté.
(1845-1937), religieux canadien de la congrégation de Sainte-Croix. Ignorant et simple portier, il fut toutefois gratifié de dons de guérison et de prophétie, qui attirèrent des foules considérables. Grand dévôt de saint Joseph, il parvint, à partir de rien, à faire construire la Basilique du Mont-Royal.
(1792-1879), religieusefrançaise. Sa charité la poussa à recueillir les vieillards mourant dans l'indigence, et fonda dans ce but les Petites Sœurs des pauvres. Elle finit ses jours dans l'ignorance, ayant été injustement écartée de sa congrégation.
(1853-1895), prêtreitalien. Missionnaire en Turquie, il fut curé d'une paroisse arménienne. Lors de la persécution contre cette minorité, il fut martyrisé avec sept de ses paroissiens à cause de la foi chrétienne.
(1914-1939), religieusetrappistineitalienne. Elle offrit sa vie à Dieu pour l'unité des chrétiens. Atteinte de tuberculose peu après ce vœu, elle mourut dans un esprit de sacrifice, pour ce à quoi elle s'était offerte.
[1903-1930), prêtresalésienitalien, missionnaire en Chine. Alors qu'il accompagnait Mgr Versiglia dans une visite pastorale, il fut assassiné par des pirates pour avoir défendu la virginité de jeunes chrétiennes.
(1865-1939), religieusepolonaise. Envoyée en Russie bolchévique pour instruire dans la foi chrétienne les enfants, elle mena ses activités dans la clandestinité à cause du régime. Elle fonda les Ursulines du Cœur de Jésus Agonisant pour l'expansion de l'œuvre d'enseignement qu'elle avait commencée.
(1901-1927), religieux trinitaireespagnol. Formateur des novices, la tuberculose l'emporta prématurément. Il accomplit parfaitement ses devoirs de religieux même dans la maladie, qu'il vécut comme une offrande de lui-même à Dieu.
(1556-1625), religieux capucinroumain. Sa vie religieuse se déroula en Italie, où il fit preuve d'un grand dévouement aux pauvres et aux lépreux. On lui prête des expériences mystiques et des guérisons.
(1846-1878), religieusecarmélitepalestinienne. Après une jeunesse d'errance, travaillant comme servante l'a où son destin la conduit, elle entre en religion en France. Elle participa à la fondation d'un carmel en Inde et d'un autre à Bethléem. Religieuse obéissante et charitable, elle est connue pour ses dons mystiques, comme la prophétie, la lévitation, les stigmates ou encore la lecture des cœurs.
Groupe de 99 martyrs, composé de prêtres, religieuses et fidèles laïcs du diocèse d'Angers. Ils furent exécutés entre 1793 et 1794 par des tribunaux révolutionnaires, pour être restés fidèles à l'Église.
(1400-1455), religieux dominicainitalien. Peintre du Quattrocento, il eut une telle réputation que les puissants et les papes lui commandèrent des chefs-d'œuvre. Il fit toujours preuve d'humilité et s'adonna à de rudes austérités.
(1881-1916), religieux passionnistebelge. S'occupant des tâches les plus modestes de son couvent, il fut toutefois l'exemple de ses frères et des visiteurs pour son obéissance, son esprit de prière et de sacrifice, notamment dans la maladie. Il était surnommé le frère bonté.
(1876-1936), prêtrefrançais. D'abord missionnaire en Afrique, il sert comme aumônier sur le front pendant la guerre, avant de devenir directeur de l'Œuvre des Apprentis d'Auteuil. Dans chacune de ses activités il manifesta un dévouement total et une personnalité profonde.
(1880-1906), religieusecarmélite française. C'est au prix de grands efforts contre son tempérament qu'elle devint une mystique, développant notamment dans ses écrits une spiritualité basée sur la Trinité. Atteinte par la maladie d'Addison, elle finit ses jours dans la souffrance, chose qui la rapproche plus encore de Dieu selon elle. Ses écrits sont un chef-d'œuvre spirituel, connus à travers le monde.
(1805-1871), prêtrecarmeindien de rite syro-malabar. Prédicateur de renom, formateur du clergé, bâtisseur d'églises, de séminaires, de dispensaires, d'écoles, d'orphelinats, il développa la presse catholique, travailla au maintien de l'union de l'Eglise malabar avec le pape, et donna naissance aux Carmes de Marie Immaculée et aux Sœurs de la Mère du Carmel.
(1910-1946), religieuseindienne, des Franciscaines clarisses. Elle se jeta au feu pour ne pas se faire marier et entrer au couvent. Accablée de maladies, elle offrit ses souffrances pour le salut des âmes, et connut une intense vie mystique.
(1826-1879), prêtrefrançais. Curé d'un milieu populaire, il déploya une grande œuvre pour les enfants ignorants et les ouvriers, et pour la poursuite de ces activités, fonda l'Institut du Prado.
(1846-1910), religieuse. Elle fonda les Carmélites de Sainte Thérèse de Florence pour recueillir les enfants abandonnés. Douée de charismes particuliers, de nombreux visiteurs venaient à elle pour recevoir ses conseils éclairés.
(1871-1927), évêque de Vilnius puis archevêque d'Aduli. Fondateur de la congrégation des Sœurs de l'Immaculée-Conception et des Servantes de Jésus dans l'eucharistie.
(1811-1872, prêtre, Carme et fondateur). En religion François de Jésus-Marie-Joseph, écrivain, journaliste, ermite et fondateur des carmélites missionnaires et des Carmélites Missionnaires Thérésiennes.
(1820-1893). Membre de l'OCDS (Tiers-Ordre carmélite), elle consacre sa vie à Dieu et organise des formations religieuses et spirituelles dans sa maison (les colloques du jardin) à destination des jeunes filles. Elle mène également diverses actions caritatives et se dévoue particulièrement auprès des malades lors d'une épidémie de choléra.
(1902-1975), prêtreespagnol. À la suite d'une inspiration divine, il fonda l'Opus Dei, mouvement destiné à tous, pour acquérir la sainteté dans la vie ordinaire. Il donna aussi naissance à la Société de la Sainte-Croix pour les prêtres. Son œuvre se répandit dans de nombreux pays, et il voyagea à travers le monde pour donner aux fidèles les moyens de devenir saint.
(1869–1947), religieusecanossiennesoudanaise. Enlevée à 5 ans par des négriers, elle fut vendue comme esclave, subissant tortures et mauvais traitements. Achetée par un consul italien, elle découvre la foi chrétienne et ne désire plus que la vie religieuse. Ayant pu réaliser sa vocation, elle fut pour toutes ses sœurs un exemple de piété et d'humilité, recherchée par la population pour ses prières et ses conseils.
(1853-1913), prêtreItalien, fondateur des Adoratrices du Saint Sacrement. Malgré le succès de son œuvre, les calomnies et les incompréhensions le contraignent à l'exil. Supportant la démantèlement de son œuvre, il poursuivit son ministère auprès des marginaux et des sœurs qui lui étaient restées fidèles.
(1911-1938), religieux trappisteespagnol. Malgré une santé défaillante, il s'imposa de dures austérités et fut l'exemple de ses frères pour son humilité et sa joie. Grand contemplatif, il laisse des écrits d'une richesse spirituelle peu commune.
(1889-1943), religieuseespagnole, missionnaire en Bolivie, où elle fonda la congrégation des Sœurs missionnaires croisées de l'Église pour l'évangélisation des populations populaires, par l'éducation, la diffusion de la presse catholique et la visite des malades et des prisonniers. Son œuvre s'étendit à toute l'Amérique latine.
(1842–1912), religieuseespagnole, qui fonda la Congrégation des Servantes de Jésus de la Charité, pour le service des malades et des indigents. Elle fit tout au long de sa vie preuve d'un grand dévouement et d'une grande piété, devenant l'exemple de ses religieuses.
(1832-1869), laïque équatorienne, membre du Tiers Ordre dominicain. Tout en restant dans le monde, elle mena une vie quasi monastique, faite de dures pénitences et de prières, tout en s'adonnant au soin des pauvres. Elle aurait été favorisée de nombreux dons, comme celui de la prophétie et de la guérison.
Groupe de martyrs composé de 21 prêtres et 3 laïcs mexicains. Ils furent exécutés entre 1915 et 1937 par des soldats et miliciens du régime anticléricale, à cause de leur foi catholique. Ils furent souvent torturés avant d'être exécutés.
(1868–1959), religieuse et infirmière mexicaine. Cofondatrice et supérieure générale des Filles du Sacré Cœur de Jésus de Guadalajara, elle se dévoua tout sa vie aux malades et aux indigents, leur prodiguant des soins aussi bien physiques que spirituels. Au temps de la persécution elle cacha de nombreux prêtres au péril de sa vie. Elle finit ses jours dans la prière et la discrétion.
Déportés sur des navires négrier, resté à quai sur les pontons de Rochefort, les religieux meurent de froid, de faim, de maladie et de mauvais traitement[27].
((1891-1974). Carmélite espagnole, grande mystique, elle mène durant sa vie de nombreuses actions en faveur des pauvres. Elle fonde dix Carmels en Espagne et en Inde.
Groupe de martyrs composé de 2 prêtres et de 28 laïcs essentiellement d'origine portugaise, sauvagement assassinés les 16 juillet et au Brésil par des troupes hollandaises protestantes, parce qu'ils étaient catholiques.
(1625-1644), premier martyr du Vietnam. Converti par les missionnaires jésuites, il devint catéchiste. Il fut martyrisé à 19 ans, pour avoir refusé de renier sa foi au Christ.
(1876-1926), religieuse indienne, fondatrice des Sœurs de la Sainte Famille de Thrissur. Elle se dévoua tout au long de sa vie aux plus nécessiteux, toutes castes et religions confondues, malgré de nombreuses épreuves et en parallèle d'une intense vie mystique (stigmates)
(1908-1919), jeune berger ayant vu la Vierge à Fátima en 1917. Il eut beaucoup à souffrir à cause des apparitions (insultes, menaces, prison) et redoublait de prières et de sacrifices pour la conversion des pécheurs. Il mourut à 10 ans, emporté par la grippe espagnole, comme la Vierge lui avait prédit.
(1910-1920), jeune bergère ayant vu la Vierge à Fátima en 1917. Elle eut beaucoup à souffrir à cause des apparitions (insultes, menaces, prison) et redoublait de prières et de sacrifices pour la conversion des pécheurs. Elle mourut dans la douleur et la solitude à 9 ans, emportée comme son frère par la grippe espagnole, comme la Vierge leur avait prédit.
(1881-1963), Pape. Diplomate du Saint-Siège, puis patriarche de Venise et cardinal, il devint pape en 1958. Il lança le Concile Vatican II pour adapter l'Eglise au monde moderne, et travailla à la paix dans le monde, dans le contexte de la guerre froide. Malgré des critiques internes, il fut très populaire dans le monde catholique et même en-dehors, par sa simplicité et sa proximité avec les fidèles ; il est surnommé le « bon pape ».
(1818-1901), archevêque de Gênes. Pasteur attentif aux pauvres, aux migrants, il fonda les Sœurs de Sainte Marthe de Vintimille. Il visita plusieurs fois son diocèse et eut à cœur la bonne formation chrétienne de son clergé et des fidèles.
(1858-1923), abbébénédictinbelge. À la tête de l'abbaye de Maredsous, il fut le père de ses moines et un théologien imminent, qui laissa des chefs d'œuvre.
(1809-1890), religieusecanadienne. Son souci de l'éducation des enfants l'amena à fonder les Sœurs de Sainte-Anne. Elle fut injustement mise à l'écart par l'aumônier, qui s'appropria le titre de fondateur. Elle vécut jusqu'à sa mort comme une sœur ignorée, dans l'humilité, et priant pour ses détracteurs.
(1880-1962), prêtre et fondateur de la Société de la Doctrine Chrétienne (MUSEUM). Il est populairement appelé le « Second Apôtre de Malte », après Saint Paul. Il rejoint le Tiers-Ordre carmélitain en 1919
(1860-1923), archevêque de rite latin de Lviv. Il eut un grand souci des plus pauvres et fut un artisan de réconciliation entre Polonais, Ukrainiens, Russes et Autrichiens. Il lança de nombreuses initiatives pour former son clergé et les fidèles, et fut surnommé « l’apôtre de l’Eucharistie ».
(1869-1919), religieuseukrainienne. Elle fonda les Servantes de Marie Immaculée, qu'elle dirigea avec zèle et dévouement, malgré des difficultés. Ses dernières années furent marquées par la maladie, qu'elle supporta avec patience.
(1839-1910), prêtreitalien, engagé auprès de la jeunesse défavorisée des campagnes, il fonda pour leur éducation des écoles, orphelinats et la Congrégation des Sœurs de saint Jean Baptiste pour l'aider dans son œuvre. Injustement écarté de son institut, il ne proteste pas et vécut les dernières années de sa vie pauvrement.
Luigi (1880-1951) et Maria (1884-1965), laïcs italiens. Ils furent des époux et des parents authentiquement chrétiens, modèles d'une vie conjugale qui les a mené ensemble à la sainteté.
(1803-1888), évêqueitalien de Trévise puis de Vicence, il prenait soin de la formation de son clergé, visitait son diocèse, lançait des initiatives pour raviver la foi chrétienne de la population et s'occupait beaucoup des pauvres. Il fonda la Congrégation des Sœurs de Sainte-Dorothée, Filles des Sacrés-Cœurs, pour l'éducation de la jeunesse et le secours des miséreux.
(1514-1590), religieux portugaisdominicain, archevêque de Braga. Il prit part au Concile de Trente et s'efforça de mettre en pratique ses directives dans son diocèse, élabora un catéchisme pour les fidèles et créa des séminaires. Épuisé par 28 ans d'épiscopat, il se démit de sa charge et finit sa vie dans la pauvreté d'un couvent.
(1880-1951), médecinitalien et coopérateur des salésiens. Il partit en Argentine, où il fit preuve d'un grand dévouement aux malades et aux enfants, tout en étant admiré pour sa foi par les personnes qui le côtoyaient.
(1902-1977), religieusesalésiennenicaraguayenne. Elle œuvra pendant plus de 30 ans au Costa Rica, s'efforçant de répondre aux besoins matériels et spirituels des populations défavorisées, par de multiples initiatives.
(1870-1931), médecin hongrois et père de famille. Il créa une petite clinique, où il soignait les malades avec beaucoup de dévouement et parfois gratuitement, en échange de quelques prières. Il était surnommé le docteur des pauvres.
Il fonda la Famille paulinienne, composée de plusieurs congrégations, qui se sert des moyens technologiques modernes pour l'évangélisation. Surnommé l'apôtre des mass médias, le succès de ses œuvres et la sainteté de sa vie furent un modèle pour les chrétiens de son temps.
(1904-1976), évêque auxiliaire de l'archéparchie de Prešov et martyr. Il refusa de laisser le contrôle de l'Église au régime communiste et fut emprisonné pendant 14 ans à cause de sa fidélité au pape. Il mourut peu de temps après avoir été libéré, ruiné par les tortures et sévices subis.
(1910-1997), religieuse albanaise. Missionnaire en Inde, elle quitta tout pour se mettre au service des plus pauvres de Calcutta. Elle donna naissance aux Missionnaires de la Charité pour la poursuite de son œuvre, ouvrit des écoles, orphelinats, mouroirs et dispensaires. Elle reçut le Prix Nobel de la paix en 1979 pour son travail, la faisant dès lors jouir d'une notoriété mondiale. Animée d'une intense vie mystique, elle souffrit pendant 50 ans de la nuit de la foi.
(1786-1856), Fille de la Charitéfrançaise. Pendant plus de 50 ans, elle fit preuve d'un grand dévouement pour la population parisienne, participa à la fondation de la Société de Saint-Vincent-de-Paul et allait chercher les blessés au péril de sa vie sur les barricades lors des révolutions.
(1884-1949), carméliteitalienne. C'est au prix de nombreux obstacles qu'elle parvient à la vie religieuse. Prieure de son couvent, elle exécuta chaque tâche de manière admirable. Elle favorisa l'expansion du Carmel en Sicile, et animée d'une intense vie mystique, laissa de nombreux écrits sur l'eucharistie.
(1848-1926), prêtreitalien. Formateur du clergé et confesseur recherché, il participa activement à la vie de la commune de Monza, pour améliorer les conditions de vie de la population. Il fonda les Sœurs de la Miséricorde de Saint Gérard, pour le soin des personnes âgées et l'enseignement des enfants.
(1858-1893), prêtresalésienpolonais. Issu d'une famille princière, il renonça à tout pour se consacrer à la jeunesse pauvre. Il dut affronter l'opposition violente de sa famille, mais se montra toujours joyeux et admirable dans sa vie au service des petits.
(1847-1916), religieuseitalienne, des Sœurs de la Charité. Supérieure du couvent de Tortone, son dévouement fit l'admiration de tous. Par la suite formatrice des religieuses, elle accepta sans se plaindre toutes sortes d'humiliations, en revers de son succès.
(1904-1955), laïque et mystiqueportugaise. Paralysée, elle aurait été favorisée de nombreux événements mystiques, en particulier les stigmates, s'offrit en victime à Dieu pour le monde, et fut une propagatrice de la dévotion au Cœur immaculé de Marie.
(1905-1950), d'abord médecin, il fonda une clinique à Barcelone, où il fit preuve d'un dévouement admirable auprès des malades. Devenu prêtre, il s'illustra dans chacune de ses activités comme un homme profond et donné.
(1918-1946), jeune laïc italien. Engagé dans l'Action catholique, sa foi profonde l'amena à venir en aide aux personnes dans la détresse, pendant la guerre et au lendemain du conflit.
(1915-1950), jeune laïque italienne. Membre de l'Action catholique, elle fonda l'association des Filles de Marie, pour permettre aux jeunes femmes d'approfondir leur vie chrétienne. Elle mourut prématurément après avoir offert sa vie à Dieu pour la sanctification des prêtres.
(1878-1903), prêtretrappistefrançais. Il fut remarquable par sa joie et sa foi, malgré des épreuves et notamment lors de la maladie. Il laisse de nombreux écrits spirituels.
(1774-1824), religieuseaugustineallemande. Après la sécularisation de son couvent, elle devint domestique, mais une grave maladie la contraint de rester alitée. Elle fut sujette à de nombreuses visions et aux stigmates.
(1887-1922), empereur d'Autriche-Hongrie, de 1916 à 1918. Malgré ses efforts pour la paix, il fut contraint à l'exil, et accepta toutes les misères dans un esprit chrétien et de sacrifice.