980 - L'empereur Otton II confirme les droits et les possessions de l'évêque de Liège en 980. Il lui accorde la souveraineté sur Tongres, une partie de Huy, Fosses et Malines. Le prince-évêque obtient aussi un privilège d'immunité générale, sous la protection de l'empereur. Un véritable État liégeois est né[3].
985 - Naissance de la Principauté de Liège. Le 7 juillet 985, Théophano, mère d'Otton III, concède à Notger le Comté de Huy. Il s'étendait de part et d'autre de la Meuse et comprenait la Hesbaye, le Condroz, et la Famenne. C'est la première fois qu'un comté entier est donné à un évêque. L'évêque devient comte et prince d'Empire. Liège devient donc une principauté ecclésiastique dirigée par un prince-évêque : la Principauté de Liège est née.
1316 - Signature de la Paix de Fexhe qui introduit un esprit démocratique dans l'administration de la principauté de Liège et de sa capitale, Liège. Elle est la reconnaissance formelle et légale du partage du gouvernement entre le prince et le pays[3].
1793 - les citoyens liégeois plébiscitent la réunion de la principauté à la France. Mais à la bataille de Neerwinden, les Autrichiens défont les troupes françaises et restaurent, pour une seconde fois, le prince-évêque à Liège.
↑(en) Thomas Thomson, Annals of Philosophy, vol. VII, Londres, Robert Baldwin, (lire en ligne), chap. XL (« Account of an Accident which happened in a Coal-Mine at Liege in 1812 »), p. 260-263
↑Charles Defrecheux, « Les bibliothèques populaire à Liège », Revue des bibliothèques et archives de Belgique, Bruxelles, Misch & Thron, , p. 96 (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Statesman's Year-Book, Londres, Macmillan and Co., (lire en ligne), « Belgium », p. 42
↑(en) Stephen Pope et Elizabeth-Anne Wheal, Dictionary of the First World War, Macmillan, , 562 p. (ISBN978-0-85052-979-1, lire en ligne), « Select Chronology »
(en) Walter Prevenier, « The Low Countries, 1290-1415 », dans Michael Jones, The New Cambridge medieval history, vol. VI : c.1300-c.1415, Cambridge University Press, , 1142 p. (ISBN9780521362900, OCLC29184676, lire en ligne), p. 570–594