Les Ismaéliens, maîtres de Multân depuis 977, prennent la totalité du Sind aux Hibbârîdes. Ils forment un État indépendant dont les souverains font allégeance au calife fatimide du Caire[2].
Fondée par Saldjük, la dynastie turque seldjoukide, issue de la famille d’Oghuz (tribu Kinik), venant de Djand sur le Syr-Daria[3], s’installe en Transoxiane dans la région de Boukhara[4]. Les Seldjoukides deviennent mercenaires au service des Samanides. Saldjük se met avec ses fils au service des Karakhanides de Boukhara. Le prénom des fils de Saldjük, Mikaël et Israël (turquisé en Arslan), laisse supposer que la famille est d’origine chrétienne ou juive.
25 novembre[17] : première mention du nom de Montpellier. Le comte Bernard de Melgueil (Mauguio) octroie au chevalier Guilhelm un territoire traversé par la voie Domitienne, qui apparait comme un véritable bourg fortifié en 1091[18]. Cet acte est considéré comme celui de la fondation de la seigneurie et de la ville de Montpellier.
Géza de Hongrie accepte de se convertir au catholicisme romain ainsi que son fils Vajk, qui prend le nom d’Étienne (Istvan) à l’âge de dix ans[21].
Expédition russe contre les Bulgares de la Volga. Signature d’un traité d’amitié et de commerce. Les Russes bénéficient des échanges entre les Bulgares et les Arabes[22].