1858, une église est construite depuis 1855 et consacrée en 1863 ;
1860, Batna devient une commune de plein exercice sur décret.
De 1861 à 1880
1865, début juin, l'empereur Napoléon III visite Batna ;
1866, élection du premier conseil municipal et construction d'un hôpital militaire. Les Européens sont agacés par les vols que provoque la famine de 1866 et de 1867 dont souffrent les habitants de la région ;
1867, 11 juillet, le choléra asiatique touche la subdivision de Batna : au 15 juillet, le nombre des malades présents à l’hôpital est de 47 (30 militaires, 15 civils européens, et 2 civils indigènes), le 21 juillet on en dénombre 85[3]. Un tremblement de terre fait de nombreuses victimes dans la ville la même année ;
1885, Construction de l'hôtel d'Orient et d'Angleterre afin d'accueillir les touristes . Batna devient une sous-préfecture du département de Constantine et le siège d'une subdivision militaire dotée d'un bureau arabe et d'une sous-intendance ;
1955, Abdessemed Mouhamed, prétendant à la fonction de Caïd du quartier du Graphe (le Stand), est exécuté par Ismaël Berrache, dit El-Fatmi, qui est chargé par Hadj Lakhdar[7] ;
2011, 9 janvier, émeutes : des jeunes habitants parmi lesquels figurent des jeunes diplômés-chômeurs dans les quartiers de Bouakal, Tamachite et Sonatiba bloquent les routes et lancent des pierres sur la police, aucune victime n'est signalée[11] ;
2011, en 8 avril, la 45e finale de la Coupe d’Algérie séniors hommes de volley-ball, opposant le MB Béjaïa au NRBB Arréridj, est organisée dans la salle du complexe sportif du 1er novembre de Batna[12].
↑Mostéfa Merarda, Sept ans de maquis en Aures, chap. 1 (« Un jeune homme avant la révolution »)
↑(fr) Le MTLD, le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (1947-1954), Jacques Simon
↑Mostéfa Merarda, Sept ans de maquis en Aures, chap. 2 (« Novembre 1954, avec Grine Belkacem »), p. 36
↑Jean-Pierre Marin (préf. Jean Deleplanque), Au forgeron de Batna, Paris, L'Harmattan, coll. « Graveurs de mémoire », , 493 p. (ISBN2-7475-9311-8, OCLC123475998, lire en ligne), p. 268