Pérès a lancé le projet de l'agrandissement de la ville de Batna, lors de son époque, on a construit 11 immeubles pour les services municipaux (mairie, justice de paix, commissariat de police...), un marché, un presbytère, et une école de la rue Jules-Ferry vraisemblablement, un cours de promenade l’actuelle allée Mostefa Ben Boulaid, et un abattoir[2]. Mais son projet de création d'une société industrielle, minière et forestière de Batna n'a pas vu le jour pour des raisons financières[3].
Ali Mallem était gaulliste[9] et coutumier des demandes des libérations anticipées et des réouvertures des medersa auprès du général de Gaulle[10]. En fin de carrière, Mallem avait pris des positions favorables à l’indépendance de l'Algérie et a été exclu de son parti[11]. Il est mort accidentellement en France quelques années après l’indépendance de l'Algérie[8].
Houara est le seul maire de l'histoire de la ville après l’indépendance, qui a été élu deux fois[13]. Lors de son mondât il lance les projets de la réhabilitation des routes, des quartiers de la ville[19].
Vers la fin de son mandat, le maire a dû faire face à une mésentente au sein de l'APC, lors de laquelle 23 élus, dont 10 issus du même parti que lui, sur les 33 que compte l'assemblée, ont signé une motion de retrait de confiance[20]. Et en 2010, il a démissionné pour être remplacé par Ali Melakhsou, qui était vice-président de la même APC de cette époque[13]. Houara est décédé le au CHU de Batna, et a été inhumé dans le cimetière de Bouzourane[13].
Lors de son mandat quelques projets ont vu le jour, comme celui de l'éclairage public[22], le réaménagement de la place de l'ancienne gare routière en cafés terrasse et kiosques[23] ou encore la rénovation de la cinémathèque de Batna, Les Aurès[24]. La mairie a aussi fait démolir quelques constructions illicites de la ville[25].
Cependant vers la fin de son mandat, il a eu des problèmes dans la mairie, entre les élus et Ali Melakhsou[26]. Un conflit d'intérêts dans leur parti politique le FLN entre pro et anti Abdelaziz Belkhadem[26].
↑Ali Benbelgacem, « Urbanisme anarchique à Batna: « Autorités et société civile partent en guerre contre les constructions illicites » », La Nouvelle République, (lire en ligne).
↑ a et bNouri Nesrouche, « Des élus écrivent au maire de Batna « La commune n'est pas votre ferme privée » », El Watan, (ISSN1111-0333, lire en ligne).