Première bataille de Luçon

Première bataille de Luçon
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La défaite devant Luçon, gravure de Tom Drake.
Informations générales
Date
Lieu Luçon
Issue Victoire républicaine
Belligérants
Républicains Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
Claude Sandoz Charles de Royrand
Charles Sapinaud de La Rairie
Forces en présence
1 800 hommes
2 canons
6 000 hommes
2 canons
Pertes
4 morts
12 blessés
inconnues
120 prisonniers
1 canon perdu

Guerre de Vendée

Coordonnées 46° 27′ 20″ nord, 1° 09′ 53″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Première bataille de Luçon
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Première bataille de Luçon
Géolocalisation sur la carte : Vendée
(Voir situation sur carte : Vendée)
Première bataille de Luçon

La première bataille de Luçon a lieu lors de la guerre de Vendée. Le , la garnison repousse une attaque vendéenne contre la ville.

Prélude

Pendant que le gros de l'armée vendéenne préparait l'attaque de Nantes, Royrand, général de l'armée du centre, tenta de lancer une diversion en s'emparant de Luçon. Après avoir réuni 6 000 hommes à Chantonnay, Royrand attaqua la place le à 5 heures de l'après-midi. Sandoz, qui défendait la ville, avait déployé ses troupes sur la plaine devant la ville[1].

La bataille

Les Républicains étaient cependant en nette infériorité numérique, aussi le centre et le flanc gauche commandé prirent la fuite. Le général Sandoz lui-même déserta également le champ de bataille. En revanche, le capitaine de dragons Boissière parvint à résister aux attaques vendéennes, il mit les 500 hommes qui lui restaient en formation carrée. À ce moment, 150 soldats de l'ancien régiment de Provence, qui avaient déserté pour rejoindre les Vendéens, changèrent une nouvelle fois de camp et retournèrent leurs armes contre les Vendéens. Ce mouvement jeta la confusion chez ces derniers qui prirent la fuite à la tombée de la nuit, poursuivis par les Républicains.

La victoire était républicaine mais le général Sandoz, qui avait pris la fuite, fut rappelé à Paris où il passa devant un tribunal militaire qui finalement l'acquitta.

Les pertes des Républicains furent de 4 morts et 12 blessés selon le rapport officiel. Les Républicains portèrent les pertes vendéennes à 300 morts, nombre cependant probablement exagéré.

Bibliographie

Lien externe

Notes et références

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