Bataille de La Créancière

Bataille de La Créancière

Informations générales
Date
Lieu Dompierre-sur-Yon
Issue Victoire républicaine
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
Jean-Pierre Travot François Athanase Charette de La Contrie
Forces en présence
Inconnues Inconnues
Pertes
Inconnues 20 à 30 morts[1],[2]
2 prisonnières[1],[2]

Guerre de Vendée

Batailles

Coordonnées 46° 43′ 29,9″ nord, 1° 23′ 45,8″ ouest
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Bataille de La Créancière
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Bataille de La Créancière

La bataille de La Créancière a lieu le lors de la deuxième guerre de Vendée.

Prélude

Après sa défaite à la Bataille de La Bruffière et l'échec de son expédition vers l'Anjou, Charette demeure constamment en mouvement dans les environs du Poiré-sur-Vie, de Belleville, de Saligny et de Dompierre[1]. Abandonné par la plupart de ses combattants, il ne dispose alors plus que de quelques centaines d'hommes sous ses ordres[1]. Principalement des émigrés et des déserteurs[1]. Afin d'éviter les colonnes de Travot sur ses traces, il se déplace principalement avec des cavaliers et utilise les bois des Gâts comme repaire[1].

Déroulement

Cependant, le , à la pointe du jour, les troupes de Travot et de Charette se rencontrent à La Créancière, près de Dompierre-sur-Yon[1]. Les républicains prennent rapidement l'avantage[1]. D'après le général républicain, onze hommes suffisent à mettre en déroute les Vendéens et à sabrer les fuyards[1].

Pertes

D'après l'adjudant-général Travot, 25 à 30 cavaliers vendéens sont tués[1]. Hoche évoque pour sa part la mort de 20 cavaliers[2],[A 1]. Deux amazones sont également capturées, dont l'une est selon Hoche la maîtresse du général vendéen[1],[2].

Conséquences

Après le combat, Travot capture dix cavaliers et quelques fantassins vendéens à La Bignonière, près de Saligny, sur dénonciation d'un paysan[1],[3]. Douze autres rebelles sont ensuite faits prisonniers près de la forêt des Gâts[1]. Travot écrit : « J'ai vu que le découragement est chez eux à un point qui doit désarmer le chef »[1]. Il est cependant contraint d'abandonner la poursuite pour ravitailler ses hommes en pain[1]. Pour gagner en rapidité, il décide également à cette époque de diviser ses troupes en deux petites colonnes fortes chacune de 300 fantassins et 25 cavaliers[1].

Notes

  1. « Travot a battu Charette d'une rude manière, avant-hier ; il lui a tué 20 cavaliers, dont un chef ; il lui a enlevé deux femmes, dont l'une est sa maîtresse. Si ces deux amazones vous sont amenées, veuillez bien les faire conduire au château de Saumur.

    Il nous reste une mesure à employer pour prendre Charette, c'est de former trois colonnes mobiles de cavalerie, fortes chacune de 50 à 60 hommes ; en les faisant marcher de nuit, elles pourraient terminer promptement la guerre. La troisième division a principalement beaucoup de cavalerie ; je vous engage à ordonner cette mesure[2]. »

    — Lettre du général en chef Hoche, le 17 janvier à Fontenay-le-Comte, au général Dessain.

Références

  1. a b c d e f g h i j k l m n o et p Dumarcet 1998, p. 496-497.
  2. a b c d et e Savary, t. VI, 1827, p. 122.
  3. Dumarcet 1998, p. 506.

Bibliographie

  • Lionel Dumarcet, François Athanase Charette de La Contrie : Une histoire véritable, Les 3 Orangers, , 536 p. (ISBN 978-2912883001). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République, t. VI, Paris, Baudoin Frères, Libraires-éditeurs, , 360 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article