Il s'agit d'une très faible partie des goguettes ayant existé. Jean Frollo, dans un article paru en 1902, estime qu'il y en a à ce moment-là des centaines à Paris et des milliers en France, répandus partout sur son sol, jusque dans les hameaux les plus reculés. Il manque par exemple ici la plupart des goguettes de Bordeaux, Marseille, Toulouse, ainsi que les goguettes de Rouen dont Eugène-Alphonse Monet de Maubois dit Eugène Imbert mentionne l'existence dans une étude publiée en 1873[3].
Il s'agit ici d'associations qui ont toutes disparu, excepté les Barbaillans au Luc[4], les Bigophones de Metz-Rurange[5], la Fanfare des Bigophoneux chatelleraudais[6] et les Rigolados[7] de Châtellerault, les sociétés philanthropiques et carnavalesques de Dunkerque et sa région, le Ravanet à Menton, la goguette du Gamounet à Saint-Bonnet-près-Riom, les cougourdons sospellois à Sospel[8], la goguette des Z'énervés à Paris[9], la goguette d'Enfer à Chassepierre en Belgique, la goguette des Jardiniers[10] à Asnières et la Fanfare bigophonique C'est Caïman trop Marrant[11] ! à Paris[12].
Un certain nombre de goguettes ont disparu sans laisser de traces. D'autres n'avaient pas de nom. Ainsi, par exemple, à ses débuts la première Société du Caveau n'en avait en fait pas. Comme il s'agissait de dîners rassemblant ponctuellement des convives se connaissant en un endroit nommé le Caveau, on parla des dîners du Caveau. Ce n'est que par la suite que le nom fut formalisé, au point que même quand les réunions des sociétés successives du Caveau eurent lieu en d'autres lieux, on continua à parler des réunions du Caveau. La même manière de désigner une goguette par le nom du lieu où elle se réunit est fréquente dans le Nord. Où on voit des goguettes en fait sans nom appelées société des amis réunis chez, suit le nom de l'estaminet où la goguette a ses habitudes, par exemple : les Amis-Réunis à l'Estaminet du Bas Rouge à Pile. C'est-à-dire un groupe de goguettiers se rassemblant dans l'estaminet du Bas Rouge à Pile, quartier de Roubaix.
Le même nom peut être utilisé par plusieurs goguettes différentes. Par exemple, en 1898, en région parisienne, sept goguettes s'appellent : Les Fauvettes[13]. Il peut être très difficile de différencier des goguettes homonymes quand on relève leurs noms dans la documentation. C'est seulement quand il est certain qu'un nom trouvé recouvre plusieurs goguettes homonymes que la précision est donnée ici.
Au moins treize goguettes ont existé dans la ville belge de Mouscron à partir de 1865 et jusqu'à 1913. Soit elles portent des noms proches de certaines goguettes du nord de la France, ce sont des Sociétés les Amis Réunis. Soit elles portent des noms joyeux évoquant la gaité et l'alcool comme la société Boit sans soif, la société des Francs Lurons, les Maboules du Haut-Judas[24], le Cercle Plaisir avant tout ou la Rigolade des Imbéciles[25]. On connait aussi le nom d'une société bigophonique de Mouscron : les Joyeux Bigophones du Tuquet[26].
Aux États-Unis on a vendu des bigophones[29], et également leurs équivalents américains : le zobo ou songophone, le sonophone[30], et le vocophone[31]. Ils ont prospéré. Le zobo a été diffusé par centaines de milliers. Des centaines de fanfares sont nées, équivalents outre-atlantique des sociétés bigophonique du vieux continent[32], dont des centaines de fanfares cyclistes. Retrouver les noms de ces fanfares nécessite une recherche particulière. On peut en retrouver : une publicité datant de 1901 nous donne le nom d'une fanfare de zobos à Paterson (New Jersey). En 1896, la Music Trade Review donne un article illustré sur une autre fanfare de zobos, à Philadelphie. Sur Internet on peut voir la photo d'un ensemble féminin de vocophonistes de Verndale[33], etc.
Créée en 2004 par Alain Vannaire, président de l'association On connait la chanson. Elle se réunit depuis, chaque premier lundi du mois, dans la Maison des cultures de pays du Gamounet, dans le petit village de Saint-Bonnet-près-Riom, près de Clermont-Ferrand.
Goguette brestoise
Musique de bigophonistes de l'Association amicale « Les Gas du Ch'Nord » du Finistère[68]
Les noms d'une vingtaine de sociétés chansonnières de Lyon sont donnés avec d'autres précisions par le chansonnier Georges Droux dans une étude publiée en 1907[110].
La plus ancienne société connue est la Société épicurienne fondée le et disparue en 1814. Puis le premier Caveau lyonnais, créé en 1812 et disparu vers 1815 que Droux oublie. Il parle du second Caveau lyonnais créé le en l'indiquant comme étant le premier Caveau lyonnais. Georges Droux précise aussi que l'existence du Caveau lyonnais né en 1827 fut éphémère. Vient ensuite un troisième Caveau lyonnais, créé en 1865, dont Droux ne parle pas.
D'autres sociétés chansonnières lyonnaises :
Le Banquet des Intelligences, société littéraire et gastronomique dont le premier banquet a lieu le . Il disparaît en août 1850. Il porte également d'autres noms : les Bonnets de coton et Jadis et Toujours. On l'appelle familièrement la Chose.
Il apparaît qu'une deuxième Société épicurienne succéda à la première. Elle est mentionnée en juin 1863 par Eugène Imbert dans un article nécrologique sur Pierre-Joseph Charrin, présenté comme en faisant partie au moment de sa disparition[111].
La Société des Amis de la Chanson créé en 1857 existe toujours en 1907. Célestin Gauthier dit Jules Célès a publié en 1892 un ouvrage consacré à son histoire[112]. L'Alliance lyrique née en 1881 prend au bout d'une quinzaine d'années le nom de la Marjolaine puis disparait rapidement. La société des Baculots est disparue vers 1890. Sur le même modèle existe alors le Cocon qui publie un organe du même nom. Le quatrième Caveau lyonnais, né le , est toujours actif en 1907. C'est là que le chansonnier Xavier Privas fait ses débuts en 1888[113].
Le Gai Scavoir est actif du au . Le Sansonnet a une existence très brève. La Fauvette fondée en 1893, le Cercle Pierre Dupont fondé le , le Gui fondé en mars 1895 et le Vieux Gui fondé en 1897 existent toujours en 1907 ainsi que le Biniou, les Grillons, l'Athénée. Georges Droux parle également du Cercle de la Chanson, des Amis de la Gaité et des Joyeux Zéphirs.
Jules Célès dans La Chanson illustrée parle en 1870 des chansonniers lyonnais se réunissant « dans une des goguettes de la Croix-Rousse »[114].
Dans le comité d'organisation pour l'érection d'une statue à Pierre Dupont on trouve mentionné en 1880 les noms de sept goguettes lyonnaises : la Lyre Sacrée, la Lyre lyonnaise, les Fils d'Orphée, les Enfants d'Apollon, la Lyre de Perrache, la Cécilienne et l'Union lyrique[115].
En 1880 existe à Lyon la goguette des Joyeux Amis[116].
En 1891 existe la Fanfare des bigophones lyonnais[117]
Il exista également une section lyonnaise du Caveau stéphanois[118].
Dans cette liste figurent des villages annexés à Lille par un décret impérial le : Esquermes, Fives, Moulins et Wazemmes. Vauban était un petit hameau du village de Wazemmes.
Parmi les plus fameuses sociétés festives et carnavalesques genre goguettes aujourd'hui existantes et très actives en France on trouve les associations dunkerquoises. On connait les noms de quatre goguettes dunkerquoises du XIXe siècle : les Enfants du Nord[170], la Société littéraire du Petit Couvert de Momus[171], la
Société du Salon littéraire de Dunkerque[172] et la Société des Carnavalos, dont l'existence est attestée en 1826. Un opuscule intitulé Société des Carnavalos a été imprimé cette année-là à Dunkerque chez la veuve Weins. Il contient quatre chansons, deux flamandes et deux françaises[173].
Liste des sociétés philanthropiques et carnavalesques de Dunkerque et sa région en 1997 :
Aux goguettes du Nord on peut rattacher « les Amis Réunis à Bâle-en-Suisse », société qui a édité en 1870 plusieurs chansons en patois de Lille[249]. Il est possible, eu égard à la date des chansons, qu'il s'agisse de Lillois mobilisés durant la guerre franco-prussienne de 1870 et rapatriés en France à travers la Suisse[250].
Il a existé une société nommée Les Bigophones les Inséparables, située dans le Nord, probablement à Roubaix[251].
Il a existé également une Société des Enfants de Bouloigne à la localisation indéterminée[252].
Goguettes de Paris et de la banlieue de Paris
Les sociétés du Caveau
Des auteurs comme Louis-Agathe Berthaud et Alfred Delvau indiquent que le Caveau – ils parlent ici de la troisième Société du Caveau, – est une goguette qui n'a jamais accepté de porter ce nom.
Les noms de toutes ces sociétés, avec celui des Enfants du Caveau, ont été inclus dans la liste des Goguettes de Paris, des barrières et de la banlieue de Paris.
Il y eut en tout à Paris quatre sociétés successives du Caveau. Les Enfants du Caveau est le premier nom de la quatrième société du Caveau. C'est sous ce nom qu'elle figure dans la liste générale des goguettes de Paris, des barrières et de la banlieue de Paris.
Goguette à noms multiples
Si on en croit la chanson Le visiteur des Enfants de la Goguette du goguettier Jean-Baptiste Gougé, qu'il a publié en 1824, la goguette des Enfants de la Goguette tient à l'époque ses séances chaque jour de la semaine dans divers quartiers de Paris, et sous différents noms. Chaque couplet de la chanson indique un des noms que prend la goguette, et un des lieux où elle se réunit chaque jour : lundi : le Jardin des Épiciers, mardi : le Caprice des Dames, mercredi : les Bons Amis du plaisir, jeudi : les Enfants de la Folie, vendredi : les Lurons, samedi : la Goguette, dimanche : les Enfants de Momus[254].
Une liste de goguettes donnée dans un rapport du Préfet de Police au Ministre de l'Intérieur en 1827
En 1827, dans un rapport de police sur les goguettes fait par Guy Delavau, Préfet de police de Paris, et adressé au Ministre de l'Intérieur, est donnée une liste de 42 goguettes[255] :
Une liste de Sociétés bachiques et chantantes de la banlieue de Paris en 1830
Il s'agit d'une liste de 33 goguettes de la banlieue de Paris donnée par un ouvrage anonyme publié en 1830[257]. Ces sociétés de la banlieue de Paris concernent directement aussi les Parisiens. Durant longtemps l'existence de l'Octroi, douane urbaine, conduisait ceux-ci à apprécier particulièrement les lieux de plaisirs situés juste au-delà des barrières où se prélevait cette douane. Ce n'était pas trop loin et le vin et la nourriture y étaient moins chers. Alexandre Dumas fait allusion à cette pratique au début du roman Le Chevalier de Maison Rouge, décrivant ainsi le Paris de 1846 :... « le Paris aux promeneurs affairés, aux chuchotements joyeux, aux faubourgs bachiques »...
Les Lapins du Midi, plaine Montrouge, à l'Ancien Terrier.
Une liste de Sociétés bachiques et chantantes de Paris en 1845
Liste non-exhaustive de 29 goguettes donnée par Marc Fournier dans son article Goguettes et Sociétés Chantantes, paru en 1845 dans Paris chantant, romances chansons et chansonnettes contemporaines[260] :
La Lice Chansonnière.
Les Gais Pipeaux.
les Enfants de la Halle.
La Couronne Chansonnière.
Les Enfants de Phébus.
Les Enfants de la Goguette.
Les Enfants du Vaudeville.
Les Enfants de la Joie.
Les Amis des Arts.
Les Démocrites.
Les Joyeux.
Les Enfants de l'Avenir.
Les Amis de la Chanson.
La Camaraderie.
Les Soirées de Famille.
Les Poissons de l'Hippocrène.
Les Palefreniers du Cheval d'Apollon.
La Pipe.
Le Canif.
Les Amis du Siècle.
Les Momusiens.
Les Animaux.
Les Disciples de Bacchus.
Les Canotiers.
Les Moissonneurs.
Les Entonnoirs.
Les Ermites.
Les Nourrissons des Muses.
Les vrais Soutiens de la Gaieté française.
Etc., etc.
Une liste des sociétés chantantes de Paris et sa banlieue en 1898
Liste de 95 goguettes donnée par Jean Frollo, dans son article Paris qui chante, paru le dans Le Petit Parisien[13]. Jean Frollo indique que cette liste est loin d'être complète. Par exemple, il dit qu'en région parisienne il n'existe pas moins de trente goguettes utilisant des bigophones et organisées en sociétés bigophoniques. Et ne cite que les noms de neuf d'entre elles :
En 1883, le poète patoisant Jacques Vacher fonde à Saint-Étienne le Caveau stéphanois ou Caveau de Saint-Étienne. Il existe durant 31 ans et disparaît en 1914 17 ans après son fondateur[473].
Il compta dans ses membres le poète forézien Jules Troccon[474] qui en fut également président.
Dans son Histoire de la chanson stéphanoise et forézienne depuis son origine jusqu'à notre époque., Jean-François Gonon[475] parle de plusieurs goguettes : la goguette stéphanoise Argaud, les goguettes Lyonnet, Coste, Hippolyte, Marcou, Marcel, la Goguette Française[118].
À cette liste on peut ajouter le Temple de la Chanson de Saint-Étienne[476].
German bigophone band (à Riccarton, aujourd'hui banlieue de Christchurch[501])
Sources
Promenade à tous les bals publics de Paris, barrières et guinguettes de cette capitale, ou revue historique et descriptive de ces lieux par M. R***, habitué de toutes les sociétés dansantes de Paris et des barrières - Paris, Terry jeune, Libraire 1830.
L'Écho lyrique, feuille d'annonces, journal littéraire, artistique, théâtral et chantant, paraissant le dimanche., 1843.
La grande ville : nouveau tableau de Paris, comique, critique et philosophique, par MM. Paul de Kock, Balzac, Dumas etc. ; illustrations de Gavarni, Victor Adam, Daumier... etc., Marescq éditeur, Paris 1844.
Marc Fournier, etc. Paris chantant, Romances, chansons et chansonnettes contemporaines, Lavigne éditeur, Paris 1845, pages 12 et 22.
Réunions chantantes, dites goguettes, constituées au cabaret par certains ouvriers parisiens., dans : Les ouvriers européens : étude sur les travaux, la vie domestique et la condition morale des populations ouvrières de l'Europe ; précédées d'un exposé de la méthode d'observation. Tome 6, par F. Le Play, A. Mame et fils éditeur, Tours 1877-1879. Cette page est une réédition de Sur les réunions chantantes dites Goguettes, texte publié dans Les Ouvriers des deux mondes, tome 2, 1858.
Émile de LabédollièreLe Nouveau Paris, Gustave Barba Libraire-Éditeur Paris 1860, pages 222-223.
Le Caveau, Société lyrique et littéraire, Table générale des chansons et poésies diverses publiées en 26 volumes par la Société du Caveau de 1834 à 1860.
Alfred DelvauLes Cythères parisiennes : histoire anecdotique des bals de Paris. Avec 24 eaux-fortes et un frontispice de Félicien Rops et Émile Théron, E. Dentu éditeur, Paris 1864.
La Chanson illustrée, paraissant tous les dimanches, directeur : François Polo ; rédacteur en chef : Alexandre Flan, Paris 1869–1870.
Charles Vincent Chansons, mois et toasts, E. Dentu Éditeur, Paris 1882.
Eugène Baillet, Chansons et petits poèmes, Préface ou extrait de l'Histoire de la Goguette, nouvelle édition entièrement revue par l'auteur, L. Labbé éditeur, Paris 1885, pages I à XXVIII.
Henri Avenel Chansons et chansonniers, C. Marpon et E. Flammarion Éditeurs, Paris 1890, page 197-198.
Jean Frollo, Paris qui chante, article paru dans Le Petit Parisien, .
Jean-François Gonon, Histoire de la chanson stéphanoise et forézienne depuis son origine jusqu'à notre époque., Éditée par l'imprimerie coopérative « L'Union typographique », Saint-Étienne, 1906.
Georges Droux La chanson lyonnaise, histoire de la chanson à Lyon, les sociétés chansonnières, Revue d'histoire de Lyon, A. Rey et Cie éditeurs, Lyon 1907, 113 pages.
Ethnologie française, 3, tome 12, juillet-, pages 247-260.
Robert BrécyFlorilège de la Chanson révolutionnaire, De 1789 au Front Populaire, Éditions Ouvrières, Paris 1990.
↑Dessin extrait de La Grande Ville : nouveau tableau de Paris, comique, critique et philosophique par MM. Paul de Kock, Balzac, Dumas, etc. illustrations de Gavarni, Victor Adam, Daumier, etc. Marescq éditeur, Paris 1844.
↑Illustration du texte de Louis-Agathe Berthaud, Le goguettier, paru dans le tome 4 de l'ouvrage Les Français peints par eux-mêmes, Encyclopédie morale du dix-neuvième siècle. Louis Curmer éditeur, Paris 1841, pages 313-321, avec deux illustrations pleine page non numérotée hors texte.
↑Eugène Imbert La Goguette et les goguettiers, Paris 1873.
↑ a et bOn peut voir sur Commonsune photo des Barbaillans. On trouve les coordonnées de cette société bigophonique dans la liste des associations lucoises figurant sur le site Internet du Luc. Barbaillan est le nom en provençal d'une variété de grosses abeilles très bourdonnantes.
↑ a et bCréée en décembre 2004 par Christian Paccoud au Limonaire dans la tradition des goguettes politiques d'opposition.
↑ a et bFondée en juin 2010 par Alexandra Bristiel à la Cité Jardins d'Asnières.
↑ a et bExtrait du tract d'annonce de la création de la fanfare, imprimé sur papier vert en référence au crocodile : « Le 9 octobre 2011, Alexandra Bristiel dite Bamada Reine du Carnaval de Paris et des bigophones et son compagnon Basile Pachkoff dit le Cocodrill Prince qu'on sort ont fondé à Paris la Fanfare bigophonique C'est Caïman trop Marrant. »
↑Cette liste de goguettes "actives" est à mettre à jour en fonction des fermetures toujours possibles
↑Le Monde illustré, 21 mars 1868, p. 181. Légende de cette gravure de Daumier : « La Mi-Carême - Au bal de l'Opéra - Vivent les Flambards ! » Le personnage en tête, couronné de plumes et portant une massue parodie la tenue traditionnelle des sacrificateurs escortant le Bœuf Gras.
↑L'Humanité, 1er décembre 1922, page 4, rubrique Fêtes et Conférences.
↑Page Internet en allemand avec une photo de la Katzenmusik, musique bigophonique des chats, à Sigmaringen en 1923.
↑Photo du Bigotphone Band de Seaton Delaval vers 1910 dans : Alan Metcalfe, Leisure and recreation in a Victorian mining community, the social economy of Leisure in North-East England, 1820-1914, Routledge 2006, au bas de la page 49.
↑Voir à propos de cette goguette belge de la ville de Verviers un article dans La Chanson, 12 décembre 1880, 3e année, numéro 31, page 244 et un autre dans La Chanson, 26 décembre 1880, numéro 33, page 261.
↑Le Soutien de Saint-Gilles, musique bigophonique composée de 153 pierrots et pierrettes belges, est citée dans l'article La Mi-Carême, Le Petit Parisien, 12 mars 1926, page 2, 1re colonne :
Le succès, cependant, allait aux pierrots blancs, aux pierrettes blanches de l'Harmonie burlesque belge : le Soutien de Saint-Gilles – imposant orchestre où dominaient les bigophones surmontés d'ustensiles de cuisine. On les applaudissait. On criait « Vive la Belgique ! »
Sur la base Gallica on trouve 4 photos du Soutien de Saint-Gilles participant aux défilés de la Mi-Carême à Paris : une prise le 11 mars 1926, et trois autres prises le 24 mars 1927 : 1, 2, 3.
↑Voir une annonce pour diverses marchandises parue le 24 avril 1888 dans The Hawaiian gazette, 24 avril 1888, page 7, 4e colonne, publiée à Honolulu. Elle vante les Bigotphones : « Bigotphones, a new and comical instrument, can be played by anyone; » : Les Bigotphones, un instrument nouveau et comique dont tout le monde peut jouer; ». Voir aussi une annonce pour la vente d'articles festifs, au nombre desquels des kazoos et bigotphones, parue dans le Palestine Daily Herald, publié à Palestine, ville du Texas, volume 2, numéro 54, 5 septembre 1903, 5e colonne.
↑ abcd et eLa Music Trade Review du 7 novembre 1896 signale l'existence de cet ensemble de zobos dans cet établissement d'enseignement, sans préciser s'il porte un nom particulier autre que Zobo Band : Fanfare de Zobos.
↑Le Bonner County Daily Bee mentionne en 1903 le Zobo Band de Sandpoint :
Zibbie and Robert Coons were married in 1903 when he was station agent for the Northern Pacific in Sandpoint. Zibbie had lived in town and worked at various jobs before she met Robert. She was a member of a musical group called the “Zobo Band.”
↑Music Trade Review, 1926. Il s'agit d'un ensemble vocophonique formé par des membres du personnel d'une fabrique de pianos.
↑The Tech., Vol XII, no 2, 13 octobre 1892, page 1, 2e colonne.
↑ a et bSource : Catalogue de W. L. Hatch, New York 1899.
↑Michel Debatisse, « Les Joyeux Bigophones d’Aigueperse », revue Sparsae, 2e semestre 2008, ISSN 0763-0190, no 62, pages 57-66. La société des Joyeux Bigophones d'Aigueperse a été fondée à Aigueperse en 1933.
↑« Une catégorie nouvelle, groupes bigophoniques a été créée, elle sera représentée par la Garde Républicaine de la commune libre de Balthazar, qui comprend un nombre important d'exécutants. » Carnaval d'Aix, Le Mémorial d'Aix, Journal Politique Commercial Littéraire et Mondain, Feuille d'Annonces Judiciaires et Légales, 8 février 1931, page 1, 5e colonne.
↑L'article Union Orphéonique, parle de l'Orchestre des Bigotphones d'Arcachon et aussi des confettis parfumés. Il est paru dans L'Avenir d'Arcachon, no 2298, 38e année, 12 janvier 1896, page 2, 2e colonne. L'article reproduit dans Commons.
Citons ce qui, à notre avis, a été le plus réussi : la partie artistique, qui obtenait le concours de l'Harmonie Municipale de la Baule, des Bigotphones Baulois et de nombreux artistes.
↑Récit des premières Fêtes de la Vigne et du Vin à Beaune, les 17 et 18 octobre 1925. Description de la cavalcade, faite dans le Journal de Beaune :
Mais voici un intermède comique fourni par la Chorale de Beaune qui a délégué sa section « Bigophone ». Ils passent les bigophonistes, vêtus de leur grande biaude bleue, le chef orné de bonnet à pompon. Le président, Monsieur Roblin, le directeur et le porte-bannière sont coiffés d'un huit reflets.
↑Elle est mentionnée en 1811 dans la liste des Troubadours associés à la goguette marseillaise de la Société des Troubadours de Marseille. Deux des Troubadours associés font partie de cette société de Bordeaux.
↑Les fêtes du Chapus, Le P'tit Chapusais, no 30 (trimestriel), mai 2008, page 6, avec deux photos où on aperçoit les Écervelés Bigophones de la Commune libre du Chapu.
↑Le Concours de Pêche de Monaco, Le Littoral, organe quotidien des stations hivernales, journal politique, littéraire et mondain de Cannes et de l'arrondissement de Grasse, Rubrique Sports, samedi 20 juin 1914, page 2, 5e colonne. Le Pataclé-Club Cannois apparaît aussi par ailleurs sous le nom abrégé de P.C.C.
↑Voir une description des bigophones de la Trivalle, quartier de Carcassonne, dans : Raymond Gougaud, Gualdo, le Troubadour de la Trivalle, Édition Pontilh, Carcassonne 1991, page 12.
↑L'Express du Midi, 11 avril 1896, page 2, 3e colonne. La devise de la fanfare, qui organisait des fêtes de charité, était : « Amuser le public en faisant le bien » (L'Express du Midi, 17 février 1896).
↑Photo de l'Amicale bigotphonique chartraine. Dans un film muet montrant une fête costumée à Chartres en 1950 et visible sur Internet on voit en deux endroits l'Amicale bigotphonique chartraine. Voir en particulier le passage commençant à 3:20 avec son défilé.
↑ ab et cL'Argus Carré Plus, catalogue de cartes-postales, comporte la mention de trois sociétés bigophoniques châtelleraudaises : « Fanfare de Bigophones de Trifouilles-les-Nénés (Mi-Carême 1908 - Fanfare des Bigotphones de Trifouilles-les-Nenés) », « La Gaule Musicale - Société Bigotphonique de Châtellerault », « Société des Bigotphoneux Châtelleraudais ». Voir la carte-postale figurant la Société des Bigotphoneux Châtelleraudais, fondée en 1925.
↑Une carte-postale figurant l'Orphéon des Bigophones de Guénange est passée dans le commerce en ligne en octobre 2011. Cette société bigophonique, active dans les années 1950-1960, est alors présidée par J.-L. Massaro. Voir cette carte-postale.
↑Compte en octobre 1873 six membres fondateurs et un an plus tard 26 membres, au nombre desquels des chanteurs et des musiciens. Voir à ce propos La Chanson Havraise, Première Livraison.
↑Rubrique Caen, La clôture de la Foire-Exposition, L'Ouest-Éclair, 4 septembre 1933, page 4, 2e colonne : La clôture de la Foire-Exposition, La journée des reines et, 3e colonne : Le concours de costumes.
LA FERTE-SOUS-JOUARRE. — Un concours de pêche réunissant une quarantaine de sociétés a lieu aujourd'hui, de 15 heures à 16 h. sur les bords de la Marne. Les trompettes de l'Avant-Garde de Château-Thierry, les tambours et clairons de Courcelles et de Luzancy, les sociétés bigotphoniques de Meaux et de Lizy-sur-Ourcq prêteront leur concours à cette fête qui s'accompagnera d'un concours de façades fleuries organisé par le comité d'initiative.
↑« Les jeunes gens désirant faire partie des « bigophonistes » de la commune libre des Trois Croix sont priés de se faire inscrire chez M. Péronnet, rue Lavergne, dimanche prochain, de 10 h. à midi. », extrait de l'article « La fête des Trois Croix », L'Ouest-Éclair, 4 mai 1939, édition des Côtes du Nord, page 7, 5e colonne.
↑La Chanson illustrée, 1870, numéro 66, page 2, début d'un article de Célestin Gauthier dit Jules Célès.
↑Georges Droux La chanson lyonnaise, histoire de la chanson à Lyon, les sociétés chansonnières, Revue d'histoire de Lyon, A. Rey et Cie éditeurs, Lyon 1907, 113 pages.
↑Célestin Gauthier dit Jules Célès Histoire de la Société des Amis de la Chanson, Bouchard éditeur, Lyon 1892, in-12. Le poète lyonnais Célestin Gauthier dit Jules Célès était liseur de dessins dans la soierie lyonnaise au 34 rue des Tables Claudiennes.
↑Robert Brécy, Florilège de la Chanson Révolutionnaire, De 1789 au Front Populaire, Éditions Ouvrières, Paris 1990, page 169.
↑La Chanson, numéro 29, page 228, 28 novembre 1880.
↑La Chanson, numéro 29, 28 novembre 1880, page 232.
↑La Fanfare des bigophones lyonnais est mentionnée dans la rubrique Tribune ouvrière, L'Écho de Lyon, 9 octobre 1891, page 3, 5e colonne.
↑ a et bJean-François Gonon, Histoire de la chanson stéphanoise et forézienne depuis son origine jusqu'à notre époque., Éditée par l'imprimerie coopérative « L'Union typographique », Saint-Étienne, 1906.
↑Article Plouer, L'Ouest-Éclair, 3 juin 1934, page 13, 4e colonne. Il existe d'autres mentions de cette société dans ce journal, par exemple dans la rubrique Syndicats et sociétés, L'Ouest-Éclair, 24 juin 1939, page 9, 3e colonne.
Le directeur de ce Camp, M. Lamielle, en dehors de ses activités professionnelles, avait monté une société de musique. Il avait acheté des espèces de petites flûtes qu'on appelait "bigophones". Les répétitions avaient lieu chez lui, dans la maison de M. Colin l'éleveur de moutons (AB 120).
↑« 3. Le Front populaire de la Vienne, 21 mars 1936 : « Montmorillon. Nos bigophoneux. Dimanche dernier, notre société de bigophoneux a organisé dans les rues de la ville une pittoresque noce villageoise agrémentée en cavalcade. »… Noëlle Géröme, Les loisirs populaires de Poitiers, JSTOR, Vingtième siècle, Revue d'histoire, numéro 27, juillet-septembre 1990, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, Paris.
↑Rubrique Mortain, L'Ouest-Éclair, édition Orne Sarthe Mayenne, 21 mars 1925, page 6, 3e colonne.
↑L'Ouest-Éclair, 6 octobre 1928, page 5, 3e et 4e colonnes. Les As du Bigophone participent à des festivités dans cette commune, mais sont peut-être basés dans une autre.
↑La fête de Ribray a remporté son succès habituel, L'Ouest-Éclair, 8 juin 1937, page 7, 3e et 4e colonne. Les Poulbots du quartier de Ribray participent à l'animation de la fête du quartier de Ribray 1937. Cette association de quartier paraît regrouper des enfants et des très jeunes. Le quartier de Ribray présente à cette occasion toutes les caractéristiques propres à une Commune libre : dans le défilé sont présents le maire, le garde-champêtre, le lieutenant de pompiers porteur d'un arrosoir, etc.
Vers 21 heures, l'orchestre (des officiers de Saint-Maixent qui accompagne le bal de la fête au profit du préventorium local) offrit un intermède qui fut fort gouté du public, et chacun trouva très amusant d'écouter cette musique de bigophones.
↑Auguste Dubois, Le Désagrément d'un ménage, Chanson nouvelle en patois d'Armentières, Chantée par la Société des Risquons-tout, Réunie à l'Estaminet du Progrès, Entrée des Prés Duhem. Éditeur : imprimerie de Cadot-Petit (Armentières).
↑La société Les bigophones d'Auchy-les-Mines est mentionnée le 6 septembre 1927 par Le Réveil du Nord, dans son article rapportant l’inauguration du monument aux morts de la cité du no 8 des mines de Lens. Cet article est reproduit sur la page Internet Mémoires de pierre, Vendin-le-Vieil
23 janvier 1954. Déclaration à la sous-préfecture de Béthune. L'Association de bigophones Les Joyeux de Billy transfère son siège social de chez M. Dubois-Peucelle, Grande-Rue, à Billy-Berclau, chez M. Lemire-Benoit Mannessier, Grande-Rue, Billy-Berclau.
↑Ce groupe édite en 1895 la chanson d'Henri Carré dit Dartagnan La grève de Carmaux, reproduite page 161 de l'ouvrage de Robert Brécy, Florilège de la Chanson révolutionnaire, De 1789 au Front Populaire, Éditions Ouvrières, Paris 1990.
AN F7 13012, 11 novembre 1923, cérémonie à Montigny-en-Gohelle. La société communiste des bigophones d'Harnes doit aux circonstances d'exécuter La Marseillaise mais la fait suivre de L'Internationale, au cimetière.
↑ a et b2 chansons des Enfants de Bacchus goguette de Lille et 2 autres des Enfants de Bacchus goguette de Lillois rassemblés à Versailles près de Paris : [3].
↑ ab et cMentionnée dans le catalogue de l'exposition Chantons... mais en patois ! tenue du 8 juin au 1er juillet 2010 à la Médiathèque de Roubaix.
↑Les garçons débochés, chanson nouvelle en patois de Roubaix, chantée par la Société des Amis réunis chez Hypolite Étienne, rue d'Inkermann, à l'occasion de la Mi-Carême 1865.
↑Rubrique notre quartier « hier », Épeule-Alouette-Trichon, Quartier libre, revue de l'association Epeule-Alouette-Trichon, no 10, novembre 1982, page 2.
↑Les Annales politiques et littéraires, volume 85, 1925, page 478. L'Ommelet est le nom d'un quartier Roubaix, dont le nom s'orthographie à présent « Hommelet ».
↑Adolphe Cousart, Un combat d'pinson à Badet., Chanson nouvelle en patois de Roubaix chantée à l'occasion de la mi-carême de 1864 par la société de St Guillaume établie chez M. Leveugle, estaminet du Carrousel.
↑Une chanson de la Société des Enfants du Moulin d'or : Le chômage du lundi, paroles de Bonnart, sur l'air de C'est l'amour, l'amour, l'amour, Mi-Carême 1873.
↑H. L., Mi-carême 1879. La République. Chanson patriotique en patois de Tourcoing, chantée par M. Joseph Bonte. Société du chapeau fendu, estaminet tenu par M. Auguste Scalbert, rue de Guisnes, à Tourcoing.
↑La Chanson, septembre 1878, 1re année, numéro 5, page 65.
↑Promenade à tous les bals publics de Paris, barrières et guinguettes de cette capitale, ou revue historique et descriptive de ces lieux par M. R***, habitué de toutes les sociétés dansantes de Paris et des barrières - Paris, Terry jeune, Libraire 1830, pages 278 à 281. (Bibliothèque nationale de France : RES. 8°Li159).
↑Marc Fournier, Goguettes et Sociétés Chantantes, partie de l'ouvrage : Paris chantant, romances chansons et chansonnettes contemporaines, texte de Marc Fournier, Fertiault, Bourget, Festeau, Hégesippe Moreau, Eugène Briffaut, etc. ; musique de Festeau, Scudo, A. Harquerie, Édouard Donvé, J. Vimeux, François Schubert, etc., Éditeur : Lavigne, Paris 1845, page 6.
↑ abcdefghijklmnopq et rEnsemble de bigotphones. Cité par Jean Frollo en janvier 1898 dans son article pour Le Petit ParisienParis qui chante.
↑Jean Frollo indique que cette goguette a repris le nom d'une autre bien plus ancienne. C'est pourquoi, dans la liste générale des goguettes de Paris, des barrières et de la banlieue de Paris, elle est mentionnée comme Les Gais Lurons (en 1898).
↑ a et bLe nom de cette goguette est cité au moins par deux sources, dont l'une est l'article de Jean Frollo paru dans Le Petit Parisien le 18 janvier 1898 : Paris qui chante.
↑Société bigophonique formée par des employés du magasin Au Bon Marché à Paris.
↑ abc et dSociété bigophonique mentionnée dans le compte-rendu d'un concours de bigophones organisé à Milly la Forêt fait par le journal L'Abeille d'Étampes, numéro du 14 juillet 1906. Article reproduit par Histoire et actualité de Milly-la-Forêt. Site de l'association Les Amis de Milly-en-Gâtinais et Environs.
↑Une chanson d'Auguste Alais est dédiée à cette goguette. Il l'a publié dans La lyre du peuple, Publication mensuelle, Première livraison, Paris 1846.
↑Goguette mentionnée en 1845 par Joseph Landragin dans son ouvrage Les Mystères de la goguette dévoilés, page 13. Il y parle d'un concours qui s'y est déroulé le 10 janvier 1842. Cette goguette se réunissait alors boulevard de la Chopinette. Son président, Amelin, demeurait à l'époque 93 rue du Faubourg-du-Temple.
↑Charles Gille considérant que la salle longue et basse où se réunit la goguette le Banquet du Jeudi ressemble plutôt à un terrier a donné à cette goguette et à ses membres le nom des Lapiniers (source : Henri Avenel Chansons et chansonniers, C. Marpon et E. Flammarion Éditeurs, Paris 1890, page 198. Texte écrit en 1889 et parut en 1890).
↑En 1885, la délégation de cette société apparaît dans une description des obsèques de Victor Hugo : « Aussi la députation des nègres et celle des Chinois ont-elles eu beaucoup de succès. Le groupe des vidangeurs, celui des torpilleurs, l'aimable société des Béni-Bouffe-Toujours, la députation des cafés-chantants, ont de même été très goûtés. » Citation extraite de : Louis Veuillot, Études sur Victor Hugo, éditions Palomé, 1886, cité par Raymond Escholier dans : Victor Hugo raconté par ceux qui l'ont vu, Souvenirs, Lettres, Documents réunis, annotés et accompagnés de résumés biographiques, Librairie Stock, Delamain et Boutelleau, Paris 1931, chapitre Hiver, page 406. Cette société chantante est mentionnée en 1890 dans un conte de Léon Roger-Milès : À la Mi-Carême, Le Petit Journal, supplément du dimanche, 7 mars 1890, page 3, 1re colonne.
↑ abc et dLe 6 septembre 1925, elle est une des quatre sociétés bigophoniques qui participent à l'animation de la grande fête champêtre, musicale, sportive et dansante organisée à Livry-Gargan par les grévistes des banques. Voir l'article Les grévistes des banques aux champs, Le Journal, 7 septembre 1925, page 2, 5e colonne. Voir l'article reproduit sur la base Commons.
↑ abcdefg et hSociété citée par Brigitte Level dans son ouvrage À travers deux siècles, le Caveau, société bachique et chantante, 1726-1939, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, Paris 1988.
↑La société des Bigophones d'Argenteuil est mentionnée dans l'article A la fête des Bretons de Saint-Cyr, L'Humanité, 18 juin 1935, page 2, 2e colonne.
Cette « commune-libre » fait bien sûr partie du Vésinet. Elle possède son propre orchestre : les Bigophones, dénommés ainsi car leurs instruments de musique ont la propriété d'être en carton. Ils ont la forme de trombones, de pistons et leur son ressemble à celui des mirlitons. Les Bigophones sont habillés d'un pantalon blanc, d'une blouse bleue de meunier couronnée d'une lavallière.
Cet ensemble est également appelé en 1931 par un journaliste : Les Bigophones de la Commune libre du Vésinet, voir la citation dans : Lorsque Joséphine était des nôtres, page Internet faisant le récit d'une fête au Vésinet le 28 juin 1931.
↑La création de l'« État libre de Picpus » date du mois de septembre 1924 : ...et l'État libre de Picpus célèbre sa jeune indépendance, Le Petit Parisien, 22 septembre 1924, page 2, 3e et 4e colonnes. Ses bigophones sont mentionnés à plusieurs reprises durant l'année :
↑Bernard Hugo, maire honoraire de Trappes, « 42 ans de mandat municipal »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Aperçu historique à partir de réflexions inspirées par la TABLE RONDE TV-Fil du 23 février 2004 sur l’image de Trappes : « 2, Principales réalisations, culturel... aide aux « Bigophones gaulois »(association créée par l’amicale du personnel ONM qui participera à toutes les fêtes de Trappes et à de nombreux carnavals en France et à l’étranger) »
↑Rubrique Fêtes et conférences, L'Humanité, 12 septembre 1925, page 6, 4e colonne. Cette société bigophonique qui participe à la fête du quartier du Petit-Ivry à Ivry, le 13 septembre 1925, porte le nom et vient certainement des Monts Cuchets, quartier de la ville voisine de Villejuif.
Le comité central de grève en avant du cortège, entoure le mannequin à double tête, et s'enfonce avec lui sur la droite dans l'avenue Octave-Gréard.
Par derrière, viennent les Bigophones des taxis, le joyeux orchestre (le seul qui n'ait jamais reçu de prix dans les concours de musique) qu'on voit chaque année à Garches.
Puis l'énorme masse des chauffeurs avec des pancartes, huant Rouvier et Walewski, acclament la grève. On atteint l'avenue de Suffren, on tourne vers la Seine.
↑ abcdef et gGoguette existant vers 1820, mentionnée par Eugène Baillet, Chansons et petits poèmes, Préface ou extrait de l'Histoire de la Goguette, Nouvelle édition entièrement revue par l'auteur, L. Labbé éditeur, Paris 1885, pages I à XXVIII.
↑ a et bCette société fut présidée par Ciolina auteur des paroles et musique de la chanson Les gais pipeaux publiée dans Les échos de la gaité française, recueil de chansons, chansonnettes, romances anciennes et modernes, Éditeur : B. Béchet, Paris, 1858.
↑En 1944, la chanson Le rire de Guinette, One step, paroles de Valiere et Mallet, musique de Paul Mallet, est créée par l'Orchestre du Dancing d’Étampes, elle est dédiée « A mes amis de CHANTECLER, société bigophonique d'Étampes ».
↑Société fondée en 1896 par Georges Courteline, Paul Delmet, Millanvoye et Albert Michaut.
↑Cette goguette est créée en 1992 par Christian Paccoud, dans la salle de son café La folie en tête, dans le quartier de la Butte-aux-Cailles. Elle existe durant plusieurs années avant de disparaître. Un article de Claire Moreau-Shirbon, Goguette au FestiVal !, parue dans La Vie n°2510 du 7 octobre 1993, parle de la Cour des ânes.
↑ abc et dCe nom figure dans une liste de quatre Diners chantants donnée dans La Chanson illustrée, 1869, 1re année, numéro 16.
↑Courrier de Paris, L'Univers illustré, 21 décembre 1889, page 2, 1re colonne.
↑Goguette où Jules Échalié fit ses premiers pas. Fait mentionné dans l'article de Eugène Baillet : Galerie des chansonniers, Jules Echalié, La Chanson, n°36, 16 janvier 1880, p. 138, 1re colonne.
↑Créée avant le 13 juillet 1811, date du décès de l'académicien Pierre Laujon qui en était membre.
↑Déclaration de fondation des Enfants du Caveau, le 4 avril 1834. Elle reprend par la suite le nom de la Société du Caveau.
↑Il est dit que cette goguette se réunissait chaussée de Clignancourt, dans la page intitulée RÉUNIONS CHANTANTES, DITES GOGUETTES, CONSTITUÉES AU CABARET PAR CERTAINS OUVRIERS PARISIENS., dans : Les ouvriers européens : étude sur les travaux, la vie domestique et la condition morale des populations ouvrières de l'Europe ; précédées d'un exposé de la méthode d'observation. Tome 6, par F. Le Play, A. Mame et fils éditeur, Tours 1877-1879. Cette page est une réédition de (C) SUR LES RÉUNIONS CHANTANTES DITES Goguettes., texte publié dans Les Ouvriers des deux mondes, tome 2, 1858.
↑Il s'agit d'une goguette enfantine qui n'est certainement pas la seule du genre. L'annonce d'une réunion de cette goguette est dans L'Humanité du 14 janvier 1922, rubrique Fêtes et conférences, page 2.
↑Il existe une chanson de Ad. Porte : Les Enfants de Silène, publiée en 1834, qui parle de cette goguette.
↑Dans l'autobiographie du goguettier Jean-Étienne Aubry citée par Eugène Imbert dans l'appendice à son ouvrage La goguette et les goguettiers, on lit :
« La première fois que je mis le pied dans une goguette, c'est à l’Épée royale, à la Courtille ; elle était présidée par un nommé VIGOUROUX, qui avait su s'attirer l'estime de tous ses camarades (ce qui est rare). Aussi j'eus le plaisir d'y voir plusieurs fois, comme chansonniers, SAINT-GILLES, Jules LEROY, Émile DEBRAUX, René FÈVRE , les deux frères FAVART, Victor BASIÈRE, etc.
↑Cette goguette, comme d'autres, a une très longue existence. En 1878, la revue La Chanson fait la publicité de ses réunions en indiquant qu'elle a été fondée en 1819.
↑« La fanfare bigotphonique des sapeurs-pompiers de Citrouilly-les-Canards fait son entrée. Elle n'est pas à plaindre, car elle est dotée d'un nombre considérable de charmantes vivandières. Concert original. » Extrait de l'article La Mi-Carême, Le Petit Journal, 14 mars 1890, page 2, 3e et 4e colonnes. Voir l'article reproduit sur la base Commons.
↑Extrait de la rubrique Petites informations, Le Petit Parisien, 17 décembre 1910, page 4, 4e colonne : « Les Fin-de-Siècle des Batignolles (société bigotphonique). Banquet annuel, concert et bal de nuit, salons Coquet, 80, boulevard de Clichy. » Une fête identique de cette société est annoncée dans la rubrique Petites informations, Le Petit Parisien, 25 décembre 1909, page 4, 6e colonne.
↑Société bigophonique mentionnée dans Le Réveil républicain, 14 juin 1896, page 2, 2e colonne.
↑Cette goguette prend le nom des Frileux du 1er novembre au 1er mai et des Joyeux le reste de l'année.
↑Les gais lurons est une goguette mentionnée notamment par le goguettier Jean-Baptiste Gougé qui indique en 1824 qu'il y a chanté une de ses chansons en 1818.
↑ a et bNom cité par Jean Frollo, La Chanson Française, Le Petit Parisien, 1er avril 1902, page 1, 2e colonne.
↑Goguette exclusivement féminine où les hommes étaient admis seulement en qualité de visiteurs.
↑Journal officiel de l'État Français du 25 février 1941, rubrique SÉQUESTRES, pages 913-915 :
Par jugement en date du 26 décembre 1940, M. Moulin a été dessaisi des fonctions d'administrateur séquestre de tous les biens détenus par le Parti communiste et par toutes les associations ou groupements agissant aux mêmes fins et situés tant dans le département de la Seine que sur tout le territoire français : (début de la liste d'associations ou groupements)
Et M. Charles Gervais a été dessaisi des fonctions d'administrateur séquestre et de liquidateur judiciaire : (fin de la liste d'associations ou groupements)
Les noms du Club d'humour et de gaîté et de la société bigophonique Les Gais Souffleurs, d'Épinay-sur-Seine, figurent dans la liste, page 914, 3e colonne.
↑Une photo de la Gaieté Bigotphonique du XIe jouant devant le 46 rue Saint-Sébastien, Paris XIe, figure dans :
Hélène Pouppeville, Mémoires des rues - Paris 11e Arrondissement - 1900-1940, éditions Parimagine, (ISBN2-916195-09-2)
↑Goguette qui se réunissait derrière le théâtre de Belleville. Eugène Baillet en a donné, le 4 septembre 1884, une description dans ses Extraits de l'Histoire de la Goguette
↑Goguette située rue du Faubourg-Saint-Martin au-dessus de l'estaminet Lyonnais, « goguette presque aristocratique, sœur puinée du défunt Caveau, » (Georges Guénot, Léon Darcier. – Pierre Dupont, La Sylphide, 1849, p.173, 2e colonne. Cet article qui parle notamment de Joseph Darcier à ses débuts, l'affuble par erreur du prénom de Léon).
↑Fin 1912, Le Grillon, relève que la Goguette du XIVe a souscrit à hauteur de 10 francs pour un monument à Hégésippe Moreau.
↑Mentionnée comme les Joyeux Bigotphones d'Alfortville, cette société voit son nom complet inscrit sur une carte-postale référencée sur le site arguscarréplus.com, rubrique Alfortville 94140
↑Les Joyeux Bigophones Fertois sont mentionnés dans une liste d'enregistrements, par Le Courrier de l'Unesco, numéro de mars 1960, page 9, 1re colonne :
les « Joyeux Bigophonistes Fertois » (le bigophone a ses adeptes)
Cette société bigophonique se transforme vers 1965 en une fanfare classique : la Fanfare Réveil Fertois, qui conserve ce nom jusqu'en 1986, puis devient Fanfare municipale. Elle disparaît en 1994. Source : site lafertegaucher.com, chapitre « Les bigophones ».
↑Fondée en juillet 1876 à Asnières-sur-Seine, reformé en février 1878 au café des Négociants, 99 boulevard Sébastopol à Paris.
↑« Et méconnaître la réputation de « l'Harmonic-Express » des Chemins de fer de l'Est ou des « Joyeux Kremlinois », célèbre société bigophonique fixée à Kremlin-Bicêtre, eût passé à l'époque, aux yeux de certains, pour une ignorance »... Jean-François Barrielle, Quand dimanche était jour de fête, Balland éditeur, Paris 1982.
↑Annonce à propos des Joyeux Prolos, parue dans la rubrique Fêtes, meetings et conférences du journal L'Humanité, 18 septembre 1926, page 2, 7e colonne.
Bobigny (Grande Ceinture, tramways). — Dimanche : Ascension du ballon La Ville-de-Bobigny ; ballons-parachutes et ballons à musique ; concert par la Lyre Bigotphone : bal. — Lundi : Grande représentation théâtrale et musicale ; bal.
↑ a et bLe 14 juillet, Le Petit Parisien, 14 juillet 1898, page 1, 4e colonne.
↑Son nom est cité dans un article sur les ouvrières dans la rubrique Curiosités de la Science et de l'Histoire du Petit Journal du 25 janvier 1866, page 3.
↑L'annonce de sa réunion du 2 décembre 1922 se trouve dans L'Humanité du 1er décembre 1922, rubrique Fêtes et Conférences, page 4.
↑Rubrique Actualités, La fête de la Mi-Carême, Journal des débats politiques et littéraires, 10 mars 1893, page 2, 4e et 5e colonnes :
Le grand succès de la fête a été pour les étudiants et leur « Armée du Chahut ». À chaque arrêt, la musique higophonesque attaquait l'Esprit saint descendez et le Taraboum de hay ; aussitôt, étudiants, étudiantes, sorbonienss et basochiens se livraient aux danses mises à la mode par la Goulue et Grille-d'Egout.
Dimanche prochain, à 8 heures, un grand défilé composé des Trompettes Rennaises, de la musique bigophonique de Noisy-le-Sec et de la musique du 48e R. I. de Guingamp partira de la gare et traversera aux sons d'airs entrainants les principales artères de la ville.
Tous à Guingamp samedi 27 et dimanche 28 juillet !
↑On lit dans la description du cortège de la Mi-Carême 1893 à Paris : « L'armée du chahut avec son orchestre de bigophones et ses vendeuses en chapeau miss Helyett du journal En Arrière, forment un ensemble des plus réjouissants. » La mi-carême, Les boulevards, Le Temps, 10 mars 1893, page 4, 5e colonne.
↑Goguette mentionnée par Charles Supernant Les Goguettes 1843-1844.
↑La Société des Petits Agneaux est mentionnée dans : La Chanson française, Moniteur du Caveau, Revue illustrée des sociétés chantantes et des chansonniers français, numéro du 1er avril 1874, cité page 93 de : Charles Coligny, La Chanson française, histoire de la chanson et du Caveau contenant l'historique de toutes les principales sociétés chantantes et des biographies de chansonniers..., ornée de quatre-vingt-dix portraits par Pierre Petit, des membres du Caveau et de la Lice chansonnière, précédée d'une étude sur Charles Coligny par Alfred Leconte et suivie d'une notice sur les félibres par Sylvain St Étienne, édité chez Michel Lévy Frères, Paris 1878.
↑Ce nom fait référence à la mythologique source du cheval ou Hippocrène et à la poésie :
PÉGASE n. m.
Cheval fabuleux auquel les anciens poètes ont donné des ailes et qui, selon eux, fit jaillir d'un coup de pied les eaux de l'Hippocrène. On ne met ici ce nom que parce qu'il s'emploie figurément dans plusieurs expressions poétiques ou relatives à la poésie. Monter sur Pégase, enfourcher Pégase, S'adonner à la poésie. Pégase est rétif pour lui, son Pégase est rétif, C'est un mauvais poète.
(Extrait de l'article Pégase de la 8e édition du Dictionnaire de l'Académie française).
↑Voir l'annonce de la création de ce « Cercle Musical et Dramatique » dans La Chanson du 29 août 1880.
↑Extrait de la rubrique Faits divers, Le Petit Parisien, 7 septembre 1927, page 4, 2e colonne.
↑Goguette mentionnée par Eugène Baillet, Chansons et petits poèmes, Préface ou extrait de l'Histoire de la Goguette, Nouvelle édition entièrement revue par l'auteur, L. Labbé éditeur, Paris 1885, pages I à XXVIII.
↑Promenade à tous les bals publics de Paris, barrières et guinguettes de cette capitale, ou revue historique et descriptive de ces lieux par M. R***, habitué de toutes les sociétés dansantes de Paris et des barrières - Paris, Terry jeune, Libraire 1830, chapitre XLIV Barrière de la Chopinette, pages 216-217.
↑ abcdefghijk et lNom mentionné dans l'article de Robert Balland Les goguettes rurales autour de Paris au milieu du XIXe siècle, dans Ethnologie française, no 3, tome 12, juillet-septembre 1982, pages 247-260.
↑« EGLANTINE ARTISTIQUE MONTREUILLOISE. À 20 h. 30. Conseil d'administration. Tous les camarades voulant adhérer à la Société de bigophones sont priés d'être présents. » L'Humanité, 23 avril 1926, page 6, 4e colonne.
↑Henri Monnier dans les Mémoires de Monsieur Joseph Prudhomme. Tome 1, refuse de donner le nom complet de la société. Il se borne à écrire : Société du Chat qui... Conjecturalement le nom est ici complété, en référence à la guinguette du Petit bonhomme qui chie à la Courtille.
↑Elle est mentionnée sous ce nom en 1866 dans l'unique numéro de la revue La Chanson. En 1889, Henri Avenel la mentionne comme « la goguette de Lepilleur » et précise qu'elle se trouve derrière le théâtre de Belleville (voir : Henri Avenel Chanson et Chansonniers, C. Marpon et E. Flammarion éditeurs, Paris 1890, page 326).
↑Son nom complet est donné dans La Chanson du 1er mars 1879. Cette société est composée de Bretons et Normands résidant à Paris, un concours qu'elle organise est annoncé dans La Chanson du 16 août 1879, 2e année, numéro 26, page 64. La remise solennelle des prix a lieu à Nantes.
↑Voir l'ouvrage Correspondance de madame Gourdan, dite la Comtesse, avec un recueil de chansons à l'usage des soupeurs de chez madame Gourdan., édité chez Jean Nourse, Londres 1784. Référencé dans la Bibliographie parisienne. Tableaux de mœurs (1600-1880), par Paul Lacombe, Parisien ; avec une préface par M. Jules Cousin, Pierre Rouquette éditeur, Paris 1887, page 40.
↑Les Têtes de Bois, La Chanson, no 34, 16 décembre 1879, page 126. Article compte-rendu de leur première réunion de l'hiver 1879-1880.
↑Son nom est cité dans les Œuvres choisies de Pierre Laujon, tome deuxième, Paris 1811, page 266. Ce nom très long est abrégé ensuite page 271, quand l'auteur écrit : « La Goguette subsiste encore avec les mêmes attraits ». Le mot goguette aurait donc semble-t-il désigné d'abord cette société chantante précise. On trouve également le nom de cette goguette abrégé autrement en 1806 : Réunion des Arts et de l'Amitié, dans le texte accompagnant un portrait de Pierre Laujon.
↑Société bigophonique mentionnée dans le Bulletin officiel de l'union bigophonique de France, n°4, juillet 1900.
↑Le compte-rendu d'une soirée offerte le 8 mai 1879 par la vieille Goguette au doyen de ses présidents « le bon vieux Delort » est paru dans le journal La Chanson, 2e année, numéro 20, 16 mai 1879, page 15.
↑Voir l'article sur sa soirée d'inauguration dans La Chanson, numéro 32, 19 décembre 1880, page 255, 1re colonne.
↑Gérard Simmat, La Vienne, 1900-1930, page 164 :… « trois sociétés de bigophones (Les Joyeux Pierrots de la Cueille, les Bigotphoneux de Montierneuf et les Bigotphoneux du Pont-Neuf). »
↑Déclaration au Journal officiel de la République française, 1953, page 10012 : « 28 octobre 1953. Déclaration à la Préfecture de la Vienne. Les Pierrots bigophoneux de la Cueille. But : venir en aide aux œuvres scolaires et aux vieux du quartier. Siège social: 3, faubourg de la Cueille, Poitiers. »
↑« La fanfare de Zout-zoui les Pinchettes est un groupe de joyeux musiciens au répertoire aussi varié que leurs instruments qui lance avec un sérieux comique des marches entraînantes et sonores, au risque de crever leur bigophone. » Extrait de la rubrique Pont-l'Évêque, Les Grandes Fêtes de Pâques, L'Ouest-Éclair, édition de Caen, 1er avril 1932, page 5, 2e colonne.
↑Une carte-postale figurant la Société de Bigophones, Pontivy, rue de Neulliac est passée en vente à Drouot, le 22 juin 2000, lot no 268, page 2 du catalogue.
↑Cette goguette existe durant au moins 34 ans et est célèbre à Rennes.
Rubrique Syndicats et sociétés, L'Ouest-Éclair, édition de Rennes, 21 décembre 1913, page 3, 5e colonne :
CHEZ LES COUPE-EAU. - A l'occasion de Noël la Société des Coupe-eau organise le 24 décembre, à 9 heures du soir, son 12e bal-réveillon, avec banquet à minuit, chez M. Gadby, aux Trois-Marches, faubourg d'Antrain.
L'article sur La Fête des fleurs, parue dans L'Ouest-Éclair, édition de Rennes, 16 mai 1921, page 3, nous apprend à la 4e colonne que le siège des Coupe-Eau se trouve rue Pont-aux-Foulons.
La vieille société bigophonique « Les Coupe-Eau », qui existe depuis 1900, prêtera son concours à la fête. On est donc assuré d'avoir de la gaité, car on sait que « Les Coupe-Eau » en ont à revendre.
↑« Aux défilés folkloriques de 1930 (Bigophonistes les Bons Enfants, Normands et Normandes 1830) se substituent bientôt des concerts plus classiques au Théâtre français de la place du Vieux-Marché voire en dehors du quartier »... Loïc Vadelorge, Rouen sous la IIIe République, politiques et pratiques culturelles, Presses universitaires de Rennes, 2005, page 159.
↑Roz-Landrieux, Fête annuelle du 15 août, L'Ouest-Éclair, 4 août 1938, page 9, 2e colonne. Une faute typographique attribue ici à cette société bigophonique de Roz-Landrieux dont les habitants sont les Rozéens et Rozéennes le nom de Gaîté Bigophonique Dozéenne.
↑Rubrique Saintes, L'Ouest-Éclair, 15 septembre 1928, page 5, 3e colonne.
↑Jean-Marie Mabillon, Les joyeux bigophones de Saint-Menges, Terres ardennaises, Histoire et géographie locales, no 60, octobre 1997, page 41, une ill. en noir.
↑Rubrique Pêle-mêle, Quartier des Ponts, L'Ouest-Éclair, édition du Maine-et-Loire, 16 octobre 1937, page 5, 2e colonne.
↑Voir à ce propos Jacques Vacher (1842 -1897), cet inconnu ; Chloé Dufour Le Caveau Stéphanois de 1883 à 1914 - Mémoire de master 1 d'histoire à l'université Lyon II, année 2006, conservé à la Bibliothèque des Archives municipales de Saint-Étienne - Série S : fonds privés, 2 S 323.
↑Mentionné dans une liste de sociétés artistiques et littéraires, avec la Lice chansonnière, le Caveau, dans L'Écho des jeunes, numéro 153, 11 janvier 1896.
↑Société bigophonique fondée en 1974 par Yvette et Michel Sismondini. Elle compte plus de 60 membres et anime la plupart des corsos et carnavals de la région. En 1987, la société abandonne les bigophones pour faire du théâtre. En 1989, elle change de nom pour devenir Les Baladins de Solliès-Toucas, modification déposée le 6 avril 1989 en préfecture. Source : Les Baladins de Solliès-Toucas : 20 ans sur les planches
↑La Fanfare de Bigophones de la Commune Libre de Béner, fondée en 1936, était dirigée par R. Fouret. Jacqueline Ménager, chapitre 1936 : création de la Société de la Commune Libre de Béner, page 3 de : Au commencement était... Benais, historique du quartier de Béner à Yvré-l'Évêque, ville voisine du Mans.
↑Puteaux (programme de la fête communale de Puteaux), La Presse, 27 avril 1920, page 4, 4e colonne.
↑La Société des Bigophones de Tharin est mentionnée dans L'Ouest-Éclair, 10 août 1927, page 7, 2e colonne.
↑Riccarton Fete, rubrique News of the day, The Press, volume LIII, numéro 9596, 10 décembre 1896, page 5, 3e colonne.