La réputation de la ville est associée à l'écrivain romantique François-René de Chateaubriand ainsi qu'à son château, réputé, selon le folklore, héberger le fantôme d'un chat[2]. Son surnom de « berceau du romantisme » est dû à l'écrivain qui a passé une partie de sa jeunesse au château : « L'ensemble du château, fièrement assis sur le rocher, — avec son étang et ses bois, l'église et les maisons de la petite ville qui l'entourent, la vallée qui s'ouvre devant lui et le vaste horizon de landes qui la termine, présente un caractère de grandeur mélancolique qui n'est point sans charmes »[3][source insuffisante].
La superficie de la commune est de 6 355 hectares ; son altitude varie de 29 à 120mètres[4]. Elle est ainsi la 9e ville la plus étendue du département.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[7]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Feins à 12 km à vol d'oiseau[9], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 816,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
Typologie
Au , Combourg est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle appartient à l'unité urbaine de Combourg[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (43,2 %), terres arables (33,7 %), prairies (13,4 %), forêts (5,4 %), zones urbanisées (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %), eaux continentales[Note 4] (0,2 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Combourg et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2021[19],[20].
Le logement à Combourg en 2021
Combourg
Ille-et-Vilaine
Parc immobilier total (en nombre d'habitations)
3 117
575 321
Part des résidences principales (en %)
89,1
86,4
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
3,7
7,2
Part des logements vacants (en %)
7,2
6,4
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %)
66,7
59,8
Part des ménages locataires de leur logement (en %)
32,3
39,1
Part des ménages logés à titre gratuit (en %)
1,0
1,1
Morphologie urbaine
Combourg dispose d'un plan local d'urbanisme (PLU) approuvé par délibération du conseil municipal du 13 novembre 2006 et révisé le 25 janvier 2017[21]. Il divise la commune en zones urbaines, agricoles ou naturelles.
La commune compte aussi une aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) dont le périmètre principal est constitué du centre ancien, de la vallée du Bourlidou, de l'étang de Combourg et de la vallée du Linon ainsi que des « coteaux parallèles aux vallées ». Des périmètres éclatés viennent s'y ajouter et comprend trois hameaux. Cette AVAP a été adoptée par délibération du conseil municipal du 13 décembre 2017.
Voies de communication et transports
Sur le plan routier, le territoire de la commune est traversé par la D 794 (Plancoët ↔ Vitré), la D 795 (Dol-de-Bretagne ↔ Tinténiac) et la D 796 (Combourg ↔ Tremblay).
La commune compte aussi une gare, construite entre 1860 et 1864 après l'arrivée du premier chemin de fer dans la commune en 1857. Des travaux de modernisation du bâtiment et de ses abords ont été entrepris entre 2012 et 2014 et menés conjointement par RFF, la SNCF et la région Bretagne.
En 2022, selon les chiffres de la compagnie nationale, 377 445 voyageurs ont fréquenté la gare de Combourg[22].
Noms de rues
De nombreux odonymes rappellent le passé de Combourg ou évoquent des personnalités ayant marqué la vie communale :
rue Valentin Bigué, caporal mort pour la France en 1915
Certaines voies ont changé de dénomination ces dernières années :
avenue de la Libération, anciennement avenue de la Gare
boulevard du Mail, anciennement boulevard du Nord
place Albert Parent, anciennement place des Halles
place des Déportés, anciennement place du Champ
place Saint-Gilduin, anciennement place de l'Église
Projets d'aménagements
Depuis , des travaux d'extension de la zone d’activité du Moulin-Madame sont entrepris par la communauté de communes[29].
Le quartier Saint-Joseph est en cours de réhabilitation et comprendra un pôle d’activités et de services (dont une pharmacie), des logements et la nouvelle gendarmerie[30], tandis qu'une réflexion est engagée sur le quartier Cœur de ville, situé entre le boulevard du Mail et la rue Notre-Dame. Un appel à projets est d'ailleurs lancé à ce sujet en mai 2024[31].
La commune de Combourg est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), inondations, tempêtes et grains, radon ou sismique (sismicité faible).
Elle est également exposée à deux risques technologiques : les transports de matières dangereuses et les ruptures de digues. Entre 1987 et 2001, quatre arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : deux pour des inondations et coulées de boue, un pour des inondations, coulées de boue et mouvements de terrain et un pour des tempêtes[33].
Toponymie
Combourg
Le nom de la localité est attesté sous les formes Comburn en 1030 - 1066, Combor en 1137, Comborn en 1151 et 1181, Comburno en 1183, Combor en 1192 et 1210, Combour en 1234[34].
L'hypothèse d’Albert Dauzat et Charles Rostaing, sur la base des travaux de Schmittlein, suggère l'emploi d'un nom de femme germanique de manière absolue : Humburg[is], avec romanisation de l'initiale en *Chom- > Com-[35]. Cependant, ils ne citent pas de formes anciennes, preuve qu'ils n'en connaissaient pas, formes d'ailleurs difficilement compatibles avec leur explication. En effet, les consonnes finales se prononçant encore au XIe - XIIe siècle, on écrit burc / borc [burk] « bourg », pas -burn / -born ou -bor comme c'est le cas pour les formes anciennes.
Ernest Nègre rejette implicitement cette hypothèse, en proposant un étymon roman *combour « brûlis, incendie », substantif des termes attestés en ancien français comburir, combourir « brûler » / combustible[36]. Cependant la plupart des formes les plus anciennes sont terminées par un -n (qui s'est régulièrement amuï par la suite cf. ancien français *forn > four; jorn > jour), à savoir Comborn-, Comburn- souvent avec une désinence latine fictive, ce qu'Ernest Nègre n'explique pas.
Il existe un Camborne, localité de Cornouaille britannique, région dont la toponymie ressemble à celle de la Bretagne en général. Elle est attestée sous les formes Camberon en 1182, Cambron en 1291, Camberoun, Cambron en 1309 qu’Ekwall(en) et à sa suite A. D. Mills expliquent par le brittonique (cornique) *cam ou *camm « courbé, tortueux » ou *camm (cf. gaulois cambo- « courbe, méandre »; vieil irlandais camb, camm; gallois camm et vieux breton camm « courbé, de travers » > breton kamm[37]) et possiblement bronn (breton bronn « sein, poitrine »)[38],[39], mot brittonique qui désigne le sein, la poitrine, d'où son sens topographique de « protubérance arrondie »[38]. Le sens global serait celui de « pente, protubérance arrondie dans une courbe de terrain »[38] ou « côte tortueuse »[39].
On note également dans le Limousin une famille de Comborn et une vicomté de Comborn, ainsi que le nom de commune Cambronne (Oise, Camberona vers 1020) qu’Albert Dauzat considère comme composé des éléments gaulois *cambo- « courbe », un suffixe -ar et onna « rivière »[35]. Xavier Delamarre ajoute à cambo- la signification de « méandre » (voir ci-dessus)[37]. Cependant, il distingue bien cet élément de Com- préfixe gaulois qui dénote la communauté, la relation, etc.[37] Il reconnaît com- dans le composé comberos « barrage de rivière » identique au composés insulaires : vieil irlandais commar, gallois cymer et breton kemper (> Quimper), mot à l'origine du latin médiéval combrus « abattis d'arbres », de l'ancien français combre « barrage sur une rivière », ainsi que ses dérivés en français moderne encombrer, décombres, etc.[37].
Remarque : la graphie actuelle, sur laquelle repose le gentilé des habitants, est certainement liée à l'attraction du mot français bourg[36], facilitée par la chûte régulière du [n] de -burn / -born en finale absolue après consonne (cf. forn > four, jorn> jour) : -bour et bourg sont devenus homophones, d'où l'ajout d'un g final dans la graphie officielle du toponyme Combour originel.
Microtoponymie : hameaux, lieux-dits, écarts
La plupart des microtoponymes sur le territoire de la commune sont d'origine romane, mais quelques-uns, plus anciens remontent au brittonique ou sont influencés par le brittonique, preuve que l'on y a parlé breton.
Brittoniques ou influencés par le brittonique
Tragonoux
Quelmé
Hélan
Trémoir
Riniac
Trémorin
Trémouard
Trémigon
Tréheuc
Trémaudan, etc.
Romans
La Gentière
La Rouérie
Le Loup Pendu (au Moyen Âge, on pendait le loup qui venait d’être abattu à un arbre, ceci avec un certain cérémonial).
La ville Tierce
Le Soudrais
La Madelaine
La Morandière « domaine de(s) Morand »
La Ville Guillaume « domaine rural de Guillaume »
Le Rocher Aoustin (d’Agustin, forme populaire d’Augustin)
Le Buet
La Boissière aux Lizions
Le Hautes Touches
Les Hauts Rochers, etc.
Histoire
Antiquité et Moyen Âge
Dès l'époque gallo-romaine, Combourg occupa une position stratégique et fut un village à l'activité artisanale intense, de nombreuses tuiles, des amphores, des traces de fourres à tuiles, furent retrouvées ainsi que des céramiques communes et sigillées. Un édifice gallo-romain a été détecté par prospection aérienne. Sur le terrain, des tegulae, des céramiques communes et sigillées avaient été recueillies. À ce lieu s'attache une légende de vieux monastère. Grâce à des datations archéomagnétiques effectuées sur des matériaux, la date de construction a pu être située entre 10 et 50 ap. J.-C. Les céramiques sigillées, expertisées, ont été datées entre le début du 1er et la fin du IIIe siècle apr. J.-C. avec, pour ces pièces importées, une probabilité maximale de fabrication pendant le dernier quart du Ier siècle apr. J.-C. Il subit les assauts dévastateurs des Vikings.
La paroisse primitive de Combourg appartient originellement au diocèse de Saint-Malo. Son territoire était plus grand que celui de la commune actuelle : entre les XIe et XIVe siècles elle fut démembrée successivement des finages de Trémeheuc (attestée en 1053), de Lanrigan (attestée en 1070) et de Lourmais (attestée en 1319)[40].
La seigneurie de Combourg fut créée par l'archevêque de Dol, Ginguéné ou Junkéné, en faveur de son frère cadet Riwallon de Dol. L'archevêque qui souhaitait donner à son église un protecteur laïque tout en dotant sa famille, comme c'était alors l'usage, fit bâtir à quatre lieues de Dol le château de Combourg qu'il confia à son frère avec de vastes domaines sous sa mouvance, soit une quinzaine de paroisses et douze fiefs de chevalerie.
En revanche, il lui imposa, ainsi qu'à ses successeurs, l'obligation de défendre les terres et sujets de l'église de Dol et de commander son ost. C'est pour cette raison que le sire de Combourg prit dans ses chartes le titre de signifer Sancti Samsonis (porte-enseigne de saint Samson).
La seigneurie de Combourg resta en possession des descendants de Riwallon jusqu'à la mort d'Yseult de Dol en 1197. Toutefois le fils qu'elle avait eu de son union avec Harsculf de Soligné (mort également en 1197) releva le nom de sa mère en devenant Jean III de Dol.
Au XIVème siècle, au cours de la guerre de Cent Ans, Arnoul d'Audrehem, qui réside à Pontorson, effectue une chevauchée jusqu'à Bécherel, alors occupé par les Anglais. Sur le chemin du retour, il est discrètement suivi par la garnison de Bécherel. Les troupes françaises font une halte à Combourg, et alors qu'ils se reposent, les troupiers anglais entrent dans la ville par surprise, tuent quelques hommes et font de nombreux prisonniers. Arnoul parvient à s'enfuir. Quelques jours plus tard, il est de retour à Combourg. La garnison de Bécherel l'apprend et s'avance, espérant renouveler le haut fait d'armes précédent, mais elle tombe dans une embuscade tendue par Bertrand du Guesclin, qui reçoit rapidement l'aide d'Arnoul. Une grande partie des Anglais sont massacrés et leur capitaine, Hugues de Calverly, est fait prisonnier[41].
Le , Jacques de Montjean, seigneur de Combourg confirme les privilèges de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet[42], au cours d'une assemblée du chapitre présidée par Tristan de Vendel.
La seigneurie de Combourg fut ensuite transmise par héritage aux familles de Châteaugiron, dit de Malestroit de Rieux, du Châtel, de Montjean, d'Acigné et enfin de Coëtquen. Ces derniers obtinrent que la seigneurie soit érigée en comté en 1575.
L'ultime héritière de cette famille, duchesse de Duras, vendit le comté et son château aux parents de Chateaubriand par contrat du .
La foire de l'Angevine et les autres foires
La foire de l'Angevine, qui a lieu sur la prairie du même nom le premier lundi de septembre, fut créée en 1547.
La foire de la mi-mai, qui vit le jour en 1623, perdure encore de nos jours.
La foire de La Queue-en-haut, qui se tenait le troisième lundi de décembre, a quant à elle disparue.
Le riche armateur malouin René-Auguste de Chateaubriand et son épouse Apolline de Bedée, parents de l'écrivain, acquirent le comté de Combourg, « fief féodal, avec droits, vassaux, et coutumes » du duc de Duras le , et s'y installèrent en mai 1777 avec leurs six enfants survivants (sur dix).
Leur fils cadet François-René de Chateaubriand (1768-1848) alors âgé de huit ans, y passa douze ans de sa jeunesse : « C'est dans les bois de Combourg que je suis devenu ce que je suis » écrira-t-il dans ses Mémoires d'outre-tombe.
Jusqu'au début du XXe siècle, les activités principales de Combourg étaient la beurrerie, la fromagerie, la fabrication de toiles à voiles en chanvre, de toiles de lin, la taille et le polissage du granit, la tannerie et la briqueterie.
Au mois de septembre 1815, à la suite de la chute du Premier Empire, Combourg est occupé par le 6ème corps de l'armée prussienne.
Un plan d'alignement, conduisant à la destruction de nombreuses maisons à pignon de la place centrale (actuelle place Albert Parent), est établi en 1845 et de nouvelles halles sont construites trois ans plus tard.
En 1857, le chemin de fer parvient à Combourg. En , la ville reçoit l'électricité. Le maire, Gervais Parent, avait donné le coup d'envoi de sa célébration au cours de la fête de la Bienfaisance le .
XXe siècle
Première Guerre mondiale
Au cours de la Première Guerre mondiale, le château fut transformé en hôpital militaire[44] et celui-ci fonctionna entre le et . Deux annexes furent aussi installées : la première, avenue de la Gare, dans la Maison Gallais (du au ) et la seconde au 1, rue de la Gare[45].
Plus de 200 Combourgeois perdirent la vie au cours de la Grande Guerre.
Les troupes allemandes entrent dans Combourg, qui n'est pas défendu, le .
En 1942, la Résistance commence à s'organiser dans la région de Combourg, grâce à Louis Pétri, responsable départemental du réseau de résistance Front national. Plusieurs membres de ce réseau (les trois frères Ernest, Eugène et Jean Gautier, Michel Bouillon, Jules Guihard, François Touzé, Jean Quemerais) sont arrêtés par les Allemands à la fin de l'année 1943, emprisonnés et torturés à Rennes, avant d'être déportés au Camp de concentration de Dachau. Certains résistants combourgeois sont libérés par le groupe Piétri de la prison du château de Vitré le , mais d'autres sont déportés dans le "train de la mort" du [47].
« Le , dans la matinée, les troupes américaines libéraient la ville de Combourg. Pendant que la population acclamait nos vaillantes troupes alliées, la Résistance s'occupait du nettoyage de la région. Le premier groupe, de son côté, partait à la recherche d'un train de prisonniers civils. […] La région de Combourg étant complètement libérée, le groupe de la Résistance combourgeoise se dirigea vers la cité malouine et contribua à sa libération.
Tandis que les Teutons fuyaient en hâte, les troupes américaines faisaient une entrée triomphale dans Combourg en liesse. Aux fleurs offertes par les enfants et les jeunes femmes, les soldats de la Grande Amérique, souriants et bons enfants, répondaient par un geste de la main, salut cordial et inlassable, et par des gâteries. Le dimanche suivant, le colonel de Chambron venait dire à la mairie, devant toute la petite ville assemblée, le programme de la France de demain et les applaudissements ne lui furent pas ménagés. Les jeunes de la Résistance et les gendarmes ont purgé le pays et capturé nombre de Boches qui se terraient aux alentours. »
Le , le président du RPR et futur chef de l'État Jacques Chirac rend une visite en soutien au candidat de l'UPF aux élections législatives de 1993, Yvon Jacob. À l'Espace Malouas, il prononce un discours où il expose son projet pour l'agriculture.
Le , un attentat revendiqué par les indépendantistes bretons de l'ARB est perpétré contre la Perception des Impôts.
XXIe siècle
Le , l'actrice et chanteuse franco-philippine Solenn Heussaff épouse Nico Bolzico, homme d'affaires argentin, à l'église Notre-Dame[51], la réception ayant lieu au château du Grand-Val[52],[53].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Combourg (en rouge) dans le canton de Combourg (en vert).
Depuis le , date de sa création, la commune appartient à la communauté de communes Bretagne Romantique dont il est la ville-centre. Cette intercommunalité a succédé à l'Association pour le Développement Economique du Combournais puis au SIVOM des cantons de Combourg, Tinténiac et Pleine-Fougères, fondé en mais réduit aux seuls cantons de Combourg et Tinténiac en , les communes du canton de Pleine-Fougères rejoignant alors le SIVOM du Pays côtier de la baie du Mont-Saint-Michel.
Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2022, Emmanuel Macron arrive largement en tête devant Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, ces trois candidats progressant par rapport au scrutin précédent. Au second tour, le président sortant remporte 65,73 % des suffrages exprimés face à la candidate du Rassemblement national. Aux élections législatives qui suivent, la députée socialiste sortante Claudia Rouaux (investie par la NUPES) arrive en tête au premier tour mais elle est talonnée par le candidat de la majorité présidentielle Christophe Martins. Dans la commune, c'est ce dernier qui remporte la majorité des suffrages lors du second tour de scrutin.
Lors des élections législatives anticipées de 2024, Claudia Rouaux est candidate à sa réélection sous l'étiquette du Nouveau Front populaire (NFP). Au premier tour, elle arrive en tête avec 34,03 % des voix devant Charlotte Faillé (EPR-HOR) et Virginie d'Orsanne (RN) qui recueillent respectivement 30,56 et 30,05 %. Au second tour, à l'issue d'une triangulaire, la députée sortante et candidate socialiste demeure en première position avec 37,08 % tandis que Virginie d'Orsanne dépasse de peu Charlotte Faillé (31,76 contre 31,16 %).
Frise chronologique de la succession des maires de Combourg (XXe et XXIe siècles)
Finances locales
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2018)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Combourg s'établit à 6 790 940 € en dépenses et 9 158 460 € en recettes :
les dépenses se répartissent en 3 665 260 € de charges de fonctionnement et 3 125 680 € d'emplois d'investissement ;
les recettes proviennent des 5 735 740 € de produits de fonctionnement et de 3 422 720 € de ressources d'investissement.
G0a - Évolution de la section fonctionnement de Combourg
Valeurs en million d'euros (M€) Combourg, Valeur totale : Produits Charges
G0b - Évolution de la section investissement de Combourg
Valeurs en million d'euros (M€) Combourg, Valeur totale : Emplois Ressources
Pour Combourg en 2018, la section de fonctionnement[Note 7] se répartit en 3 665 260 € de charges (610 € par habitant) pour 5 735 740 € de produits (954 € par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 2 070 480 € (345 € par habitant) :
le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 8] pour une valeur totale de 1 967 000 € (54 %), soit 327 € par habitant, ratio inférieur de 38 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (530 € par habitant). Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio augmente de façon continue de 290 € à 327 € par habitant. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 9] pour 23 %, des subventions versées[Note 10] pour 8 %, des charges financières[Note 11] pour des sommes plus faibles et finalement celui des contingents[Note 12] pour des sommes inférieures à 1 % ;
la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 13] pour 2 182 000 € (38 %), soit 363 € par habitant, ratio inférieur de 26 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (488 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 353 € par habitant en 2014 et un maximum de 363 € par habitant en 2015. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 14] pour 26 % et des autres impôts[Note 15] pour 8 %.
La dotation globale de fonctionnement (DGF) a été perçue à hauteur de 1 625 562 € en 2020 soit une augmentation de 3,56 %.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Combourg. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2020 :
Depuis 1993, la commune est jumelée avec la ville allemande de Waldmünchen (Bavière) où François-René de Chateaubriand a fait une halte au cours de son périple en Europe. La charte de jumelage a été cosignée par les maires André Belliard et Dieter Aumüller[62].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[64].
En 2021, la commune comptait 6 203 habitants[Note 16], en évolution de +5,82 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,3 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 3 008 hommes pour 3 195 femmes, soit un taux de 51,5 % de femmes, très légèrement supérieur au taux départemental (51,18 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[67]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
3,3
9,2
75-89 ans
12,6
18,2
60-74 ans
20,1
19,9
45-59 ans
18,5
16,9
30-44 ans
17,2
15,4
15-29 ans
12,3
19,2
0-14 ans
16,1
Pyramide des âges du département d'Ille-et-Vilaine en 2021 en pourcentage[68]
Par rapport à 2010, on observe à Combourg une diminution de la part des agriculteurs exploitants (PCS 1), des cadres et professions intellectuelles supérieures (PCS 3), des employés (PCS 5) et des ouvriers (PCS 6), cette baisse étant plus marquée pour les deux dernières catégories, passant de 15 à 13,9 % pour la PCS 5 et de 13,6 à 12,7 % pour la PCS 6. À l'inverse, toutes les autres catégories sont en progression, celle des retraités étant toujours la plus importante (mais restant stable avec -0,1 point), avec un taux largement supérieur à la moyenne départementale.
Population de 15 ans ou plus en 2021 selon la catégorie socioprofessionnelle[69]
Combourg
Ille-et-Vilaine
Nb.
%
Nb.
%
Agriculteurs exploitants
79
1,5
8 797
1,0
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise
187
3,7
30 468
3,4
Cadres et professions intellectuelles supérieures
383
7,5
101 286
11,2
Professions intermédiaires
779
15,3
141 409
15,6
Employés
705
13,9
135 414
15,0
Ouvriers
646
12,7
112 656
12,5
Retraités
1 668
32,8
229 534
25,4
Autres personnes sans activité professionnelle
638
12,6
144 033
15,9
Ensemble
5 086
100,0
903 597
100,0
Sources : Insee, RP2010, RP2015 et RP2021, exploitations complémentaires, géographie au .
Le château de Combourg est ouvert à la visite. Avec 30 000 visiteurs en 2021, il est le troisième château le plus fréquenté en Ille-et-Vilaine derrière ceux de Fougères et de Vitré[73].
Bureau d'information touristique (BIT)
Camping municipal Le Vieux Châtel
Circuits vélotouristiques (4 circuits balisés au départ et à l'arrivée de Combourg)
Clinique Saint-Joseph (1954). Elle fait place à un hôpital construit en 1876 par l'abbé Delafosse. L'établissement a été déplacé sur le site des Rivières et inauguré en septembre 2013[75]. Labellisée hôpital de proximité en janvier 2023, elle accueille par ailleurs une unité de soins non programmés depuis octobre 2023.
Centre d'incendie et de secours (2008). Anciennement situé boulevard du Mail, la caserne a été déplacée avenue du Général de Gaulle.
Le patrimoine culturel de la commune de Combourg a fait l'objet d'un inventaire général. Claude Quillivic est l'auteur de la notice le relatant en 2001. Elle a été réalisée en deux temps. 754 édicules, édifices ou ensemble bâtis, ont fait l'objet d'une notice descriptive, dont 91 ouvrages relativement exceptionnels. Le tiers des édifices datent des XVIe siècle et XVIIe siècle.
le château de Combourg, édifié aux XIe et XVe siècles et remanié au XIXe siècle. François-René de Chateaubriand y passa une partie de son enfance et l'évoqua dans ses Mémoires d'outre-tombe. Le château a été inscrit par arrêté du 15 décembre 1926 et certaines parties ont été classées par arrêté du 2 août 1966 ; le site est classé par arrêté du 27 juin 1945[78] ;
le manoir du Grand Trémaudan, fondé par la famille de Trémaudan, dont le grand logis date de 1630 et des parties datent des XVe et XVIe siècles. Il a été inscrit par arrêté du 26 septembre 2005[79] ;
la maison de la Lanterne, édifiée en 1575 à l'emplacement d’une maison fortifiée. Elle a été inscrite par arrêté du 6 mai 1966[80]. Construite par Perrine Jonchée. Cette maison est aussi nommée hôtel Trémaudan ou maison de la Tourelle. Elle a été restaurée en 1968.
Le château de Combourg.
Le manoir du Grand Trémaudan.
La maison de la Lanterne.
Autres édifices
Statue de Chateaubriand, sculptée en 1930 dans un bloc de pierre grise de Pouillenay, par Alphonse Camille Terroir, Grand prix de Rome. Posée sur un socle de granit local, sur la place du même nom. Au dos de la statue, on peut voir une lampe à huile et des étoiles gravées, symboles de la Connaissance et de l'Immortalité, en hommage à l'académicien que fut Chateaubriand.
Mairie, édifiée entre 1906 et 1907 par l'architecte Édmond Pariset
Hôtel de La Bannière (ancienne auberge détruite en partie pour cause d'alignement en 1972)
Tour du Pendu (XVIe siècle), qui doit son nom à une légende tragique.
Vide coupe-feu, sur la place Albert-Parent, date des XVIe siècle et XVIIe siècle
Maison du XVIe siècle, rue des Princes, au bourg
Maison du Tambour de Ville. Elle fut restaurée au XXe siècle
Maison de 1650 au 10 rue Notre-Dame (ancienne mairie de 1848 à 1906)
Maison des Trois Compères, au bourg, face à l'Eglise.
Maison de la Noë, au bourg.
Maison du XVIIIe siècle, au Coudray
Maison du Temple, ancien établissement protestant, au bourg, détruite.
Maison des Templiers (XVIe siècle), située rue Chateaubriand. A l'origine, elle dépendait de la commanderie du Temple de La Guerche et relevait de l'ordre des Templiers.
Relais des Princes (XVIe siècle), ancien relais de poste devenu auberge. Maison à pans de bois. Ce relais de poste était à l'origine dotée d'une réserve de quatre voitures, la localité formant un nœud routier au carrefour des routes royales Fougères-Dinan et Saint-Malo - Rennes par Dol et Hédé. La poste céda la place au transport des voyageurs par diligence ; plus tard, ce fut l'apparition des pataches, des carrioles, des breaks, des omnibus et enfin du cheval-vapeur. Les écuries du Relais des Princes ont abrité des chevaux jusqu'à la fin du XIXe siècle. La maison devint célèbre lorsque le marquis de Coulanges, cousin de madame de Sévigné et bon vivant, l'adopta comme rendez-vous de chasse.
Foyer municipal, construit entre 1936 et 1939 par l'architecte Yves Hémar. Dans les années 1960, le bâtiment devient cinéma sous le nom « Le Royal » et est aujourd'hui désaffecté.
Maison de bienfaisance, qui accueillait les pauvres au XIXe siècle.
Place Chateaubriand (ancienne place de l'Hôpital). Il n'y reste de la chapelle Saint-Sébastien qu'une statue de sainte Appoline, dans une niche de ce qui est aujourd'hui la façade de l'hôtel du Lac. Cette place fut longtemps animée par le marché aux bestiaux, comme en témoignent les nombreux anneaux fichés dans le mur d'enceinte du château.
La mairie dans les années 1910.
La maison du Tambour de Ville.
La maison des Templiers.
La maison du Pendu.
Le Relais des Princes.
Ancien foyer municipal et cinéma « Le Royal ».
L'Église Notre-Dame.
L'allée couverte de Chevrot.
Moulins
Moulin du Château, moulin à eau sous la chaussée de l'étang et de la place Chateaubriand actuellement en ruines.
Moulin de Trémignon
Moulin du Bas-Bourg-Neuf
Manoirs et châteaux
Château de Lanrigan (fin du XVe siècle ou début du XVIe siècle), près de Combourg. Bâtisse mêlant le style flamboyant et Renaissance. Visible de la route, cette propriété privée ne se visite pas.
Château de la Bouteillerie, sur la route de Meillac Deux pavillons flanqués chacun d'une tourelle, dont l'un sert de chapelle. L'ensemble fut restauré au XIXe siècle par Louis François Fournier d’Allérac. Cette seigneurie jouissait du droit de Haute Justice.
Manoir de la Reinais, XVe siècle, situé route de Lanhélin. Il était autrefois pourvu d'une chapelle privée dont est conservée une statue en bois de la Sainte-Trinité. En 1429, il était la propriété du seigneur de Melesse, en 1621 de Charlotte Le Vassal et en 1706 de René de Vaucouleurs.
Manoir de Vauluisant, sur la route de Dingé. Il appartenait en 1429 à la famille du Gué. Reconstruit en 1867 par Joseph Guynemer de la Hailandière.
Château de Trémigon : Félicité Lamennais rachète en 1821 l’ancien manoir, qu’il cède rapidement à son beau frère Ange Blaize de Maisonneuve. Ce dernier y fait bâtir le château ainsi que la chapelle, bénite par Jean-Marie de La Mennais. L'auteur de "Paroles d'un Croyant" séjourne souvent à Trémigon. La propriété est ensuite cédée par la famille en 1865 et son propriétaire suivant lui donne son aspect actuel, notamment en agrandissant le parc qui borde un des étangs. Cette propriété romantique est privée et ne se visite pas.
Longère du Tertre-Odye, XVIIe siècle, typique de l'architecture rurale du pays Combournais, sa porte arrondie est moulurée à sabot. Elle possède une porte double dont l'une est transformée en fenêtre. On y trouve les ruines de la Maison des Sorciers et la Lande des Lutins.
Manoir de Triandin, sur la route de Dingé. Il appartenait en 1428 à la famille Callouët.
Manoir de Villeneuve-Malabry, sur la route de Lanhélin. Semble avoir été une léproserie au bord de la Lande de la Chapelle.
Manoir du Grand-Val, route de Dingé, reconstruit récemment. Il conserve une chapelle de 1714. Ses propriétaires en 1429 sont les du Val, puis les Morin, sieurs du Planty en 1714.
Édifices religieux
Église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption, construite entre 1859 et 1887 sur les plans de Charles Langlois, puis sur ceux d'Arthur Regnault. La restauration des vitraux, réalisée par les Ateliers Helmbold, commença en 2007 et se termina en 2009. S'y trouvent également la chapelle seigneuriale et les pierres tombales du comte Geoffroy de Chateaubriand (1828-1889) et de sa seconde épouse, la comtesse de la Rochetaillée. Une partie des reliques de saint Gilduin est placée sous l'auteur de cette chapelle. Le comte Geoffroy de Chateaubriand, petit-neveu de François-René de Chateaubriand, est l'auteur d'une statue de saint Gilduin.
Prieuré de la Sainte-Trinité, ancien prieuré de bénédictins, XVIe siècle et XVIIe siècle
Ancienne chapelle frairienne (Frairie= fête patronale d'un village). Située au village de Tramel, elle n'existe plus de nos jours.
Petit Patrimoine : Liste non exhaustive : 60 croix monumentales et de chemins, nombreuses fontaines, nombreuses statues de saints
Fontaine de Margatte, en bordure de la route de Saint-Léger
Fontaine de Saint-Lunaire et croix de Saint-Lunaire, dans le bourg on y conduisait jadis les enfants souffrant de maladies des yeux, disparues.
Croix à la Ville Guillaume datant de 1626.
Croix de l'étang : croix de 1720, provenant de Landran près de Trémeheuc. Elle remplaça en 1979 un calvaire monumental. Son inscription est tronquée et comportait à l'origine le nom de Mathurin Jourdan, famille de Trémeheuc. Elle porte en plus les lettres : IHS.
Sites archéologiques
Allée couverte de Chevrot : des armes et des outils en pierre polie furent découverts près de ce site en bordure de Chevrot.
Dolmen de Chevrot, ruiné, situé dans le champ de la Pierre.
Menhir de La Butte, mégalithe christianisé
Tumulus du Tertre, entouré d'un fossé, sur la route de Dingé
Voie romaine, allant de Jublains (Neodunum-Mayenne) à Corseul (Fanum Martis dans les Côtes-d'Armor) et rejoignant Carhaix (Vorginum dans le Finistère) et passant au sud de Combourg, à proximité de Vieux-Châtel et des mottes castrales des Vieux-Châteaux.
Vicus gallo-romain près des Cinq-Chemins, datant des IIe siècle et IIIe siècle
Mottes castrales du Vieux Chatel, du Tertre, de Saint-Mahé
Patrimoine naturel
Du point de vue de la richesse de la flore, Combourg compte parmi les communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 545 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 41 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 18 taxons protégés et 33 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[81].
Logotype de la Ville de Combourg : le château de Combourg surplombe deux vagues, une bleue et une verte, sous lequel est écrit « Combourg » en lettres gris foncé. Souhaitant moderniser son image et affirmer son identité, la ville de Combourg a demandé à son service communication de proposer plusieurs logos. Le logo choisi a ainsi été dévoilé lors de la cérémonie des vœux du maire le 8 janvier 2016[83].
Un timbre postal, d'une valeur faciale de 18 francs, représentant le château et François-René de Chateaubriand a été émis en 1948 pour le centenaire de la mort de l'écrivain[84].
Jean-Claude Plumerault, Essai historique sur le prieuré de la Sainte-Trinité de Combourg, 120 pages, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 1031).
Joseph Gastard, Combourg. Le passé, la ville et le château, Chateaubriand à Combourg, Rennes Imprimerie Oberthur, 1929.
Amédée-Aimé Guillotin de Corson Combourg son histoire-Châteaubriand, L'amateur Averti La Découvrance, Rennes (1994) (ISBN2-910--452-11-5)
Collectif, Le Patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine, Paris, éd. Flohic, 2000, 2 vol. (Le Patrimoine des communes de France)
Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Nelle éd. (1778-1780) rev. & augm. Rennes: Molliex, 1845, t.I; p. 193-195.
Robert Guillautel, Combourg au Moyen Âge et dans les Temps modernes, dans Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Saint-Malo, 1972.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[54].
↑La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
↑Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
↑Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
↑Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
↑Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
↑Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bErnest Nègre, Toponymie générale de la France. ..., Volume 2., Librairie Droz 1991. p. 1116.
↑ abc et dXavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Arles/impr. en Lituanie, Éditions Errance, , 440 p., p. 99-100-122
↑ ab et cEilert Ekwall, Concise Oxford Dictionary of English Place-Names, fourth edition, Oxford University Press, Oxford, 1960
↑ a et bA. D. Mills, A Dictionary of British Place Names, Oxford University Press, 2011, p. 137 [2]
↑Martin Blumenson (trad. de l'anglais), La libération : L'histoire officielle américaine, Condé-sur-Noireau, Charles Corlet éditions, , 1021 p. (ISBN2-85480-434-1), p. 528.
↑« Solenn Heussaff, Nico Bolzico marry in France », Rappler, (lire en ligne, consulté le )
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
↑Sans délégations depuis octobre 2024 : « Le vice-président de Bretagne romantique, Joël Le Besco, démis de ses fonctions », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
Documents du cadastre: Tableau d'assemblage des feuilles cadastrales de la commune de Combourg, par Naylies géomètre en chef (s.d.) échelle 1/20000e (A. D. d'Ille-et-Vilaine)
Carte de la France, feuille 128, Dinan, plan réalisé sous la direction de César-François Cassinide Thury, levé vers 1783 à l'échelle de 1 ligne pour 100 toises (environ 1/86 400) A.D. d'Ille-et-Vilaine)