Le boulevard du Docteur-Jules-Pouget également nommé boulevard Jules-Pouget est une voie du Touquet-Paris-Plage dans le département du Pas-de-Calais.
Cette voie s'appelait anciennement boulevard de la Mer, c'est la dernière voie de circulation avant la digue, puis la plage.
Elle est renommée et inaugurée en 1974, pour rendre hommage au docteur Jules Pouget, médecin de formation et maire entre 1934 et 1963[e 1],[e 2],[e 3], dix ans après sa mort.
Ce boulevard étant la dernière voie de circulation avant la plage, les habitations ne sont situées que du côté impair.
Les premières constructions, appelées « chalets » étaient en bois. Puis des villas les ont remplacés. À partir du début des années 1960, de grands immeubles — d'une hauteur uniforme de 30 mètres[1] — ont petit à petit remplacé les villas.
Côté impair
1-3-5 - Immeuble Le Grand Large construit en 1991. Cet immeuble comprend 78 appartements en copropriété[RNC 1].
Intersection avec la rue des Dunes
à l'angle, immeuble. Commerce au rez-de-chaussée : restaurant « Tooktook »[2].
9 - immeuble Le Pacific[2], façade couverte de carreaux de couleur orange, construit en 1969. Cet immeuble comprend 35 appartements en copropriété[RNC 2].
11-13 - villa Les Pêcheries[2] construite sur les plans de l'architecte Louis Cordonnier et « fortement modifiée » depuis[b 1]. Cette villa comprend 9 appartements en copropriété[RNC 3].
Intersection avec la rue Joseph Duboc
15 à 23 - ensemble de cinq villas construites en 1908 sur les plans de l'architecte Anatole Bienaimé[b 2] :
15-17-19 : ensemble de trois villas, en mauvais état en 2024. Ces trois villas Les Naïades[2], Les Néréides, Les Dryades[2], sises aux no 15, 17 et 19, ont été construites en 1908 sur les plans de l'architecte Anatole Bienaimé pour M. et Mme Louis Hubinet. Cette dernière[2], passionnée par la mythologie, choisit les noms. Ces villas sont recensées à l'inventaire général du patrimoine culturel[3].
25 - résidence Buthine comprenant 9 appartements en copropriété[RNC 4].
27 - villa
(entrée au n°1 de la rue d'Etaples) villa Mathilda[2].
Intersection avec la rue d'Étaples
29 - immeuble Aquilon[2]. Cet immeuble, construit en 1990[I 1] comprend 29 appartements en copropriété[RNC 5].
31 - immeuble Les Clefs de la mer[2] construit en 1987. Cet immeuble comprend 32 appartements en copropriété[RNC 6].
33 (entrée au 1, rue Léon Garet) immeuble Le Saint-James[2]. Cet immeuble comprend 14 appartements en copropriété[RNC 7].
Intersection avec la rue Léon Garet
(entrée au 2, rue Léon Garet) Résidence Scampolo[2].Cette résidence est la réhabilitaion de l'hôtel Scampolo, construit dans les années 1920 par l'Entreprise Delcourt Frères, il s’est aussi, pendant un certain temps, appelé Régina.
35 - villa Miraflor[2] sur 4 niveaux, peinte en blanc, constituée de 4 appartements en copropriété[RNC 8].
43 - villa Bonne Hôtesse[2] construite sur les plans de l'architecte Albert Pouthier[b 3] en 1922[I 2]. Cette villa comprend 6 appartements en copropriété[RNC 9].
45 - villa peinte en gris.
47 - villa peinte en jaune.
Intersection avec la rue de Bruxelles
49 - villa Tom Pouce[2] peinte en jaune. Elle a remplacée la villa ""Saint-Georges construite en 1885 pour l'Étaploise Mme Géneau-Lens[f 1].
51-53-55 - ensemble de trois villas, construites en 1904 pour M. Defer, Parisien, conseiller municipal, négociant en vins[f 1] :
57 - résidence Azur[2] peinte en gris clair, construite à la place de la villa Suzanne construite en 1887 pour la famille Garet[f 1]. Cet immeuble comprend 40 appartements en copropriété[RNC 10].
59 - résidence Marina[2], construite en 1970[I 3] à la place de la villa Marine construite en 1888[f 1]. La façade est partiellement couverte de carreaux de couleur bleu roi. Cet immeuble comprend 21 appartements en copropriété[RNC 11].
(entrée rue Saint-Jean) immeuble Eldorado en angle, construit en 1976 à la place de la villa Saint-Jean construite en 1885[f 1] pour Jules de Beaumont,
avoué près le tribunal civil de Montreuil-sur-Mer. C'est dans cette villa qu'a séjourné en , l'agent du renseignement français, Louise de Bettignies (1880-1918) avec sa mère. De destructions en reconstructions, une plaque commémorative est toujours apposée à l'angle nord-est de la rue Saint-Jean et du boulevard du Docteur Jules-Pouget, on peut y lire : « Louise de Bettignies, en septembre 1915, a vécu, ici, villa Saint-Jean, ses derniers jours heureux »[4]. Cet immeuble comprend 37 appartements en copropriété[RNC 12].
Intersection avec la rue Saint-Jean
63 - immeuble Arcadia[2]. construit en 1974. Commerces au rez-de-chaussée : Decathlon et MobilBoard. Cet immeuble comprend 47 appartements en copropriété[RNC 13].
65 - villa
67 - villa, façade en brique.
69 - villa Stormy Weather aménagée depuis 1959 en huit appartements en copropriété[RNC 14].
- immeuble 4 niveaux.
(entrée au 1, rue Saint-Louis) immeuble Nevada[2] construit en 1973. Cet immeuble comprend 23 appartements en copropriété[RNC 15].
Intersection avec la rue Saint-Louis
(entrée au 2, rue Saint-Louis) - Résidence de la Mer, immeuble construit en 1976 à la place de l'hôtel de la Mer, celui-ci ayant succédé en 1956 au Grand-Hôtel, premier grand hôtel de luxe construit à Paris-Plage qui avait succédé à l'imposant établissement de bois construit en 1886[f 2]. Cet immeuble comprend 185 appartements en copropriété[RNC 16].
73 - immeuble La Caravelle[2] construit en 1960. Cet immeuble comprend 30 appartements en copropriété[RNC 17].
75 - immeuble Le Concorde[2] construit en 1968[I 4]. Cet immeuble comprend 19 appartements en copropriété[RNC 18].
77 - immeuble Les Dauphins[2] construit en 1969. et immeuble comprend 25 appartements en copropriété[RNC 19].
79 - (entrée au n°1-3 rue Raymond-Lens) immeuble Grand Voile[2]. construit en 2019. Cet immeuble comprend 10 appartements en copropriété[RNC 20].
Intersection avec la rue Raymond-Lens
81 - résidence L'Ouragan[2],[5], dont la construction a été terminée en 1985[RNC 21] à la place de la villa L'Ouragan construite pour la famille Watine en 1898 sur les plans de l'architecte Paul Ridoux[6]. « Évacué pour cause d'amiante »[7], l'immeuble est « prisonnier d’un imposant échafaudage »[8]. En 2021, après quatre ans de procédures, « l’immeuble Ouragan n’est pas près d’être libéré de son encombrant échafaudage »[9]. Les échafaudages ont été retirés fin 2023. L'immeuble en copropriété comprend 41 appartements[RNC 21].
83 - immeuble La Bourrasque[2] construit en 1992[I 5]. Cet immeuble comprend 25 appartements en copropriété[RNC 22].
87 - immeuble Le Royal[2], construit en 2003[I 6] sur les plans de l'architecte Patrick Vanhems, à la place de la villa Le Royal[10]. Cet immeuble comprend 24 appartements en copropriété[RNC 23].
Intersection avec la rue Saint-Amand
(entrée rue Saint-Amand) immeuble Le Pélican[2], construit en 1972[I 7] à la place de la villa Le Pélican construite en 1890[11]. Cet immeuble comprend 26 appartements en copropriété[RNC 24].
93 - immeuble L'Eau vive[2] construit en 1958[I 8]. Cet immeuble comprend 10 appartements en copropriété[RNC 25].
95 - immeuble Dolce Vita[2] construit en 1961. Cet immeuble comprend 25 appartements en copropriété[RNC 26].
97 - immeuble Sagabay[2] construit en 1978 sur les plans de l'architecte Pierre Krick[1]. Cet immeuble comprend 30 appartements en copropriété[RNC 27].
99 - immeuble Fontainebleau I[2] construit en 1991. Cet immeuble comprend 78 appartements en copropriété[RNC 28].
immeuble Fontainebleau II[2]. Commerce au rez-de-chaussée : Sergic.
Intersection avec la rue de la Paix
la villa Saint-Augustin, Thalassa, Phébus et Borée[2], sise à l'angle de la rue de la Paix (no 2) et du boulevard Jules-Pouget (no 103, 105 et 105 bis), a été construite en pierre de Marquise, en 1897 sur les plans de l'architecte polonais naturalisé français Ladislas Gasiorowski pour Augustin Legay (d'Arras)[b 4]. Elle constitue alors « ce qu’il y a de plus grandiose et de plus magnifique »[d 1]. La statue de Saint-Augustin est tombée de son socle lors des bombardements de juin 1944[12] et n'a pas été remontée. Cette villa (façades, toitures) est inscrite au titre des monuments historiques depuis le .
107-109-111 - ensemble de trois villas La Vedette[2], la Vigie[2], l’Étrave'[2] représentatives des premières constructions de la digue car elles reprennent exactement la forme des premiers chalets en bois construits en 1883[13].
(entrée au 2, rue Jean-Monnet), immeuble Summertime, construit en 1973, en cours de ravalement en 2024. Cet immeuble comprend 22 appartements en copropriété[RNC 29].
119 - immeuble Rayon vert peint en bleu, construit en 1968. Cet immeuble comprend 18 appartements en copropriété[RNC 30].
121 - résidence Lungo Mare[2] de couleur orange, construit en 1974. Cet immeuble comprend 26 appartements en copropriété[RNC 31].
127 - immeuble Gulf Stream[2] blanc construit en 1987. Cet immeuble comprend 69 appartements en copropriété[RNC 32].
résidence Marie-Antoinette[2], construite en 1975[I 9], façade couverte de carreaux de couleur orange.
Intersection avec la rue des Oyats
131 - résidence La Potinière[2], construite en 1973[I 10]. Cette villa comprend 82 appartements en copropriété[RNC 33].
149 (entrée au 176, rue de Paris) - villa La Marivole[2], construite sur les plans de l'architecte Arsène Bical[b 6]. Elle est aménagée en dix appartements depuis 1986[RNC 35].
Elle est démolie dans les années 1980 pour laisser la place en 1985 à un parc d'attractions nautiques, l'Aqualud, qui ne conserve que le plongeoir de l'architecte Louis Quételart. En 2024, la municipalité présente un projet de rénovation de la digue, incluant le plongeoir.
↑Société Académique du Touquet-Paris-Plage, Le Touquet-Paris-Plage 1912-2012 un siècle d'histoire, Le Touquet-Paris-Plage, Les Écrits du Nord Éditions Henry, , 226 p. (ISBN978-2-917698-93-8), page 20 écrits de Jacques Garet.