Raymond LensRaymond Lens
Raymond Lens, né le à Neuville-sous-Montreuil et mort le à Étaples, est un géomètre-topographe français. Il établit les plans du premier lotissement de Paris-Plage. BiographieEnfance et formationAntoine Nicolas Raymond Lens naît le à Neuville-sous-Montreuil du mariage de Charles Antoine Simon, arpenteur et de Marie Florentine Dusautoir[1]. En , Raymond Lens incorpore l'armée, puis, à partir de 1830, il participe, entre autres, à la prise d'Alger. Après sept ans, il est libéré en , avec les galons de maréchal des logis chef[2]. Vie de famille
Ils habitent rue du Rivage à Étaples. En retraite, il se consacre à sa passion pour la collection d'oiseaux et en naturalise plus de 800[2]. Parcours professionnelEn , Raymond Lens entre aux Ponts et Chaussées, il est rapidement nommé conducteur auxiliaire, puis conducteur de deuxième classe au bout de deux ans, puis de première classe, le . De 1856 à 1864, il réalise un travail énorme en établissant le plan de la ville de Boulogne-sur-Mer, ce qui lui vaut d'être classé parmi les meilleures fonctionnaires de son administration[2]. À Paris-PlageDe 1848 à 1852, à Paris-Plage, Raymond Lens dirige les travaux de la construction des deux phares du Touquet. Tous les travaux topographiques de Paris-Plage de Raymond Lens furent offerts par la famille de Raymond Lens, après sa mort, à Joseph-Louis Sanguet, qui en fit la demande, pour s'en inspirer et continuer le travail commencé, pour la partie forêt, à l'est du Boulevard Daloz, pour John Whitley de la société Touquet Syndicate Ltd. Le , il est nommé conducteur principal des Ponts et Chaussées. Il prend sa retraite en 1879. En 1880, sollicité par Alphonse Daloz, il établit les plans du premier lotissement de Paris-Plage, à l'ouest du boulevard Daloz. Ce premier lotissement est admirablement compris car il est de suite adapté aux exigences atmosphériques. Il a souvent été critiqué le manque de largeurs des rues. il est difficile d'opérer différemment, dans un espace totalement dénudé ; où la tempête sévit souvent ; où l'abri est la première condition d'habitation. D'ailleurs, il est à remarquer que les rues parallèles à la rue de Paris deviennent plus larges au fur et à mesure qu'on se rapproche de la forêt ; car là on n'éprouve déjà plus autant le vent du large. Une fois, l'endroit des chaussées établies, il imagine un système, devenu la règle, pour établir les routes en plein sable. Sur un fond nivelé, on jette des branchages très serré jusqu'à masquer le sable, on étale une couche épaisse de craie, qu'on écrase avec un rouleau compresseur, tout en mouillant fortement, le tout recouvert d'une légère couche de sable, pour former un amalgame résistant. Plus tard, on les recouvre de silex pour en faire d'excellentes chaussées. Les travaux furent terminés exactement le [2]. MortRaymond Lens meurt à Étaples le , à l'âge de 79 ans[7]. Le président du Tribunal civil de Montreuil, dans son discours prononcé lors de ses obsèques, a dit de lui
HommageAlphonse Daloz, pour lui témoigner sa reconnaissance, lui donne une rue à son nom au Touquet-Paris-Plage[2],[a]. Articles connexes
Notes et référencesNotesRéférences
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