Louis Pigault de Beaupré

Louis Pigault de Beaupré, né le à Boulogne-sur-Mer et mort le dans le 16e arrondissement de Paris, est un ingénieur des ponts et chaussées et archéologue français.

Biographie

Enfance et formation

Louis Antoine Gaspard Pigault de Beaupré naît le , à Boulogne-sur-Mer dans le département du Pas-de-Calais, du mariage d’Alexandre Louis Erard Henry Pigault de Beaupré, propriétaire à Calais, capitaine adjoint à l’état major de la garde nationale de Calais, décoré du Lys, et de Marguerite Antoinette Félicité Libert[1].

Il a le titre de comte par un bref du Souverain Pontife Pie IX, en date du [2].

Il est admis à l’école polytechnique et obtient son diplôme ingénieur X 1835. Il entre au service des Ponts-et-Chaussées en 1837[3].

Famille

Louis Pigault de Beaupré épouse Louise Céline Buffin (1832-1906), à Tournai en Belgique, le . Ils ont deux fils, Erard Louis Désiré, comte, et Albert Charles Henri Achille (1856-1936), vicomte[4],[5].

Carrière professionnelle

En 1841, Louis Pigault de Beaupré est aspirant ingénieur attaché au service du port militaire de Cherbourg, chargé dans le département de la Manche, du service des rivières et des marais du Cotentin[6],[7].

En 1871, il participe à la souscription pour la reconstruction du palais et des bureaux de la Légion d'honneur[8].

Réalisations

Louis Pigault de Beaupré réalise :

  • Les deux phares du Touquet, inaugurés en 1852, après de nombreux naufrages relayés par la presse, pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur la dangerosité de l’endroit, ils décident en 1845 de la construction de deux phares. Les travaux sont dirigés par M. Pigault de Beaupré, ingénieur des ponts et chaussées. Ces deux phares sont détruits, pendant la Seconde Guerre mondiale, par l'armée allemande en 1944 lorsqu'elle quitte la commune[9].
  • La voie de communication du col du Somport, sur la route d’Urdos a Jaca est élevée au col du Somport (1 640 mètres, frontière franco-espagnole) une pyramide qui rappelle que les travaux de cette voie de communication ont été exécutés sous la direction de Pigault de Beaupré[2].

Mort

Louis Pigault de Beaupré meurt le , au 96 avenue d’Eylau, dans le 16e arrondissement de Paris[10].

Histoire de la Famille Pigault

La famille Pigault ou Pigeault, est originaire de la Bretagne, où elle réside antérieurement à l'année 1500, où elle possède les fiefs de la Mélatiére, de la Chaumeraíe, du Lignon, du Chatel, etc., et où elle est maintenue par plusieurs arrêts des Chambres de Réformation dans sa noblesse d'extraction et de temps immémorial.

En 1558, un Pigault quitte la Bretagne et s'établit à Calais, après avoir contribué à la reprise de cette ville sur les Anglais ; ses descendants y résidèrent pendant trois siècles consécutifs.

La branche Pigault de Beaupré commence Henri-Jacques-Marie Pigault, Seigneur de Beaupré (1741-1820), capitaine d'artillerie de marine marié à Jeanne-Suzanne Mollien, fille de Claudine Leveux (nom encore porté par une rue de Calais) et de Gaspard Mollien, ancien mayeur et juge-consul à Calais.

Les armoiries des Pigault portent : D'azur à la croix d'argent ancrée et givrée[2].

Distinctions

Louis Pigault de Beaupré est nommé chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du ministre des travaux publics du [11], il est également commandeur de l'ordre du Nicham, commandeur, de l’ordre d'Isabelle la Catholique et de l’ordre de Saint-Sylvestre[10],[4],[12].

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. « acte de naissance no 169 de l'état civil de Boulogne-sur-Mer », sur archivesenligne.pasdecalais.fr (consulté le ), p. 812.
  2. a b et c « NOTICE GÉNÉALOGIQUE SUR LA FAMILLE PIGAULT DE BEAUPRÉ », sur infobretagne.com (consulté le ).
  3. « Pigault de Beaupré », sur bibli-aleph.polytechnique.fr (consulté le ).
  4. a et b « PIGAULT de BEAUPRÉ Albert Charles Henri Achille, vicomte », sur ccomptes.fr (consulté le ).
  5. « Armorial des princes, ducs, marquis, barons et comtes romains en France », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  6. « Gazette nationale », quotidien,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  7. Etat général de la marine : ingénieur des ponts et chaussées employés au service de la marine, imprimerie royale, (lire en ligne), p. 172.
  8. « Journal officiel », quotidien,‎ , p. 11 (lire en ligne, consulté le ).
  9. Société académique du Touquet-Paris-Plage, Mémoires de la Société académique du Touquet-Paris-Plage Pas-de-Calais 2007-2010, Le Touquet-Paris-Plage, I.E.H. Montreuil-sur-Mer 03 21 90 15 15, , 169 p. (ISSN 1273-6384), p. 141 à 150, écrits d'Alain Holuigue
  10. a et b « acte de décès no 1003 de l'état civil du 16e arrondissement », sur archives.paris.fr (consulté le ), p. 10.
  11. « Légion d'honneur de Louis Pigault de Beaupré », sur Léonore sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Gazette nationale », quotidien,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).