Cet article dresse un tableau de la construction au Touquet-Paris-Page réalisée, lors de l'essor de la station balnéaire, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, lorsque Paris-Plage est devenu le Touquet-Paris-Plage, puis, à partir des années 1960, les immeubles du front de mer et les logements sociaux, séniors et la maison médicale. On y dénombre, par exemple, cinq bâtiments et seize villas inscrits aux monuments historiques.
Le premier immeuble d'appartements a été construit en 1961, il porte le nom de Dolce Vita, comprend 9 étages et 20 appartements, les plans sont de l'architecte Jacques Bouchardy, réalisé pour le promoteur Philippe Faure. Les années 1960 en verront construire huit autres comportant au total 248 logements. La décennie suivante en verra quatre fois plus. En 2019, ces immeubles comportent 1 872 logements et 168 chambres[3].
Les immeubles du front de mer à partir des années 1960, du Nord au Sud
Loger la population permanente a toujours été une des préoccupations principales des municipalités, le Touquet-Paris-Plage n'échappe pas à cette exigence, particulièrement pour la population ouvrière importante dans une station ravagée par la seconde guerre mondiale et dont la reconstruction exige beaucoup de main d'œuvre. les constructions réalisées s'échelonnent à partir de 1951 :
1952, vente par la ville de 10 terrains situés avenue de Suffren. Sur ces terrains seront construits des maisons pour la population permanente dans le cadre du « Groupe des Castors ».
1956, construction pour la population permanente, rue de Boulogne, les résidences d'« Artois » et de « Quentovic ».
1958, construction pour la population permanente âgée, avenue Jeanne-d'Arc, la résidence « Jeanne d'Arc ».
Constructions de la société HLM :
1953, la ville cède le reste de terrains rue Ribot à la société d'HLM., elle réalise un programme de construction de maison pour la population permanente.
1955, construction, dans le secteur de l'aéroport, de HLM et d'ILN (immeuble à loyer normal, loyer non soumis à des plafonds de ressources) avenue de Picardie et allée des Mouettes, afin d'y loger le personnel de l'aéroport.
2021, Le « béguinage », cinquante logements derrière la future maison médicale dont les travaux démarrent fin 2020.
À venir, l’« Espace nouveau siècle » à l’aéroport, en face du collège, construction d’une cinquantaine de logements par un bailleur social[6].
Maison médicale
Les travaux de la Maison médicale, située à l'angle de la rue de Samer et de la rue Edmond-Bardol, d'une capacité de 26 professionnels de santé, débutent en septembre 2020[6].
Pour approfondir
Bibliographie
Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, Paris-Plage en cartes postales anciennes, * Patricia Crespo, Les Noms de nos villas racontent..., , (ISBN2-95075-710-3)
Édith et Yves de Geeter, Images du Touquet-Paris-Plage, 1987
Philippe Holl, Mémoire en images : Le Touquet-Paris-Plage, 2004, éditions Alan Sutton, p. 102 (ISBN2-84910-021-8).
Édouard Lévêque, Histoire de Paris-Plage et du Touquet, Charles Delambre Paris-Plage et Montreuil, 1905, [lire en ligne]
Édouard Lévêque, Les Disparus : Les biographies des fondateurs du Touquet-Paris-Plage et des principaux artisans de son développement., Le Touquet-Paris-Plage, imprimerie Seven, Saint-Jacques-de-la-Lande pour le compte de EDR/ éditions des régionalismes de Cressé., 1925 ré-édité en 2013, 184 p. (ISBN978-2-8240-0209-5)
Les articles détaillés consacrés aux architectes et entrepreneurs référencent précisément les informations ci-dessus à partir des ouvrages cités en bibliographie.
↑ abcd et eAlban Cosyn, Les villas balnéaires au Touquet-Paris-Plage, t. II, Le Touquet-Paris-Plage, Les éditions du passe-temps, , NP (ISBN2-9517563-4-8).
↑ a et bLes villas balnéaires au Touquet-Paris-Plage, t. I, Le Touquet-Paris-Plage, Les éditions du passe-temps, , NP (ISBN2-9517563-3-X).