Armorial de l'Italie napoléonienne

Cet article donne les armoiries (figures et blasonnements) de la noblesse, des communes du royaume d'Italie (1805-1814), du royaume de Naples ainsi que des principautés souveraines, alliées ou vassales du Premier Empire.

Armes du royaume d'Italie

En 1805, Napoléon se fait couronner roi d'Italie sous le dôme de Milan. Bientôt, comme en France, il instaura un système héraldique propre au royaume.

Couronnes et toques

Seuls le roi d'Italie et le vice-roi d'Italie avaient la possibilité d'arborer une couronne sur leurs armes tandis qu'une toque différente fut attribuée aux duc du Royaume, comte du Royaume, baron du Royaume et chevalier du Royaume.

La noblesse du Royaume

Le Roi d'Italie

Figure Armoiries du royaume
Tiercé en pal : au I, coupé de gueules, à l’ombrellino (Pavillon pontifical) d'or chargée de deux clefs en sautoir du même (Parme-Farnèse) et d'azur à l'aigle d'argent couronné et armé d'or ou (Modène-Este), au II, d'argent à la guivre d'azur couronnée d'or engloutissant un enfant de carnation (Lombardie), au III, coupé, d'azur au lion de Saint-Marc d'or coiffé d'une corne ducale de gueules (Vénétie) et de gueules à la croix d'argent cantonnée en pointe à senestre d'une tour du même, au lambel d'azur brochant en chef (Piémont), sur le tout d'or à Couronne de fer (« sommée » de six pièces), à la bordure de gueules chargée de huit roses d'argent.[1]

On trouve aussi une version arrondie de l'écu.[2]

D'or à Couronne de fer (« sommée » de six pièces), à la bordure de gueules chargée de huit anneaux d'argent.

Le vice-roi, prince de Venise

Figure Blasonnement
Eugène de Beauharnais (Paris - Munich), général de brigade (), grand dignitaire de l'Empire archichancelier d'État, 12 pluviôse an XIII ()), membre du Sénat conservateur (sénateur de droit en tant que grand dignitaire de l'Empire, 12 pluviôse an XIII ()), vice-roi d'Italie ( - ), prince français (12 pluviôse an XIII ()), prince de Venise et héritier présomptif du Royaume (), grand-duc de Francfort (), légionnaire (), puis, commandant (), puis, grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII : , grand collier de la Légion d'honneur, grand dignitaire de l'ordre de la Couronne de fer d'Italie (1805), chevalier de la Toison d'or (1805, no 862), grand-croix des ordres de Saint-Hubert de Bavière (1805), de Saint-Étienne de Hongrie (), de la Couronne de Saxe, des Séraphins, de l'Epée de Suède,
Sous le Premier Empire
D'azur à l'aigle d'or empiétant un foudre du même, le foudre chargé d’un médaillon ovale d’argent surchargé d’un E de sable.[3]

On trouve aussi parfois : D'azur à l'aigle d'or empiétant un foudre du même, brisé par l'écu de Lombardie (d'or à Couronne de fer (« sommée » de six pièces), à la bordure de gueules chargée de huit anneaux d'argent)[4].

Figure Blasonnement

Francesco Melzi d'Eril ( - Milan - Milan), 9e comte de Magenta (1777), 1er duc de Lodi et du Royaume (décret impérial du , lettres patentes du ), vice-président de la République italienne (1802-1805), Chancelier, garde des sceaux de la Couronne du royaume d'Italie (1805-1814), donataire (rentes : 200 000 francs, par décret impérial du ), grand dignitaire de l'ordre de la Couronne de fer[5], grand aigle de la Légion d'honneur[5]

D'argent, à une couronne de feuillage de sinople, liée en bas de deux rubans de gueules, au chef de gueules, semé d'étoiles d'argent.[6],[7]

On trouve aussi
D'argent à une couronne de feuilles de chêne, alternées d'or et de sinople, glandées d'azur et liées de gueules ; au chef des ducs de l'Empire.[8],[9]
  • Manteau de sinople, doublé de vair, sommé d'une toque de sable, retroussée d'hermine, panachée de sept plumes d'autruche d'argent[10].
Antonio Litta Visconti Arese ( - Milan), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), grand chambellan « du Royaume », comte du Royaume (lettres patentes du ), duc du Royaume (décret du et lettres patentes du ), grand-dignitaire de l'ordre de la Couronne de Fer, grand officier de la Légion d'honneur,
On trouve aussi
Écartelé : au I, de sinople au chevron d'or, abaissé sous cinq étoiles d'argent, 3 et 2 ; au II, de gueules à deux pieds ailés d'argent ; au III, coupé d'argent et de gueules ; au IV, palé d'argent et d'azur ; au chef des ducs de l'Empire.[12]
  • Manteau de sinople, doublé de vair, sommé d'une toque de sable, retroussée d'hermine, panachée de sept plumes d'autruche d'argent[10].
Carlo Visconti di Modrone (1770 - Milan), marquis de Vimodrone, imprésario de la Scala et fondateur del Pio Istituto Teatrale pour aider les ex-artistes nécessiteux (1794), directeur des théâtres royaux et impériaux de Milan[13], chambellan, duc du Royaume (décret impérial de , lettres patentes du ),

Parti : au 1, d'argent à deux griffons de sable contre-rampant sur une tour de gueules, crénelée de trois pièces, ouverte et ajourée du champ ; au 2, d'azur à un alérion d'argent posé en barre ; au chef des ducs de l'Empire.[14]

  • Manteau de sinople, doublé de vair, sommé d'une toque de sable, retroussée d'hermine, panachée de sept plumes d'autruche d'argent.
Armes des Visconti di Modrone
Écartelé : au 1, d'azur, à l'aigle d'argent, couronnée d'or ; au 2, de gueules, à une tour d'or, accostée de deux lions rampants et affrontés du même ; au 3, d'or, à un faisan au naturel, posé sur le coupeau du milieu d'un tertre de sinople, les deux autres coupeaux sommés chacun d'une plante de sinople, le faisan surmonté d'un listel d'argent inscrit du mot VIGILATE en lettres de sable ; au 4, d'argent, au lion de gueules, tenant une épée, à la bande d'azur ch. de trois roses de gueules, brochant sur le lion, ce 4e quartier chargé d'un chef de gueules, surchchargé d'une étoile à 8 rays d'or. Sur le tout écartelé: a. d'argent à sept couronnes de gueules, 1, 2, 1, 2 et 1 ; b. d'argent à une couleuvre ondoyante en pal d'azur, couronnée d'or, engloutissant un enfant de carnation ; c. d'argent à un château de gueules ; d. échiqueté de sable et d'argent.[10]
Figure Blasonnement
Giuseppe Fenaroli ( - Brescia), membre du Conseil d'État ( - ), grand-maître du palais (grand majordome, -1814), sénateur de droit ( - 1814), comte du Royaume (lettres patentes du ), grand dignitaire de l'ordre de la Couronne de fer () et commandeur de la Légion d'honneur (),

Écartelé : au 1, de sinople chargé d'un chevron abaissé d'or, surmonté de cinq étoiles du même, 3 et 2 (comte grands officiers de la Couronne) ; au 2, de gueules à un bâton de commandement de sable herminé et cerclé d'or ; au 3, de gueules à un foyer à flamme ondoyante d'argent ; au 4, palé d'argent et d'azur.[15],[16]

Antonio Litta Visconti Arese ( - Milan), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), grand chambellan « du Royaume », comte du Royaume (lettres patentes du ), duc du Royaume (décret du et lettres patentes du ), grand-dignitaire de l'ordre de la Couronne de fer, grand officier de la Légion d'honneur,

Échiqueté d'or et de sable, au franc-quartier de sinople chargé d'un chevron abaissé d'or, surmonté de cinq étoiles du même, 3 et 2 (comte grand officier de la Couronne).[10],[9]

On trouve aussi

Écartelé : au I, de sinople au chevron d'or, abaissé sous cinq étoiles d'argent, 3 et 2 ; au II, de gueules à deux pieds ailés d'argent ; au III, coupé d'argent et de gueules ; au IV, palé d'argent et d'azur.[8]

Giuseppe Luosi (1755 - Mirandola - Milan), grand-juge ministre de la justice du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ) et sénateur, chevalier de la Légion d'honneur et grand dignitaire de l'ordre de la Couronne de fer

Écartelé : au 1, de sinople chargé d'un chevron abaissé d'or, surmonté de cinq étoiles du même, 3 et 2 (comte grands officiers de la Couronne) ; au 2, de gueules à un cheval passant d'argent, la crinière d'azur ; au 3, de gueules à un cheval passant d'argent; au 4, palé d'argent et d'azur.[8]

Figure Blasonnement
Ferdinando Marescalchi ( - Bologne - Milan), ministre des Affaires étrangères du royaume d'Italie (1805-1814), ambassadeur du royaume à Paris (1805-1814), comte du Royaume (décret de , lettres patentes du ), grand chancelier de l'ordre de la Couronne de fer, grand-croix de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre de la Réunion,

Écartelé : au 1, de sinople à la tête de lion arrachée d'or (comte ministre) ; au 2, d'azur à un rouleau de dépêche à demi déployé d'argent ; au 3, d'azur à une base d'argent ; au 4, palé de sinople à un cachet d'argent.[8]

Giuseppe Prina ( - Novare - Milan), ministre des Finances du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ), commandeur de la Légion d'honneur,

Écartelé : au 1, des comtes ministres du Royaume ; au 2, d'azur au bonnet ailé de Mercure ; au 3, d'azur au chevron abaissé d'argent sommé d'un coq du même crêté et barbé du même ; au 4, de sinople, à une carte dépliée d'argent couverte de chiffres arabes de gueules.[15],[17]

Antonio Veneri[18] (Reggio), ministre du Trésor public du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, des comtes ministres du Royaume ; au 2, d'azur à deux clefs adossées d'argent et attachées par un anneau du même ; au 3, d'argent à la barre d'azur ; au 4, de sinople, à une tête de chien d'or.[15]

Comtes Sénateurs
Figure Blasonnement
Marco Alessandri (Bergame), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé: au 1, de sinople, au miroir d'or en pal, entortillé d'un serpent d'argent (comtes sénateurs du Royaume) ; au 2, de gueules, au léopard lionné d'argent, coupé d'une fasce d'azur; au 3, de gueules, au lièvre d'argent; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[10],[15]

Leopoldo Armaroli (Macerata), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur, à un homme armé d'argent, tenant une hallebarde du même ; au 3, de gueules, à une palme d'argent ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[10],[15]

Giovanni Battista Barisan (Castelfranco Veneto), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur, à trois roses d'argent posées en bande ; au 3, de gueules, à trois fruits de chardons d'or ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Spiridione Berioli (né à Città di Castello), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), archevêque d'Urbino (1787-1819), comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur, à une bande d'argent accompagnée de deux coquilles versées du même, une en chef, une en pointe ; au 3, de pourpre à un dextrochère de carnation armé d'argent tenant un manipule du même, tombant en pal, frappé d'une croix de gueules et frangé d'or ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Sebastiano Bologna (Schio), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'argent au château de château de gueules à trois tours ouvertes et ajourées du champ ; au 3, d'azur à un dromadaire d'argent muselé d'or ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Agostino Bruti (Capo d'Istria), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur à un phénix posé sur un buché d'argent ; au 3, de gueules à un rameau d'olivier d'argent ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Antonio Camerata[19] (Jesi (Italie)), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur au dextrochère d'argent, tenant une masse d'armes du même, posée en pal ; au 3, de gueules au fleuron (lys de jardin) d'argent, feuillé de sinople ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Alessandro Carlotti (it) (Vérone), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), préteur du Sénat, comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur à trois arcs « bandés » (tendus) d'argent, pointe de la flêche vers la dextre, 2 et 1 ; au 3, de gueules au château d'argent ; au 4, de sinople à deux barres d'argent.[15]

Tommaso Condulmer[20] (alias Condulmieri) ( - Venise - Venise), amiral de la république de Venise, plénipotentiaire, chevalier Della Stella d'Or, sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, de pourpre au chevron d'hermine ; au 3, de gueules au vaisseau à trois mâts, voiles en poupe, d'argent, flottant sur une onde du même ; au 4, de sinople à deux barres d'argent.[15]

Giovanni Battista Costabili Containi (1756 - Ferrare1841), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), trésorier du Sénat, comte du Royaume (lettres patentes du ), décoré de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre de la Couronne de fer,

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, de gueules, au compas ouvert d'argent, soutenu par une rêgle du même posée en fasce ; au 3, de gueules, à un faisceau d'épis d'argent ; au 4, de sinople à deux barres d'argent.[15]

Vincenzo Dandolo ( - Venise - Varèse), médecin, chimiste, agronome, sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ), commandeur de l'ordre de la Couronne de fer, chevalier de la Légion d'honneur,

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur à une brebis passante d'argent ; au 3, d'argent, à une creuset de fondeur de sable posé en fasce ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Filippo Ercolani (Bologne), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur à un Hercule appuyé sur une massue d'argent ; au 3, d'azur à deux colonnes soutenant un chapiteau d'argent ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Daniele Felici (Riulini ou Rimini), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé: au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur à un phénix de sable sur son immortalité d'argent et regardant un soleil d'or posé à dextre en chef ; au 3, de gueules à une fasce d'argent chargé d'un bonnet (alias casque) de sable ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Pasquale Antonio Fiorella ( - Ajaccio - Ajaccio), général de division (1804), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ), commandant de la Légion d'honneur (1804), commandeur de l'ordre de la Couronne de fer,

Écartelé: au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur à un château donjonné de deux pièces, ouvert et ajouré du champ ; au 3, de gueules à un canon d'or sur son affût de sable ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Cintio Frangipane (Udine), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), chevalier d'honneur de S.M. la Reine, comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé: au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur à un chien passant d'argent portant un pain de gueules ; au 3, de gueules à balances d'argent posées l'une sur l'autre ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Federigo Gavriani, sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume,

Écartelé: au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, de pourpre à un colonne d'argent accolée en spirale et couronnée d'un lierre de sinople ; au 3, d'azur à une croix ancrée d'argent ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Leonardo Giustiniani ( - Venise), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé: au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, de pourpre losangé d'argent ; au 3, d'azur au plant d'olivier d'argent ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Diego Guicciardi ( - Lugano - Milan), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), chancelier du Sénat, comte du Royaume (lettres patentes du ), commandeur de l'ordre de la Couronne de fer (1807),

Écartelé: au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, de gueules à trois pins d'argent ; au 3, de gueules à un lampe antique brûlant d'argent ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Giacomo Lamberti (1758 - Reggio d'Émilie1815), membre du collège des docteurs de Crostolo, sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ), chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre de la Couronne de fer,

Écartelé: au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur à une cigogne d'argent ; au 3, de gueules à un mont de trois coupeaux d'argent mouvant de la pointe ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[8],[15]

Lucrezio Longo ( - Brescia1816), membre de la commission des Trente à Lyon, membre du collège électoral de Mella, préfet de l'Olona, sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé: au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur à hippogriffe rampant d'argent sous un pin du même ; au 3, de gueules à un bucéphale écaillé et nageant d'argent ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[8],[15]

Giovanni Martinengo ( - Brescia1832), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), membre du collège électoral des docteurs de Mella, comte du Royaume (lettres patentes du lettres patentes du ), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer (1806),

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'argent à une barre de gueules, engoulée de deux têtes de lion du même ; au 3, d'azur à deux cimetères d'argent passés en sautoir ; au 4, de sinople à deux barres d'argent[8],[15].

Luigi Massari (né le à Ferrare), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, de pourpre à une cigogne d'argent buvant dans un vase du même ; au 3, de gueules à une foi d'argent ; au 4, de sinople à deux barres d'argent[8],[15]

Vittorio Filippo Melano ( - Coni - Novare), comte de Portula, évêque de Novare, archevêque à titre personnel (1797-1813), sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs (du Royaume) ; au 2, d'azur à une mître d'argent ornée de pierres pécieuses, accolée d'un bâton pastoral et d'une croix trifoliée, posés en sautoir ; au 3, d'azur à deux ruches d'argent mouvant de la pointe surmontées de trois abeilles d'or rangées en fasce ; au 4, de sinople à deux barres d'argent.[8]

Francesco Mengotti ( - Fonzaso - Milan), avocat, économiste, ingénieur, sénateur du Royaume (), comte du Royaume (lettres patentes du ), chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre de la Couronne de fer,

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs (du Royaume) ; au 2, d'azur au fleuve personnifié versant de l'eau d'une urne et attaché d'une chaîne, le tout d'argent ; au 3, gueules à deux plumes et une griffe d'argent ; au 4, de sinople à deux barres d'argent.[8],[15]

Alvise Mocenigo ( - Venise - Venise), conseiller d'État, sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer,

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs (du Royaume) ; au 2, d'azur à la fasce d'argent, chargée d'une rose du champ, accompagnée en chef d'une rose d'argent ; au 3, gueules au soleil horizontal cantonné à senestre de [...] et à une construction mouvant de la pointe et sortant d'un canal de [...] ; au 4, de sinople à deux barres d'argent.[8],[15]

Une couleur n'est pas précisée dans le blasonnement ci-dessus.
Veuillez faire apparaître la couleur inconnue en blanc (table d'attente) et l'argent en gris
.

Sigismondo di Moll (17581826), baron de Moll, conseiller d'État, sénateur du Royaume (), comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs (du Royaume) ; au 2, d'azur au chevron cintré d'or accompagné de trois étoiles à six rays du même ; au 3, d'argent au léopard naissant de gueules soutenant de ses pattes de devant une tour crénelée du même ouverte et ajourée de sable ; au 4, de sinople à deux barres d'argent.[8],[15]

Armes de sa famille

D'azur au chevron cintré d'or accompagné de trois étoiles du même.[8]

Pietro Moscati ( - Milan - Milan), membre du collège électoral des docteurs d'Olona, conseiller d'État, sénateur du Royaume, conseiller d'État, comte du Royaume (lettres patentes du ), grand officier de la Légion d'honneur, grand dignitaire de l'ordre de la Couronne de fer

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs (du Royaume) ; au 2, de gueules à une cigogne posée d'argent ; au 3, gueules à la verge de médecin d'argent accolée d'un rameau de laurier di même ; au 4, de sinople à deux barres d'argent.[8],[15]

Barnaba Oriani ( - Garegnano - Milan), astronome, sénateur du Royaume, membre du collège électoral des docteurs d'Olona, comte du Royaume (lettres patentes du ), chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre de la Couronne de fer,

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs (du Royaume) ; au 2, d'argent à une demi-zone d'azur bordé du champ, posé en bande, semée d'étoiles avec un comète crinée, le tout du même ; au 3, gueules au cadran adtronomique d'or ; au 4, de sinople à deux barres d'argent.[8],[15]

Giovanni Paradisi (vers 1760 - Reggio d'Émilie), mathématicien, directeur général de la division des routes, de l'eau et des frontières au ministère de l'Intérieur du royaume d'Italie (1805-1809), conseiller d'État, consulteur du Royaume et membre du collège électoral de' dotti (des docteurs) de Crostolo, sénateur () et président du sénat du royaume d'Italie (1809, 1811 et 1812), membre (1808) et président presque perpétuel de l'Institut de Milan, comte Paradisi et du royaume d'Italie (lettres patentes du ), grand dignitaire de l'ordre de la Couronne de fer, commandeur de la Légion d'honneur, chevalier de l'Aigle d'or,

Écartelé: au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, de gueules à deux triangles entrelacés d'argent ; au 3, de gueules à une lyre d'argent ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Francesco Perogalli (Delebio), sénateur du Royaume (1809), membre du collège électoral des docteurs de l'Adige, comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé: au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur au coq d'argent tenant un rameau de poirier du même ; au 3, de gueules à une main dexte apaumée d'argent ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Girolamo Polcastro[21] (1768 - Venise), archéologue, sénateur du Royaume (1809), membre du collège électoral des docteurs de la Brenta, comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, de gueules à deux pins d'argent ; au 3, de gueules au bâton de Pallas d'argent accosté de deux flûtes du même ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Luigi Porro Lambertenghi ( - Côme (Italie) - Milan), électeur au collège des propriétaires d'Olona, conseiller d'État, directeur général des douanes, sénateur du royaume d'Italie (1805-1814), comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, de gueules à trois pins d'argent ; au 3, de gueules à un lampe antique brûlant d'argent ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Marco Serbelloni[22] ( - Milan - Milan), sénateur du Royaume, comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur à deux griffons affrontés et rampant contre une plante de sorbier ; au 3, de gueules à un cerf élancé d'argent ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Pietro Sgariglia (Ascoli), sénateur du Royaume, comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur à un mont de trois coupeaux d'argent ; au 3, de gueules à un agneau d'argent ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Giuseppe Soresina-Vidoni (Crémone), sénateur du Royaume (), membre du collège électoral du Haut-Pô, chambellan du vice-roi, comte du Royaume (lettres patentes du ), marquis (par diplôme de l'empereur d'Autriche de 1816), prince de l'empire d'Autriche (par diplôme de 1817),

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur à un berceau de jardin d'argent, accolé d'une vigne pamprée et fruitée de sinople ; au 3, de gueules à trois fleurs de rose d'argent ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Simone Stratico (1730Zara1824 - Padoue), sénateur du Royaume (), membre du collège électoral des docteurs de l'Adriatique, comte du Royaume (lettres patentes du ), chevalier de la Légion d'honneur,

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur à un ange ailé d'argent, tenant de la main droite un bannière du même ; au 3, de gueules au cycloïde d'argent ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Carlo Testi[23] (Modène), sénateur du Royaume (), membre du collège électoral des docteurs de l'Adriatique, comte du Royaume (lettres patentes du ), chevalier de la Légion d'honneur,

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur à un ange ailé d'argent, tenant de la main droite un bannière du même ; au 3, de gueules au cycloïde d'argent ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Leonardo Thiene (Vicence), préfet de Vicence, sénateur du Royaume (), membre du collège électoral de Bacchiglione, comte du Royaume (lettres patentes du ), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer,

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur à un pal d'argent ; au 3, de gueules à la grue d'argent tenant sa vigilance du même ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Carlo Verri ( - Milan - Vérone), agronome, sénateur du Royaume (), comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur à un porc d'argent, une fasc de même brochant ; au 3, de gueules à une palette de peintre et un pinceau d'argent ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[15]

Alexandre Volta ( - Côme - Côme), physicien, sénateur du Royaume (), membre du collège électoral des docteurs du Lario, comte du Royaume (lettres patentes du ), chevalier de la Légion d'honneur,

Écartelé : au I, du quartier des comtes sénateurs du royaume d'Italie ; au II d'azur, au cygne d'argent, surmonté d'un arc de voute du même ; au III de gueules, à une pile voltaïque et au condesateur d'argent ; au IV, de sinople à deux barres d'argent.[10],[15],[24]

Figure Blasonnement
Antonio Durini ( - Milan), maire d'Italie de Milan, de 1807 à 1814 puis de 1827) à 1837, comte du Royaume (décret du et lettres patentes du ), commandeurs de l'ordre de la Couronne de Fer (décret du )[25]

Au premier au franc-quartier de Comte (de gueules au mur crénelé d'argent) ; au second d'argent à deux griffons affrontés soutenant un pin de sinople ; au troisième d'argent à trois bandes de gueules ; au quatrième, d'azur aux trois besant d'or[26],

Daniele Renier (1767 - † Trivignano Udinese ), 1er maire de Venise, de 1806 à 1811, comte du Royaume (décret du et lettres patentes du )[27], commandeurs de l'ordre de la Couronne de Fer

Au premier au franc-quartier de Comte (de gueules au mur crénelé d'argent) ;

Figure Blasonnement
Giovanni Battista Caprara ( - Bologne - Paris), archevêque de Milan, comte du Royaume (lettres patentes du ), chevalier de la Légion d'honneur et chevalier de l'ordre de la Couronne de fer,

Écartelé : au I, franc-quartier ou un canton de sinople, à une croix pattée d'or.des comtes archevêques ; au II, de gueules à un évangile d'argent ; au III, de gueules au vol ouvert d'agent ; au IV, fascé de gueules et d'argent[26].

Figure Blasonnement
Giacomo Luini ( - Luino - Luino), conseiller d'État, directeur général de la police, président de la cour de justice de Milan, comte du Royaume (lettres patentes du ), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer,

Écartelé : au I, des comtes conseillers d'État ; au II, d'azur au château d'argent à deux tours, ouvert et maçonné du champ, senestré d'une oie passante, becquée et membrée d'or ; au III, d'argent à un plan de lupin au naturel ; au IV, de gueules à deux fasces d'argent.[8]

Giovanni Maestri (Besate), conseiller d'État, Préfet du Monte Napoleone (it), directeur général de la liquidation de la dette publique, comte du Royaume (lettres patentes du ), commandeur de l'ordre de la Couronne de fer,

Écartelé : au I, des comtes conseillers d'État ; au II, d'azur à un bassin de balance posé au point du chef ; au III, de gueules à deux tables de lois d'argent couverts de chiffres arabes de sable ; au IV, de sinople à une barre d'argent.[8]

Étienne Mejan ( - Montpellier - Munich), conseiller d'État, secrétaire des commandements du vice-roi Eugène de Beauharnais, comte Mejan et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)), comte du royaume d'Italie (décret de ), officier de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre de la Couronne de fer,
Armes de comte du Royaume
Écartelé : au 1, des comtes conseillers d'État (du Royaume) ; au 2, de gueules échiqueté ondé en fasce d'or et chargé d'une étoile du même ; au 3, d'azur au cœur d'argent ; au 4, d'argent au saule de sinople accompagné de cinq feuilles de gueules en chef et en flancs et d'une molette d'épéron de sable en pointe.[8]
Francesco Mosca[28] (1775 - Pesaro - Milan), Marquis Mosca (it), Conseiller d'État, directeur général de la Police (1809-1811), comte du Royaume (lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, des comtes conseillers d'État (du Royaume) ; au 2, d'argent à deux bandes de gueules et à une feuille de scie raccourcie de sable posée en chef ; au 3, d'azur à une patte de lion avec la cuisse mouvant de senestre, et chargée d'un chevron renversé, le tout d'or ; au 4, de sinople à un dauphin nageant en bande d'argent.[8]

Figure Blasonnement
François-Énée Montecuccoli, podestat de Modène, membre du collège électoral du département italien du Panaro, comte du Royaume (décret du , lettres patentes du ),

Écartelé, au I des comtes membres du collège électoral; aux II et III d'argent à une montagne de trois coupeaux de sinople mouvante de la pointe; au IV d'azur à un château d'argent à trois créneaux ouverts et senestrés du champ.[29]

Armes anciennes des Montecuccoli
D'or, à l'aigle éployée de sable, becquée et membrée de gueules, surmontée d'une couronne impériale au naturel, aux rubans d'or flottant à dextre et à senestre, en pointe un mont de six coupeaux de sinople, 1, 2 et 3, et deux rameaux de laurier de sinople, fruités de gueules, issants des flancs du mont entre les 2e et 3e rangs de coupeaux. Casque couronné.[10]
Armes des Montecuccoli
Écartelé : aux 1 et 4, d'or, à l'aigle éployée de sable; aux 2 et 3, d'or, à l'aigle éployée de sable, soutenue d'un mont de six coupeaux de sinople. Casque couronné[10].
Figure Blasonnement
Tommaso Nava[30] (né le - Milan), comte de Brianzola, propriétaire, comte du Royaume (décret du , lettres patentes du ),

Écartelé, au I des comtes propriétaires ; au II, d'azur au faucon, les ailes éployées, posé de la patte droite sur un globe et soutenant de la senestre une lance posée en pal ; au III d'argent à trois monts de hauteur diverse et progressant de senestre à dextre ; au IV de gueules au chevron d'azur.[8]

Figure Blasonnement
Giovanni Berreta ( - Milan - Lodi), Évêque de Lodi, de 1785 à 1816, baron du Royaume lettres patentes du )[27],

Coupé : au 1) parti : au a) d'azur à un passereau d'argent ; au b) de sinople à la croix alésée d'or, (qui est le franc-quartier des barons évêques); au 2) de pourpre à une barrette d'argent bordée de gueules[26],

Francesco Milesi ( - Venise), évêque de Vigevano (1807-1816), Baron du royaume d'Italie (décret impérial de 1812, lettres patentes du ),

Coupé : au 1, parti de pourpre à la colombe d'argent et des barons évêques, au 2, d'argent à un bouquet de violettes, lié de sinople.[8]

Federico Maria Molin ( - Venise), prêtre (ordonné le ), évêque titulaire d'Apollonie (de) (), évêque d'Adria-Rovigo (18071819), baron du Royaume (lettres patentes du ),

Coupé : au 1, parti, d'azur à une roue de moulin d'argent et du quartier des barons évêques ; au 2, de pourpre à trois étoiles d'argent rangées en fasce.[8]

Gabrio Maria Nava ( - Barzanò, archidiocèse de Milan - Brescia), évêque de Brescia (1807-1831), aumônier de Napoléon roi d'Italie, membre du collège électoral des docteurs d'Olona, baron du Royaume (lettres patentes du ), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer,

Coupé : au 1, parti d'azur à un pélican avec sa piété d'argent, ensanglanté de gueules ; et des barons évêques, au 2, de pourpre, à un navire, les voiles gonflées d'argent, flottant du même.[8]

Omobono Offredi ( - Crémone), Évêque de Crémone (1791-1829), Baron du royaume d'Italie (décret impérial du , confirmé par diplôme de l'empereur d'Autriche du )

Coupé : au 1, parti de pourpre à un faucon posé d'argent et des barons évêques, au 2, d'azur à une jumelle en chevron de gueules bordée d'argent.[8]

Barons officiers de la Maison royale
Figure Blasonnement
Leonardo Martinengo di Villagana (né à Brescia, le ), chambellan du vice-roi d'Italie, baron du Royaume (décret du et lettres patentes du ),

Coupé : au 1, parti, d'azur à deux fasces d'or et du quartier des barons officiers de la maison royale ; au 2, d'argent au chevron d'azur surmonté de deux coqs affrontés de sable, crétés et barbés de gueules.[8]

Gian Giacomo Medici (Lodi), écuyer, baron du Royaume (décret du et lettres patentes du ),

Coupé : au 1, parti, d'argent à cinq boules posées en cercle [...] et une plus grande d'azur posée en chef et du quartier des barons officiers de la maison royale ; au 2, d'azur au bœuf courant d'argent.[8]

Figure Blasonnement
Stefano Luini[31], préfet de la police, président de la cour de justice de Milan, baron du Royaume (lettres patentes du ), membre du collège électoral du Lario,

Coupé, au I, parti, d'azur au château d'argent à deux tours, ouvert ajouré et maçonné du champ, senestré d'une oie passante, becquée et membrée d'or et du quartier des barons préfets ; au II, à un plan de lupin au naturel ; au IV, de gueules à deux fasces d'argent[8].

Pio Magenta (Zerbolò), préfet du département du Bacchiglione, baron du Royaume (décret du , lettres patentes du ),

Coupé, au I, parti, d'azur à un agneau au naturel couché sur un château d'argent et du quartier des barons préfets ; au II, vergeté d'argent et de sinople.[8]

Carlo del Majno (né en 1758 à Pavie), préfet du département du Tagliamento (1808-1811), baron du Royaume (décret du , lettres patentes du ),

Coupé, au I, parti, d'azur à un buste d'homme d'argent, les bras nus et tenant de la main dextre un dard et du quartier des barons préfets ; au II, d'argent à six roses de gueules, 1, 2, 3.[8]

Armes des marquis del Majno
Bandé de sable et d'argent, l'argent chargé de six roses de gueules, 1, 2, 3.[8]
Figure Blasonnement
Carlo Monti (né à Brescia, le ), propodestat de Brescia, baron du Royaume (décret du , lettres patentes du ),

Coupé : au 1, parti, d'azur à la colombre d'argent tenant dans son bec un rameau feuillé d'olivier d'or et du quartier des barons maires ; au 2, d'argent à une montagne de sinople de dix coupeaux posés 4, 3, 2, 1.[8]

Armes de sa famille

D'argent au mont de dix coupeau de sinople surmonté d'une colombe au naturel, becquée et membrée de gueules tenant dans son bec un rameau rameau d'olivier au naturel.[8]

Figure Blasonnement
Antonio Negri[32] (né le 1er septembre - Milan), président de la Cour de cassation de Bologne, conseiller d'État honoraire du royaume d'Italie, baron du Royaume (décret du , lettres patentes du ), chevalier de la Légion d'honneur[33],

Coupé : au 1, parti, d'argent au corbeau posé sur une roue, le tout de sable et du quartier des barons présidents de Cour de cassation ; au 2, d'azur à deux livres de sable posés en fasce.[8] * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives.

Armes de la famille Negri
D'or à la tour crénelée de gueules, ouverte du champ et sommée d'une corneille au nature, au chef d'azur.[8]

* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives.

Barons président de Cours
Figure Blasonnement
Carlo Pietro Mazzolani (né à Brescia, le ), Premier président de la cour d’appel de Bologne, baron du Royaume (décret du , lettres patentes du ),

Coupé : au 1, parti, d'azur à trois massues d'or, 2 et 1 et du quartier des barons président de Cours ; au 2, barré d'argent et de gueules.[8]

Figure Blasonnement
Pietro Francesco Minonzi (de Garbagnate Rota, dans la région de Côme (Italie), directeur général des Postes de la République cisalpine puis du Royaume (1804-1812), baron du Royaume (décret du , lettres patentes du ),

Coupé : au 1, parti, d'azur à deux molettes d'éperon d'argent percées du champ et du quartier des barons employés dans les administrations publiques ; au 2, de sinople à une bande d'argent.[8]

Antonio Mulazzani[34] (né en 1775 - Treviglio), commissaire général de la Police du département de l'Adriatique (1808), baron du Royaume (décret du , lettres patentes du ),

Coupé : au 1, parti, d'azur à un dauphin nageant d'argent et du quartier des barons employés dans les administrations publiques ; au 2, tranché d'argent et de sable au léopard de l'un en l'autre à une « ligne centrale de gueules brochant sur le tout ».[8]

Figure Blasonnement
Gaetano Onesti (Padoue), podestat de Padoue, électeur au collège électoral des propriétaires de la Brenta, baron du royaume d'Italie (décret du , lettres patentes du ),

Coupé : au 1, parti d'argent au léopard rampant d'azur, soutenant entre ses pattes un pin du même et des barons membres du collège électoral, au 2, d'aur à un bouquet de fleurs liées d'argent.[8]

Figure Blasonnement
Cesare Brivio (1750 - Milan - Milan), Congrégation de la charité de Milan ancien Maire-Podesta de Milan de 1806 à 1807[35], chevalier du Royaume lettres patentes du )[27]

D'azur à deux pattes de lion d'or, arrachées de gueules et passées en sautoir, à la fasce de sinople brochant sur le tout, chargée de la Couronne de Fer d'argent[26]

Antonio Paltronieri Président de la cour d’appel à Mantoue, chevalier du Royaume lettres patentes du )[27]

D'azur à un cygne d'argent mouvant de la pointe, colleté de petite pierres de sable près de la tête, surmontée de trois étoiles aussi d'argent rangées en chef; à la fasce de sinople brochant sur le tout, chargée de la Couronne de Fer d'argent[26],

Les Bonnes villes du Royaume

Les villes de première classe

Figure Blasonnement
Brescia (Mella (département))

D'argent au léopard rampant à la queue retournée de gueules ; au chef de sinople chargé de la lettre capitale N accompagnée de trois roses de six feuilles mal ordonnées, tous d'or.[9]

Milan (Olona (département))

D'argent à la croix de gueules, au chef de sinople chargé de la lettre capitale N accompagnée de trois roses de six feuilles mal ordonnées, tous d'or.[36]

Venise (Adriatique (département))

D'azur à la tête de léopard d'or et ailé de même au chef de sinople chargé de la lettre capitale N accompagnée de trois roses de six feuilles mal ordonnées, tous d'or.[37]

Les villes de seconde classe

Figure Nom de la ville, du département et blasonnement
Côme (Lario)

De gueules à la croix d'argent, au franc canton de sinople chargé d'une lettre N d'argent surmontée d'une étoile du même.[38]

Ferrare (Bas-Pô)

Coupé de sable et d'argent, à un livre de gueules chargé d'une cithare d'argent, entouré d'une couronne de lauriers de sinople, u franc canton de sinople chargé d'une lettre N d'argent surmontée d'une étoile du même.[39]

Modène (Panaro)

D'or à deux tarières de sable passées en sautoir, soutenues d'un listel d'argent chargé de l'inscription AVIA PERVIA en lettres de sable, une croisette d'azur brochant en abîme sur les tarières, au franc canton de sinople chargé d'une lettre N d'argent surmontée d'une étoile du même.[40].

Varèse (Lario)

De gueules, à la fasce-pal estrée d'argent, au franc-quartier de sinople chargé d'un N en capitale d'argent surmonté d'une étoile du même.[9]

Figure Armoiries du royaume

Joseph Bonaparte (1768-1844), roi de Naples (1806-1808) :
  • Petites armes : Coupé : I, parti : a, d'azur, à deux cornes d'abondance d'or passées en sautoir (Labour) ; b, d'azur, à un dauphin d'or (alias une queue de poisson couronnée) (Otrante); II, d'or, à une triquêtre issante d'une tête de Mercure de carnation (Île de Sicile) ; sur-le-tout d'azur, à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon).[24]
  • Grandes armes : Gironné de 15 pèces : I, en forme de franc-quartier, d'or, à une triquêtre issante d'une tête de Mercure de carnation (Île de Sicile) ; II, d'or au cheval contouné et effaré de sable (de Naples (ancien)) ; 3, d'azur, à deux cornes d'abondance d'or, passées en sautoir (du Labour) ; IV, coupé en A d'azur à une comète d'argent chevelée d'or, en B d'argent à un vol d'azur ; V, d'or, à l'aigle de gueules, couronnée du champ, issante d'une fasce denchée et abaissée d'azur (de Basilicate) ; VI, d'argent, à la croix potencée de sable (de Basse-Calabre) ; VII, écartelé en sautoir d'or, à quatre pals de gueules et d'argent, à la croix potencée de sable (alias d'Aragon et de Basse-Calabre) (de Haute-Calabre) ; VIII, D'or, à quatre pals de gueules, au dauphin d'argent, plongeant vers la pointe, brochant sur-le-tout (d'Otrante) ; IX, écartelé en sautoir d'azur et d'argent, à la crosse d'or, brochante sur-le-tout (de Bari) ; IX, d'azur, à un Saint-Michel d'or, terrassant un diable de sable, sur une montagne à trois coupeaux du deuxième, issante de la pointe (de Capitanate) ; XI, de gueules, à une étoile à huit rais d'or, ceinte d'une couronne de feuillage du même (de Molise) ; XII, coupé de gueules, à la couronne à l'antique d'or, et d'argent. (de Haut-Principat) ; XIII, d'or, à la hure de sable, surmontée d'un joug de gueules (des Basses-Abruzzes) ; XIV, d'azur, à l'aigle d'argent, surmontant une montagne d'or, issante de la pointe (des Hautes-Abruzzes) ; XV, de gueules accompagnée de deux croisettes alesées le tout d'argent ; sur-le-tout d'azur, à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon) dans son pavillon de gueules.[24]

Joachim Murat (1767-1815), roi de Naples (1808-1815) :
  • Petites armes : Parti : I, d'or au cheval contouné et effaré de sable (de Naples (ancien)) ; II, d'or, à une triquêtre issante d'une tête de Mercure de carnation (Île de Sicile) ; sur-le-tout d'azur, à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon).[10],[8],[15],[24],[41]
  • Grandes armes : Gironné de 15 pèces : I, en forme de franc-quartier, d'or, à une triquêtre issante d'une tête de Mercure de carnation (Île de Sicile) ; II, d'or au cheval contouné et effaré de sable (de Naples (ancien)) ; 3, d'azur, à deux cornes d'abondance d'or, passées en sautoir (du Labour) ; IV, coupé en A d'azur à une comète d'argent chevelée d'or, en B d'argent à un vol d'azur ; V, d'or, à l'aigle de gueules, couronnée du champ, issante d'une fasce denchée et abaissée d'azur (de Basilicate) ; VI, d'argent, à la croix potencée de sable (de Basse-Calabre) ; VII, écartelé en sautoir d'or, à quatre pals de gueules et d'argent, à la croix potencée de sable (alias d'Aragon et de Basse-Calabre) (de Haute-Calabre) ; VIII, D'or, à quatre pals de gueules, au dauphin d'argent, plongeant vers la pointe, brochant sur-le-tout (d'Otrante) ; IX, écartelé en sautoir d'azur et d'argent, à la crosse d'or, brochante sur-le-tout (de Bari) ; IX, d'azur, à un Saint-Michel d'or, terrassant un diable de sable, sur une montagne à trois coupeaux du deuxième, issante de la pointe (de Capitanate) ; XI, de gueules, à une étoile à huit rais d'or, ceinte d'une couronne de feuillage du même (de Molise) ; XII, coupé de gueules, à la couronne à l'antique d'or, et d'argent. (de Haut-Principat) ; XIII, d'or, à la hure de sable, surmontée d'un joug de gueules (des Basses-Abruzzes) ; XIV, d'azur, à l'aigle d'argent, surmontant une montagne d'or, issante de la pointe (des Hautes-Abruzzes) ; XV, de gueules accompagnée de deux croisettes alesées le tout d'argent ; sur le tout d'azur à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon), sur les insignes de grand-amiral de l'Empire.[10],[15],[24]

La noblesse du royaume de Naples

Figure Blasonnement
Marzio Mastrilli (1753 - Palerme - Milan), marquis puis duc de Gallo (1813, par Joachim Murat, roi de Naples), chevalier de l'ordre de Saint-Janvier (avant 1790), chevalier de l'ordre autrichien de la Toison d'or (no 860, 1798) ;
Selon le laissez-passer signé de sa main en 1807 (ci-contre)
D'or, à la bande d'azur, chargé d'une fleur-de-lis d'argent, posée dans le sens de la bande, accompagné en chef d'un lambel de gueules et en pointe d'un lion du même, armé et lampassé d'azur.[10],[42]

Duca Murattiano del Regno delle Due Sicilie

Figure Blasonnement
Duca Murattiano
(15 febbraio 1813 - 3 aprile 1813)

Decreto no 1628 del 15 Febbraio 1813
Bullettino delle Leggi del Regno di Napoli, Anno 1813, Da gennajo a tutto giugno, Semestre I, Fonderia Reale e Stamperia del Ministero della Segreteria di Stato, Napoli, 1813, pagg. 67-68.

I decorati del titolo di duca avranno come distintivo di tal titolo il capo dello scudo smaltato di azzurro e disseminato di stelle d'argento. Avranno in oltre lo scudo intero orlato di scacchi di argento e di color vermiglio. Ad ogni scudo sarà sovraimposto un elmo. I duchi lo porteranno chiuso, messo di prospetto e composto di argento.
Duca Murattiano
(3 aprile 1813 - 20 maggio 1815)

Decreto no 1681 del 3 Aprile 1813
Bullettino delle Leggi del Regno di Napoli, Anno 1813, Da gennajo a tutto giugno, Semestre I, Fonderia Reale e Stamperia del Ministero della Segreteria di Stato, Napoli, 1813, pagg. 203-205.

Il capo dello scudo de' duchi fissato dal nostro decreto de' 15 febbrajo 1813 disseminato di stelle d'argento, lo sarà di stelle d'oro. L'elmo conceduto dal detto decreto per essere sovraimpresso allo scudo de' duchi, farà parte degli ornamenti esteriori designati qui appresso. Gli ornamenti esteriori saranno i seguenti. Pe' duchi: un elmo chiuso messo di prospetto, composto di argento profilato d'oro, col cimiero d'oro caricato di sette penne bianche: lo scudo sostenuto da un arabesco d'oro e due leoni perimente d'oro mirando lo scudo: il tutto circondato da un mantello azzurro, foderato di vajo e disseminato di stelle d'oro. Se giudicheremo dover concedere ad alcun duca una divisa per accompagnare le sue armi, egli dovrà portarla ondeggiante al cimiere dell'elmo.

Conte Murattiano del Regno delle Due Sicilie

Figure Blasonnement
Conte Murattiano
(15 febbraio 1813 - 3 aprile 1813)

Decreto no 1628 del 15 Febbraio 1813
Bullettino delle Leggi del Regno di Napoli, Anno 1813, Da gennajo a tutto giugno, Semestre I, Fonderia Reale e Stamperia del Ministero della Segreteria di Stato, Napoli, 1813, pagg. 67-68.

I decorati del titolo di conte avranno il capo dello scudo smaltato di vermiglio. Avranno in oltre lo scudo intero orlato di scacchi di argento e di color vermiglio. Ad ogni scudo sarà sovraimposto un elmo. I conti lo porteranno chiuso, messo di prospetto e composto di argento.
Conte Murattiano
(3 aprile 1813 - 20 maggio 1815)

Decreto no 1681 del 3 Aprile 1813
Bullettino delle Leggi del Regno di Napoli, Anno 1813, Da gennajo a tutto giugno, Semestre I, Fonderia Reale e Stamperia del Ministero della Segreteria di Stato, Napoli, 1813, pagg. 203-205.

Il capo dello scudo de' conti fissato dal medesimo decreto semplicemente di vermiglio, sarà smaltato di cinque stelle di argento. L'elmo conceduto dal detto decreto per essere sovraimpresso allo scudo de' conti, farà parte degli ornamenti esteriori designati qui appresso. Gli ornamenti esteriori saranno i seguenti. Pe' conti: l'elmo come i duchi ma con solo cinque penne bianche: lo scudo sostenuto da due leoni d'oro, come i duchi, e da un arabesco parimente d'oro profilato di vermiglio nella parte superiore. I conti senza mantello. Se giudicheremo dover concedere ad alcun conte una divisa per accompagnare le sue armi, egli dovrà portarla ondeggiante al cimiere dell'elmo.

Barone Murattiano del Regno delle Due Sicilie

Figure Blasonnement
Barone Murattiano
(15 febbraio 1813 - 3 aprile 1813)

Decreto no 1628 del 15 Febbraio 1813
Bullettino delle Leggi del Regno di Napoli, Anno 1813, Da gennajo a tutto giugno, Semestre I, Fonderia Reale e Stamperia del Ministero della Segreteria di Stato, Napoli, 1813, pagg. 67-68.

I decorati del titolo di barone avranno il solo capo dello scudo scaccato di quadri di argento e di vermiglio. Ad ogni scudo sarà sovraimposto un elmo. I baroni lo porteranno chiuso, messo di prospetto, ma composto di acciajo.
Barone Murattiano
(3 aprile 1813 - 20 maggio 1815)

Decreto no 1681 del 3 Aprile 1813
Bullettino delle Leggi del Regno di Napoli, Anno 1813, Da gennajo a tutto giugno, Semestre I, Fonderia Reale e Stamperia del Ministero della Segreteria di Stato, Napoli, 1813, pagg. 203-205.

I decorati del titolo di barone avranno il solo capo dello scudo scaccato di quadri di argento e di vermiglio. L'elmo conceduto dal detto decreto per essere sovraimpresso allo scudo de' baroni, farà parte degli ornamenti esteriori designati qui appresso. Gli ornamenti esteriori saranno i seguenti. Pe' baroni: l'elmo chiuso messo di prospetto composto di acciajo profilato d'oro, col cimiero dello stesso, caricato di tre penne bianche: lo scudo sostenuto con fogliami d'oro foderati di vermiglio. I baroni senza mantello. Se giudicheremo dover concedere ad alcun barone una divisa per accompagnare le sue armi, egli dovrà portarla ondeggiante al cimiere dell'elmo.

Cavaliere Murattiano del Regno delle Due Sicilie

Figure Blasonnement
Cavaliere Murattiano
(15 febbraio 1813 - 3 aprile 1813)

Decreto no 1628 del 15 Febbraio 1813
Bullettino delle Leggi del Regno di Napoli, Anno 1813, Da gennajo a tutto giugno, Semestre I, Fonderia Reale e Stamperia del Ministero della Segreteria di Stato, Napoli, 1813, pagg. 67-68.

I decorati del titolo di cavaliere avranno nel capo dello scudo due quarti a destra ed a sinistra, uno di argento, e l'altro di vermiglio. Ad ogni scudo sarà sovraimposto un elmo. I cavalieri lo porteranno pure di acciajo, ma situato a mezza faccia con tre cancelli o spiragli di vista.
Cavaliere Murattiano
(3 aprile 1813 - 20 maggio 1815)

Decreto no 1681 del 3 Aprile 1813
Bullettino delle Leggi del Regno di Napoli, Anno 1813, Da gennajo a tutto giugno, Semestre I, Fonderia Reale e Stamperia del Ministero della Segreteria di Stato, Napoli, 1813, pagg. 203-205.

Il capo dello scudo de' cavalieri fissato dal medesimo decreto tagliato in due quarti, l'uno di argento e l'altro di vermiglio, sarà il quarto a destra smaltato in mezzo della stella del nostro ordine reale delle due Sicilie, ed il quarto a sinistra scaccato d'argento e vermiglio. L'elmo conceduto dal detto decreto per essere sovraimpresso allo scudo de' cavalieri, farà parte degli ornamenti esteriori designati qui appresso. Gli ornamenti esteriori saranno i seguenti. Pe' cavalieri: l'elmo chiuso situato a mezza faccia, composto di acciajo profilato d'argento col cimiere dello stesso, caricato d'un pennacchio bianco cadente: lo scudo sostenuto con fogliami di argento foderati di azzurro. I cavalieri senza mantello. Se giudicheremo dover concedere ad alcun cavaliere una divisa per accompagnare le sue armi, egli dovrà portarla ondeggiante al cimiere dell'elmo.
Figure Blasonnement
Élisa Bonaparte (1777-1820), princesse de Piombino () et Lucques (),

Parti : au I, coupé d'argent et de gueules à la panthère (ou lionne) contre rampante brochant sur le tout ; au II, de gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles du même, une en chef et une en pointe (de Bonaparte) ; sur le tout d'azur, à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon).[43]

Félix Baciocchi ( - Ajaccio - Bologne), général de brigade ()), général de division (), sénateur (8 frimaire an XIII ()), prince de Piombino () et Lucques (), Légionnaire (19 frimaire an XII : , puis officier (25 prairial an XII : , puis grand aigle de la Légion d'honneur « avec collier » (15 ventôse an XII (), grand-croix de l’ordre royal de Hollande (autorisation du ),

Coupé d'argent sur gueules (Lucca) ; au chef de prince souverain brochant.[44]

Figure Blasonnement
Élisa Bonaparte (1777-1820), grand dignitaire de l'Empire (« grande duchesse, ayant le gouvernement général des départemens de la Toscane », 2 et - ),

Ecartelé : I, d'or à six sphères mises en orle, cinq de gueules, celle en chef d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or (de Médicis, pour la Toscane) ; II, coupé d'argent et de gueules (de Lucques) ; III, coupé de gueules et d'or au chef du premier chargé d'une aigle bicéphale de sable, un créquier de sable feuillé d'argent (alias d'un rameau d'épines de sinople en pal) brochant, chargé en abime d'un écusson de gueules à la bande échiquetée d'argent et d'azur, au chef d'argent à la croix de gueules (de Cybo-Malaspina, pour Massa et Carrare) ; IV, de gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles du même, une en chef et une en pointe (de Bonaparte) ; sur le tout d'azur, à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon).[24]

Figure Blasonnement
Camille Borghèse ( - Rome - Florence), général de brigade (), général de division (), général en chef de l'armée de réserve d'Italie ( - ), prince Borghese, 6e prince de Sulmona (1800), prince de Rossano, prince de l'Empire (1805), duc de Guastalla (), grand dignitaire de l'Empire (gouverneur général des départements au-delà des Alpes, - ), grand aigle de la Légion d'honneur (21 pluviôse an XIII : , grand collier de la Légion d'honneur (), grand-croix de l'ordre de la Couronne de fer (),

Parti : au I, d'azur, à un dragon ailé d'or (Borghesi), au chef du même, chargé d'une aigle de sable, becquée, membrée et couronnée d'or (Saint-Empire) ; au II, de gueules à l’ombrelle à galons de gueules et d'or, sommée d'un globe crucifère d’or, la tige en forme de lance chargée de deux clefs en sautoir avec les pannetons tournés vers l'extérieur et vers le haut, l'une d’or et l'autre d’argent, liées de gueules (gonfalonnier de l'Église) ; au chef de prince souverain brochant.[45]

Figure Blasonnement

Jean-Baptiste Bernadotte ( - Pau - Stockholm), général de brigade (, nommé sur le champ de bataille par le général Kléber), général de division (), maréchal de l'Empire (29 floréal an XII : , 1er prince de Pontecorvo et de l'Empire ( - ), prince héritier de Suède ( - ), prince héritier de Norvège ( - ), roi de Suède et de Norvège ( - ), grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII : , chef de la 8e cohorte), grand collier de la Légion d'honneur[réf. nécessaire], grand-croix des ordres de l'Aigle noir et de l'Aigle rouge de Prusse (1805), de Saint-Henri de Saxe, de l'Éléphant du Danemark (1805),

D'azur, au pont à trois arches d'argent, sur une rivière de même, ombrée d'azur, et supportant deux tours du second ; au chef des princes souverains d'Empire brochant.[10],[24],[46],[47]

Figure Blasonnement
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord ( - Paris), ministre des Relations extérieures (, confirmé le - 1807), prince de Bénévent et de l'Empire (), prince de Talleyrand (le roi étant à Paris, il signa le brevet qui accorda à Talleyrand le titre de prince le ), duca di Talleyrand (royaume des Deux-Siciles, , lettres patentes du  : titre immédiatement transmissible à son neveu), duc de Dino (, royaume de Naples), grand chambellan de l'Empereur (), prince-vice-grand électeur (1807), sénateur (), pair de France (, duc et pair le , lettres patentes du , avec majorat du , prête serment à Louis-Philippe Ier[48]), grand chambellan de France (), grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII (), membre du grand-conseil de l'ordre), grand collier de la Légion d'honneur, grand-commandeur des ordres de la Couronne de Saxe et de Westphalie, chevalier des ordres de S. A. R. le grand-duc de Hesse, de Saint-Joseph de Wurtzbourg, de Léopold d'Autriche, du Lion et du Soleil de Perse, de l'Aigle noir et de l'Aigle rouge de Prusse, de Saint-André de Russie, de l'ordre de la Toison d'or (par le roi d'Espagne Ferdinand VII, 1814), de l'ordre du Saint-Esprit (), etc.

Parti : au I de gueules aux trois lionceaux d'or armés, lampassés et couronnés d'azur (Talleyrand-Périgord) ; au II d'or au sanglier sanglier passant de sable chargé sur le dos d'une housse d'argent (Bénévent) ; au chef des princes souverains d'Empire brochant sur la partition. Re que Diou : RE QUE DIOU[10],[24],[49],[50].

Figure Blasonnement
Jean-Jacques-Régis de Cambacérès ( - Montpellier - Paris), Deuxième Consul, sénateur (selon l'article 39 de la Constitution du 16 thermidor an X ()), prince-archichancelier de l'Empire (28 floréal an XII : , président du Conseil du sceau des titres, ministre de la justice (Cent-Jours), duc de Parme ( - 1815, rétablit dans son titre de duc de Cambacérès par ordonnance royale du ), grand officier (10 pluviôse an XIII), puis grand aigle de la Légion d'honneur (12 pluviôse an XIII (), grand collier de la Légion d'honneur, grand-croix des ordres de l'Aigle noir de et de l'Aigle rouge de Prusse, des ordres de Saint-Étienne Hongrie, grand dignitaire des ordres de la couronne de Westphalie, de la Couronne de fer d'Italie puis d'Autriche[51], pair de France ( (Cent-Jours)),

D'or dextrochère au naturel, paré de gueules, rebrassé d'hermine, mouvant de sénestre, chargé des tables de la loi de sable ; le tout accompagné de trois losanges du même ; au chef des princes grands dignitaires.[24],[49],[50],[52]

Figure Nom du prince et blasonnement
Charles-François Lebrun ( - Saint-Sauveur-Lendelin - Sainte-Mesme), troisième Consul, prince-architrésorier de l'Empire (28 floréal an XII : ), gouverneur général de la Ligurie et de la Hollande, grand-maître de l'Université (Cent-Jours), duc de Plaisance (), grand officier (10 pluviôse an XIII), puis grand aigle de la Légion d'honneur (12 pluviôse an XIII (), grand collier de la Légion d'honneur, pair de France (, (Cent-Jours), révoqué le , baron-pair le , lettres patentes du ),

De sable, à une louve arrêtée d'or, soutenue du même, surmontée de deux billettes d'argent ; au chef des princes grands dignitaires.[10],[8],[24],[49],[50]

Souverains voisins

Figure Blasonnement

Pie VII (Barnaba Chiaramonti), pape de 1800 à 1823.

Parti en 1 d'azur à la croix patriarcale d'or posées sur un mont de même avec les trois lettres PAX de même brochant sur le tout et en 2 tranché d'or et d'azur à la bande d'argent chargée de trois têtes de maure animée de sable et tortillée aussi d’argent au chef d'azur aux trois étoiles d'or mal ordonnées.

Variante
Parti en 1 d'argent à la croix patriarcale de sable posées sur un mont de sinople avec les trois lettres PAX de sable brochant sur le tout et en 2 tranché d'or et d'azur à la bande d'argent chargée de trois têtes de maure animée de sable et tortillée aussi d’argent au chef d'azur aux trois étoiles d'or mal ordonnées.[53]
Ferdinand Ier des Deux-Siciles (1751-1825), roi de Sicile (péninsulaire) (1759 à 1799, puis après un court intermède de 1799 à 1806), roi de Sicile (insulaire) sous le nom de Ferdinand III de Sicile, de 1759 à 1816,

Parti de deux, en I coupé d'or aux six fleurs de lys d'azur posées 3, 2 et 1, (qui est de Farnèse) et d'argent, à quatre écussons d'azur, posés en croix, les deux de flanc mis de côté, chaque écusson chargé de cinq besants du champ, posés en sautoir, à la bordure de gueules, chargée de neuf châteaux d'or, donjonnés de trois tours, ouverts et ajourés d'azur (qui est du Portugal), en II coupé écartelé en 1 et 4, de gueules au château d'or ouvert et ajouré d'azur (qui est de Castille) et en 2 et 3 d'argent au lion de gueules armé, lampassé et couronné d'or (qui est de Leon) et d'azur semé de fleurs de lys d'or au lambel de gueules (qui est de Naples) et en III d'or à six tourteaux mis en orle, cinq de gueules, celui en chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or (qui est de Toscane) ; sur le tout d'azur, à trois fleurs de lys d'or, à la bordure de gueules, (qui est d'Anjou)[54].

Victor-Emmanuel Ier de Savoie (1759-1824), roi de Sardaigne, prince de Piémont et duc de Savoie (1802-1821),
Depuis 1720
Écartelé, en I contre-écartelé au 1 d'argent à la croix potencée d'or cantonné de quatre croisettes de même, en 2 burelé d'azur et d'argent de dix pièces au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or brochant sur le tout, au 3 d'or au lion de gueules armé lampassé et couronné d'azur et au 4 d'argent au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or en II grand-quartier parti au 1 de gueules au cheval effrayé d'argent, au 2 fascé d'or et de sable de huit pièces au cancrelin de sinople posée en bande brochant sur le tout et enté en pointe d'argent à trois bouterolles au bout d'épée faites en croissant de gueules malordonnées, en III grand-quartier parti en 1 d'argent semé de billettes de sable au lion de même brochant sur le tout et en 2 de sable au lion d'argent, en IV grand-quartier parti en 1 à cinq point d'or équipolé à quatre points d'azur au 2 d'argent au chef de gueules ; sur le tout d'argent, à la croix de gueules, cantonnée de quatre têtes de maures de sable, tortillées d'argent ; sur le tout du tout de gueules à la croix d'argent[55]
En 1815
Écartelé, en 1 d'argent, à la croix de gueules, cantonnée de quatre têtes de maures de sable, tortillées d'argent, en 2 grand quartier parti en 1 burelé d'azur et d'argent de dix pièces au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or brochant sur le tout et en 2 d'argent à la croix potencée d'or cantonné de quatre croisettes de même, en 3 grand quartier d'argent à la croix de gueules et en 4 grand quartier de gueules à la croix d'argent brisé d'un lambel d'azur, sur le tout d'or à l'aigle de sable, sur le tout du tout de gueules à la croix d'argent[55]

Louis Ier d'Étrurie (1773-1803), roi d'Étrurie (1801-1803),

Parti d'azur à trois fleurs de lys d'or (de France) et d'or à six tourteaux mis en orle, cinq de gueules, celui en chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or (de Toscane : Médicis)

On trouve sur sa pierre tombale
D'or à six fleurs de lys d'azur posées 3, 2 et 1 (de Farnèse).



Louis II d'Étrurie (1799-1884), roi d'Étrurie (1803-1807, sous la régence de sa mère, Marie-Louise), duc de Lucques (1824-1849, duc de Parme (1847-), date de son abdication,
On trouve sur une pièce de monnaie d'époque
Parti : au I, d'or aux six fleurs de lys d'azur posées 3, 2 et 1 (Farnèse), à la champagne d'or à la bande de gueules chargé de trois alérions d'argent (Lorraine) ; au II, d’argent, à la croix pattée de gueules cantonnée de quatre aigles de sable au vol abaissé (Mantoue), à la champagne de gueules à la fasce d'argent (Autriche) ; sur le tout, sur-le-tout, écartelé en 1 et 4, de gueules au château d'or ouvert et ajouré d'azur (Castille) et en 2 et 3 d'argent au lion de gueules armé, lampassé et couronné d'or (Léon) ; sur-le-tout-du-tout, parti d'azur à trois fleurs de lys d'or (de France) et d'or à six tourteaux mis en orle, cinq de gueules, celui en chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or (de Toscane : Médicis).

Notes et références

  1. www.heraldica.org
  2. http://numismatica-italiana.lamoneta.it/moneta/W-ME9/78
  3. A. de Revérand, E. Villeroy, Album des armoiries concédées par Lettres-patentes de Napoleon Ier, 1808-1815 cité dans Giacomo Bascapè; Marcello Del Piazzo, Insegne e simboli. Araldica pubblica e privata medievale e moderna, Roma, Ministero per i beni e le attività culturali, 2009. (ISBN 88-7125-159-8) pag. 793.
  4. Le sang des Bonapartes-Joseph Valynseele
  5. a et b Testu, Almanach impérial pour l'année 1810 : présenté à S.M. l'Empereur et Roi par Testu, Paris, Testu, (lire en ligne)
  6. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171 p. (lire en ligne)
  7. skydrive.live.com
  8. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am et an Albert Révérend, Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, (lire en ligne)
  9. a b c d et e (it) Giacomo Carlo Bascapè et Marcello Del Piazzo, Insegne e simboli : Araldica pubblica e privata, medievale e moderna, vol. 11, Rome, Ministero per i beni culturali e ambientali, Ufficio centrale per i beni archivistici, , 1 064 p. (ISBN 978-88-7125-159-2, lire en ligne)
  10. a b c d e f g h i j k l m n o et p Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
  11. Rietstap donne également pour chef : « chef de gueules, chargé (comprendre semé) d'abeilles d'or. »
  12. Souvenir
  13. Malou Haine et Musée royal de Mariemont, 400 lettres de musiciens : au Musée royal de Mariemont, Editions Mardaga, , 596 p. (ISBN 978-2-87009-578-2, présentation en ligne)
  14. (it) Archivio di Stato in Milano, Araldica, p. m., cart. 74 Enciclopedia storico-nobiliare.
  15. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq et ar « Armorial du Souvenir », sur Armorial du Souvenir (consulté le )
  16. www.iagiforum.info
  17. (it) « www.iagiforum.info » (consulté le )
  18. Veneri, ministre du trésor de la République italienne (1802-1805). Il conserva la même place lorsque cette républiquefut convertie en royaume. Fonctionnaire intègre, et propre à ce ministère par son esprit d'ordre. Napoléon le nomma comte et sénateur.
    Source
    Charles Jean Lafolie, Mémoires sur la cour du prince Eugène et sur le royaume d'Italie pendant la domination de Napoléon Bonaparte, 316 p. (lire en ligne)
  19. Antonio Camerata était d'une famille de Bergame, dont était aussi le comte Philippe Camerata, marié à la princesse Élisa Napoléone Baciocchi.
  20. www.geneall.net
  21. Jérôme comte Polcastro, né à Venise en 1768, mort le , archéologue, était membre de l'académie de Padoue, dont il a enrichi les Mémoires d'un grand nombre de morceaux remarquables, entre autres d'une Dissertation sur la poésie improvisée, etc. Il a traduit en italien l'opuscule de Plutarque, des devoirs des époux, 1818, in-8. Il a laissé : Lexicon d'orthographie et de langue numismatique, et autres travaux réunis en 4 vol. in-8, Padoue, 1832.
    Source
    • François-Xavier Feller et Charles Weiss, Biographie universelle : ou, dictionnaire historique des hommes qui se sont fait un nom par leur génie, leurs talents, leurs vertus, leurs erreurs ou leurs crimes, vol. 6, J. Leroux, Jouby, (lire en ligne) ;
    • François-Xavier Feller, Biographie universelle des hommes qui se sont fait un nom par génie, leurs talents, leur vertus, leurs erreurs, ou leurs crimes, vol. 7, J.B. Pélagaud, (lire en ligne) ;
  22. « Marco Serbelloni sur roglo.eu » (consulté le )
  23. Testi, conseiller d'État et sénateur. Il tenait, à Milan, le portefeuille du Ministère des Affaires étrangères (Italie) sous la dépendance du ministre ce département, M. de Marescalchi, qui résidait à Paris. À la chute du gouvernement français en Italie, M. Testi refusa de faire partie des députés du sénat qui se rendirent à Mantoue auprès du prince Eugène de Beauharnais. Homme instruit et bon diplomate.
    Source
    Charles Jean Lafolie, Mémoires sur la cour du prince Eugène et sur le royaume d'Italie pendant la domination de Napoléon Bonaparte, Audin, 316 p. (lire en ligne)
  24. a b c d e f g h i et j Source : www.heraldique-europeenne.org
  25. « DURINI, Antonio in "Dizionario Biografico" », sur treccani.it (consulté le ).
  26. a b c d et e http://www.archivi.beniculturali.it/DGA-free/Sussidi/8_SussXI_t%20_745_1064.pdf
  27. a b c et d « Titoli nobiliari concessi da Napoleone Bonaparte ai sudditi del Regno Italico », sur cnicg.net via Wikiwix (consulté le ).
  28. Francesco, marquis Mosca, romagnol, se montra, au commencement de la Révolution, un de ses plus zélés partisans. Il siégea dans le Corps législatif de la nouvelle République cisalpine, et émigra en France en 1799. Sont le royaume d'Italie (1805-1814), il fut préfet du département du Reno. On l'appela ensuite aux fonctions de conseiller d'État et de directeur général de la police, en remplacement de Diego Guicciardi, dont il n'avait ni le tact ni la finesse. Mort le .
    Source
    Charles Jean La Folie, Histoire de l'administration du royaume d'Italie pendant la domination française..., , 316 p. (lire en ligne)
  29. Nobiliaire de Provence : Armorial général de la Provence, du Comtat Venaissin, de la Principauté d'Orange..., de René Borricand, Editions Borricand, Aix-en-Provence, 3 vol. : 1974-1976, (ISBN 2853970027) (ISBN 9782853970020) (ISBN 2-85397-002-7) (ASIN B0000E7KFZ).
  30. Il appartenait à une famille patricienne de Milan, qui a reçu le titre de comte par diplôme de l'empereur du . Fils du comte Ambroise Nava et de Marguerite Piantanida, marié, 1° à Angèle Paraavieini ( † 1795) dont 2 fils, puis, 2° à Fulvie Trecchi ( † 1842) :
    1. Ambroise Nava (1862), comte de Brianzola, conseiller intime autrichien, architecte, grand-croix de l'ordre de la Couronne de fer, marié à Françoise d'Adda Salvaterra, san postérité ;
    2. Jean-Baptiste comte Nava (né le ), marié à Marie Meraviglia Mantegazza, dont cinq enfants :
      1. Frédéric comte Nava, né en 1833,
      2. Ambroise comte Nava,
      3. Charles comte Nava,
      4. François comte Nava,
      5. Beatrix Nava, mariée à Ferdinand Simonetti.
  31. Frère de Giacomo Luini, directeur général de la police.
  32. Antonio Negri était marié et père de :
  33. Base LÉONORE (Légion d'honneur) : Dossier LH/1980/13
  34. Fils d'un officiel au service du duc de Modène, il accueillit favorablement les idées révolutionnaires et jacobines. Dès 1796, il collabora avec les envahisseurs français, mais dut fuir en France en 1799 avec le retour des Austro-Russes. L'année suivante, engagé volontaire dans l'armée napoléonienne, il put revenir dans son pays natal. Il fut nommé, en 1808, Commissaire général de la Police du département de l'Adriatique, en remplacement de M. Anselme. Il montra, dans cet emploi du tact et de l'esprit. Il habitait pendant l'occupation française l'ex-Palais des Doges. Il devint conseiller du gouvernement sous la domination autrichienne.
    Source
    * Conseil des musées nationaux, La Revue du Louvre et des musées de France, vol. N° 3 à 5, Conseil des musées nationaux (France), (lire en ligne)
  35. (it) « Podestà di Milano, 1806 aprile », sur lombardiabeniculturali.it (consulté le ).
  36. D'après cette image : et Pag. 32 of Giulia Bologna, Milano e il suo stemma, Milan 1989.
  37. www.radiomarconi.com
  38. Pietro Fontana, Lo stemma di Torno in un sigillo del comune e l'antico e il moderno stemma di Como, p. 24-26, Casa Editrice Emo Cavalleri, Como, 1935
  39. siafe.comune.fe.it
  40. D'après cette image :
  41. « Classement hiérarchique des personnages présentés », sur napoleon-monuments.eu
  42. (it) www.nobili-napoletani.it : Famiglia Mastrilli
  43. http://homepage.mac.com
  44. www.napoleon-empire.net
  45. Borghese Sulmona sur www.heraldique-europeenne.org
  46. runeberg.org
  47. Jiri Louda et Michael Maclagan, Les Dynasties d'Europe, Bordas, (réimpr. 1993), 308 p. (ISBN 2-04-027013-2), p. 67
  48. Lors de sa prestation de serment, il aurait dit à Louis-Philippe :

    « Sire, c'est le treizième ; j'espère que ce sera le dernier. »

    . Source : Charles Maurice de Talleyrand-Périgord sur thierry.pouliquen.free.fr
  49. a b et c Source : Armorial de l'Empire français - par M. Alcide Georgel - 1870. L'Institut, L'Université, Les Écoles publiques. Texte téléchargé depuis le site de la Bibliothèque Nationale de France.
  50. a b et c Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc., Encyclopédie Roret, , 340 p. (lire en ligne)
  51. LES DECORATIONS DE L'ARCHICHANCELIER sur www.cambaceres.fr
  52. Jean-Jacques de Cambacérès sur roglo.eu
  53. Héraldique vaticane : Pie VII.
  54. Héraldique Européenne : royaume des Deux-Siciles
  55. a et b Héraldique Européenne : Sardaigne.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes