À partir de 1802, malgré son jeune âge, il fut membre de l'organe législatif de la République italienne[3] et occupa ce poste, pour lequel il avait obtenu la dispense d'âge, jusqu'en 1807, de sorte qu'il fut même maintenu dans le cadre du Royaume d'Italie (1805-1814)[4].
Il occupa, de 1805 à 1809, la place de conseiller d'État, directeur général des douanes, et remplit ses fonctions avec intégrité. Quand on lui ôta cet emploi, il fut nommé sénateur. À quelqu'un le félicitant de cette promotion: « mi danno il fumo, ma mi tulgono il rostlo » (« Oui, dit-il, on me donne la fumée, mais on m'ôte le rôti »). Ce mot était cependant d'un homme qui, dans les places, appréciait moins les honneurs que les revenus.
Ami de Silvio Pellico, il le reçut chez lui en tant que secrétaire et comme précepteur de deux de ses fils, Giacomino et Giulio. Impliqué dans la conspiration qui a conduit à l’arrestation de Pellico (), il a réussi, en , à échapper à son arrestation et à se réfugier successivement dans le Piémont, dans le canton du Tessin, à Paris et enfin à Londres, où il apprit la nouvelle de sa condamnation à mort par contumace prononcée par le tribunal autrichien le et son exécution en effigie[8].
Pouvant bénéficier de l'amnistie générale promulguée par Ferdinand Ier d'Autriche à l'occasion de son couronnement comme roi de Lombardie-Vénétie (), Luigi Porro Lambertenghi retourne à Milan en 1840. Depuis lors, à l'exception de son adhésion au gouvernement provisoire de Milan en 1848 pour lequel il fut envoyé en mission en France pour demander des armes, il ne prit plus part à la vie publique.
Armoiries
Figure
Blasonnement
Armes des Lambertenghi
Fascé de six pièces, les 1, 3 et 5 de gueules, les 2, 4 et 6 entées d'argent sur azur.[10]
Écartelé: au 1, des comtes sénateurs du Royaume ; au 2, d'azur à un faucon d'argent ; au 3, d'argent à trois faces de gueules soutenues par neuf monts d'azur 3, 3, et 3 ; au 4, de sinople, à deux barres d'argent.[11]
Notes et références
↑(it) Ugo Da Como (a cura di), I comizi nazionali in Lione per la costituzione della Repubblica italiana: notizia delle fonti, Bologne, Zanichelli, 1934.
↑(it) Raccolta di atti officiali e di diversi scritti pubblicati in Italia, in Francia ed in Germania intorno alle presenti vertenze fra l'Austria ed il Piemonte: preceduta di alcune memorie intorno alle strade ferrate ed alle presenti condizioni politiche dell'Italia e dell'Austria, Lausanne, S. Bonamici e compagnia, 1846 (Google libri, on-line)
↑(it) «Il Corpo legislativo era composto di settantacinque membri scelti da ogni dipartimento in ragione della loro popolazione, i quali dovevano avere almeno trentanni.» (Federico Sclopis, Storia della legislazione italiana, Vol. III - «Dall'epoca della rivoluzione francese, 1789 a quella delle riforme italiane», Torino: Unione tipografico-editrice, 1847, p. 113, Google libri, on-line)
↑(it) Giorgio Rumi (a cura di), Storia di Como, Como: Storia di Como, 2002, Vol. V, Tomo I, p. 19
↑Eugène prend acte que l'indépendance du royaume d'Italie est compromise et, le 23 avril, avec son armée qui n'a pas été vaincue par l'armée autrichienne, il signe à Mantoue la capitulation.
↑(it) Giovanni Bragagnolo ed Enrico Bettazzi, Il Risorgimento nazionale, 1815-1878, IV edizione, Torino: G. Gallizio, 1909, p. 12 et suiv.
↑(it) Il conciliatore : foglio scientifico-letterario: 3 settembre 1818-17 ottobre 1819, Riproduzione facsimile dell'edizione Milano: V. Ferrario, 1818-1819, Sala Bolognese: A. Forni, stampa 1981
↑(it) Storia delle lagrime d'Italia sotto l'Austria, Milano: presso Francesco Scorza, 1864, p. 51 et suiv. (Google libri, lire en ligne)
↑(it) Filippo Ambrosini, Santorre di Santarosa : la passione e il sacrificio, Torino: Edizioni del capricorno, 2007, (ISBN978-88-7707-063-0), p. 180.