Parti : au I, d'azur, à un dragon ailé d'or (Borghesi), au chef du même, chargé d'une aigle de sable, becquée, membrée et couronnée d'or (Saint-Empire) ; au II, de gueules à l'ombrelle à galons de gueules et d'or, sommée d'un globe crucifère d'or, la tige en forme de lance chargée de deux clefs en sautoir avec les pannetons tournés vers l'extérieur et vers le haut, l'une d'or et l'autre d'argent, liées de gueules (gonfalonnier de l'Église) ; au chef de prince souverain brochant.[1]
En 1806, D'or au pal de gueules, chargés de trois chevrons d'argent ; chef de prince souverain (d'azur à l'aigle d'or, les ailes étendues, empiétant un foudre du même)
En 1809, D'or, parti d'un trait, au premier, bras armé d'azur, rehaussé d'or, semé d'abeilles aussi d'or, tenant une épée haute en pal de sable, et chargé d'un bouclier de sablé au W d'or, à l'orle du même, entouré de la devise suivante : COMMILITONI VICTOR CÆSAR ; chef de grand dignitaire de l'Empire (Wagram) ; au deuxième, pal de gueules, chargé de trois chevrons d'argent ; chef de prince souverain (d'azur à l'aigle d'or, les ailes étendues, empiétant un foudre du même) (Neufchâtel).[3],[4],[5]
D'azur, au pont à trois arches d'argent, sur une rivière de même, ombrée d'azur, et supportant deux tours du second ; au chef des Princes souverains d'Empire brochant.[3],[4],[6],[7]
Parti : au I de gueules aux trois lionceaux d'or armés, lampassés et couronnés d'azur (Talleyrand-Périgord) ; au II d'or au sanglier sanglier passant de sable chargé sur le dos d'une housse d'argent (Bénévent) ; au chef des Princes souverains d'Empire brochant sur la partition. Re que Diou : RE QUE DIOU.[3],[4],[5],[9],
D'or dextrochère au naturel, paré de gueules, rebrassé d'hermine, mouvant de sénestre, chargé des tables de la loi de sable ; le tout accompagné de trois losanges du même ; au chef des PrincesGrands Dignitaires.[3],[5],[9],[11]
D'or, parti d'un trait, au premier, bras armé d'azur, rehaussé d'or, semé d'abeilles aussi d'or, tenant une épée haute en pal de sable, et chargé d'un bouclier de sablé au W d'or, à l'orle du même, entouré de la devise suivante : COMMILITONI VICTOR CÆSAR ; chef de grand dignitaire de l'Empire (Wagram) ; au deuxième, pal de gueules, chargé de trois chevrons d'argent ; chef de prince souverain (d'azur à l'aigle d'or, les ailes étendues, empiétant un foudre du même) (Neufchâtel).[3],[4],[5]
Grandes armes du Roi de Naples : Gironné de 15 pèces : I, en forme de franc-quartier, d'or, à une triquêtre issante d'une tête de Mercure de carnation (Île de Sicile) ; II, d'or au cheval contouné et effaré de sable (de Naples (ancien)) ; 3, d'azur, à deux cornes d'abondance d'or, passées en sautoir (du Labour) ; IV, coupé en A d'azur à une comète d'argent chevelée d'or, en B d'argent à un vol d'azur ; V, d'or, à l'aigle de gueules, couronnée du champ, issante d'une fasce denchée et abaissée d'azur (de Basilicate) ; VI, d'argent, à la croix potencée de sable (de Basse-Calabre) ; VII, écartelé en sautoir d'or, à quatre pals de gueules et d'argent, à la croix potencée de sable (alias d'Aragon et de Basse-Calabre) (de Haute-Calabre) ; VIII, D'or, à quatre pals de gueules, au dauphin d'argent, plongeant vers la pointe, brochant sur-le-tout (d'Otrante) ; IX, écartelé en sautoir d'azur et d'argent, à la crosse d'or, brochante sur-le-tout (de Bari) ; IX, d'azur, à un Saint-Michel d'or, terrassant un diable de sable, sur une montagne à trois coupeaux du deuxième, issante de la pointe (de Capitanate) ; XI, de gueules, à une étoile à huit rais d'or, ceinte d'une couronne de feuillage du même (de Molise) ; XII, coupé de gueules, à la couronne à l'antique d'or, et d'argent. (de Haut-Principat) ; XIII, d'or, à la hure de sable, surmontée d'un joug de gueules (des Basses-Abruzzes) ; XIV, d'azur, à l'aigle d'argent, surmontant une montagne d'or, issante de la pointe (des Hautes-Abruzzes) ; XV, de gueules accompagnée de deux croisettes alesées le tout d'argent ; sur-le-tout d'azur, à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon) dans son pavillon de gueules.[3]
Ecartelé : I et IV, de gueules, au lion d'or couronné du même, tenant dans sa patte dextre un faisceau de sept flèches d'argent, pointées et empennées d'or, et dans sa patte sénestre, une épée d'argent, garnie d'or (Provinces-Unies) ; II et III, d'azur, à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon).[3]
Armes du Grand-duc de Berg et de Clèves : Parti : au I, d'argent au lion léopardé de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur (Berg) ; au II, de gueules aux rais d'escarboucle, pommetés et fleuronnés d'or de huit pièces (Clèves) ; à l'ancre de sable à quatre becs brochant sur le parti. Sur le tout, d'azur à l'aigle d'or empiétant un foudre du même, la tête contournée.[3],[4],[12],[13]
Ecartelé : I, d'or à six sphères mises en orle, cinq de gueules, celle en chef d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or (de Médicis, pour la Toscane) ; II, coupé d'argent et de gueules (de Lucques) ; III, coupé de gueules et d'or au chef du premier chargé d'une aigle bicéphale de sable, un créquier de sable feuillé d'argent (alias d'un rameau d'épines de sinople en pal) brochant, chargé en abime d'un écusson de gueules à la bande échiquetée d'argent et d'azur, au chef d'argent à la croix de gueules (de Cybo-Malaspina, pour Massa et Carrare) ; IV, de gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles du même ; sur le tout d'azur, à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon).[3],[15]
Ecartelé : I, de gueules au cheval effaré d'argent arnaché d'or (de Westphalie) (Basse-Saxe) ; II, contre-écartelé, 1 de gueules à deux léopards d'or, 2 d'or, au chef de sable, chargé d'une étoile à six rais d'argent (comté de Ziegenhain(de)), 3 d'or, au chef de sable, chargé de deux étoiles à six rais d'argent (de Nidda), 4, d'or au léopard lionné de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur (de Katzenelnbogen), sur-le-tout d'azur au lion burelé d'argent et de gueules et couronné d'or (de Hesse) ; III gironné de gueules et d'argent de seize pièces, sur le tout d'or au lion de gueules ; IV, contre-écartelé, 1 de gueules, à deux léopards d'or (de Brunswick), 2 d'or, au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur (de Diepholt), 3 d'or, semé de cœurs de gueules, au lion d'azur, armé et lampassé du deuxième, brochant sur le tout (de Lunebourg), 4 de gueules, au lion d'or ; sur le tout d'azur à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon).[3]
D'azur à l'aigle d'or, les ailes étendues empiétant un foudre du même, le foudre chargé d'un médaillon ovale d'argent surchargé d'un F de sable. L'écu est surmonté du chapeau de cardinal à trente houppes, d'une croix latine (croix archiépiscopale) ainsi que d'une couronne fermée de prince souverain, le tout inscrit dans un manteau impérial de pourpre (gueules) semé d'abeilles d'or et doublé d'hermine[16].
D'or, à deux lions léopardés rampants de gueules, tenant de la patte dextre une lance polonaise de sable, l'un en chef à dextre, et le second contourné en pointe à sénestre, bordure componée d'or et de gueules ; au chef des ducs de l'Empire brochant.Devises: 1° JUSTUM ET TENACEM; 2° VIRTUTI PRO PATRIA[3],[5],[21],[22].
D'or, à la victoire de carnation ailée tenant d'une main une palme, et de l'autre une couronne d'olivier de sinople, accompagnée en pointe d'un chien couché de sable ; au chef des ducs de l'Empire brochant. Timbre: couronne de prince. Supports: deux lions couronnés. Devise: VICTOR ET FIDELIS[3],[4],[5],[21].
D'or bordé d'azur, en cœur un écu du second, chargé d'un orle du champ, accosté de deux mains adossées, vêtues de sable, tenant des badelaires d'argent ; au chef des ducs de l'Empire brochant.[3],[4],[5],[13],[21]
Voir le système héraldique napoléonien, les couronnes et toques en héraldique napoléonienne, les maisons princières ou ducales des Premier et Second Empires et les Maréchaux d'Empire) ;
↑ abcdefghi et jNicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc..., Encyclopédie Roret, , 340 p. (lire en ligne)
↑ a et bVicomte Albert Révérend (1844-1911), Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, (lire en ligne)
↑J.-F. Jules Pautet Du Parois, Nouveau manuel complet du blason ou Code héraldique, archéologique et historique avec un armorial de l'empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc., etc, Librairie Encyclopédique de Roret, (lire en ligne)
↑Napoléon lui fait donation de la principauté de Sieviers (décret impérial de Tilsit du 30 juin 1807), qu'administraient les évêques de Cracovie, et sur laquelle l'Empereur lui fait dotation mais dont, néanmoins, il ne reçut jamais le titre (ni la souveraineté), bien qu'on le désigna ponctuellement prince de Sieviers dans le cadre de l'administration de cette principauté.
Sources
Max Reyne, Les 26 maréchaux de Napoléon : "soldats de Révolution," "gloires de l'Empire", Aubagne, Éditions Créations, , 287 p. (ISBN978-2-908298-00-0, BNF35101204, lire en ligne) ;