– : retrait du front ; mouvement vers le camp d'Arches ; instruction. À partir du , transport par voie ferrée dans la région de Formerie ; Grandvilliers ; repos. À partir du , transport par voie ferrée vers Boves et Villers-Bretonneux.
11 – : mouvement vers le front ; engagée dans la Bataille de la Somme, vers la Somme et l’est de Maricourt. Le , attaque française et progression vers Maurepas et la chapelle de Curlu.
1er juin – : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Chevreux et la route de Reims à Laon.
– : retrait du front, et, à partir du , transport par voie ferrée dans la région de Ligny-en-Barrois ; instruction des troupes américaines au camp de Gondrecourt.
– : mouvement vers le front, et, à partir du , occupation d’un secteur vers la ferme de la Loge aux Bœufs et Chézy-en-Orxois : actions locales nombreuses et violentes de part et d’autre, en particulier, le , vers Chézy-en-Orxois.
progression, en 2e ligne, jusqu'à Arvillers, et le 11, jusqu'à Andechy.
13 - : opérations dans la région de Roye (prise de Goyencourt, combats du bois de Braquemont). À partir du 26, poursuite vers Carrépuis et Waucourt.
– : retrait du front ; repos vers Villers-lès-Roye et Goyencourt. À partir du , occupation d'un secteur sur le canal du Nord, et à l'est de Nesle.
– : retrait du front et transport par camions vers Conty ; repos.
– : transport par voie ferrée dans la région de Nesle. Engagée, à partir du , dans la Bataille de Saint-Quentin : attaque vers le Tronquoy (en liaison avec l’armée britannique) ; puis progression au nord-est de Saint-Quentin.
La division est initialement stationnée à Thicourt, en soutien de la ligne Maginot[7]. Elle est attaquée à Merlebach le et perd le point d'appui mais empêche les Allemands de déboucher sur Rosbruck[8]. Entre le 15 et le , elle reprend le secteur de la 11e division d'infanterie envoyée contenir l'avancée des Allemands en Champagne[9] et défend la zone contenant le Warndt, Saint-Avold, la trouée de la Rosselle et le plateau de Cadenbronn[10].
À la suite de la percée allemande qui a contourné la ligne Maginot, la division part le pour renforcer le front sur le Somme[10]. Pendant l'attaque allemande le , la 47e DI est en réserve autour de Montdidier[11]. Elle est envoyée remplacer la 29e DI pour bloquer la percé effectuée par le Panzergruppe Hoth à Chaulnes[12] et elle parvient à arrêter momentanément les Allemands au niveau de Roye dans la nuit du 7 au 8[13].
Très réduite, la division s'installe à Jargeau sur la Loire le , qu'elle défend face à la 33e division d'infanterie allemande. Elle se replie le , les Allemands ayant contourné la défense par Orléans. L'avant-garde motorisée allemande capture le lendemain la plupart des unités de la 47e DI autour de Lamotte-Beuvron, à la faveur de l'annonce d'un armistice (en fait signé le 22 juin). Sa division réduite à un seul bataillon (3e bataillon Jacquot du 109e RI), le général Mendras fusionne son unité avec les restes de la 19e DI[15].
La division est dissoute en .
Notes et références
↑Pages de gloire du 28e bataillon de chasseurs alpins : 2 août 1914-30 mars 1919, Imprimerie Berger-Levrault, (lire en ligne), p. 114
↑ a et bAnnuaire officiel de l'Armée française, troupes métropolitaines et troupes coloniales pour l'année 1920, Librairie militaire Berger-Levrault (lire en ligne), p. 122
↑Maxime Weygand, « Un grand soldat : le général Frère dans la bataille de France - II », Revue des Deux Mondes, no 17, , p. 3–28 (ISSN0035-1962, lire en ligne, consulté le )