11e régiment de chasseurs : un escadron (avec les exceptions suivantes : aucun escadron de novembre 1915 à janvier 1917 et deux escadrons de janvier à juillet 1917)
En mai 1917, le 42e RI est rattaché à la 41e DI et quitte la division. Les deux brigades sont supprimées et les trois régiments d'infanterie sont directement rattachés à l'infanterie divisionnaire[16].
Surnom
"La Division des As" . cette dénomination est due au général Philipot, commandant la division, le [réf. nécessaire], qui, dans son ordre du jour no 45, à la suite de la bataille de Champagne, fit l'éloge de ses hommes : Je suis fier de vous… merci mes enfants, bravo mes as !, car la 14e division fut la première division dont les régiments furent tous décorés d'une fourragère.
Plus tard, des lieutenants d'approvisionnement de chacun de ces régiments décidèrent de se réunir le jour même, pour tirer au sort la répartition des as[réf. nécessaire]. Le 35e eut l'as de trèfle, signe de chance, le 42e l'as de carreau, le 60e l'as de cœur[13]. Le lieutenant d'approvisionnement du 44e, le lieutenant Taillard, particulièrement jalousé par ses pairs pour les faveurs qu'il obtenait de l'intendance, étant opportunément absent, reçut l'as de pique, le plus déprécié du jeu : symbole de la mort[Information douteuse].
Quant au 47e régiment d'artillerie, n'ayant plus d'as à recevoir, il se vit attribuer le Joker[13].
2 - : retrait du front et repos vers Les Grandes-Loges, puis à partir du vers Bussy-le-Château. À partir du , stationnement en seconde ligne vers la ferme Jonchéry ; travaux et instruction[17].
- : occupation d'un secteur vers l'Épine de Vedegrange et à l'est[17].
- : mouvement vers le front. À partir du , engagée à nouveau dans la bataille de Verdun, vers l'étang de Vaux et le sud de Damloup (éléments engagés dès le )[18].
- : mouvement vers le front et à partir du , occupation d'un secteur à l'est de Gérardmer entre la haute vallée de la Lauch et le col de la Schlucht[18].
- : retrait du front et transport par V.F. dans la région d'Amiens. Repos dans la région de Cachy et de Gentelles, puis dans celle de Chipilly[18].
10 - : engagée dans la bataille de la Somme, vers la Somme et le bois des Riez (secteur réduit à droite, le jusque vers le bois de Hem)[18].
12, 13, 16, 18 et : attaques françaises, coopération avec la 47e division d'infanterie pour la capture du bois de Hem.
- : mouvement vers le front et occupation d'un secteur du front vers la Main de Massiges et Vienne-le-Château, étendu à gauche le jusqu'à Maisons de Champagne et réduit à droite le jusqu'à l'Aisne[18].
- : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers le nord du Godat et la ferme du Luxembourg (éléments au repos jusqu'au ). Engagée dans la bataille du Chemin des Dames[19].
: enlèvement des positions allemandes vers Berméricourt.
- : retrait du front, transport par camions dans la région Cumières, Ay ; repos. Le , mouvement vers Ville-en-Tardenois ; repos et instruction[19].
- : retrait du front et transport par V.F. de Bayon, vers Clermont et Liancourt. Repos vers Breuil-le-Sec ; à partir du , travaux à l'est de Clermont[19].
9 - : relèves d'éléments britanniques et occupation d'un secteur vers l'étang de Dickebusch et la ferme Godezonne[20].
27 mai : combats de Dickebusch.
- : retrait du front ; repos vers Arques, puis vers Zuytpeene. À partir du , transport par V.F. de Saint-Omer, au nord-ouest de Beauvais ; repos. À partir du , transport par camions vers Breteuil ; travaux et instruction[20].
Groupe d'exploitation divisionnaire 14/7 (intendance) ;
Groupe sanitaire divisionnaire 14/7.
Historique
Le la 14e DI, sous les ordres du général de Lattre de Tassigny, est rattachée à la réserve du Grand Quartier général. La division est considérée comme une des meilleures divisions d'infanterie françaises disponibles en réserve[23]. Ses unités possèdent une dotation complète en effectif et matériels, notamment une section de mitrailleuses contre-avions de 25 par régiment d'infanterie[22].
Du au , elle combat à Rethel[24], à Thugny-Trugny[25] et en Champagne[26], puis se replie sur la Marne et la Loire[27]. Fait exceptionnel, elle conserve sa cohésion tout du long, ratissant les soldats égarés et récupérant le matériel abandonné ou entreposé dans les dépôts militaires.
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La 14e division d'infanterie est recréée le , en même temps que la 11e DI.
Commandée par le général Lavaud, elle est dirigée sur l'Afrique du Nord où elle combat d'abord en Tunisie dans la région de Sfax. Mi-1955, la division rejoint la région de Constantine[29].
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La 14e division d'infanterie est recréée en 1976, selon le plan de réorganisation adopté en décembre 1975. Elle était alors composée des unités suivantes[30] :
la 14e compagnie de transmissions, basée à la caserne "sergent Blandan" à Lyon.
L'état-major de la division était stationné au quartier général Frère. La division destinée à être rattachée au 3e corps d'armée[31]. En cas de mobilisation, elle doit mettre sur pied la 114e division d'infanterie de réserve créée en 1977[32].
Ne pas subir, devise choisie par le général de Lattre en 1940[13]
Insigne
L'insigne divisionnaire est un écu vert et rouge (sinople et gueules en héraldique), couleurs des armes de la ville de Colmar, chargé de la roue de Mulhouse et de la devise « ne pas subir », et porte en chef le lion de Belfort. Créé dès la Seconde Guerre mondiale, il est homologué en 1954[13].
L'insigne plus tardif reprend un parti de sinople et gueules, chargé de la devise et des quatre as[réf. souhaitée].
L'insigne de la 14e DI homologué en 1954.
Le blason sinople et gueules de Colmar.
Les armes de Mulhouse avec la roue reprise par la 14e DI.
↑« Le général Lavaud, chef d'état-major général des armées L'amiral Nomy, président du comité des chefs d'état-major », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑« • Le général de Barry commandera la 1re région militaire • Les généraux Saint-Martin et Grenet et l'amiral Wacrenier reçoivent leur quatrième étoile », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑« Le général Multon remplace le général de Montaudouin à la tête du 1er corps d'armée à Metz », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑« Le général Deygout reçoit sa quatrième étoile », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑« Au conseil des ministres Nominations militaires », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑« Entretien avec le général de corps d'armée Pierre Aumonier », Communio, no 114 « La guerre », , p. 115 (lire en ligne)
↑ abcdefghijkl et mJacques Sicard, « La 14e division d'infanterie et ses insignes, 1945-1946 », Militaria Magazine, Histoire & Collections, no 178, , p. 49-56