Alexis Auguste Raphaël Hagron

Alexis Auguste Raphael Hagron
Fonctions
Secrétaire général de la présidence de la République
Généralissime
Biographie
Naissance
Décès
à Angers (à 64 ans)
AngersVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Général Hagron
Nationalité
Française
Formation
Ecole Spéciale Militaire Saint Cyr
Autres informations
Membre de
Grade militaire
Général de Division
Distinctions
Archives conservées par

Alexis Auguste Raphael Hagron, né à Caen le et mort à Angers le , est un général de division français, grand officier de la légion d'honneur.

Biographie

Famille

Il est le fils de Jacques Alexis Hagron (1813-1897), capitaine de gendarmerie, chevalier de la légion d'honneur[2] et de Louise Marie. Son frère, Albert Ferdinand Edmond Hagron (1848-1921) est inspecteur général militaire des poudres et salpêtre (ingénieur général de l'armement) de deuxième classe, officier de la légion d'honneur. Son autre frère, Hippolyte Emile Hagron (1849-1934) est Contrôleur général de première classe commandeur de la légion d'honneur[3].

Le général Hagron tient son nom des terres normandes de la Hague où l'on trouve trace d'ascendants sous le nom "Hagueron" depuis le XVIe siècle avant de s'installer entre l'Eure et le Calvados.

Formation

Entré à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr le (promotion de Puebla), il en sort major en 1864 comme sous-lieutenant au 33e régiment d'infanterie. Il est de nouveau major de promotion à sa sortie de l'École d'état-major en 1867 avec le grade de lieutenant.

Carrière

Capitaine en 1870, chef de bataillon en 1879, lieutenant colonel en 1887, colonel en 1890, général de brigade en 1894, en  il est nommé Secrétaire Général de la Présidence de la République et devient Général de division en 1898[4].

Le général Hagron est nommé en 1903 membre du conseil supérieur de la guerre puis prend le commandement en chef du groupe d'armée du Nord Est en 1906, en succession du général Brugère. Sans en avoir le titre, il remplit les fonctions de vice-président du Conseil supérieur de la guerre jusqu'en 1907.

En , on lui propose le poste de généralissime. Pensant à une guerre immédiate et à la suite du renvoi anticipé des classes 1903 et 1904, il pose ses conditions d'avoir la liberté de rétablir le service obligatoire de trois ans et de ne pas mêler l'armée aux luttes contre l’Église. Le gouvernement refuse, le général Hagron demande sa mise en disponibilité.

Il meurt le à Angers. La presse salue la fermeté de son caractère[5].

Décorations

Décorations Françaises

Décorations étrangères

Notes et références

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  3. « http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=NOM&VALUE_1=HAGRON », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  4. « général Hagron », sur www.military-photos.com (consulté le )
  5. Marie-Claire Bergerat et Olivier Marin, Monique Maunoury (1915-1975) : une disciple de Charles de Foucauld à Ivry, Karthala Éditions, , 258 p. (ISBN 978-2-84586-809-0, présentation en ligne)
  6. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  7. « http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=NOM&VALUE_1=HAGRON&NUMBER=2&GRP=0&REQ=((HAGRON)%20:NOM%20)&USRNAME=nobody&USRPWD=4$%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=All », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )

Liens externes